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12 mai 2012

Jean Pucelle (v. 1300, v. 1350)

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Ah que coucou !

 

Oui, je sais ! les dates sont approximatives, mais trouvez-moi son acte de baptême et son acte d’inhumation et j’accepterais d’écrire les dates exactes. Mais avant de faire vos recherches, sachez que les archives de la ville de Paris ont été détruites lors de l’incendie en 1871. Qui veut tenter ;) ??

 

Jean Pucelle est un enlumineur médiéval, c’est-à-dire qu’il avait la charge de calligraphier et de décorer des livres, souvent religieux. Mais contrairement à certains moines, Jean Pucelle, contrairement aux habitudes aussi de l’époque, a été reconnu de son vivant comme étant un éminent enlumineur de manuscrit et maître miniaturiste qui possédait un atelier à Paris.

Pucelle--Jean-Mort--Assomption-et-Couronnement-de-la-Vierge-Marie

Mort, Assomption et Couronnement de la Vierge Marie

 

 

Ses principales œuvres sont :

 

  • Le Bréviaire de Belleville, exécuté entre 1323 et 1326, dont vous voyez une image au début de ce billet et que vous pouvez consulter et télécharger en cliquant ici.
  • Les Heures de Jeanne d’Evreux, exécuté entre 1325 et 1328, propriété du Metropolitan Museum of Art de New-York. dont vous pouvez voir quelques images en cliquant ici.

 

Bisous,

@+

Sab

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10 mai 2012

Euthanasie: Et vous, quelle est votre position ?

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Ah que coucou !

 

Nous avons tous une idée plus ou moins confuse sur le sujet et hésitons souvent à y répondre, pourtant face à l’augmentation de l’espérance de vie et à l’acharnement thérapeutique, il nous faudra statuer sur ce problème dans un avenir plus ou moins proche. En effet, nous sommes tous confrontés, à un moment de notre vie, entre un choix cornélien : devons-nous laisser mourir une personne que nous aimons ou faut-il forcer les médecins à la maintenir en vie quitte à voir cette personne souffrir atrocement avant de mourir finalement ?

 

Mais avant, vérifions déjà la définition de ce mot pour savoir exactement dans quoi nous nous embarquons :

 

(13e siècle) Emprunté du grec tardif euthanasia, « mort douce et facile »

1. Mort, douce et sans douleur, survenant de façon spontanée, sans autre intervention éventuelle que l’administration d’analgésique.

2. Action destinée à donner la mort à un malade incurable qui demande ou a demandé que l’on abrège ses souffrances ou sa déchéance physiologique. Euthanasie active : administration de substance hâtant par elles-mêmes le décès. Euthanasie passive : suspension du traitement ou de la réanimation.

3. (politique) Elimination des individus ou groupes humains considérés comme tarés. Platon préconisait l’euthanasie pour l’équilibre de sa République.

Source :

Dictionnaire de l’Académie Française en ligne

 

Je crois que la difficulté à statuer réside dans la 3e définition (la définition politique). Nous savons tous que l’euthanasie en politique est cruelle et inacceptable et, pour éviter les abus politique, bon nombre d’entre nous préférons annoncer que nous sommes contre ce procédé pour abréger les souffrances des personnes que nous aimons.

 

Pourtant, si cela ne concernait pas aussi un point politique, serions-nous contre quand nous entendons les cris de douleur/souffrance d’un être aimé ? Pouvons-nous faire la sourde oreille et devenir aveugle quand l’être aimé ne végète que grâce à un acharnement thérapeutique lourd (physiquement et psychologiquement pour le malade et sa famille) et très couteux ? Devons-nous condamner cette pitié envers le malade ?

 

Personnellement je ne suis pas favorable à l’acharnement thérapeutique. N’ayant pas peur de la mort (car il ne s’agit là que d’une étape de la vie), je ne supporterais pas que des médecins décident que je doive vivre quand mon heure sera arrivée.

Je ne suis pas non plus favorable pour voir souffrir une personne que j’aime ou la voir dépérir.

Et vous ?

 

Ce sujet ayant été très bien traité par le cinéma français, je vous propose de voir le film suivant avant de vous décider :

 

Meurtre, réalisé par Richard Pottier en 1950,

d’après le roman de Charles Plisnier

interprétés par (entre autre) : Fernandel, Jacques Varennes, Raymond Souplex, Mireille Perrey, Jeanne Moreau, Colette Mareuil…

 

Malheureusement la vidéo n'est plus disponible sur la toile

Bisous,

@+

Sab

9 mai 2012

Théâtre: Fric-Frac

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Ah que coucou!

 

Et si ce soir nous allions au Théâtre? Et bien voici une nouvelle pièce mise en scène et interprétée par Jean le Poulain en 1971 narrant l'histoire d'un couple d'amis, cambrioleurs de leur état, se liant d'amitié avec un des employés de la bijouterie afin de cambrioler la dite bijouterie...

 

Malheureusement cette vidéo n'est plus disponible sur la toile

 

Rigolez bien!

Bonne soirée!

 

Bisous,

@+

Sab

8 mai 2012

Vive la France (la France mise en boite par Michel Audiard)

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Ah que coucou!

 

Ohhh quel magnifique soleil resplendit dehors! Quelle chaleur adoucit l'atmosphère ;)... oui, c'est un temps à ne pas mettre un canard dehors... donc, adieu la randonnée prévue: nous restons à la maison, et pour ceux qui doivent subir le beau temps sec annoncé par Météo France, je vous propose un film dont j'ai fait la connaissance hier soir seulement (oui, je sais! Mais, désolée, je suis encore trop jeune pour TOUT connaître et TOUT savoir!!! d'ailleurs je me demande si je serais assez vieille un jour pour emmagasiner toute la connaissance de culture générale!)

 

Voici donc une petite mise en boite humoristique de la France réalisée par Michel Audiard en personne...

 

Malheureusement ce film n'est plus disponible sur la toile

 

Rigolez bien!

 

Bisous,

@+

Sab

8 mai 2012

Streaming du 8 mai: Monsieur

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Ah que coucou !

 

En ce jour commémoratif je parie combien que vous vous attendez à un petit speach au sujet de la Seconde Guerre Mondiale ? Allocution écrite que je ne ferai pas, vu que de très nombreuses autres personnes vont s’en charger et que vous en aurez déjà suffisamment plein les oreilles pour que je vous ajoute un seul mot à ce sujet aujourd’hui. Sauf peut-être ceci : je continue à ne pas comprendre pour quels motifs nous, Français, continuons à fêter des armistices (mais bon, je ne vais pas m’en plaindre, après tout, un jour férié supplémentaire n’est pas pour me déplaire). Donc aujourd’hui, un petit repos bien mérité que je vous propose de passer avec Jean Gabin interprétant avec maestria le rôle d’un banquier qui, lassé par sa famille, décide de se faire passer pour mort et de travailler comme maitre d’hôtel.

 

Malheureusement cette vidéo n'est plus disponible sur la toile

 

Passez une bonne journée à flemmarder et oubliez les soucis qui s’approchent à grands pas !

 

Bisous,

@+

Sab

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7 mai 2012

Devenir Président de la République en France

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ou connaître un peu mieux notre Démocratie…

 

 

Ah que coucou !

 

Ce billet fait suite à une discussion concernant les démarches à effectuer pour se présenter aux élections présidentielles françaises. Encore cette année nous n’avons pu qu’être les témoins de la fin des démarches, à savoir : la propagande électorale, les meetings politiques, les élections. Mais jamais nous nous apercevons des démarches nécessaires à faire avant d’accéder à la liste des candidats (nous savons juste qu’il faut avoir 500 signatures)…

 

Donc un petit tour sur internet sur les sites officiels et nous découvrons un Mémento à l’usage des candidats édité par les Ministères suivants :

 

· Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration

· Ministère des affaires étrangères et européennes

 

auquel vous pouvez accéder en cliquant ici en espérant que maintenant que les élections sont passées, ce document restera encore suffisamment longtemps en ligne pour que vous puissiez en prendre connaissance (format : pdf, il est donc téléchargeable). Dans ce document en ligne vous découvrez beaucoup de choses que vous ignorez concernant le déroulement des campagnes électorales et les conditions auxquelles doivent satisfaire tous les candidats. J’y ai appris, par exemple, au sujet de ces 500 signatures, qu’elles ne doivent pas être strictement celles des maires, qu’elles ne doivent pas regrouper strictement des signataires situés en métropole exclusivement, que le signataire n’a le droit qu’à signer une seule et unique fois…

Afin de savoir si toutes ces conditions sont respectées par les candidats il existe la Commission Nationale de la Campagne électorale en vue de l’élection présidentielle (pour plus d’informations sur cette commission, cliquez ici) qui est aussi chargée de contrôler le bon déroulement des différentes campagnes… A ce sujet, je voulais mettre en mp3 les promesses électorales du nouveau Président de la République, tel qu’il l’a déposé auprès de la Commission ;) (cliquez ici), mais comme le fichier est trop important, voici le lien où vous les écouter… J'ai téléchargé ce fichier audio pour pouvoir y revenir après les 100 jours ;)...

 

Bisous,

@+

Sab – chouette ! je vais apprendre comment on augmente les dépenses sans augmenter impôts et dettes pour les payer ;)… Prenons ça avec le sourire, nous allons avoir droit enfin à un cours de gestion budgétaire gratos ;) mdrrrr !!!

4 mai 2012

Mercredi 2 mai 2012 : Débat avant le second tour

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Ah que coucou !

 

Vous aussi vous êtes étonnés par les articles des journaux ayant traité de ce sujet ? Moi, j’avoue que oui et j’ai eu beau visionner à nouveau ce débat, j’ai toujours la même sensation… D’ailleurs, tenez, le voilà à nouveau :

 

 

Moi, ce que je retiens de ce débat, mis à part qu’ils se sont traités de menteurs à tour de rôle est (je vais prendre les candidats un par un en commençant par Hollande, vu que c’est lui qui a été chargé d’ouvrir le débat) :

 

François Hollande

 

Il ignore structurer ses propos. Malgré ses visites aux libraires, il sait autant faire une introduction qu’une conclusion, je veux dire par là qu’il a de la chance de ne pas devoir passer des entretiens d’embauche, parce qu’il ne parviendrait jamais à décrocher un job. En effet, pour élaborer son introduction les journalistes, bien gentiment, ont lancé l’idée directrice avec la question suivante : « Qu’attendez-vous de ce débat ? » François Hollande, au lieu de répondre, nous a servi la conclusion : « le rôle du Président de la République française ». Il a déjà commencé par être hors-sujet par rapport à la question de l’introduction posée et a commencé son allocution par la fin…

Ensuite il y a de nombreuses incohérences dans ses « idées » qui restent très vagues concernant leur financement tout en réduisant la dette. J’ai beau avoir des connaissances en économie générale, en économie d’entreprise et en finance, j’avoue ne pas comprendre comment il veut les mettre en place sans augmenter le déficit budgétaire public… Là est un mystère qu’il ne peut dévoiler malgré ses quelques tentatives timides qui annoncent déjà qu’il n’y parviendra pas (en tout cas, pas comme ça).

C’est comme dans sa compréhension de la vie, il m’a appris que « la fonction publique hospitalière ne fait pas partie de la fonction publique » ??? Hein ???? Que « la France a été dégradée suite au traité sur l’Euro » ??? Hein ??? Et face à la nouvelle crise qui s’annonce, il a l’air de prétendre que l’on peut choisir (il répond « je n’en veux pas » sans dire comment il réagira pour l’éradiquer et comment il s’y prépare, comme si le fait de dire qu’on n’en voulait pas pouvait suffire ;) mdrrrr !!) Tout comme il nous apprend que les sociétés pétrolières pouvait stocker le pétrole plus de trois mois (étant donné qu’il veut bloquer les prix de l’essence pendant 3 mois pour savoir où en sont les pompes à essence exactement et les empêcher de faire des bénéfices entre le moment où ils ont acheté l’essence et où ils le revendent aux consommateurs). Là encore, Mr Hollande montre qu’il ne connait pas le sujet et qu’il devrait penser à revoir sa copie ! Entre les producteurs de pétrole et les pompes à essence il y a les raffineries à moins que nous ne mettions du pétrole pur dans nos réservoirs et, d’après mes petites connaissances en la matière entre l’achat et l’arrivée dans les raffineries, il se passe déjà plusieurs semaines et pour ensuite transformer ce pétrole en essence, cela nécessite encore du temps…

 

Et même son programme sur le nucléaire, c’est de la gnognotte d’après ce qu’il en a dit et, de plus, il a été incapable de défendre ses idées comme quoi il fallait sortir du nucléaire face à son adversaire qui lui répondait avec les avis des experts, soi-disant, neutres (bon, la neutralité des dit-experts, c’est une autre histoire que F. Hollande aurait du aborder s’il voulait réellement soutenir une France qui sort peu à peu du nucléaire !).

 

Quant à sa conclusion nous avons eu à nouveau le droit au rôle que doit remplir le Président de la République qu’il veut dégrader si j’en juge son sous-entendus comme quoi le Président de la République ne sera plus le chef de l’Etat ???? C’est quoi, ça encore ????

 

Il est aussi à remarquer qu’Hollande, cette fois-ci, n’a insulté personne (bizarre, il doit couver un microbe quelconque) tout en restant irrespectueux pour le temps de parole de son adversaire qu’il a quasi à chaque fois interrompu.

Dans ce débat, il faut aussi constater qu’Hollande ne répondait pas aux questions concernant son programme, ou à côté tant qu’il n’y était pas forcé/contraint, qu’il mélange les émigrés avec les français issus de l’émigration (normal quand on est xénophobe). Bref il a utilisé ce débat plus pour accuser Nicolas Sarkozy que pour défendre son programme face à celui de Nicolas Sarkozy.

 

Par contre il a réfuté à nouveau ses accords avec Les Verts, et il s’est encore contredit…

 

Bref, Hollande est un petit rigolo après tout… oui ! vous avez entendu ??

« Je n’oppose pas les salariés du privé et ceux du public » ah ? et que fais la gauche depuis des lustres quand les grévistes du secteur public empêchent les salariés du secteur privé d’aller travailler ??? ou quand les fonctionnaires nous sortent que dans le privé nous sommes mieux payés ???

« Je ne vous ai pas interrompu » ah ? Quand Hollande interrompt quelqu’un est différent que quand on l’interrompt ???? Lui a le droit, les autres non ???

« Dans les maternelles il y a 10% des enfants de moins de 3 ans contre 30% il y a 10 ans » Avec la montée du chômage il est normal que les enfants de moins de 3 ans soient moins scolarisés qu’avant : la petite classe de la maternelle servant plus de garderie que d’école.

 

Nicolas Sarkozy

 

Il démontre, là encore, ses qualités d’orateur sachant construire son argumentation. Et profite que son adversaire l’attaque sur le bilan de son quinquennat pour laisser dans l’ombre certains points de son programme, qui auraient mérité d’être plus mis sous la lumière (surtout que les attaques n’étaient pas terribles ;) mdrrr !!! Si cela avait été moi, Nicolas Sarkozy aurait beaucoup plus souffert car il y a des points sur sa politique qu’il faut mieux ne pas aborder du tout ;) mdrrrr !!! et dont l’opposition n’a pas l’air d’être au courant ;) mdrrrr !!!) Mais je ne vais pas, personnellement, lui en tenir rigueur, après tout, c’était à son adversaire de faire ce travail et non à moi ;) mdrrr !!

 

Par contre il faudrait qu’il réfléchisse un peu plus sur la question du nucléaire et du fait que nous devons quitter le nucléaire pour conserver notre force et notre avance dans le secteur de l’énergie en nous préparant au développement des énergies renouvelables (et cette fois-ci non en tant que monopole d’état mais en tant que particulier, c’est-à-dire en encourageant les propriétaires à installer du photovoltaïque sur les toits afin d’être autonome tout en contribuant à une assurance énergétique obligatoire devant être utilisé pour l’entretien du réseau national et utilisé en cas de panne. Cette électricité devrait être fourni par les centrales hydrauliques, ce qui permettrait à notre pays de ne pas être tributaire du gaz, du pétrole, et de l’uranium, qui, comme chacun le sait sont appelés à disparaître…).

 

Quant aux chiffres avancés par les candidats, surtout celui du chômage, je prétends qu’ils font erreur tous les deux car, selon les directives, ne sont comptabilisés comme chômeurs que ceux qui perçoivent les allocations chômage et non les chômeurs de longue durée qui ne perçoivent que le RSA. Il y a donc en France plus de chômeurs que toutes les institutions étatiques ne comptent (et ceci que le gouvernement soit de droite ou de gauche).

 

Bisous,

@+

Sab

3 mai 2012

Augmentation du pouvoir d’achat en temps de crise

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Ah que coucou !

 

Je pensais que je n’allais pas avoir suffisamment de temps, mais j’ai eu un petit blanc dans mon emploi du temps alors, j’en ai profité pour peaufiner ce billet…

 

Pour augmenter notre pouvoir d’achat, il n’y a que 2 solutions. Une, tout à fait irréaliste en période de crise : Augmentation du salaire, qui nous a déjà montré par le passé qu’elle générait plus une baisse du dit pouvoir d’achat que l’enrichissement de la population. Et la seconde solution est d’acheter plus « intelligemment ». Nous allons voir dans ce billet, comment faire des économies sans se priver, donc comment faire pour augmenter notre pouvoir d’achat en temps de crise…

 

Evidemment pour ceux qui adoptent déjà cette méthode, ils sont déjà au maximum de leur pouvoir d’achat, mais ce billet peut aussi leur apporter de nouvelles idées ;)…

 

Pour élaborer cet écrit, je remercie là certaines personnes qui ont la spécialité de se plaindre qu’elles ne gagnent pas assez et que j’ai accompagnées en course ;)… et à qui vous pourrez leur donner un salaire de plusieurs millions d’Euro, elles se plaindront toujours de ne pas gagner assez d’argent et que leur pouvoir d’achat s’écroule au fil du temps ! en effet, il est plus facile d’accuser le gouvernement que de se remettre en question ;)…

 

Le système économique français/européen est le CAPITALISME. Nous allons donc profiter de certaines de ces règles pour acheter de façon plus intelligente et sans se priver (à hauteur, évidemment, de ce que contient notre compte bancaire ;)).

 

Chez ces personnes donc, j’ai remarqué souvent le gâchis, le gaspillage, la non volonté d’investir pour payer moins cher ensuite, bref, ces personnes croulent sous une parfaite méconnaissance de la gestion d’un porte-monnaie.

 

Ceci dit en passant, certaines idées vont peut-être vous paraître étranges, mais elles fonctionnent très bien chez moi ;)… alors pourquoi pas chez vous aussi ?

 

Il y a d’abord certains postes sur lesquels certains pensent qu’ils économisent alors qu’ils dépensent plus… Il s’agit surtout du poste énergie. Nombreux estiment qu’en coupant la VMC et/ou les radiateurs électriques et qu’en les ouvrant que lorsque cela est nécessaire, ils génèrent des économies… Et bien, c’est FAUX !

Regardez un peu comment est isolé votre logement. L’isolation est tout autour et non à l’intérieur… de ce fait, quand vous coupez le radiateur d’une pièce ou que vous le baissez, tous les autres radiateurs vont fonctionner plus pour palier à ce non-chauffage d’une pièce… En mettant toutes les pièces à la même température, votre facture de chauffage est moins importante (tous les radiateurs fonctionnant à l’identique consomment moins qu’un radiateur qui fera le travail de 2 radiateurs).

Tout comme laisser les radiateurs allumés toute l’année… Vous vous apercevez vite que votre consommation baisse : les radiateurs se mettant en route quand la température baisse, vos murs donnant sur l’extérieur n’ont pas le temps de se refroidir, de ce fait, ils consomment beaucoup moins que lorsqu’ils doivent réchauffer tous les murs avant que vous n’ayez une température acceptable)

D’autres estiment qu’en coupant leur VMC, ils font là une sacré économie… là encore, c’est totalement FAUX ! Une bonne aération d’un logement ajouté à une VMC qui fonctionne 24h/24 va supprimer l’humidité du logement (ne vous leurrez pas : du moment que votre logement est habité, l’humidité est là, ne serait-ce qu’avec la respiration humaine ;) qui, je vous le rappelle, est composée de CO2 + Vapeur d’eau). Sachez aussi, qui dit moins d’humidité, dit moins de chauffage ;)…

 

Voilà déjà un poste où vous économisez tout en augmentant votre confort J

quand le thermostat de vos radiateurs fonctionnent correctement, bien sûr.

 

Agréable d’avoir plus de confort tout en payant moins ;) n’est-ce pas ?

 

Un autre poste où l’on économise tout en améliorant de beaucoup son confort est : l’eau. En effet il est préférable de payer régulièrement un plombier pour supprimer tous les débuts de fuite que de faire appel à un SOS Plombier un dimanche matin à cause d’une inondation ;)… non seulement vous faites des économies d’eau mais aussi de plombier ;)… tout comme il est plus économique de faire tourner toutes les machines pleines que « demi-pleines » même pour celles qui, comme chez moi, ont le programme, car, même s’il y a moins d’eau dans les machines, cette économie d’eau (quand les programmes le permettent) n’est pas suffisante par rapport à la dépense électrique. En effet :

 

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pour vous en apercevoir, il vous suffit de consulter les consommations en eau et en électricité de vos machines...

On peut aussi faire des économies d’eau avec des gestes simples mais qui devraient, à notre époque, être automatiques : couper l’eau le temps qu’on se brosse les dents, couper l’eau de la douche le temps qu’on étale le savon/shampoing sur notre corps, préférer laver la vaisselle à la main qu’à la machine et la laver/rincer dans des bacs et non à l’eau courante, etc.

Comme vous le constatez, il ne s’agit là que de changer certaines mauvaises habitudes pour pouvoir faire des économies sans se priver ;)…

 

Abordons maintenant ceux qui nous semblent immuables… pour cela, notre système économique nous offre une solution : la concurrence dont peu accepte de la faire fonctionner ou que certains utilisent mal : il ne sert à rien d’acheter un produit moins cher quand il va durer moins longtemps qu’un autre un peu plus couteux…

Faire jouer la concurrence est valable quand on compare la qualité et le prix du produit, non quand on ne compare que le prix. En effet, en n’achetant certains produits que parce qu’ils sont moins chers, au lieu de faire des économies, vous augmentez vos dépenses… mais il ne faut pas toutefois tomber dans l’excès contraire car ce n’est pas parce que vous allez dépenser plus que vous aurez systématiquement de la meilleure qualité et que vous ferez forcément des économies… C’est pour cela qu’il faut se préoccuper du rapport qualité/prix et non uniquement du prix ! Achetez intelligemment, c’est faire ce rapport ;). Par exemple : il est préférable parfois de faire ses courses chez un discount que chez Leclerc ou Carrefour… en effet, quand la qualité supérieure est absente (les produits étant identiques), autant dépenser moins ! Personnellement, moi, quand je constate la mauvaise qualité et le non respect du suivi des produits vendus dans les grandes surfaces (un jour vous achetez un produit X de la marque A, vous l’appréciez et la fois d’après vous ne le trouvez plus dans les rayons), je fais mes courses au discount d’à côté ; mon porte-monnaie et mon banquier se foutant royalement de ce que peuvent en penser les snobs ;) qui, malgré tout, continuent à s’inviter à la maison (bizarrement ceux ne sont pas les plus riches, au contraire ;), je n’ai jamais réussi à comprendre ce phénomène ;) Encore un mystère de la vie mdrrr !!)… et comme la qualité des produits est parfaitement identiques à celles des grandes surfaces, je ne vois pas pourquoi je devrais payer plus pour plaire à une bande de snobs (qui ne vont jamais payer nos factures) que je n’ai jamais respectée de ma vie et que j’apprécierais le jour où ils me lâcheront les baskets…

 

Voici donc un autre moyen d’accroitre votre pouvoir d’achat, en ne vous souciant pas du « qu’en dira-t-on » des snobs ;) !

 

A ceci nous pouvons ajouter différentes règles de commerce : préférer acheter en gros plutôt qu’en sachet individuel. Quand vous regardez les prix au kg/l, vous remarquez que les petites quantités sont vendues plus chères que les plus grosses.

J’entends déjà certains affirmer : mais après il y a de la perte. A ceux-là je ne peux que leur rétorquer : « il y a de la perte quand on ne sait pas investir ». Prenons par exemple une barquette de 5 kg de viande, évidemment vous ne pouvez pas avaler ces 5 kg en 3 jours ;) à moins d’être une dizaine à table à chaque repas… Par contre, si vous investissez dans un congélateur au préalable, vous n’êtes plus obligés d’avaler cette barquette de 5 kg en 3 jours ;) mais vous pouvez la stocker et la conserver plusieurs semaines… Il vous permet aussi, quand vous achetez vos denrées au marché du coin, de conserver les légumes plus de 48h ! Pour cela, c’est tout simple, quand vous rentrez, vous vous mettez à la cuisine, et après un temps de refroidissement, vous les congeler. Produits frais garantis 48h après votre achat ! ;)

De plus, un congélateur va vous permettre de varier vos repas, tout en faisant des économies et sans vous fatiguer à cuisiner tous les jours ! J

 

Moi, par exemple, quand je veux faire des pates, je cuis tout le sachet, j’en prends le nombre de parts nécessaires au repas et je mets le restant dans des boites individuelles (1 part/boite). Ce qui fait que le jour où une personne souhaite manger des pates, il suffit de sortir cette portion du congélateur et de la mettre 1 mn au micro-onde (consommation électrique d’1 mn au micro-onde < consommation électrique de 15mn de plaque chauffante) et le gout est parfaitement identique… Ce procédé me permet, quand je n’ai pas envie de cuisiner, ce qui est un état permanent (je déteste faire la cuisine), de pouvoir proposer aux invités surprises des menus individualisés et ceci, sans me fatiguer J… Evidemment cela signifie aussi de faire la cuisine en gros, mais quand je compte le temps passé, la consommation électrique utilisée, le prix des produits achetés, je suis gagnante !

 

Reste le poste voiture… Là, j’avoue n’avoir rien trouvé contre l’augmentation du prix de l’essence, de l’assurance si ce n’est que : faire jouer la concurrence entre les pompes, ne pas utiliser son véhicule pour faire 200 m et préférer faire les courses sur le trajet du retour du travail plutôt que de reprendre son véhicule le samedi après-midi, tout comme préférer utiliser le covoiturage ou les transports en commun, quand c’est possible, cela engendre des économies tout comme moins de pollution et moins d’embouteillage.

 

Evidemment cette liste n’est pas exhaustive et doit s’adapter à votre façon de vivre. Toutefois elle vous permet d’augmenter votre pouvoir d’achat, en faisant des économies sans vous priver et en améliorant votre confort J

 

Et par avance, merci de nous faire part de vos petits trucs pour faire des économies sans se priver !

 

Bisous,

@+

Sab

2 mai 2012

Des problèmes avec Google France ?

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Ah que coucou !

 

Hier comme d’autres avant moi, je me suis retrouvée avec l’impossibilité d’afficher Google. Mon navigateur ne cessait pas de m’afficher la page de démarrage de ma F.A.I.. De quoi s’énerver ! Evidemment je ne comprenais pas ce qu’il se passait et commençais à me demander si mon PC n’avait pas recueilli un virus que mon anti-virus ne connaissait pas encore (comme cela aurait pu arriver). Alors me voilà à surfer de site en site pour chercher une solution à mon problème.

 

Là j’ai vu de tout et j’avoue aussi du n’importe quoi (ça allait du « il faut changer de navigateur » à « il faut supprimer une ligne dans le registre »)… Bref, me voici bien embêtée et Damien qui n’était pas disponible, je commençais un peu à m’inquiéter…

 

Et puis, j’ignore pourquoi, je me suis dit et si j’essayais d’afficher la page de Google mais non en français mais en anglais en transformant l’adresse en.com… Une fois cette page affichée en anglais je suis parvenue à la remettre en français et me suis aperçue, oh surprise ! que Google en français avait changé d’adresse !! Maintenant, pour accéder à Google en français, il faut saisir l’adresse suivante :

 

http://www.google.com/webhp?hl=fr

 

Comme vous le constatez, ce n’est pas plus compliqué que cela et il est parfaitement inutile d’aller effacer une ligne dans le registre ou de faire quoi que ce soit d’autre qui pourrait être dangereux pour la stabilité de votre PC, tout comme il est parfaitement inutile de changer de navigateur !! Honnêtement, parfois je me demande si certaines personnes ne devraient pas s’abstenir de donner des conseils informatiques ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

1 mai 2012

Psousennès et Pierre MONTET

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Ah que coucou !

 

Imaginez ! Vous êtes à Tanis (Egypte) sur un site archéologique quand soudain court sur le chantier un cri de joie : un tombeau, inviolé vient d’être découvert, ce qui laisse présager que l’on va y découvrir des trésors (comme cela fut le cas quelques années plus tôt avec Tout-ank-Amon). Et imaginez aussi la rage qu’on ressent quand, à cause de la seconde guerre mondiale, on doit quitter l’Egypte et rentrer en France pour n’y revenir qu’après la guerre…

Et bien, c’est ce qu’a certainement dû ressentir cet égyptologue français : Pierre Montet (27.06.1885 – 18.06.1966).

 

Pierre-Montet

Il y a quelques temps, un documentaire a été fait concernant cette fabuleuse découverte, passée sous silence à cause des évènements de l’époque, que voici :

 

 

Comme vous le constatez ce trésor est vraiment fabuleux.

Cette découverte nous permet aussi de mieux connaître cette période de l’Egypte ancienne, appelée la « période intermédiaire ».

 

Bisous,

@+

Sab

30 avril 2012

Antisémitisme

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Ah que coucou !

 

Loin de moi l’idée de recommencer ici un exposé que les prof d’histoire, de français, etc. font faire à leurs élèves X fois dans le cursus scolaire ;) – pour ma part j’ai du le faire 3 ou 4 fois ;), sans compter le nombre de fois où il a fallu que j’écoute celui des autres… Non, d’ailleurs cela ne servirait strictement à rien, adulte, notre opinion est déjà faite en connaissance de cause ;)…

 

Par contre, devant l’antisémitisme grandissant que je constate en France, je trouve opportun d’aborder aujourd’hui ce sujet – certains propos me laissant penser que leurs auteurs ont oublié certaines choses ;)…

 

D’abord revenons un peu sur la définition de ce terme. Selon le dictionnaire de l’Académie Française est défini Antisémitisme par « Racisme dirigé contre les Juifs et perçu comme juif. ». Vous êtes comme moi, vous ne rêvez pas non plus et lisez bien le mot Racisme, non ? Alors, question : pourquoi des antisémites se prétendent-ils non racistes et considèrent-ils même qu’ils luttent contre le racisme ??? ou est-ce le mot Racisme que je comprends mal ? Pourtant vous aussi vous lisez la définition suivante :

 

Ensemble de doctrines selon lesquelles les variétés de l’espèce humaine appelées races, principalement distinguées les unes des autres par leur apparence physique, seraient dotées de facultés intellectuelles et morales inégales, directement liées à leur patrimoine génétique.

Par extension. Préjugé hostile, méprisant à l’égard des personnes appartenant à d’autres races, à d’autres ethnies

Source :

Dictionnaire en ligne de l’Académie Française

 

Vous aussi vous lisez bien le mot « principalement » ? Est-ce bon ? N’ai-je pas un problème visuel qui me fait croire que ce mot existe dans la définition ?? Ce n’est pas du : « Sab, mets des lunettes » ??? Donc, nous sommes bien tous d’accord, l’Antisémitisme est bien dans l’ensemble nommé Racisme… donc, est raciste l’antisémite ! J’aurais pu commencer à en douter ;)…

 

Bon, le souci de la définition étant réglé, passons maintenant à ma petite expérience personnelle (où je vais faire sourire encore pas mal de gens, dont 2 amis juifs ;) mdrrr ! Ca va leur rappeler des souvenirs mdrrr !!!)

 

J’ai grandi dans un milieu où les Juifs, je n’en entendais parler qu’à l’école, en cours d’histoire et de français. Où j’habitais, il n’y avait aucun Juif, donc enfant et ensuite adolescente, je n’ai pu vérifier le bienfondé des thèses ou antithèses de l’Antisémitisme. Plus tard, je présume que j’ai dû rencontrer des Juifs, mais comme cela n’est pas écrit sur leurs figures… allez savoir !

 

Donc, les 20 premières années de ma vie, je n’avais pas réellement d’opinion sur la question, car n’ayant jamais été confrontée à des Juifs j’ignorais totalement comment ils étaient…

 

Jusqu’au jour où, fille au-pair, je me suis retrouvée dans une famille juive dans la banlieue londonienne…

Au bout de 2 jours j’avais déjà constaté qu’ils étaient juifs, non pas qu’ils m’avaient fait tout un discours concernant leurs us et coutumes religieuses (malgré que la cuisine était séparée en 2 : d’un côté la partie pour les repas avec viande, de l’autre la partie pour les repas sans viande – ce qui, je trouvais, compliquait superbement l’élaboration des menus) mais simplement parce qu’en tant que fille-au-pair, je devais repasser et ranger le petit chapeau religieux du père et du fils… Pour le fait qu’ils ne m’ont jamais cassé les oreilles avec leur religion, je leur en suis grée…

Au bout de deux semaines, voici la mère qui arrive vers moi et s’installe pour discuter. Et elle m’annonce, de but en blanc, que son mari refusait qu’elle m’avoue que j’étais dans une famille juive parce qu’il avait peur, soi-disant, de ma réaction… je la regarde non pas étonnée par sa révélation, mais étonnée par la soi-disant réaction que j’étais supposée avoir ;). Ensuite, elle se lève en affirmant qu’elle savait qu’on « pouvait me le dire en toute confiance et que cela n’allait rien changer » hein ??? A nouveau, voici Sab étonnée ;)… « pourquoi dit-elle ça ? ai-je un comportement équivoque ? » mdrrr !!

Les jours, les semaines passent et cette famille abuse du fait que je travaille chez eux comme fille-au-pair (chaque jour un petit peu plus)… par exemple, quelques jours après mon arrivée chez eux, un amis anglais me demande, lors d’un repas, si cette famille accepte que je reçoive des appels téléphoniques. Je lui confirme qu’ils n’ont rien à en dire et là j’apprends qu’ils font barrage et qu’il ne parvient pas à me joindre à moins de les engueuler… Une fois rentrée, je demande des explications au père entre 4 yeux… et il me répond : « nous ignorions si tu voulais lui parler », je lui confirme que je répondais à toute personne me téléphonant et depuis cette mise au point, j’ai toujours eu non seulement mes correspondants, mais aussi mes messages téléphoniques quand j’étais absente ;) Il a même été jusqu’à acheter un répondeur et m’en montrer le mode d’emploi pour que j’écoute mes messages personnels quelques jours avant mon départ ;) mdrrrr ! et la consigne a été ensuite : « plus personne ne doit répondre au téléphone et laissons le répondeur enregistrer tous les messages, pour que la personne à qui il est adressé puisse l’écouter ».

Mais cette histoire de téléphone a fait que j’ai commencé à me poser de solides questions sur cette famille et sur leur comportement à tous les 5 (1 père + 1 mère + 2 enfants + 1 grand-mère maternelle) et là, j’ai commencé à relever tout ce qui n’allait pas, comme les mensonges perpétuels de la mère, la fois aussi où elle a été prise d’une crise de démence aigue et s’était enfermée à double tours dans la cuisine en accusant sa fille de « menteuse » et exigeant qu’elle et son père s’en excusent, etc. A ceci il fallait ajouter qu’ils commençaient aussi à vouloir me faire travailler le seul jour de repos que j’avais dans la semaine et ceci, sans aucun merci, ni même de gratification d’argent de poche (une fille-au-pair gagnant de l’argent de poche et non un salaire). A ceci aussi, la mère montrait de plus en plus son aversion au fait que je fréquente des membres hors d’eux 5 et je pense que, ce qu’elle détestait surtout, est que je fréquentais d’autres filles-au-pair qui travaillaient pour des familles juives et avec qui je discutais quotidiennement et comparais nos expériences (en effet, sur une dizaine de familles juives ayant des filles-au-pair, seule 1 n’abusait pas de la fille-au-pair)… La situation s’était encore aggravée quand une de leurs anciennes filles-au-pair suédoise était venue, soi-disant, leur rendre visite alors que le père l’avait mise à la porte du jour au lendemain quelques mois plus tôt… en réalité j’ai appris quelques heures plus tard, qu’elle voulait juste faire ma connaissance et savoir comment les choses se passaient pour moi… Le lendemain, le père m’avait présenté à un gros fournisseur de son magasin, version officielle, mais qui était, en réalité, un détective privé qui devait me suivre ;) parce qu’il avait peur que je ne les quitte… eh, oui, il ne s’était pas aperçu que je pouvais l’entendre discuter avec lui et que je comprenais suffisamment l’anglais pour comprendre ;) mdrrrr !!!

Là, ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, et l’après-midi même j’avais emballé mes affaires scolaires pour les expédier en France et avais décidé de rentrer à la maison quelques jours plus tard. Le soir même il priait sa femme pour qu’elle discute avec moi parce qu’il avait la certitude que j’allais partir, chose qu’elle a faite et ce fut à mon tour de lui mentir en la rassurant et en lui expliquant que je constatais que j’avais fait erreur en pensant que je pouvais poursuivre mes études en même temps que de travailler comme fille-au-pair, alors, n’ayant pas besoin de mes cours, je les avais naturellement réexpédiés en France ;)…

De mon départ (jusqu’au jour de mon départ pour éviter que le fameux détective ne puisse les avertir) je n’en avais strictement rien dit aux amis que je rencontrais ces jours-là et, quand ils apprirent que je partais, l’une m’a avoué qu’elle ne s’était aperçue de rien, tout comme cette famille dont la mère est venue faire un scandale le soir même au club que je fréquentais, et d’où elle a été aimablement mise à la porte…

Tout ceci pour vous dire, que mon « unique » expérience personnelle des Juifs jusqu’à l’âge de 21 ans s’était si mal passée que j’étais devenue, moi aussi, antisémite (mais contrairement à certains, 1. je savais pour quel motif et 2. à la question suis-je raciste ?, je répondais Oui).

Ma période d’antisémite a perduré quelques années (moins d’une décennie quand-même) jusqu’au jour où ;) :

 

Je n’ai pas pu m’empêcher d’ouvrir mon bec et ai balancé à une Juive, qui depuis est devenue une de mes amies, mon dégout des Juifs, en lui affirmant que ce n’était pas étonnant qu’Adolf Hitler ait voulu les exterminer…

 

Et là, je peux remercier le bon Dieu d’avoir eu comme interlocutrice une personne intelligente et non une fanatique ! sinon, aujourd’hui encore, je ferais l’apologie de l’antisémitisme ;)…

En effet, elle a utilisé tous mes arguments contre moi ;)…

En premier elle m’a demandé quels étaient mes motifs. Ensuite, les ayant écoutés religieusement, elle m’a rétorqué que j’avais totalement raison d’être antisémite et que même elle, si elle avait vécu ce que j’avais vécu, elle serait devenue antisémite aussi… Je vous jure que, quand on vous dit ça calmement, vous restez sans voix et vous ignorez ce que vous pouvez y répondre… à partir de ce moment, nous avons commencé à discuter au sujet de l’antisémitisme, de ses tenants et de ses aboutissants. Bref, au bout de toute cette discussion sans aucune hargne d’un côté ou de l’autre, j’avais remis mes idées en place et faisais aussi pour les Juifs la distinction entre :

 

ü les imbéciles ou crétins (catégorie où naturellement j’ai placé ces 9 familles londoniennes entre autre)

et

ü les normaux (tous les autres Juifs normalement pensants et qui se comportent comme tel).

 

Et depuis, j’avoue ne plus être antisémite…

 

Tout ceci pour vous dire qu’il ne faut pas juger tout un peuple sur les crétins qui sont en son sein, mais plutôt sur les personnes normalement constituées intellectuellement qui sont, il faut l’avouer, encore majoritaires dans un groupe… même si parfois, nous pouvons en douter ;)…

 

Alors quand j’entends dire qu’il faut être antisémite à cause de ce que les Juifs font subir aux Palestiniens, je rétorque ceci : « Moi, j’ai une envie folle de prendre un des « pionniers » juifs ou un fanatique Juif pour taper sur un Palestinien fanatique ou vice-versa afin que les gens normaux des 2 peuples puissent enfin vivre en Paix ». Nous n’avons pas à embrasser une cause ou l’autre, mais à montrer que nous aussi, nous en avons marre des fanatiques au pouvoir, qu’ils soient sur le sol français ou à l’étranger. Nous aussi, nous voulons la paix, quitte à taper sur tous ces pseudos « non-racistes » qui prônent la guerre et la haine pour un peuple qui n’est pas le leur ! car il ne faut pas se leurrer : tous les racistes n’ont pas la peau blanche et ne militent pas dans les rangs du FN ! Ce serait beaucoup trop simple ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS : malgré que Mein Kampf me fasse trop froid dans le dos et que je recule toujours l’échéance comme vous avez pu le remarquer, je vais tout de même faire le billet promis dans le courant de la semaine… promis ! juré ! même si c’est dur d’y devoir pensé…

28 avril 2012

Tentative de phishing nulle... ;) mdrrr!!

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Ah que coucou!

 

Comme vous vous en doutez en regardant l'image ci-dessus, il s'agit là d'une tentative de phishing, la plus mal conçue que je n'ai jamais vue jusqu'à présent ;)!! Inutile de vous dire que ce courriel ne vient pas d'EDF ;) ni qu'il est peut-être dangereux de cliquer sur le lien ;) mdrrrrr! J'écris ici peut-être, car cette tentative étant si, comment dire ;), non, méritant la note de 0./20, je ne pense pas que cet escroc ait d'assez bonnes connaissances en informatique pour mettre en péril votre PC. Mais bon, par mesure de prudence:

NE CLIQUEZ PAS SUR LE LIEN ;) mdrrr!!

 

Alors, me demanderiez-vous... de qui s'agit-il?

 

Des sites, soi-disant, qui traquent ces escrocs affirment qu'il s'agit là d'un américain situé en Californie. Il est vrai que l'adresse IP est celle d'un hosteur américain. Pourtant il n'est pas nécessaire de traverser l'Océan Atlantique pour le retrouver. Car il ne s'agit là, qu'en fait, d'un apprenti escroc roumain qui pense peut-être, que le fait de passer par un hébergeur transitant par les USA, va le protéger ;) mdrrrrr!!! Quoi qu'il en soit, je viens de contacter son hébergeur pour l'avertir qu'il a en son sein un petit escroc de petite envergure qui tente d'arnaquer des français en se faisant passer pour l'EDF...

 

Bisous,

@+

Sab

 

9 mai 2012

 

Ah que coucou!

 

Suite à cette tentative nulle, voici ce qu'EDF a fait à l'encontre de ce minus escroc roumain:

 

 

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Bisous

@+

Sab

27 avril 2012

Uranus : Observation d’une aurore polaire

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Ah que coucou !

 

Ca y est ! les premières photo des aurores polaires d’Uranus sont enfin là !

 

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Images composites des aurores polaires d’Uranus :

points brillants.

Les données obtenues en ultraviolet par le télescope Hubble

ont été superposées aux observations visible de la sonde

Voyager 2 et infrarouges (anneaux) du télescope au sol

Gemini

Source : CNRS

 

Pour plus d’explications en français, cliquez ici.

Mais si vous les souhaitez en anglais, cliquez

 

Bisous,

@+

Sab – oui, je sais, je ne me suis pas fatiguée pour cet article, mais là, j’ai trop sommeil pour en écrire plus… Bonne nuit !

26 avril 2012

Dino Buzzati : Le K

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose un recueil de nouvelles du très célèbre écrivain italien : Dino Buzzati, mais comme je ne peux légalement le mettre en ligne, je vous en mettrai un passage au-dessous de ma signature…

 

Ce recueil regroupe les nouvelles suivantes :

 

ü Le K (nouvelle qui a donné son titre au dit recueil)

ü La Création

ü La leçon de 1980

ü Général inconnu

ü Le Défunt par erreur

ü L’Humilité

ü Et si ?

ü A Monsieur le Directeur

ü L’Arme secrète

ü Un amour trouble

ü Pauvre petit garçon

ü Le casse-pieds

ü Le compte

ü Week-end

ü Le secret de l’écrivain

ü Petite histoire du soir

ü Chasseurs de vieux

ü L’œuf

ü Dix-huitième trou

ü Le veston ensorcelé

ü Le chien vide

ü Douce nuit

ü L’Ascenseur

ü Les Dépassements

ü Ubiquité

ü Le Vent

ü Teddy Boys

ü Le Petit ballon

ü Suicide au parc

ü La chute du saint

ü Esclave

ü La Tour Eiffel

ü Jeune fille qui tombe… tombe

ü Le Magicien

ü La Boite de conserves

ü L’Autel

ü Les bosses dans le jardin

ü Petit Circé

ü L’épuisement

ü Quiz aux travaux forcés

ü Iago

ü Progressions

ü Les deux chauffeurs

ü Voyage aux Enfers du siècle

 

Vu le nombre de nouvelles, il est un peu difficile d’expliquer ce qu’est ce Recueil qui est pourtant un véritable délice à lire car très bien traduit par Jacqueline Remillet. Dino Buzzati a une façon bien personnelle pour surprendre le lecteur, en lâchant des indices ici et là mais… comment expliquer ça mieux qu’en lisant ses œuvres ? Là, j’avoue, le vocabulaire me manque pour traduire exactement ma pensée ;) – oui, ça arrive ;) mdrrrr ! Quoi qu’il en soit, sachez que Dino Buzzati nous transporte ici au cœur même de son histoire et nous tient en haleine jusqu’à la fin. Et on peut essayer de tricher en lisant les dernières pages, on se retrouve avec l’envie de la reprendre du début, même quand on connait déjà la chute ;) (comment je le sais ? J’ai essayé pour mes fiches de lecture qu’on nous faisait faire en cours de français ;)…)

 

Bisous,

@+

Sab

 

 

 

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Le Pauvre Petit Garçon

 

Comme d’habitude, Mme Klara emmena son petit garçon, cinq ans, au jardin public, au bord du fleuve. Il était environ trois heures. La saison était ni belle ni mauvaise, le soleil jouait à cache-cache et le vent soufflait de temps à autre, porté par le fleuve.

 

On ne pouvait pas dire non plus de cet enfant qu’il était beau, au contraire, il était plutôt pitoyable même, maigrichon, souffreteux, blafard, presque vert, au point que ses camarades de jeu, pour se moquer de lui, l’appelaient Laitue. Mais d’habitude les enfants au teint pâle ont en compensation d’immenses yeux noirs qui illuminent leur visage exsangue et lui donnent une expression pathétique. Ce n’était pas le cas de Dolfi ; il avait de petits yeux inisignifiants qui vous regardaient sans aucune personnalité.

 

Ce jour-là, le bambin surnommé Laitue avait un fusil tout neuf qui tirait même de petites cartouches, inoffensives bien sûr, mais c’était quand-même un fusil ! Il ne se mit pas à jouer avec les autres enfants car d’ordinaire ils le tracassaient, alors il préférait rester tout seul dans son coin, même sans jouer. Parce que les animaux qui ignorent la souffrance de la solitude sont capables de s’amuser tout seuls, mais l’homme au contraire n’y arrive pas et s’il tente de le faire, bien vite une angoisse encore plus forte s’empare de lui.

 

Pourtant quand les autres gamins passaient devant lui, Dolfi épaulait son fusil et faisait semblant de tirer, mais sans animosité, c’était plutôt une invitation, comme s’il avait voulu leur dire : « Tiens, tu vois, moi aussi aujourd’hui j’ai un fusil. Pourquoi est-ce que vous ne me demandez pas de jouer avec vous ? »

 

Les autres enfants éparpillés dans l’allée remarquèrent bien le nouveau fusil de Dolfi. C’était un jouet de quatre sous mais il était flambant neuf et puis il était différent des leurs et cela suffisait pour susciter leur curiosité et leur envie. L’un d’eux dit :

« He ! vous autres ! vous avez vu Laitue, le fusil qu’il a aujourd’hui ? »

Un autre dit :

« La Laitue a apporté son fusil seulement pour nous le faire voir et nous faire bisquer mais il ne jouera pas avec nous. D’ailleurs il ne sait même pas jouer tout seul. La Laitue est un cochon. Et puis son fusil, c’est de la camelote !

- Il ne joue pas parce qu’il a peur de nous », dit un troisième.

Et celui qui avait parlé avant :

« Peut-être, mais n’empêche que c’est un dégoûtant ! »

 

Mme Klara était assise sur un banc, occupée à tricoter, et le soleil la nimbait d’un halo. Son petit garçon était assis, bêtement désœuvré, à côté d’elle, il n’osait pas se risquer dans l’allée avec son fusil et il le manipulait avec maladresse. Il était environ trois heures et dans les arbres de nombreux oiseaux, inconnus faisaient un tapage invraisemblable, signe peut-être que le crépuscule approchait.

« Allons Dolfi, va jouer, l’encourageait Mme Klara sans lever les yeux de son travail.

- Jouer avec qui ?

- Mais avec les autres petits garçons, voyons ! vous êtes tous amis, non ?

- Non, on n’est pas amis, disait Dolfi. Quand je vais jouer ils se moquent de moi.

- Tu dis cela parce qu’ils t’appellent Laitue ?

- Je ne veux pas qu’ils m’appellent Laitue !

- Pourtant moi je trouve que c’est un joli nom. A ta place, je ne me fâcherais pas pour si peu. » Mais lui, obstiné :

« Je veux pas qu’on m’appelle Laitue ! »

 

Les autres enfants jouaient habituellement à la guerre et ce jour-là aussi. Dolfi avait tenté une fois de se joindre à eux, mais aussitôt ils l’avaient appelé Laitue et s’étaient mis à rire. Ils étaient presque tous blonds, lui au contraire était brun, avec une petite mèche qui lui retombait sur le front en virgule. Les autres avaient de bonnes grosses jambes, lui au contraire avait de vraies flûtes maigres et grêles. Les autres couraient et sautaient comme des lapins, lui, avec sa meilleure volonté, ne réussissait pas à les suivre. Ils avaient des fusils, des sabres, des frondes, des arcs, des sarbacanes, des casques. Le fils de l’ingénieur Weiss avait même une cuirasse brillante comme celle des hussards. Les autres, qui avaient pourtant le même âge que lui, connaissaient une quantité de gros mots très énergiques et il n’osait pas les répéter. Ils étaient forts et lui si faible.

 

Mais cette fois lui aussi était venu avec un fusil.

 

C’est alors qu’après avoir tenu conciliabule les autres garçons s’approchèrent :

« Tu as un très beau fusil, dit Max, le fils de l’ingénieur Weiss. Fais voir. »

Dolfi sans le lâcher laissa l’autre l’examiner.

« Pas mal », reconnut Max avec l’autorité d’un expert.

 

Il portait à la bandoulière une carabine à air comprimé qui coûtait au moins vingt fois plus que le fusil. Dolfi en fut très flatté.

« Avec ce fusil, toi aussi tu peux faire la guerre, dit Walter en baissant les paupières avec condescendance.

- Mais oui, avec ce fusil, tu peux être capitaine », dit un troisième.

 

Et Dolfi les regardait émerveillé. Ils ne l’avaient pas encore appelé Laitue. Il commença à s’enhardir.

 

Alors ils lui expliquèrent comment ils allaient faire la guerre ce jour-là. Il y avait l’armée du général Max qui occupait la montagne et il y avait l’armée du général Walter qui tenterait de forcer le passage. Les montagnes étaient en réalité deux talus herbeux recouverts de buissons ; et le passage était constitué par une petite allée en pente. Dolfi fut affecté à l’armée de Walter avec le grade de capitaine. Et puis les deux formations se séparèrent, chacune allant préparer en secret ses propres plans de bataille.

 

Pour la première fois, Dolfi se vit prendre au sérieux par les autres garçons. Walter lui confia une mission de grande responsabilité : il commanderait l’avant-garde. Ils lui donnèrent comme escorte deux bambins à l’air sournois armés de fronde et ils l’expédièrent en tête de l’armée, avec l’ordre de sonder le passage. Walter et les autres lui souriaient avec gentillesse. D’une façon presque excessive.

 

Alors Dolfi se dirigea vers la petite allée qui descendait en pente rapide. Des deux côtés, les rives herbeuses avec leurs buissons. Il était clair que les ennemis, commandés par Max, avaient dû tendre une embuscade en se cachant derrière les arbres. Mais on n’apercevait rien de suspect.

 

« Hé ! capitaine Dolfi, pars immédiatement à l’attaque, les autres n’ont sûrement pas encore eu le temps d’arriver, ordonna Walter sur un ton confidentiel. Aussitôt que tu es arrivé en bas, nous accourons et nous y soutenons leur assaut. Mais toi, cours, cours le plus vite que tu peux, on ne sait jamais… »

 

Dolfi se retourna pour le regarder. Il remarqua que tant Walter que ses autres compagnons d’armes avaient un étrange sourire. Il eut un instant d’hésitation.

« Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-il.

- Allons, capitaine, à l’attaque ! » intima le général.

 

Au même moment, de l’autre côté du fleuve invisible, passa une fanfare militaire. Les palpitations émouvantes de la trompette pénétrèrent comme un flot de vie dans le cœur de Dolfi qui serra fièrement son ridicule petit fusil et se sentit appelé par la gloire.

 

« A l’attaque, les enfants ! » cria-t-il, comme il n’aurait jamais eu le courage de le faire dans des conditions normales.

 

Et il se jeta en courant dans la petite allée en pente.

 

Au même moment un éclat de rire sauvage éclata derrière lui. Mais il n’eut pas le temps de se retourner. Il était déjà lancé et d’un seul coup il sentit son pied retenu. A dix centimètre du sol, ils avaient tendu une ficelle.

 

Il s’étala de tout son long par terre, se cognant douloureusement le nez. Le fusil lui échappa des mains. Un tumulte de cris et de coups se mêla aux échos ardents de la fanfare. Il essaya de se relever mais les ennemis débouchèrent des buissons et le bombardèrent de terrifiantes balles d’argile pétrie avec de l’eau. Un de ces projectiles le frappa en plein sur l’oreille le faisant trébucher de nouveau. Alors ils sautèrent tous sur lui et le piétinèrent. Même Walter, son général, même ses compagnons d’armes !

« Tiens ! attrape, capitaine Laitue. »

 

Enfin il sentit que les autres s’enfuyaient, le son héroïque de la fanfare s’estompait au-delà du fleuve. Secoué par des sanglots désespérés ils chercha tout autour de lui son fusil. Il le ramassa. Ce n’était plus qu’un tronçon de métal tordu. Quelqu’un avait fait sauter le canon, il ne pouvait plus servir à rien.

 

 

 

Avec cette douloureuse relique à la main, saignant du nez, les genoux couronnés, couvert de terre de la tête aux pieds, il alla retrouver sa maman dans l’allée.

 

« Mon Dieu ! Dolfi, qu’est-ce que tu as fait ? »

 

Elle ne lui demandait pas ce que les autres lui avaient fait mais ce qu’il avait fait, lui. Instinctif dépit de la brave ménagère qui voit un vêtement complètement perdu. Mais il y avait aussi l’humiliation de la mère : quel pauvre homme deviendrait ce malheureux bambin ? Quelle misérable destinée l’attendait ? Pourquoi n’avait-elle pas mis au monde, elle aussi, un de ces garçons blonds et robustes qui couraient dans le jardin ? Pourquoi Dolfi restait-il si rachitique ? Pourquoi était-il toujours si pâle ? Pourquoi était-il si peu sympathique aux autres ? Pourquoi n’avait-il pas de sang dans les veines et se laissait-il toujours mener par les autres et conduire par le bout du nez ? Elle essaya d’imaginer son fils dans quinze, vingt ans. Elle aurait aimé se le représenter en uniforme, à la tête d’un escadron de cavalerie, ou donnant le bras à une superbe jeune fille, ou patron d’une belle boutique, ou officier de marine. Mais elle n’y arrivait pas. Elle le voyait toujours assis un porte-plume à la main, avec de grandes feuilles de papier devant lui, penché sur le banc de l’école, penché sur la table de la maison, penché sur le bureau d’une étude poussiéreuse. Un bureaucrate, un petit homme terne. Il serait toujours un pauvre diable, vaincu par la vie.

 

« Oh ! le pauvre petit ! » s’apitoya une jeune femme élégante qui parlait avec Mme Klara.

 

Et secouant la tête, elle caressa le visage défait de Dolfi.

 

Le garçon leva les yeux, reconnaissant, il essaya de sourire, et une sorte de lumière éclaira un bref instant son visage pâle. Il y avait toute l’amère solitude d’une créature fragile, innocente, humiliée, sans défense ; le désir désespéré d’un peu de consolation ; un sentiment pur, douloureux et très beau qu’il était impossible de définir. Pendant un instant – et ce fut la dernière fois – il fut un petit garçon doux, tendre et malheureux, qui ne comprenait pas et demandait au monde environnant un peu de bonté.

 

Mais ce ne fut qu’un instant.

 

« Allons, Dolfi, viens te changer ! » fit la mère en colère, et elle le traîna énergiquement à la maison.

 

Alors le bambin se remit à sangloter à cœur fendre, son visage devint subitement laid, un rictus dur lui plissa la bouche.

 

« Oh ! ces enfants ! quelles histoires ils font pour un rien ! s’exclama l’autre dame agacée en les quittant. Allons, au-revoir, madame Hitler ! »

 

25 avril 2012

Un petit peu de politique...

Ah que coucou!

 

Au sujet du Miroir aux Alouettes du camarade F. Hollande, je vous invite à lire la lettre que Jean d'Ormesson a écrit avec beaucoup d'humour (une copie en est disponible en cliquant ici, vous avez la possibilité de participer à un débat à ce sujet en cliquant ). Et pour vous rendre encore mieux compte qui est le germanophobe Hollande exactement, voici un petit film d'une des discussions pendant un repas avec l'instigateur du RSA:

 

 

En plus d'être inculte, irrespectueux, ce type est vraiment révoltant à en vomir !!

 

Bisous,

@+

Sab

24 avril 2012

Luttons contre le spam et le phishing ! (2)

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Ah que coucou !

 

A la demande de Laurent, je vais narrer ici ce que « ces malheureux spammeurs » doivent subir à cause de moi ;) Mais, encore une fois, il est TOTALEMENT déconseillé de faire cette manipulation car elle peut être DANGEREUSE !

 

Cela a commencé par la question simple et anodine suivante que j’ai posée à SIGNAL SPAM :

 

« Quand nous avertissons les expéditeurs de spam que nous REFUSONS leur courriel et que, malgré cela, ils continuent à nous en expédier, comment faire pour vous avertir que les liens et/ou les adresses mentionnées dans leur spam, mentions obligatoire selon l'article L34-5 du Codes des Postes et des communications électroniques, ne sont, en fait, que des "attrape-nigauds"? »

 

Voici ce que Signal Spam m’a répondu :

 

« Vous mettez précisément le doigt sur un manquement grave de certains acteurs de l’e-mailing. Le lien de désinscription est une obligation légale, que seuls les acteurs le plus responsables mettent en œuvre. Lorsque ce n’est pas le cas, signalez le spam à notre plateforme afin de compléter notre cartographie des bonnes et mauvaises pratiques. Nous transmettons mensuellement un top 30 des plus gros spammeurs à la CNIL, et toutes vos plaintes sont tenues à la disposition des autorités. Vous mentionnez à raison le code de l’ARCEP, mais cette administration ne semble pas pour autant avoir pris conscience de sa responsabilité dans la lutte contre le spam. Ils seraient pourtant les mieux placés pour agir. »

 

Mais attention : cette réponse ne signifie pas qu’il ne faut pas continuer à signaler les spam à SIGNAL SPAM ;) car, je répète ici encore une fois, c’est une excellente initiative pour rendre la toile propre : ils ne sont pas fautifs s’il y a une administration française qui ne fait pas son travail ;) !

 

Suite à cette réponse j’ai cherché ce que je pourrai faire pour enquiquiner tous ces spammeurs ;) et leur rendre la pareille…

 

Il y a certains informaticiens qui proposent et placent sur la toile des pièges à leurs robots releveurs d’adresse mèl qui font le tour de la planète de tous les sites pour prélever nos adresses… Ils proposent d’insérer dans nos sites un script fournissant les adresses e-mail de tous les spammeurs pour qu’il soit recopié par leurs robots et pour qu’ensuite, leurs boites mèls soit envahies de leurs spam tout comme des spam émanant des autres enquiquineurs professionnels.

J’avoue que ceci semble être une excellente idée (quand on sait comment insérer un script à un site) mais… j’ai fait l’expérience suivante :

 

Evidemment, en respectant toutes les règles de sécurité informatique…

 

J’ai fait l’expérience avec 2 de leurs adresses à savoir :

Expédition d’un courriel que je nommerai « un courriel de vérification »

 

Le dit mèl m’est revenu avec la mention suivante comme quoi le mèl n’a pu être délivré car la boite du destinataire était pleine

 

Cette bonne idée est donc malheureusement inefficace à 100% car déjà utilisée par beaucoup semblerait-il ;)…

 

Alors j’ai réfléchi sur les causes de tous ces spam…

Certaines entreprises tentent de nous envahir de messages publicitaires pour vendre et promouvoir leurs produits alors si, par exemple, nous les décourageons d’utiliser ce moyen, elles ne payeront plus des spammeurs pour nous enquiquiner…

Pour le leur faire comprendre, il y a leur site, aux fameux marchands. Et sur leur site, il y a toujours un moyen pour les contacter ;)

 

Alors nous voici armés d’un texte de loi (article L34-5 du Code des Postes et des Communications électroniques) et d’une adresse de contact fiable des clients de ces spammeurs :)…

 

Maintenant, quand je reçois un SPAM (j’ai le temps, je n’en reçois maintenant que 2/j et hier je n’en ai reçu aucun), je vais sur le site de leur client pour leur envoyer le message suivant :

 

« FELICITATIONS! GRACE A VOTRE SPAMMEUR (nom du spammeur), VOUS ETES EN INFRACTION AVEC LA LOI (ARTICLE L34-5 DU CODE DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES)

 

ALORS CESSEZ DE ME FAIRE ENVOYER VOS SPAM (PAR EUX OU QUI QUE SOIT D'AUTRE) AVANT QUE JE NE PORTE PLAINTE CONTRE VOUS POUR HARCELEMENT!! N'AYANT JAMAIS DEMANDE DE RECEVOIR VOS SPAM JE N'AI PAS A CLIQUER SUR LEURS LIENS POUR ME DESINSCRIRE!!

 

ADRESSES COURRIELS CONCERNEES PAR CETTE EXIGENCE: »

 

Comme cette manipulation est assez récente, j’en ignore encore son impact… affaire à suivre ! ;)

 

Mais, à votre avis, combien de temps vont pouvoir tenir tous ces emmerdeurs (commercialement parlant) ;) ? mdrrrrr !

 

Bon appétit !

 

Bisous,

@+

Sab

24 avril 2012

Environnement : Conséquence du réchauffement sur nos forêts…

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Ah que coucou !

 

Depuis de nombreuses années de nombreuses personnes, scientifiques et volontaires, surveillent les forêts françaises. L’année dernière l’ONU avait déclaré l’année 2011, l’année de la forêt pour sensibiliser non seulement les politiques mais tous les gestionnaires forestiers… L’interview suivante explique le rôle précis des forêts (à laquelle vous pouvez accéder aussi directement sur le site de l’INRA, cliquez ici):

 

 

Bon, maintenant que nous sommes en 2012, pourquoi je n’aborde le sujet que seulement maintenant me demandez-vous ;) ? Et bien voilà, il s’agit de la nouvelle étude qui a été faite et dont les résultats nous sont connus depuis quelques jours (pour y accéder, cliquez ici) où ont été étudiées les 5 essences d’arbres que nous rencontrons le plus dans nos forêts françaises. Comme l’annonce déjà cette étude, ces forêts telles que nous les connaissons aujourd’hui, évolueront petit à petit, au rythme du réchauffement climatique. Certains scientifiques estiment que si l’évolution du climat est respectée, les forêts alpines, par exemple, seront 700m plus haut d’ici à 2100. D’autres arbres risquent totalement de disparaître de certaines régions à cause du manque d’eau. D’autres espèces émigreront vers le nord, etc.

 

Après ces différents constats nous ne pouvons que nous demander ce que nous pouvons faire et surtout : devons-nous faire quelque chose ? car après tout il y a très longtemps, la France était recouverte par une forêt tropicale ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

23 avril 2012

Vercors : Désespoir est mort

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose une nouvelle (utilisée comme « Préface » dans l’ouvrage « Le Silence de la Mer ») écrite par Vercors, un résistant français faisant éditer ses écrits aux Editions de Minuit :

 

Désespoir est mort

Nouvelle écrite en 1942, éditée en 1943

 

que, contrairement à d’habitude, vous pourrez lire au-dessous de ma signature, à la fin de ce billet (pour l’explication de texte, cliquez ici. Sur ce site vous y découvrirez toute la littérature de Vercors expliquée autant ses romans que ses nouvelles).

J’ai choisi cette nouvelle plutôt qu’une autre, pour plusieurs raisons. Mais la principale est l’Espoir. Vercors raconte ici comment, malgré la défaite, malgré l’Armistice, il a réussi à garder l’espoir, l’espoir en ces jours meilleurs, l’espoir en la race humaine. Et ceci malgré l’ambiance de cette période où commence les années sombres de la France et qui verra fleurir son lot d’atrocité et d’injustice, celui de la collaboration que combat la résistance, etc.

 

Et vous, l’espoir, vous le trouvez comment ? dans des cris et des vaines promesses tout à fait irréalisables car celui qui les fait ne tient aucun compte de l'environnement international actuel ??? ;)

 

Bisous,

@+

Sab

 

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Désespoir est mort

 

 

Je n’ai pas encore très bien compris comme cela s’est fait, - en moi et en nous. D’ailleurs je ne cherche pas. Il est de certains miracles très naturels. Je veux dire : très facile à accepter. Je les accepte de grand cœur et celui-ci fut de ceux là. J’y pense souvent. Je m’attendris, je souris et m’étire. Je sais qu’il y aurait sûrement quelque chose à trouver. A quoi bon ? Cette demi-ignorance, ma foi, me convient.

 

Comme les plus profonds tourments pâlissent vite ! Il y a trente mois je désirais la mort. Nous étions quelques-uns à la désirer. Nous ne parvenions à voir devant nous rien qu’un abîme fétide. Comment y vivre ? Pourquoi attendre une asphyxie immonde ? Ah ! trouver un rocher désert, une île abandonnée, loin de la mêlée répugnante des hommes… Comme cela semble étrange, aujourd’hui, - où nous avons tant de motifs d’espérer ! Mais l’espoir, le désespoir, ne sont pas choses raisonnantes ni raisonnables. Le désespoir s’était emparé de nous, du chef à l’orteil. Et, il faut bien l’avouer, ce que nous avions vu, ce que nous voyions encore ne nous aidait guère à le secouer.

 

Car nous n’étions pas tous désespérés. Oh ! non. Dans ce mess hétéroclite, où le désastre avait rassemblé une douzaine d’officiers venus de toutes parts, sans point commun sinon celui de n’avoir pas combattu, la note dominante n’était pas le désespoir. Chacun était avant tout préoccupé de soi. Et pourvu que tous les chemins ne fussent pas coupés devant lui, prenait le reste assez légèrement. En ce juillet-là courait le mythe Laval-Talleyrand : une canaille après Waterloo, avait en quelques années refait une France redoutée ; une canaille referait de même. Il suffisait d’attendre.

 

Il y avait là un homme que j’appellerai le Capitaine Randois. Je ne l’aimais pas. Dès avant la défaite, tout en lui m’était ennemi : son caractère hautain, ses convictions monarchiques, son mépris de la foule. J’évitai de lui parler. Je craignais qu’il ne laissât, d’un mot, deviner la satisfaction que les malheurs de la République, le triomphe de la tyrannie, devaient avoir fait naître en lui. Je n’aurais pu le supporter sans réagir. Mes nerfs étaient peu solides alors. Heureusement, lui non plus ne parlait guère. Il mangeait en silence, son grand nez coupant baissé vers la nappe. Les incessantes discussions, politiques et imbéciles, qui formaient la trame de nos repas, n’obtenaient de lui qu’un dédain que j’aurais trouvé insultant, - si je n’eusse fait tout comme lui. Notre pauvre vieux brigand de commandant, conseiller général du Gard, présidait ces joutes, les couvait de ses gros yeux éteints. Il ressemblait, par le visage à l’accent, à un Raimu amolli, à l’un des Fratellini aussi, - celui qui est mort, celui qui cachait ses dérisoires malices sous un aspect de notaire solennel. Il interrogeait l’avenir avec malaise, inquiet de la place qu’il pourrait y creuser pour son adipeuse papelardise. Il dit un jour :

« Randois, vous avez vu ? Votre Maurras se range sans restriction derrière le Maréchal. »

Quand il parlait, il semblait que son accent fût noyé dans une gorgée d’eau, qu’on se fût attendu à voir couler entre ses lèvres molles. « Je suis un vieux radical, mais, dans le malheur de la patrie, il faut oublier ses convictions. Votre Maurras, bravo, c’est très bien. Que penseront nos vainqueurs, selon vous ? »

 

Le Capitaine Randois leva le nez. Et ses yeux, ses yeux bleus et froids (je les trouvais cruels) se posèrent sur moi. Oui, sur moi et sur mon voisin le Capitaine Despérados ; et il répondit :

- Les Fridolins ? Ils nous auront jusqu’au trognon.

 

Sa voix était d’une tristesse sans borne. Je fus surpris, - plus encore du regard que des paroles. Ainsi, il nous rejoignait, il avait su nous rejoindre, nous les solitaires, nous les muets. Il avait mieux su me comprendre, que moi, lui. Aujourd’hui, je sais bien que je manquais de sagacité. Car ce mess était à l’image de ce pays, où seuls les lâches, les malins et les méchants allaient continuer de pérorer ; où les autres n’auraient, pour protester, que leur silence. Randois nous avait reconnus.

 

J’étais silencieux. Mais le Capitaine Desperados l’était plus que moi. Il avait, lui, participé à « notre » bataille : à la bataille postiche, au déshonorant simulacre qui nous en avait plus appris, en ces trois jours serrés entre deux armistices, sur l’infamie dérisoire de certains hommes couverts d’honneurs, que l’expérience de toute une vie. Il avait assisté d’un bout à l’autre à la honteuse et cruelle comédie. Il avait eu dans les mains, on lui avait mis impudemment dans les mains des preuves immondes et puantes : celles du souci unique, aux pires jours du désastre, qu’avait eu un chef indigne de préparer les voies de son ambition. Ambition sordide. On eût dit qu’il en avait pâli, - pâli à jamais. Il était pâle et raide, raide d’une vieille blessure qui l’empêchait de tourner la tête sans tourner aussi les épaules ; et plus pâle d’une cicatrice qui partageait en deux son beau visage de matador grisonnant, ouvrant en passant l’œil droit, comme eût fait un monocle. Et cela lui donnait une expression double, pénétrante et dominatrice. Pendant toutes ces semaines, il ne sourit jamais. Je ne l’avais jamais vu rire, - sauf une fois.

 

Oui, j’ai presque un effort à faire aujourd’hui pour comprendre, comme je le comprenais alors, qu’un homme, pût être si mortellement découragé qu’il lui fût impossible, pendant des semaines, de sourire. J’étais ainsi moi-même, pourtant. Nous trainions nos gros souliers oisifs dans l’unique rue de ce village brûlé par le soleil, où l’on nous avait cantonnés après l’armistice. Nous n’en pouvions sortir. Nous n’avions d’autre choix que les deux bistrots, le banc du jardinier qu’une aimable personne avait offert, ou notre chambre. Pour ma part, j’avais choisi ma chambre. Je n’en bougeais guère. Mon accablement s’y nourrissait de soi-même, s’engraissait de ce fatal désœuvrement. Je pense aujourd’hui que Randois, que Desperados menaient la même torturante vie. Peut-être faut-il voir là les raisons de cet infernal silence, où nous nous étions murés malgré nous.

 

Ma chambre était petite. Je l’avais choisie parce qu’elle était petite. Elle ouvrait sur les toits par une mince fenêtre haut placée. Ainsi elle était constituée, un peu, comme un cachot, - un cachot qu’une jeune fille eût adouci de ses soins. Je restais là, de longues heures, entre ces murs rapprochés. Prisonnier de ces murs comme dans les pensées, simples et horribles, que je ne pouvais chasser. J’aimais sentir ces murs peser sur moi, comme on aime à presser d’un doigt nerveux une gencive irritée. Cela n’était certes pas bon pour la santé de l’esprit. Pas pire, sans doute, que d’errer d’un bistrot à l’autre, que d’assister à la lâcheté de tous.

 

J’avais fini par ne sortir guère qu’à l’heure des repas. Je n’avais pas un long chemin à faire. La maison qui abritait notre mess faisait face à la mienne, par-delà une étroite ruelle caillouteuse. Ces repas étaient animés et bruyants. Ils étaient pour moi lugubres. On nous y engraissait comme des oies. L’Intendance n’avait pas encore été touchée par la défaite, et nous fournissait plusieurs viandes par repas, qu’un cuistot arrogant, titulaire d’un diplôme de cuisine militaire et qu’un de nous avait découvert et « voracé », déguisait sous des sauces savamment immondes, devant lesquelles le mess fondait d’admiration. On s’en félicitait mutuellement. La plus franche cordialité régnait entre ces hommes galonnés, qui se déchiraient l’un l’autre sitôt séparés. Ils étaient tous rivaux, pour un raison ou une autre. La débâcle n’avait pas détruit chez eux le goût des préséances, dont ils allaient être bientôt privés. Leur rivalité était aussi plus matérielle. Certains avaient vite compris qu’il y avait quelque chose à tirer de la désorganisation générale, de la difficulté des contrôles. Le plus haï était celui qu’on accablait, aux repas, des plus hautes marques de fidèle respect, notre commandant-Fratellini, à qui son grade permettait les plus fructueuses rapines. Nous savions que son grenier se remplissait de chocolat, de pâtes, de riz. J’aurais dû, moi aussi, haïr cet homme. Je ne sais pourquoi, je n’y parvenais pas. Peut-être parce que sa canaillerie était si évidemment native qu’elle en devenait ingénue. Peut-être aussi parce que je savais – avant lui – qu’il allait mourir. Il en était arrivé à un point d’urémie qui ne pouvait tarder d’amener une crise. Il s’endormait, non pas seulement après le repas, non pas seulement entre chaque plat : entre chaque bouchée, - quelques secondes, sa fourchette levée. Je voyais les autres rire. C’était pitoyable et tragique. « Mon Dieu, pensai-je, qu’il garnisse son grenier ». Pourtant je m’en voulais de cette indulgence.

 

J’étais heureux d’avoir Despérados auprès de moi. Je me sentais moins seul. Non pas que nous eussions jamais échangé un mot de quelque importance. Mais, parfois, quand je sentais moi-même se gonfler mon cœur de dégoût, devant quelque nouvelle marque de la funeste insouciance de ces hommes en qui le pays avait cru trouver des chefs, je voyais se tourner vers moi le cou raide, se poser sur moi l’œil dilaté. Nous croisions ainsi nos regards, et cela nous soulageait. Nous n’allions pas plus loin dans nos confidences.

 

Ce matin-là, pourtant, il se laissa aller à quelque chose de plus. Quand j’entrai pour prendre ma tasse de café, il était là, seul devant la sienne. Il lisait le Petit Dauphinois. C’était un des premiers qui nous parvînt, après ces quinze horribles jours. Et soudain il me le tendit, silencieusement et rageusement, marquant du pouce l’éditorial, et tandis que je lisais à mon tour, il garda posés sur moi ses yeux lumineux. Oui, ce qu’il me fit lire dépassait tout ce qu’on pouvait attendre. Ce que le plus grand mépris des hommes n’aurait suffi à nous faire croire sans preuve. On nous ressortait, simplement (n’oubliez pas que c’était la première fois), Jeanne d’Arc, Sainte-Hélène, et la perfide Albion. Dans cette même colonne, sous cette même signature, où trois semaines plus tôt le même homme nous parlait encore, avec une délectation sadique, des milliers de barbares teutons que la Lys et la Somme charriaient, sanglants et putrides, vers la mer.

 

Qu’aurais-je dit ? Je ne dis rien. Mais me renversant sur ma chaise, je partis à rire. Despérados appuya ses avant-bras sur la table, et il rit aussi. D’un rire long et bruyant, en se balançant un peu. C’était un bruit déplaisant, cette gaieté sans joie dans cette pièce maussade où trainait une odeur de pain moisi. Puis nous nous tûmes, et nous nous levâmes, car c’était l’heure, pour nous, d’assister, dans la petite église, à une messe pour le repos des morts de la guerre. Cela eût pu être émouvant et simple. Ce fut odieux et grotesque. Un prêche nous fut fait par un jeune soldat-prêtre, studieux et ambitieux, heureux de trouver là une occasion d’exercer son éloquence. Il nous servit une oraison vide et pompeuse, encore maladroite d’ailleurs et que ne sauvait pas même le talent.

 

Je sortis là plus accablé que jamais. Je marchais tête basse, entre Despérados et Randois qui s’était joint silencieusement à nous. Comme nous passions dans une ruelle herbeuse, entre deux hauts murs de jardin, je ne pus retenir tout à fait un des soupirs contraints dont ma poitrine était pleine à faire mal. Randois tourna la tête vers moi, et je vis qu’il souriait affectueusement.

- Nous trainions notre besace, dit-il, et passant entre nous, il nous prit chacun par le bras.

 

Nous parvînmes ainsi devant le mess. Ce n’était pas l’heure encore. Pour la première fois nous ne nous séparâmes pas. Nous nous assîmes sur le bord de l’étroit trottoir, et le silence sur nous pesa une fois de plus.

 

C’est alors que nous vîmes venir les quatre petits canetons.

 

 

 

Je les connaissais. Souvent j’avais regardé l’un ou l’autre, l’une ou l’autre de ces très comique boules de duvet jaunâtre, patauger, sans cesse une seconde de couiner d’une voix fragile et attendrissante, dans les caniveaux ou la moindre flaque. Plus d’une fois, l’un d’eux m’avait ainsi aidé à vivre, un peu plus vite, un peu moins lourdement, quelques-unes des minutes de ces interminables jours. Je leur en savais gré.

 

Cette fois, ils venaient tous les quatre à la file, à la manière des canards. Ils venaient de la grande rue, claudicants et solennels, vifs, vigilants et militaires. Ils ne cessaient de couiner. Ils faisaient penser à des défilés de gymnastes, portant orgueilleusement leur bannière et chantant fermement d’une voix fausse. J’ai dit qu’ils étaient quatre. Le dernier était plus jeune, - plus petit, plus jaune, plus poussin. Mais bien décidé à n’être pas traité comme tel. il couinait plus fort que les autres, s’aidait des pattes et des ailerons pour se tenir à la distance réglementaire. Mais les cailloux que ses aînés franchissaient avec maladresse mais fermeté formaient, pour lui, autant d’embûches où son empressement venait buter. En vérité, rien d’autre ne peut peindre fidèlement ce qui lui arrivait alors, sinon de dire qu’il se cassait la gueule. Tous les six pas, il se cassait ainsi la gueule et il se relevait et repartait, et s’empressait d’un air martial et angoissé, couinant avec une profusion et une ponctualité sans faiblesse, et se retrouvait le bec dans la poussière. Ainsi défilèrent-ils tous les quatre, selon l’ordre immuable d’une parade de canards. Rarement ai-je assisté à rien d’aussi comique. De sorte que je m’entendis rire, et aussi Despérados, mais non plus de notre affreux rire du matin. Le rire de Desperados était, cette fois, profond et sain et agréable à entendre. Et même le rire un peu sec de Randois n’était pas désagréable. Et les canetons, toujours couinants, tournèrent le coin de la ruelle, et nous vîmes le petit, une dernière fois, se casser la gueule avant de disparaître. Et alors, voilà, Randois nous mit ses mains sur les épaules, et il s’appuya sur nous pour se lever, et ce faisant il serra les doigts, affectueusement, et nous fit un peu mal. Et il dit :

- A la soupe ! Venez. Nous en sortirons.

Or, c’était cela justement que je pensais : nous en sortirons. Oh ! je mentirais en prétendant que je pensai ces mots-là exactement. Pas plus que je ne pensai alors précisément à des siècles, à d’interminables périodes plus sombres encore que celle-ci qui s’annonçait pourtant si noire ; ni au courage, désespéré, à l’opiniâtreté surhumaine qu’il fallut à quelques moines, au milieu de ces meurtres, de ces pillages, de cette ignorance fanatique, de cette cruauté triomphante, pour se passer de main en main un fragile flambeau pendant près de mille ans. Ni que cela valait pourtant la peine de vivre, si tel devait être notre destin, notre seul devoir désormais. Certes, je ne pensai pas précisément tout cela. Mais ce fut comme lorsqu’on voit la reliure d’un livre que l’on connaît bien.

 

Comme ces quatre petits canards, par quelle voie secrète de notre esprit nous menèrent-ils à découvrir soudain que notre désespoir était pervers et stérile ? Je ne sais. Aujourd’hui où je m’applique à écrire ces lignes, je serais tenté d’imaginer quelque symbole, à la fois séduisant et facile, inconsciemment pensai-je aux petits canards qui déjà devraient défiler non moins comiquement sous les yeux des premiers chrétiens, qui avaient plus que nous lieu de croire tout perdu. Peut-être trouvai-je qu’ils parodiaient assez bien, ces quatre canetons fanfarons et candides, ce qu’il y a de pire dans les sentiments des hommes en groupe, comme aussi ce qu’il y a de meilleur en eux. Et qu’il valait de vivre, puisqu’on pouvait espérer un jour extirper ce pire, faire refleurir ce meilleur. Peut-être. Mais il se pourrait plus encore que, tout cela, je le découvrisse seulement pour les besoins de la cause. Au fond, j’aime mieux le mystère. Je sais, cela seul est sûr, que c’est à ces petits canards, que je dus, au plus sombre couloir d’un sombre jour, de sentir mon désespoir soudain glisser de mes épaules comme un manteau trop lourd. Cela suffit. Je ne l’oublierai pas.

22 avril 2012

Citoyens français, AUX URNES !

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Ah que coucou !

 

Je crois qu’il ne sera jamais dit assez que, en tant que citoyens français, nous avons aussi des devoirs envers notre patrie, comme celui de voter (les candidats ne l’ont pas dit suffisamment, je pense, pour que cela ait été entendu par tous les électeurs ;)). Nous avons la chance de vivre dans un pays démocratique (en évitant d’aller trop profondément dans cette définition de démocratie) où la liberté de parole est correctement bien respectée (nos dirigeants la respectent contrairement à certains de nos concitoyens. Pour s’en rendre compte il suffit de lire certaines attaques gratuites et tout à fait inconstructives dans les propos de certaines personnes qui, très fières de leurs idées de perroquet (= celles qu’elles n’ont pas eu mais qui sont à la mode car souvent répétées par des autres perroquets), se dissimulent très souvent dans l’anonymat, et dire que ces perroquets-là ont aussi le droit de vote ;)…).

 

En ce dimanche 22 avril 2012 voici le premier tour de notre élection présidentielle qui décidera des 2 participants au 2nd tour afin d’affirmer qui sera le/la prochain(e) Président(e) de la République Française.

 

De nombreuses personnes estiment que ce premier tour est sans importance, qu’il est tout à fait inutile d’aller voter. Ces personnes regardent les statistiques et croient, plus ou moins innocemment, que le premier tour est déjà fait. Mais voilà, les statistiques NE sont QUE des statistiques, dont nous, simples Français, ignorons comment elles ont été faites. De plus, leurs conclusions sont trop souvent erronées, vous rappelez-vous d’une certaines élections présidentielles où un certain Mr Lionel Jospin avait été pronostiqué gagnant à la course à la Présidence et où il n’est même pas apparu au 2nd tour des élections en ayant laissé sa place à Mr Jean-Marie Lepen, surpris malgré qu’il ne l’ait pas formulé ainsi ;) ?? Vous rappelez-vous aussi d’une certaine Mme Ségolène Royal, qui, elle aussi avait gagné les élections présidentielles statistiquement et qui, ayant trop énervé même les électeurs habituels du PS, une grande chance pour nous, les a perdues, ces fameuses élections ;) ? Où en serions-nous aujourd’hui si elle avait gouverné aussi mal la France qu’elle ne dirige sa région ??? Et bien, tout ceci prouve que ce premier tour a une sacrée importance quand-même, non ;) ?

 

Bon, il est vrai que pour cette année, cette campagne, comme la précédente, a plus été une campagne « on ne sait quoi » qu’une véritable joute électorale où les candidats défendent ardemment leurs idées et leur programme. Comme la précédente, tous les candidats ont plus regardé l’évolution quotidienne, même horaire, des sondages, pour tenter de grimper dans le classement, sans tenir compte des propos même qu’ils prononçaient, ce qui parfois, j’avoue, peut laisser une impression de « propos contradictoires » dans leurs discours par rapport aux idées de leurs programmes (quand ils en ont un)… de ce fait, le choix devient plus que cornélien : nous avons leurs « programmes » sous les yeux, nous les avons même entendus crier, pour la majorité d’entre eux, comme s’ils s’adressaient à une population totalement sourde, mais voilà, comment voter pour la personne la plus apte à diriger la France pendant ces 5 prochaines années ? Quel candidat va se dévouer corps et âme au bien de notre pays ? Quel candidat fera passer le bien national avant son bien personnel ? Comment pouvons-nous en juger quand leurs propos contredisent déjà leurs idées ? quand ils prônent tous, plus ou moins, le Miroir aux Alouettes pour plaire à leurs perroquets qui ne s’aperçoivent pas de l’Irréalisme parfait des dite promesses (malgré que nous ne sommes plus en période de Noël) ?

 

Et bien moi, cette année, j’ai décidé de procéder par élimination. Au départ dès le premier Miroir, je rayais le candidat et son parti de mes intentions de vote. Evidemment, en faisant ainsi, je m’étais vite retrouvée devant le : « il n’y a plus personne pour qui je pourrai voter » ! Alors je me suis mise à comptabiliser les Miroirs aux Alouettes et je vais voter pour celui qui en a dit le moins, c’est-à-dire :

 

Désolée, je ne vais pas vous le dire ;)…

 

c’est bon, j’ai trouvé quelqu’un de travailleur, excellent commercial, qui ne crie pas contre son électorat, mais qui ne termine toujours pas ce qu’il commence parce qu’il s’éparpille beaucoup trop et veut être partout en même temps (grrrr ! quand apprendra-t-il à déléguer et à avoir confiance en ses collaborateurs ?)… et oui, c’est lui qui a le moins utilisé le Miroir aux Alouettes pendant toute cette campagne ;), il l’a utilisé un peu, mais, j’ai l’impression que c’était par obligation, alors on va lui pardonner ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

21 avril 2012

Katyn, la Vérité sur un massacre…

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Ah que coucou !

 

Seconde guerre mondiale, l’Allemagne d’Hitler s’allie avec l’URSS de Staline pour attaquer la Pologne. L’Armée polonaise, mal préparée, se bat cependant avec bravoure, mais à cette époque, personne ne peut rivaliser contre le modernisme de l’Armée allemande liée à l’Armée Rouge. Des milliers de militaires polonais sont fait prisonniers aussi bien par les troupes allemandes que par les troupes soviétiques. Le Pologne se scinde en 2 parties et n’existe plus sur la carte de l’Europe.

 

Hitler, sous prétexte d’expansion géographique vers l’Est pour fournir au peuple aryen un plus grand espace vital, se débarrasse des scientifiques, des savants, des professeurs d’origine polonaise. Il fait regrouper les Juifs dans des ghettos en attendant leur départ vers les camps de la mort.

Pendant ce temps, Staline ordonne la mise à mort des officiers polonais prisonniers de l’Armée Rouge…

 

Des officiers polonais sont prisonniers à Takyn, petit bourg à proximité de Smolensk (aujourd’hui en Russie, point A sur la carte ci-dessous)

 

Katyn-map

sont assassinés. Quelques temps plus tard l’armée allemande découvre le charnier où sont enterrés tous ces militaires et accuse les bolchéviques de meurtre. Quand l’Armée allemande recule et que l’Armée Rouge arrive à Takyn, elle accuse l’Armée allemande d’avoir perpétué ce massacre…

Lors du Procès de Nüremberg, la vérité est découverte mais les véritables assassins, pour éviter d’heurter Staline, ne sont pas poursuivis…

 

Le débat qui suit, grâce à 2 films de propagandes (un des nazis et l’autre des communistes), nous permet de connaître toute la vérité sur ce massacre. Les spécialistes nous expliquent aussi comment ils ont réussi à déceler qui disait le vrai et qui disait le faux…

 

Emission diffusée sur la chaîne Histoire,

animée par Michel Field

avec Eric Zemmour, Alexandra Viatteau, Stéphane Courtois, Jean-Louis Panné.

 

Bisous,

@+

Sab

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