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10 mai 2012

Euthanasie: Et vous, quelle est votre position ?

ce263046

Ah que coucou !

 

Nous avons tous une idée plus ou moins confuse sur le sujet et hésitons souvent à y répondre, pourtant face à l’augmentation de l’espérance de vie et à l’acharnement thérapeutique, il nous faudra statuer sur ce problème dans un avenir plus ou moins proche. En effet, nous sommes tous confrontés, à un moment de notre vie, entre un choix cornélien : devons-nous laisser mourir une personne que nous aimons ou faut-il forcer les médecins à la maintenir en vie quitte à voir cette personne souffrir atrocement avant de mourir finalement ?

 

Mais avant, vérifions déjà la définition de ce mot pour savoir exactement dans quoi nous nous embarquons :

 

(13e siècle) Emprunté du grec tardif euthanasia, « mort douce et facile »

1. Mort, douce et sans douleur, survenant de façon spontanée, sans autre intervention éventuelle que l’administration d’analgésique.

2. Action destinée à donner la mort à un malade incurable qui demande ou a demandé que l’on abrège ses souffrances ou sa déchéance physiologique. Euthanasie active : administration de substance hâtant par elles-mêmes le décès. Euthanasie passive : suspension du traitement ou de la réanimation.

3. (politique) Elimination des individus ou groupes humains considérés comme tarés. Platon préconisait l’euthanasie pour l’équilibre de sa République.

Source :

Dictionnaire de l’Académie Française en ligne

 

Je crois que la difficulté à statuer réside dans la 3e définition (la définition politique). Nous savons tous que l’euthanasie en politique est cruelle et inacceptable et, pour éviter les abus politique, bon nombre d’entre nous préférons annoncer que nous sommes contre ce procédé pour abréger les souffrances des personnes que nous aimons.

 

Pourtant, si cela ne concernait pas aussi un point politique, serions-nous contre quand nous entendons les cris de douleur/souffrance d’un être aimé ? Pouvons-nous faire la sourde oreille et devenir aveugle quand l’être aimé ne végète que grâce à un acharnement thérapeutique lourd (physiquement et psychologiquement pour le malade et sa famille) et très couteux ? Devons-nous condamner cette pitié envers le malade ?

 

Personnellement je ne suis pas favorable à l’acharnement thérapeutique. N’ayant pas peur de la mort (car il ne s’agit là que d’une étape de la vie), je ne supporterais pas que des médecins décident que je doive vivre quand mon heure sera arrivée.

Je ne suis pas non plus favorable pour voir souffrir une personne que j’aime ou la voir dépérir.

Et vous ?

 

Ce sujet ayant été très bien traité par le cinéma français, je vous propose de voir le film suivant avant de vous décider :

 

Meurtre, réalisé par Richard Pottier en 1950,

d’après le roman de Charles Plisnier

interprétés par (entre autre) : Fernandel, Jacques Varennes, Raymond Souplex, Mireille Perrey, Jeanne Moreau, Colette Mareuil…

 

Malheureusement la vidéo n'est plus disponible sur la toile

Bisous,

@+

Sab

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