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9 mars 2013

Edgar Allan Poe : Descente dans le Maelstrom

Edgar Allan 

Poe

Ah que coucou !

 

Oupsss !! j’allais oublier de poster ce billet. Désolée !

 

Donc je vous propose aujourd’hui une nouvelle suivante incluse dans l’ouvrage : Les Nouvelles Extraordinaires de l’ami Poe :

 

Une Descente dans le Maelstrom

accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici

format : .pdf

(logiciel fourni gratuitement par son concepteur Adobe)

langue : français (merci à l’ami Baudelaire !)

 

où l’on nous narre la mésaventure, inventée ou non, d’un malheureux marin norvégien dont le bateau a été pris dans le Maelstrom.

 

A votre avis, cette histoire, faut-il la croire ou pas ?

Evidemment, à notre époque nos connaissances acquises depuis celle où cette nouvelle a été écrite s’étant étoffées, nous savons tout de suite si le marin fabule ou non… mais d’ailleurs, je ne vais pas répondre à cette question par moi-même. Lisez, et voyez donc si cette histoire est vraisemblable par vous-même ;) ! Oui… aujourd’hui, c’est VOUS qui travaillez ;) !!

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

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6 mars 2013

La création d’entreprise en France

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Ah que coucou !

 

Si vous cherchez aujourd’hui les Aventures de Babeth, la petite sorcière,

lisez l’explication contenue dans le PS !

 

Est-il possible aujourd’hui de créer sa propre entreprise alors que nous sommes en période de récession économique et que la politique actuelle menée par la France est considérée comme étant « non propice » ?

 

Cette nouvelle catégorie va nous aider à y voir plus clair dans cette jungle pour, pourquoi pas, encourager certaines vocations ;) ! En effet, ce matin j’ai eu ma première réunion d’information pour la création d’une société. Sab réussira-t-elle à devenir entrepreneur ou restera-t-elle dans la catégorie employée ? L’avenir répondra à cette question…

 

Oui, pour ceux qui ne sont pas au courant – because le rendez-vous a été pris le matin même avant mon départ chez ma mère - toute ma matinée a été réservée pour une réunion d’information sur les démarches à effectuer pour réussir dans la création d’entreprise où l’on nous a aimablement remis un petit livret permettant de savoir si nous sommes aptes à comprendre dans quoi nous mettons les pieds… où l’intervenant en a profité pour nous communiquer certaines adresses intéressantes et utiles comme celle de l’Association pour la Création d’Entreprise (A.P.C.E. – pour accéder directement sur leur site, cliquez ici), le Centre de Parrainage et d’Accompagnement Continu des Créateurs d’Entreprise (C.E.P.A.C. – pour accéder directement sur leur site, cliquez ici) représentée localement par la B.G.E. (qui se trouve à quelques mètres de chez moi). Cette liste n’est nullement exhaustive, nous y rajoutons naturellement la Chambre de Commerce et de l’Industrie (pour accéder à leur site, cliquez ici), la Chambre de métiers et de l’artisanat (pour accéder à leur site, cliquez ici), l’URSSAF (pour accéder au site, cliquez ici)… Bref, Sab se retrouve avec beaucoup de lectures et de documents à décrypter ;)…

 

Naturellement qui dit « création d’entreprise » parle d’abord d’Etude de marché. Et là, évidemment, Sab a appris qu’il faut qu’elle ressorte ses livres de cours d’économie pour le faire : je dois avouer que je n’en ai créé qu’un seul questionnaire pendant mon cursus scolaire où nous nous étions faits aimablement virer du parking d’une grande surface parce que nous interrogions les passants… Et oui, quand on étudie, on oublie parfois certaines choses comme :

 

- demander l’autorisation préalable à l’enseigne propriétaire du dit-parking pour nous y installer et poser nos questions (sinon on se fait éjecter par la Sécurité) ;

- demander l’autorisation préalable à la mairie pour pouvoir prospecter dans les rues sans se faire stopper pour « racolage » par la police qui gentiment ne nous a ni arrêtés ni verbalisés - certainement parce que le représentant a bien ri ;) mdrrrrr !!!! Et oui, il en arrive des mésaventures aux étudiants ;) mdrrrrr !!

 

Quoi qu’il en soit je pensais jusqu’ici que je n’aurai jamais besoin de cette formation spécifique en marketing, mais je m’aperçois aujourd’hui que SI, sinon ce seront des frais supplémentaires sans certitude de réel sérieux dans son élaboration (pendant mon cursus professionnel j’ai déjà été réquisitionnée pour participer à la récolte de renseignements auprès de la clientèle de l’entreprise et j’avais en main le plus nul des questionnaires que je n’avais jamais vu (élaboré soi-disant par le service marketing de l’entreprise) et une liste de clients non à jour !!! je m’en souviendrais toute ma vie de cette expérience-là ! Biennnnnn, téléphoner et demander à parler à un interlocuteur qui a quitté l’entreprise depuis 5 ans !!! ça montre tout le sérieux de l’entreprise ;) ! J’ai été obligé de refaire le questionnaire au cas par cas et contacter certaines personnes pour vérification et correction du listing qu’on m’avait donné…

Alors, il faut qu’en plus de tout, je surfe aussi sur le site de l’INSEE (entre autre) pour récolter quelques renseignements pour élaborer mon étude marketing et m’aider à élaborer mon questionnaire... Bref ! que du boulot alors que l’entreprise n’est pas encore créée !!!

 

C’est le résultat de cette étude qui va permettre de vérifier la faisabilité de mon projet et de répondre surtout à la question principale :

 

Combien ça va coûter ?

 

qui est la question la plus importante pour le futur banquier qui aura la joie et le bonheur d’héberger le futur compte bancaire de ma société si je la crée ;) !

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS : Désolée les enfants de ne pas vous poster pendant ces 2 semaines prochaines les Aventures de Babeth, mais comme vous le savez, il est dangereux de la contacter actuellement à cause des espions sorciers… alors la communication est difficile et les informations la concernant n’arrivent que goutte à goutte…

3 mars 2013

Voltaire et l’Histoire

 Voltaire

 

Ah que coucou !

 

Je sais qu’actuellement sur mon blog c’est un peu… bordélique ; prononçons ce mot, car il est VRAI ! et j’en suis parfaitement consciente ! Toutefois dans ce « bordel », pour ma défense, il y a un ordre… que certains peut-être ne voit pas mais qui existe toutefois ! Mais vous ne pouvez toutefois pas vous en apercevoir à moins de suivre scrupuleusement les sujets. Par exemple là : vous avez le choix entre l’Histoire, la Littérature, la Philosophie… Je suis totalement consciente que certains sont « perdus », etc. Je dois avouer, en plus, qu’ici a été abordé l’Histoire d’un point de vue historique et non philosophique… oui, nous savons tous, que l’Histoire du monde vue par un philosophe diffère du monde vu par un Historien pur et dur ! Quand nous étudions l’Histoire, une des choses qu’on nous conseille est de lire ce que Voltaire en pensait… c’est pour cela que nous constatons que de nombreuses personnes ont « commentés » ce que Voltaire a étudié…

 

Personnellement, j’en ai marre des versions commentées ! Et celle de Voltaire est, d’après mon jugement, la plus commentée après la Bible ! Malgré que Voltaire ait dit… vous allez l’apprendre tout de suite…

 

Oui, laissons à Voltaire ses mots, sa syntaxe pour nous expliquer les raisons de son ras-le-bol commenté par lui-même ! Ces mots, qui ont été plusieurs fois commentés par différentes personnes qui ont fini par nous corrompre, nous tromper sur les propres motivations de Voltaire, je vous les propose aujourd’hui. Ceux sont ses mots que notre ami Voltaire a écrit en 1795 pour expliquer à ces contemporains la façon dont il considérait le besoin de connaître l’Histoire…

 

Peut-être arrivera-t-il bientôt dans la manière d’écrire l’histoire ce qui est arrivé dans la physique. Les nouvelles découvertes ont fait proscrire les anciens systèmes. On voudra connaître le genre humain dans ce détail intéressant qui fait aujourd’hui la base de la philosophie naturelle.

 

On commence à respecter très peu l’aventure de Curtius, qui referma un gouffre en se précipitant au fond lui et son cheval. On se moque des boucliers descendus du ciel, et de tous les beaux talismans dont les dieux faisaient présent si libéralement aux hommes, et des vestales qui mettaient un vaisseau à flot avec leur ceinture, et de toute cette foule de sottises célèbres dont les anciens historiens regorgent. On n’est guère plus content que, dans son histoire ancienne, M. Rollin nous parle sérieusement du roi Nabis, qui faisait embrasser sa femme par ceux qui lui apportaient de l’argent, et qui mettait ceux qui lui en refusaient dans les bras d’une belle poupée toute semblable à la reine, et armée de pointes de fer sous son corps de jupe. On rit quand on voit tant d’auteurs répéter, les uns après les autres, que le fameux Othon, archevêque de Mayence, fut assiégé et mangé par une armée de rats, en 698 ; que les pluies de sang inondèrent la Gascogne en 1017 ; que deux armées de serpents se battirent près de Tournai en 1059. Les prodiges, les prédictions, les épreuves par le feu, etc., sont à présent dans le même rang que les contes d’Hérodote.

 

Je veux parler ici de l’histoire moderne, dans laquelle on ne trouve ni poupées qui embrassent les courtisans, ni évêques mangés par les rats.

 

On a grand soin de dire quel jour s’est donnée une bataille, et on a raison. On imprime les traités, on décrit la pompe d’un couronnement, la cérémonie de la réception d’une barrette, et même l’entrée d’un ambassadeur dans laquelle on n’oublie ni son suisse ni ses laquais. Il est bon qu’il y ait des archives de tout, afin qu’on puisse les consulter dans le besoin ; et je regarde à présent tous les gros livres comme des dictionnaires. Mais, après avoir lu trois ou quatre mille descriptions de batailles, et la teneur de quelques centaines de traités, j’ai trouvé que je n’étais guère plus instruit au fond. Je n’apprenais là que des événements. Je ne connais pas plus les Français et les Sarrasins par la bataille de Charles Martel, que je ne connais les Tartares et les Turcs par la victoire que Tamerlan remporta sur Bajazet. J’avoue que quand j’ai lu les mémoires du cardinal de Reitz et de Mme de Motteville, je sais ce que la reine-mère a dit mot pour mot à M. de Jersai ; j’apprends comme le coadjuteur a contribué aux barricades ; je peux me faire un précis des longs discours qu’il tenait à Mme de Bouillon : c’est beaucoup pour ma curiosité ; c’est pour mon instruction très peu de chose. Il y a des livres qui m’apprennent les anecdotes vraies ou fausses d’une cour. Quiconque a vu les cours, ou a eu envie de les voir, est aussi avide de ces illustres bagatelles qu’une femme de province aime à savoir les nouvelles de sa petite ville : c’est au fond la même chose et le même mérite. On s’entretenait sous Henri IV des anecdotes de Charles IX. On parlait encore de M. le duc de Bellegarde dans les premières années de Louis XIV. Toutes ces petites miniatures se conservent une génération ou deux, et périssent ensuite pour jamais.

 

On néglige cependant pour elles des connaissances d’une utilité plus sensible et plus durable. Je voudrais apprendre quelles étaient les forces d’un pays avant une guerre, et si cette guerre les a augmentées ou diminuées. L’Espagne a-t-elle été plus riche avant la conquête du nouveau monde qu’aujourd’hui ? De combien était-elle plus peuplée du temps de Charles-Quint que sous Philippe IV ? Pourquoi Amsterdam contenait-elle à peine vingt mille âmes il y a deux cents ans ? Pourquoi a-t-elle aujourd’hui deux cent quarante mille habitants ? Et comment le sait-on positivement ? De combien l’Angleterre est-elle plus peuplée qu’elle ne l’était sous Henri VIII ? Serait-il vrai, ce qu’on dit dans les Lettres Persanes, que les hommes manquent à la terre, et qu’elle est dépeuplée en comparaison de ce qu’elle était il y a deux mille ans ? Rome, il est vrai, avait alors plus de citoyens qu’aujourd’hui. J’avoue qu’Alexandrie et Carthage étaient de grandes villes ; mais Paris, Londres, Constantinople, le grand Caire, Amsterdam, Hambourg, n’existaient pas. Il y avait trois cents nations dans les Gaules ; mais ces trois cents nations ne valaient pas la nôtre ni en nombre d’hommes ni en industrie. L’Allemagne était une forêt : elle est couverte de cent villes opulentes. Il semble que l’esprit critique, lassé de ne persécuter que des particuliers, ait pris pour objet l’univers. On crie toujours que ce monde dégénère ; et on veut encore qu’il se dépeuple. Quoi donc ! nous faudra-t-il regretter les temps où il n’y avait pas de grand chemin de Bordeaux à Orléans, et où Paris étaient une petite ville dans laquelle on s’égorgeait ? On a beau dire, l’Europe a plus d’hommes qu’alors et les hommes valent mieux. On pourra savoir dans quelques années combien l’Europe est en effet peuplée ; car, dans presque toutes les grandes villes, on rend public le nombre des naissances au bout de l’année, et sur la règle exacte et sûre que vient de donner un Hollandais aussi habile qu’infatigable, on sait le nombre des habitants par celui des naissances. Voilà déjà un des objets de la curiosité de quiconque veut lire l’histoire en citoyen et en philosophe. Il sera bien loin de s’en tenir à cette connaissance ; il recherchera quel a été le vice radical et la vertu dominante d’une nation ; pourquoi elle a été puissante ou faible sur la mer ; comment et jusqu’à quel point elle s’est enrichie depuis un siècle ; les registres des exportations peuvent l’apprendre. Il voudra savoir comment les arts, les manufactures se sont établies ; il suivra leur passage et leur retour d’un pays dans un autre. Les changements dans les mœurs et dans les lois seront enfin son grand objet. On saurait ainsi l’histoire des hommes, au lieu de savoir une faible partie de l’histoire des rois et des cours.

 

En vain je lis les annales de France : nos historiens se taisent tous sur ces détails. Aucun n’a eu pour devise : Homo sum, humani nil a me alienum puto. Il faudrait donc, me semble, incorporer avec art ces connaissances utiles dans le tissu des événements. Je crois que c’est la seule manière d’écrire l’histoire moderne en vrai politique et en vrai philosophe. Traiter l’histoire ancienne, c’est compiler, me semble, quelques vérités avec mille mensonges. Cette histoire n’est peut-être utile que de la même manière dont l’est la fable : par de grands événements qui font le sujet perpétuel de nos tableaux, de nos poèmes, de nos conversations, et dont on tire des traits de morale. Il faut savoir les exploits d’Alexandre, comme on sait les travaux d’Hercule. Enfin cette histoire ancienne me paraît, à l’égard de la moderne, ce que sont les vieilles médailles en comparaison des monnaies courantes ; les premières restent dans les cabinets ; les secondes circulent dans l’univers pour le commerce des hommes.

 

Mais, pour entreprendre un tel ouvrage, il faut des hommes qui connaissent autre chose que les livres. Il faut qu’ils soient encouragés par le gouvernement, autant au moins pour ce qu’ils feront, que le furent les Boileau, les Racine, les Valincour, pour ce qu’ils ne firent point ; et qu’on ne dise pas d’eux ce que disait de ces messieurs un commis du trésor royal, homme d’esprit : « Nous n’avons vu encore d’eux que leurs signatures. »

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS : Pas de nouveau billet avant la nuit de lundi à mardi…

2 mars 2013

Voltaire et l’Histoire : Ses remarques…

 Voltaire

 

Ah que coucou !

 

Comme je vous l’ai dit déjà dans mon billet précédent, j’ai numérisé hier les « Œuvres historiques » qui me semblent être complètes écrites par l’ami Voltaire (et sur lequel nous allons revenir plusieurs fois). Parmi toutes ces pages se trouve le passage suivant concernant certaines de ses remarques sur un sujet qui nous est cher : l’Histoire ! Mais je laisse ici la parole à Voltaire qui, mieux que quiconque, peut s’expliquer :

 

Remarques sur l’Histoire

 

Ne cessera-t-on jamais de nous tromper sur l’avenir, le présent, et le passé ? Il faut que l’homme soit bien né pour l’erreur, puisque dans ce siècle éclairé on prend tant de plaisir à nous débiter les fables d’Hérodote, et des fables encore qu’Hérodote n’aurait jamais osé conter même à des Grecs.

Que gagne-t-on à nous redire que Ménès était petit-fils de Noé ? Et par quel excès d’injustice peut-on se moquer des généalogies de Moréri, quand on en fabrique des pareilles ? Certes Noé envoya sa famille voyager loin : son petit-fils Ménès en Egypte, son autre petit-fils à la Chine, je ne sais quel autre petit-fils en Suède, et un cadet en Espagne. Les voyages alors formaient les jeunes gens bien mieux qu’aujourd’hui : il a fallu chez nos nations modernes des dix ou douze siècles pour s’instruire un peu de la géométrie ; mais ces voyageurs dont on parle étaient à peine arrivés dans des pays incultes, qu’on y prédisait les éclipses. On ne peut douter au moins que l’histoire authentique de la Chine ne rapporte des éclipses calculées il y a environ quatre mille ans. Confucius en cite trente-six, dont les missionnaires mathématiciens ont vérifié trente-deux. Mais ces faits n’embarrassent point ceux qui ont fait Noé grand-père de Fo-hi ; car rien ne les embarrasse.

D’autres adorateurs de l’antiquité nous font regarder les Egyptiens comme le peuple le plus sage de la terre, parce que, dit-on, les prêtres avaient chez eux beaucoup d’autorité ; et il se trouve que ces prêtres si sages, ces législateurs d’un peuple sage, adoraient des singes, des chats, et des oignons. On a beau se récrier sur la beauté des anciens ouvrages égyptiens, ceux qui nous sont restés sont des masses informes ; la plus belle statue de l’ancienne Egypte n’approche pas de celle du plus médiocre de nos ouvriers. Il a fallu que les Grecs enseignassent aux Egyptiens la sculpture ; il n’y a jamais eu en Egypte aucun bon ouvrage que de la main des Grecs. Quelle prodigieuse connaissance, nous dit-on, les Egyptiens avaient de l’astronomie ! Les quatre côtés d’une grande pyramide sont exposés aux quatre régions du monde ; ne voilà-t-il pas un grand effort d’astronomie ? Ces Egyptiens étaient-ils autant de Cassini, de Halley, de Képler, de Ticho-Brahé ? Ces bonnes gens racontaient froidement à l’Hérodote que le soleil en onze mille ans s’était couché deux fois où il se lève : c’était là leur astronomie.

Il en coûtait, répète M. Rollin, cinquante mille écus pour ouvrir et fermer les écluses du lac Moeris. M. Rollin est cher en écluses, et se mécompte en arithmétique. Il n’y a point d’écluse qui ne doive s’ouvrir et se fermer pour un écu, à moins qu’elle ne soit très mal faite. Il en coûtait, dit-il, cinquante talents pour ouvrir et fermer ces écluses. Il faut savoir qu’on évalua le talent, du temps de Colbert, à trois mille livres de France. Rollin ne songe pas que depuis ce temps la valeur numéraire de nos espèces est augmentée presque du double, et qu’ainsi la peine d’ouvrir les écluses du lac Moeris aurait dû coûter, selon lui, environ trois cent mille francs, ce qui est à peu près deux cent quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent quatre-vingt-dix sept livres plus qu’il ne faut. Tous les calculs de ses treize tomes se ressentent de cette inattention. Il répète encore après Hérodote qu’on entretenait d’ordinaire en Egypte, c’est-à-dire dans un pays beaucoup moins grand que la France, quatre cent mille soldats ; qu’on donnait à chacun cinq livres de pain par jour, et deux livres de viande. C’est donc huit cent mille livres de viande par jour pour les seuls soldats, dans un pays où l’on n’en mangeait presque point. D’ailleurs à qui appartenaient ces quatre cent mille soldats, quand l’Egypte était divisée en plusieurs petites principautés ? On ajoute que chaque soldat avait six arpents francs de contributions ; voilà donc deux millions quatre cent mille arpents qui ne paient rien à l’Etat. C’est cependant ce petit Etat qui entretenait plus de soldat que n’en a aujourd’hui le Grand-Seigneur, maître de l’Egypte et deux fois plus de pays que l’Egypte n’en contient. Louis XIV a eu quatre cent mille hommes sous les armes pendant quelques années ; mais c’était un effort, et cet effort a ruiné la France.

Si on voulait faire usage de sa raison au lieu de sa mémoire, et examiner plus que transcrire, on ne multiplierait pas à l’infini les livres et les erreurs ; il faudrait n’écrire que des choses neuves et vraies. Ce qui manque d’ordinaire à ceux qui compilent l’histoire, c’est l’esprit philosophique : la plupart, au lieu de discuter des faits avec des hommes, font des contes à des enfants. Faut-il qu’au siècle où nous vivons on imprime encore le conte des oreilles de Smerdis, et de Darius, qui fut déclaré roi par son cheval, lequel hennit le premier, et de sanacharib, ou Sennakérib, ou Sennacabon, dont l’armée fut détruite miraculeusement par des rats ! Quand on veut répéter ces contes, il faut du moins les donner pour ce qu’ils sont.

Est-il permis à un homme de bon sens, né dans le 18e siècle, de nous parler sérieusement des oracles de Delphes ? tantôt de nous répéter que cet oracle devina que Crésus faisait cuire une tortue et du mouton dans une tourtière ; tantôt de nous dire que des batailles furent gagnées suivant la prédiction d’Apollon, et d’en donner pour raison le pouvoir du diable ? M. Rollin, dans sa compilation de l’histoire ancienne, prend le parti des oracles contre MM. Van Dale, Fontenelle, et Basnage. « Pour M. Fontenelle, dit-il, il ne faut regarder que comme un ouvrage de jeunesse son livre contre les oracles, tiré de Van Dale. » J’ai bien peur que cet arrêt de la vieillesse de Rollin contre la jeunesse de Fontenelle ne soit cassé au tribunal de la raison ; les rhéteurs n’y gagnent guère leurs causes contre les philosophes. Il n’y a qu’à voir ce que dit Rollin dans son dixième tome, où il veut parler de physique : il prétend qu’Archimède, voulant faire voir à son bon ami le roi de Syracuse la puissance des mécaniques, fit mettre à terre une galère, la fit charger doublement, et la remit doucement à flot en remuant un doigt, sans sortir de dessus sa chaise. On sent bien que c’est là le rhéteur qui parle : s’il avait été un peu philosophe, il aurait vu l’absurdité de ce qu’il avance.

Il me semble que si l’on voulait mettre à profit le temps présent, on ne passerait point sa vie à s’infatuer des fables anciennes. Je conseillerais à un jeune homme d’avoir une légère teinture de ces temps reculés ; mais je voudrais qu’on commençât une étude sérieuse de l’histoire au temps où elle devient véritablement intéressante pour nous : il me semble que c’est vers la fin du 15e siècle. L’imprimerie, qu’on inventa en ce temps-là, commence à la rendre moins incertaine. L’Europe change de face ; les Turcs, qui s’y répandent, chassent les belles-lettres de Constantinople ; elles fleurissent en Italie ; elles s’établissent en France ; elles vont polir l’Angleterre, l’Allemagne, et le septentrion. Une nouvelle religion sépare la moitié de l’Europe de l’obédience du pape. Un nouveau système de politique s’établit. On fait, avec le secours de la boussole, le tour de l’Afrique ; et on commerce avec la Chine plus aisément que de Paris à Madrid. L’Amérique est découverte ; on subjugue un nouveau monde, et le nôtre est presque tout changé ; l’Europe chrétienne devient une espèce de république immense, où la balance du pouvoir est établie mieux qu’elle ne le fut en Grèce. Une correspondance perpétuelle en lie toutes les parties, malgré les guerres, que l’ambition des rois suscite, et même malgré les guerres de religion, encore plus destructives. Les arts, qui font la gloire des Etats, sont portés à un point que la Grèce et Rome ne connurent jamais. Voilà l’histoire qu’il faut que tout le monde sache. C’est là qu’on ne trouve ni prédictions chimériques, ni oracles menteurs, ni faux miracles, ni fables insensées : tout y est vrai, aux petits détails près, dont il n’y a que les petits esprits qui se soucient beaucoup. Tout nous regarde, tout est fait pour nous. L’argent sur lequel nous prenons nos repas, nos meubles, nos besoins, nos plaisirs nouveaux, tout nous fait souvenir chaque jour que l’Amérique et les Grandes-Indes, et par conséquent toutes les parties du monde entier, sont réunies depuis environ deux siècles et demi par l’industrie de nos pères. Nous ne pouvons faire un pas qui ne nous avertisse du changement qui s’est opéré depuis dans le monde. Ici ce sont cent villes qui obéissaient au pape, et qui sont devenues libres. Là on a fixé pour un temps les privilèges de toute l’Allemagne. Ici se forme la plus belle des républiques dans un terrain que la mer menace chaque jour d’engloutir. L’Angleterre a réuni la vraie liberté avec la royauté ; la Suède l’imite, et le Danemark n’imite point la Suède. Que je voyage en Allemagne, en France, en Espagne, partout je trouve les traces de cette longue querelle qui a subsisté entre les maisons d’Autriche et de Bourbon, unies par tant de traités, qui ont tous produit des guerres funestes. Il n’y a point de particulier en Europe sur la fortune duquel tous ces changements n’aient influé. Il sied bien, après cela, de s’occuper de Salmanasar et de Mardokempad, et de chercher les anecdotes du Persan Cayamarrat et de Sabaco Métophis ! Un homme mûr, qui a des affaires sérieuses, ne répète point les contes de sa nourrice.

 

Oui… vous avez certainement remarqué… voici ce que j’adore chez Voltaire : IL REFLECHIT et NE TIENT PAS POUR ACQUIS CE QUE D’AUTRES ONT EMIS COMME HYPOTHESE ! C’est ce qui lui a valut de nombreux déboires en son temps… pourtant… à lui aussi, on peut répondre qu’il a oublié certains détails dans son exposé… comme celui de l’existence des archives médiévales ;)… Mais là n’est pas la raison pour laquelle j’ai choisi ce passage.

 

Lisez bien ce que dit Voltaire ! Cela ne vous rappelle-t-il rien ? ;) Allez, je vous laisse chercher où se trouve la similitude entre les propos de Voltaire et l’actualité de ces derniers jours, dernières semaines… et vous vous apercevrez que déjà, à l’époque de Voltaire, il fallait mettre en garde les gens pour les mêmes risques d’erreurs actuels !!!

 

Bisous,

@+

Sab

19 février 2013

C.A.F. : Devons-nous taxer les allocations ?

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Ah que coucou !

 

A l’heure où le chômage augmente, où il manque en France plus de 500.000 postes pour donner du travail à tous les chômeurs, où le gouvernement ne chasse pas le gaspillage financier et fait tout le contraire (augmentation des frais : trop de ministres, ambassades vivant tel que le faisait Louis XIV et sa cour, monopole d’achat, etc.), la Cour des Comptes propose de taxer les allocations familiales (soi-disant pour renflouer les caisses de l’Etat) – pour accéder à l’article, cliquez ici.

 

Si dans un premier temps on peut estimer louable le fait de vouloir réduire les coûts de l’Etat, j’estime qu’il faut commencer par le début ! La solidarité doit être faite par tous et non toujours par les mêmes ! car qui sera touché par ce nouvel impôt ? la population qui est déjà la plus touchée par la crise économique mondiale : les chômeurs et les bas salaires… qui ne sera pas concerné par cette mesure de « solidarité » : les responsables du mauvais état du budget de la France, soit le Président, ses ministres, les députés, les sénateurs ! Toutes ces personnes qui refusent d’abaisser leurs salaires par mesure de solidarité et augmentent le déficit de la France en s’octroyant des augmentations de salaires pour préserver leur pouvoir d’achat !

 

Par contre, oui, il y a des choses à changer dans les montants des Allocations familiales ! Il s’agit du montant que perçoit une famille ayant plus de 3 enfants, dont les parents sont au RsA qui gagnent beaucoup plus qu’un ménage au SMIG ayant 3 enfants ! Il faut simplement réduire les allocations du premier par mesure de justice financière. Cette économie faite permettra de donner une partie aux célibataires au RsA (qui ne touchent même pas de quoi vivre et d’investir dans leurs recherches d’emploi en même temps et qui sont donc condamnés à vie à rester au chômage…).

 

Quoi qu’il en soit, taxer les allocations familiales ne réduira pas le déficit budgétaire de la France et je crains même qu’elle l’augmentera, car ces responsables stupides estimeront avoir une nouvelle source financière supplémentaire pour dépenser encore plus !!!

 

Décidément la Cour des Comptes, depuis quelques temps, devrait ne s’occuper qu’à surveiller les dépenses de l’Etat et NE PAS FAIRE CE DONT ELLE N’EST PAS CAPABLE : à savoir, NE PAS PROPOSER DES COUPES BUDGETAIRES !! Un COMPTABLE COMPTE et NE doit PAS être obligé de faire autre chose !!!

 

Bisous,

@+

Sab

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15 février 2013

Versailles : Le Château

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Ah que coucou !

 

On ne peut, à mon avis, pas visiter et connaître la France sans être allé au moins une fois dans la banlieue parisienne, à Versailles, pour y visiter la demeure que le Roi Soleil, Louis XIV, a fait construire ainsi que le parc qui l’entoure (pour accéder au site du Château-musée, cliquez ici).

Personnellement je ne l’ai, hélas, visité qu’une seule fois, et j’y retournerais bien volontiers pour voir ce que j’ai oublié la première fois (comme tous les châteaux et les lieux si riches en Histoire, il faut plusieurs visites pour TOUT voir), s’il n’était pas si loin de chez moi… Toutefois, ce n’est pas mes souvenirs que je regroupe dans le diaporama ci-dessous, ce n’est pas non plus, un résumé du site officiel. Non, c’est le Château et une partie du parc tel que nous ne les verrons plus, car il s’agit de quelques cartes postales anciennes (début du 20e siècle) provenant de la collection de ma mère :

 

 

Mais voir le Château en image, lire les informations du site officiel, nos connaissances peuvent toutefois être enrichies par l’extrait du Livre d’Or consacré à Paris et sa banlieue, livre élaboré par Giovanna Magi que je vous conseille d’acheter car il regroupe de nombreuses informations sur notre capitale et sur notre Histoire :

 

Situé au Sud-Ouest de Paris, Versailles fut un modeste village jusqu’au moment où, en 1624, Louis XIII y fit élever un petit château comme rendez-vous de chasse, transformé et agrandi par la suite par Louis XIV. Le château prit son aspect actuel en 1690, après des travaux longs et compliqués exécutés sous la direction de Le Vau, de Hardouin-Mansart et de Le Nôtre, qui s’occupa surtout de l’aménagement des grandioses jardins. En 1682, Versailles prit la place de Paris en tant que capitale du royaume, lorsque Louis XIV y fit transférer le gouvernement, dans le but d’avoir mieux en main la noblesse. A dater de cette année-là jusqu’au 6 octobre 1789, Versailles vécut son moment enchanteur, dans la magnificence et le faste d’une Cour oublieuse des conditions de vie difficiles dans lesquelles était tombé le pays, mais toujours prête à de nouveaux fastes, à d’interminables parties de chasse et à des fêtes grandioses. Le 6 octobre, donc, le Roi Louis XVI et sa famille rentrèrent à Paris dans leur carrosse doré, après qu’un cortège de marchandes des halles avait marché sur Versailles, en une manifestation sans précédent. Le château, privé de sa Cour princière tomba à l’abandon, fut saccagé à plusieurs reprises et dépouillé de nombre de ses œuvres d’art, jusqu’à ce qu’il soit restauré par Louis-Philippe, qui en fit un musée de l’Histoire de France en 1837. Occupé par les Allemands en 1870, il vit le couronnement de Guillaume de Prusse comme Empereur d’Allemagne. Enfin, en 1875, la République y fut proclamée et en 1919 on y signa le traité de paix avec l’Allemagne. Depuis la vaste demi-lune de la Place d’Armes, on jouit de la vue du superbe palais avec ses trois cours successives : la première appelée la cour des Ministres, au fond de laquelle se trouve la statue équestre de Louis XIV ; la seconde appelé la cour Royale, à laquelle avaient accès les carrosses royaux, et la dernière appelée la cour de Marbre, entourée de ce qui fut le premier noyau du château de Louis XIII, avec ses briques rouges qui alternent avec les pierres blanches. De la cour Royale, on peut rejoindre, en passant sous une arcade, la façade occidentale du palais, la plus célèbre et sans aucun doute la plus belle. Elle s’étend sur 680 mètre de la façade, avec les harmonieux jardins qui se déploient devant. C’est à l’architecte Le Vau que l’on doit le corps central en saillie, tandis que les deux ailes qui sont en retrait, créant ainsi un effet d’harmonie et d’élégance, sont de Hardouin-Mansart. Chaque corps se compose de deux ordres, l’ordre inférieur étant à arcatures à bossage, et l’ordre supérieur à pilastres encastrés adossés à de hautes fenêtres. Les deux ordres sont couronnés d’un attique à balustrade, destiné aux appartements des membres de la nombreuse cour, tandis que le corps central et les deux ailes étaient destinés à la famille du Roi et aux princes du sang. De la cour Royale, par l’aile Gabriel dite aussi aile Louis XV, on accède à l’intérieur du palais. Ici se trouve aussi le Musée de l’Histoire, dont les onze salles illustrent les époques de Louis XIII et de Louis XIV. D’ici on peut passer dans l’Opéra, conçu par Gabriel en 1770, pour le mariage de Louis XVI avec Marie-Antoinette : il est de forme ovale, orné de précieuses moulures en bois doré sur fond bleu. Au second plan, la Chapelle, construite d’après un projet de Hardouin-Mansart, de 1698 à 1710, mérite une attention particulière. Comportant trois nefs, elle a des piliers carrés qui soutiennent les arcades, surmontées d’une galerie à colonnes cannelées. Toujours au même étage, on peut admirer les six salons de l’Appartement du Roi, où le souverain recevait la Cour trois fois par semaine, de 6 heures à 10 heures du soir ; l’Appartement du Roi, avec la chambre de la Reine, théâtre des heurts sanglants entre les gardes de Marie-Antoinette et quelques insurgés le matin du 6 octobre 1789. Mais la plus magnifique pièce du palais est certainement la Galerie des Glaces à laquelle on accède par le Salon de la Guerre. Chef d’œuvre de Hardouin-Mansart, qui la fit construire en 1678, elle a 75 mètres de long et 10 de large, et sa voûte a été décorée par Le Brun de peinture célébrant les victoires des Français. Sa célébrité et sa beauté lui viennent des hautes fenêtres qui donnent sur le parc, auxquelles correspondent autant de glaces sur la paroi opposée, de sorte que toute la Galerie est ainsi inondée de lumière, et qu’il semble que la verdure et la paix des jardins pénètrent silencieusement jusqu’à l’intérieur du palais.

 

Les jardins de Versailles méritent un discours à part, car ils sont considérés à juste titre comme le prototype des jardins à la française, avec leur style élégant, jamais excessif bien que riche de trouvailles artistiques et d’invention décorative. Ils furent dessinés par Le Nôtre, de 1661 à 1668, ils couvrent une surface de 100 hectares et sont à la partie intégrante et complément nécessaire du palais. Une géométrie stricte et précise préside à leur réalisation, mais cela ne présente pas pour autant un quelconque danger de monotonie, avec la perspective toujours variée que créent dans tous les coins du parce les parterres, les bosquets, les statues et les fontaines avec leurs jets d’eau. Une fois descendus de la terrasse centrale, nous trouvons le chef d’œuvre de Marsy, le bassin de Latone, représentant la déesse, avec ses enfants Diane et Apollon, qui trône sur des vasques concentriques qui s’élèvent en pyramide. De cette fontaine par la longue pelouse appelée le Tapis-Vert, qui mène au grand Bassin d’Apollon. Ici, Tuby a imaginé le char du dieu traîné par quatre chevaux, qui sort de l’eau en un mouvement impérieux, tandis que les tritons soufflent dans leurs conques pour annoncer l’arrivée du dieu. Derrière ce groupe de sculpture, qui, par son impétuosité et sa majesté est un peu comme la synthèse de toute une époque au cours de laquelle Versailles vécut sa plus grande splendeur, s’étale une vaste étendue de verdure, divisée par le Grand Canal qui s’étire sur près de deux kilomètres, et qui est coupé en sa moitié par le Petit Canal. Plusieurs fois imité au cours des siècles suivants par les Cours d’autres pays, Versailles est le témoignage le plus éclatant du degré élevé de maturité artistique que cette époque sut atteindre.

 

Giovanna Magi

 

Bisous,

@+

Sab

14 février 2013

Hervé BAZIN : L’Huile sur le feu

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose de la littérature du 20e siècle, et plus spécialement un écrivain que j’admire Hervé BAZIN et le roman que je préfère :

 

L’Huile sur le feu

accessible à la lecture/téléchargement en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

Langue : français

 

J’adore ce livre car il se compose de plusieurs histoires :

 

un double drame psychologique nous narrant dans le premier tous les tourments d’une adolescente qui est la malheureuse témoin du déchirement de ses parents, et dans le second les conséquences d’une colère trop longtemps retenue

 

un fait de société où le lecteur voit tous les engrenages et tous les aboutissants d’une guerre perpétuelle dans un couple (on passe par toutes les étapes, jusqu’à la plus terrible)

 

une enquête visant à découvrir l’identité d’un incendiaire

 

Bref, de quoi bien compliquer toute tentative de résumé ;). C’est donc pour cela que je vous fournis le livre…

 

Mais ne vous inquiétez pas, tout se termine relativement bien… enfin, aussi bien que la situation peut le permettre ;)

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

5 février 2013

Sclérose en plaques, un nouveau traitement ?

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Ah que coucou !

 

Pour ceux et celles qui ignorent ce qu’est cette maladie, voici quelques liens où vous pouvez trouver toutes les informations vous aidant à mieux comprendre :

 

A.F.S.E.P.

(Association Française des sclérosés en plaques)

pour accéder à leur site, cliquez ici

 

A.P.F.

(Association des Paralysés de France)

pour accéder à leur site, cliquez ici

pour accéder à la partie concernant la sclérose en plaques, cliquez

 

Dans un de ses communiqués de presse du 30 janvier dernier, la C.N.R.S titre « les hormones androgènes pourraient permettre de traiter la sclérose en plaques » (pour accéder à l’article, cliquez ici).

 

Quand on sait que cette maladie touche plusieurs milliers d’individus en France, nous ne pouvons que nous réjouir de cette nouvelle. Toutefois, quand nous consultons d’un peu plus près les connaissances acquises concernant cette maladie, nous nous apercevons que les chercheurs continuent à ignorer quelles sont les causes exactes de la maladie alors qu’ils savent très bien la décrire… Pourtant la logique est : on cherche les causes, afin de les traiter correctement, non ? Alors que là, du moins ce que je tire de toutes les informations concernant la sclérose en plaques que j’ai pu glaner ici et là en parcourant la toile, est que les chercheurs cherchent dans toutes les directions un moyen de guérir les malades, alors que, d’un point de vue extérieure, je me demande s’il n’y a qu’une sorte de « sclérose en plaques »… en réalité, n’y en aurait-il pas plusieurs, ayant plusieurs causes, qu’elles soient biologiques ou environnementales ? En effet, lisez les différents témoignages des malades, la maladie se déclare de façon différente… tout comme elle évolue de façon différente et à une vitesse différente… Pouvons-nous donc affirmer sans erreur que ces diversités ne viennent seulement que du mode de traitement et de la personne ? au lieu de penser que la cause peut être l’existence de différentes scléroses en plaques ?

 

Si un spécialiste de cette maladie pouvait expliquer cette étrangeté, ce serait sympa… parce que… soit j’ai loupé quelque chose, soit les laboratoires de recherches sont tellement pressés de trouver le bon médicament pour guérir cette maladie, qu’ils ont oublié de commencer les recherches par le début, à savoir : étudier les causes même de la sclérose en plaques !!! et qu’ils ne font que tatillonner dans tous les sens parce qu’ils ignorent où chercher…

 

Bisous,

@+

Sab

26 janvier 2013

Daniel et Valérie (Livret 2)

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Ah que coucou !

 

Certains peuvent être surpris de trouver ici un livre d’apprentissage à la lecture. Non pas que je veuille vous apprendre à lire (ça je crois que c’est déjà fait depuis longtemps ;)) mais profiter qu’une de mes amies, en apercevant ce livre posé à proximité de mon scanneur qui attendait son tour pour être numérisé, pour partager aussi avec vous cette méthode mixte d’apprentissage à la lecture… oui, cette amie déteste la façon dont on apprend à lire à sa fille et estime que cette méthode enseignée à l’école ne développe pas chez sa gamine le goût de la découverte des mots, des syllabes, cette méthode n’accentue pas aussi la joie que l’enfant doit éprouver quand il parvient à décrypter un texte, elle ne leur procure pas cette fierté de savoir lire !

 

Malheureusement je n’ai actuellement que le numéro 2 – le n° 1 devant se trouver dans un des cartons non déballés qui se trouve chez ma mère… toutefois, il englobe la partie la plus difficile de la lecture (les syllabes gu, um, ouin/oin…) sans oublier que les textes commencent à être plus longs et plus riches en vocabulaire et les dictées proposées sont plus intéressantes pour l’enfant car il écrit maintenant des phrases et non une liste de mots (comme cela était proposé dans le livret 1 d’après ce que je peux m’en souvenir).

 

Ce livre ne correspond pas au programme scolaire actuel ! Il correspond au programme de la seconde moitié des années 70. Mais le fait d’aborder ici une autre méthode d’apprentissage peut aider des enfants ayant des problèmes dans leur apprentissage avec la méthode actuelle qui privilégie plus la rapidité à la qualité et qui est complètement inadaptée pour de nombreux enfants qui, quand ils arrivent en cours élémentaire, sont incapables de lire des phrases simples comme :

 

Daniel joue avec Valérie.

Valérie joue avec Daniel.

 

qui est, si j’ai bonne mémoire, le premier chapitre de l’apprentissage à la lecture de mon année scolaire du CP…

 

Voici donc, sous ma signature, cet ouvrage au complet.

 

Bisous,

@+

Sab

 

 

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25 janvier 2013

Texte à méditer…

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Ah que coucou !

 

Oui, aujourd’hui je ne vais rien ajouter aux propos de ce célèbre écrivain qu’était J-K. Huysmans car ce texte est beaucoup trop riche…

 

Il s’agit d’un passage du roman « A rebours » qu’il a écrit en 1884. Si vous ne connaissez pas encore ce livre, je vous le conseille.

 

En attendant je laisse la parole à J.K. Huysmans…

 

[…]

 

De toutes les formes de la littérature, celle du poème en prose était la forme préférée de des Esseintes. Maniée par un alchimiste de génie, elle devait, suivant lui, renfermer, dans son petit volume, à l’état d’of meat, la puissance du roman dont elle supprimait les longueurs analytiques et les superfétations descriptives. Bien souvent, des Esseintes avait médité sur cet inquiétant problème, écrire un roman concentré en quelques phrases qui contiendraient le suc cohobé des centaines de pages toujours employées à établir le milieu, à dessiner les caractères, à entasser à l’appui les observations et les menus faits. Alors les mots choisis seraient tellement impermutables qu’ils suppléeraient à tous les autres ; l’adjectif posé d’une si ingénieuse et d’une si définitive façon qu’il ne pourrait être légalement dépossédé de sa place, ouvrirait de telles perspectives que le lecteur pourrait rêver, pendant des semaines entières sur son sens tout à la fois précis et multiple, constaterait le présent, reconstruirait le passé, devinerait l’avenir d’âmes des personnages, révélés par les lueurs de cette épithète unique.

 

Le roman, ainsi conçu, ainsi condensé en une page ou deux, deviendrait une communion de pensée entre un magique écrivain et un idéal lecteur, une collaboration spirituelle consentie entre dix personnes supérieures éparses dans l’univers, une délectation offerte aux délicats, accessible à eux seuls.

 

En un mot, le poème en prose représentait, pour les Esseintes, le suc concret, l’osmazôme de la littérature, l’huile essentielle de l’art.

 

Cette succulence développée et réduite en une goutte, elle existait déjà chez Baudelaire, et aussi dans ces poèmes de Mallarmé qu’il humait avec un si profonde joie.

 

Quand il eut fermé son anthologie, des Esseintes se dit que sa bibliothèque sur ce dernier livre, ne s’augmenterait probablement jamais plus.

 

En effet, la décadence d’une littérature, irréparablement atteinte dans son organisme, affaiblie par l’âge des idées, épuisée par les excès de la syntaxe, sensible seulement aux curiosités qui enfièvrent les malades et cependant pressée de tout exprimer à son déclin, acharnée à vouloir réparer toutes les omissions de jouissance, à léguer les plus subtils souvenirs de douleur, à son lit de mort, s’était incarnée en Mallarmé, de la façon la plus consommée et la plus exquise.

 

C’étaient, poussées jusqu’à leur dernière expressions, les quintessences de Baudelaire et de Poe ; c’étaient leurs fines et puissantes substances encore distillées et dégageant de nouveaux fumets, de nouvelles ivresses.

 

C’était l’agonie de la vieille langue qui, après s’être persillée de siècle en siècle, finissait par se dissoudre, par atteindre ce deliquium de la langue latine qui expirait dans les mystérieux concepts et les énigmatiques expressions de saint Boniface et de saint Adhelme.

 

Au demeurant, la décomposition de la langue française s’était faite d’un coup. Dans la langue latine, une longue transition, un écart de quatre cents ans existait entre le verbe tacheté et superbe de Claudien et de Rutilius, et le verbe faisandé du 8e siècle. Dans la langue française aucun laps de temps, aucune succession d’âge n’avaient eu lieu ; le style tacheté et superbe des de Goncourt et le style faisandé de Verlaine et de Mallarmé se coudoyaient à Paris, vivant en même temps, à la même époque, au même siècle.

 

Et des Esseintes sourit, regardant l’un des in-folios ouverts sur son pupitre de chapelle, pensant que le moment viendrait où un érudit préparerait pour la décadence de la langue française, un glossaire pareil à celui dans lequel le savant du Cange a noté les dernières balbuties, les derniers spasmes, les derniers éclats, de la langue latine râlant de vieillesse au fond des cloîtres.

 

Joris-Karl Huysmans

 

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Alors, vous en pensez quoi ? A quoi cela vous fait-il penser ?

 

Bisous,

@+

Sab

20 janvier 2013

Guy de Maupassant : Amour

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Ah que coucou !

 

Dans la catégorie contes et nouvelles écrits par Maupassant et qui se trouvent dans ma bibliothèque, nous arrivons au dernier qui s’appelle :

 

Amour, 3 pages du livre d’un chasseur

accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par adobe)

langue : français

 

De Maupassant, je possède encore quelques romans que j’attendrai de vous poster… la littérature mondiale est si riche et si variée pour que nous pouvions changer pendant quelques temps d’auteur (mais pas d’inquiétude, nous reviendrons sur Guy de Maupassant).

 

Dans cette nouvelle nous découvrons à nouveau l’amour que portait Guy de Maupassant à la nature et à l’environnement. Les paysages sont décrits, là encore, avec maestria, même si, dans cette nouvelle, Maupassant devient un chasseur qui a tué une sarcelle d’argent et dont le cousin abat le mâle qui refusait de s’éloigner de sa belle morte…

 

Pourquoi Maupassant a-t-il utilisé le mot Amour dans son titre ?

Comment nommeriez-vous ce sentiment qui fait que dans un couple le survivant pleure son conjoint décédé ? Comment nommeriez-vous le fait que le survivant, malgré qu’il sache que sa moitié est décédée, et malgré le danger, veuille rester près de son corps ? N’est-ce pas là de l’Amour même si dans cette histoire, cet amour est un amour entre deux oiseaux ? Oui. Les bêtes, n’en déplaisent à certains, sont aptes à aimer. Les bêtes, n’en déplaisent à certains, ont des sentiments. Elles aiment tout comme elles détestent. Elles souffrent, tout comme elles sont capable d’être heureuses. Personnellement je ne comprendrai jamais les gens qui pensent qu’un animal ne puisse pas avoir des sentiments et que ceci n’est réservé qu’à la race humaine…

 

Bisous,

@+

Sab

19 janvier 2013

Les vigilances météorologiques de Météo France

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Ah que coucou !

 

Ici je vais vous donner la preuve de la stupidité de mettre des vigilances météorologiques pour tout un département ! car il suffit qu’un département soit coupé en 2 météorologiquement parlant, pour que ces alertes ne signifient absolument rien !

 

Prenons par exemple le département de l’Aisne.

Il y a quelques jours tandis que l’Aisne était placé en vigilance orange, dans le nord du département les habitants étaient sous un amas de neige, dans le sud du département n’était tombé même pas 1 cm ! ce qui normalement, aurait dû placer la ville de Château-Thierry et sa région dans une vigilance jaune pendant quelques heures pour ensuite nous mettre dans le vert.

Par contre aujourd’hui, il est tombé dans la nuit plus de 2 cm de neige comme vous le constatez (un peu) sur la photo ci-dessous, et nous sommes en vigilance jaune…

 

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Château-Thierry ce matin

 

Logiquement, après nos µm de neige d’il y a quelques jours, nous aurions dû être aujourd’hui en vigilance rouge, mais non, nous ne sommes qu’en vigilance jaune, comme si 2 cm de neige étaient moins dangereux que quelques µm…

 

A n’y rien comprendre sauf qu’il est absurde de découper la France en département quand on parle météo ! car la neige, la pluie, le soleil ne se préoccupent nullement d’un découpage administratif comme d’une frontière entre 2 pays ! Sur sa carte, Météo France est sympa d’y indiquer les départements français pour qu’on puisse s’y retrouver, mais question vigilance, elle devrait plutôt adopter le système linéaire, même quand la ligne découpe en deux un département ! Ainsi les alertes vigilances seraient bien plus efficaces…

 

Bisous,

@+

Sab (punaise que ça m'énerve tous ces découpages administratifs)

 

 

le 20 janvier 2013

 

Ah que coucou!

 

2nd jour de neige en ville. J'ADORE!

 

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Château-Thierry à 9 heures

 

Et il continue à neiger encore :)

 

Bisous,

@+

Sab

 

21 janvier 2013

 

Ah que coucou!

 

Hier il a neigé presque toute la journée... cette nuit de nombreux flocons sont tombés sur la ville... dehors c'est une véritable patinoire... pourtant à 6 heures ce matin Météo France classait le département de l'Aisne en "vigilance jaune"! Nous pourrions croire qu'à 6 heures ils n'étaient pas encore avertis de la météo du week-end. Pourtant à 10 heures, leur classement de vigilance n'a pas bougé d'un iota alors qu'à l'extérieur, c'est une véritable patinoire!! Oui, la neige de cette nuit a recouvert les glissades d'hier qui avaient elles-mêmes recouvertes celles de samedi!

Ils sont réellement nuls chez Météo France avec leurs pseudo alertes météorologiques! Tout comme leurs prédictions pour la journée: accalmie qu'ils avaient dit, en vérité: il neige...

 

Bisous,

@+

Sab

18 janvier 2013

La chimie expliquerait-elle la psychologie / psychiatrie ?

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Ah que coucou !

 

Depuis des décennies nos chercheurs tentent d’expliquer chimiquement nos états d’âme…

 

Aujourd’hui je vous propose l’article paru sur le site du C.N.R.S. ayant pour titre :

 

Comment des souris subissant des agressions répétées

développent une aversion sociale.

 

(pour accéder directement à l’article, cliquez ici), dans lequel nous apprenons que « l’un des mécanismes impliqués dans l’apparition de la dépression causée par le stress vient d’être révélé chez la souris par des chercheurs du CNRS, de l’Inserm et de l’UPMC. Ils ont déterminé le rôle de récepteur de la corticostérone, l’hormone du stress, dans la modification à long terme des comportements induits par un stress chronique ».

 

Cette expérience nous permet de comprendre plusieurs petites choses nous concernant. Par exemple, si vous étiez comme moi et pensiez que le stress n’était qu’un phénomène psychologique, et bien là, vous trouverez la preuve scientifique qu’il s’agit d’un phénomène chimique… Ensuite que « cette » chimie enchaîne sur un autre phénomène chimique traduit chez les souris par une aversion sociale… mais bon, cela signifie-t-il que l’on peut guérir chimiquement la dépression, même si cette maladie a plusieurs causes ? cela signifie-t-il que tous les serial killers pourraient être soignés et guéris ?? j’extrapole là mais dans le futur, cela deviendrait-il possible ?

 

euhhhh… personnellement, moi j’en doute fort… non pas que j’ai un manque de confiance pour les résultats récoltés en laboratoire, mais parce que, justement, ces expériences ne sont qu’au niveau « laboratoire », et nous savons tous que, malgré toute l’attention apportée à reproduire un environnement « naturel » (ce qui n’a peut-être pas été le cas pour cette expérience-là), les résultats sont souvent différents par rapport à ceux trouvés dans la nature. Pour moi, on a beau dire, mais j’ai des difficultés pour croire que les souris ne subissent pas toutes du stress (même celles « dépourvues du récepteur de la corticostérone dans les neurones sensibles à la dopamine ») quand elles se trouvent enfermées dans une cage, même si elles sont nées en captivité. Il est donc nécessaire de mêler un peu de prudence à cette joie apportée par une telle découverte, car entre l’homme et la souris, il y a quand-même quelques différences biologiques et je trouve imprudent encore de faire cette liaison-là dans ce concept présent.

 

Bon appétit !

 

Bisous,

@+

Sab

PS : ce week-end je me concentre sur la généalogie pour cause de retard accumulé L !

16 janvier 2013

Marre des hoax qui continuent à circuler sur la toile !

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Ah que coucou !

 

Je ne l’avais pas prévu mais j’ajoute quand-même ce billet aujourd’hui…

 

Quand est-ce que les gens arrêteront de diffuser des hoax (= rumeurs internet) à tous leurs correspondants en pensant les informer ? Bon ceci ne s’adresse pas à ma maman à moi qui ignore comment les reconnaître et me les expédie pour que je vérifie l’information contenue dans le dit-courriel qui peut être considérée comme une information digne de foie à la première lecture… mais par avance, merci de NE PAS m’expédier toutes ces pseudo informations fausses ! par contre, les VERITABLES, je n’ai absolument rien contre…

 

Regardons donc un peu ensemble comment reconnaître un hoax d’une information digne de ce nom.

 

Car sachez qu’en transférant de fausses informations, selon leurs contenus, vous pouvez être poursuivis pour diffamation ! Avez-vous envie de vous retrouver accuser d’un crime que vous n’avez pas conscience d’avoir commis, simplement parce que votre nom se trouve dans une liste d’expéditeurs d’une information que vous avez crue VRAIE ??? Personnellement, moi, je n’apprécierais pas ;) !

 

D’abord apprenez qu’une information dont la source n’est pas mentionnée (le nom d’un parfait inconnu n’est pas une source mentionnée), vous pouvez la considérer comme fausse dans 99% des cas ! Une information ne détenant pas une preuve = hoax dans 99,9% des cas !

 

Ensuite, ce n’est pas parce que c’est cette personne (que vous estimez être parfaitement au courant) qui vous a expédié cette information qu’elle est forcément véridique ! Je me souviens d’un copain qui travaille dans une administration française qui nous a raconté la désagréable surprise d’apprendre que dans un mail d’information traitant d’une alerte émanant soi-disant de son service, la personne qui avait signé la dite alerte était toute autre que LUI ! Et ce courriel lui avait été transféré par un de ses subordonnés, non pas pour simplement l’informer, mais pour avertir TOUS SES CONTACTS listés sur son PC !! Il est facile d’imaginer que ces personnes, ayant reçu un tel courriel émanant d’une personne travaillant dans cette administration avec dans sa signature le nom de l’administration et ses coordonnées, ont facilement cru cette fausse information…

 

Bon maintenant voyons un exemple précis du comment faire pour dépister un hoax !

 

Prenons en exemple le dernier hoax que ma mère a reçu aujourd’hui (pour rappel, vous comprendrez plus tard, nous sommes le 16 janvier 2013)… et dont voici le texte – pour l’image, vous l’avez en début de billet :

 

Jusque là, on en parlait comme légalement impossible.

 

Et bien, c’ a y est, c'est voté!

 

> > > Et voila, dernier acte, le tour de passe-passe est joué gagnant dans une indifférence quasiment générale.

> > > Les français vont pouvoir payer plus cher leur électricité pour alimenter encore un peu plus les actionnaires !

> > > PS : ATTENTION vis à vis des fameux nouveaux compteurs, maintenant c'est individuellement qu'il faudra résister pour ne rien signer !!!

AUJOURD'HUI DÉBUT ET FIN DE LA SESSION PARLEMENTAIRE AU SÉNAT POUR PASSER LE PROJET DE LOI NOME.. et les Nouveaux Compteurs EDF !

DANS QUELQUES JOURS CE NE SERA PLUS UN PROJET MAIS UNE VÉRITABLE LOI SCÉLÉRATE AVEC

APPLICATION AU 1erJANVIER 2013.

> > > VOS FACTURES ET CELLES DE VOS AMIS VONT AUGMENTERET ON NE POURRA PLUS DIRE QUE L'ON NE SAVAIT PAS.

A DIFFUSER LARGEMENT ÉVIDEMMENT !

APRÈS FRANCE TÉLÉCOM, LA POSTE, LA SNCF, ETC... MAINTENANT C'EST EDF.

> > > Pour les fameux Compteurs qui devraient être installés bientôt et vont nous être facturés au prix très très Fort (vers les 300 € ) et de surcroît, ne seraient pas fiables : il ne faudra rien signer.

> > > On ne peut pas refuser à EDF d’accéder aux Compteurs, et de les changer : Par contre comme nous n’ avons rien demandé, nous n’ avons aucune obligation de signer quelque document que ce soit, et, du moment que nous n’ aurons rien signé, EDF ne pourra pas nous obliger à payer ces Compteurs….

> > > Attention aux Signatures : aucune, même pour la Réception de Travaux, etc.

> > >

> > > LES TARIFS D’ÉLECTRICITÉ VONT AUGMENTER POUR PERMETTRE LA CONCURRENCE ! À TERME, L’USAGER PEUT S’ATTENDRE À DES HAUSSES SUBSTANTIELLES DE SA FACTURE, COMME CELA S’EST DÉJÀ PRODUIT POUR LE GAZ.

> > > NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE !

C'est la Loi Nome, soit la Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité, concoctée par le Gouvernement .

> > > Le principe en est simple : constatant que la Concurrence ne fonctionne pas (plus de 96 % des Français restent Fidèles à l’Opérateur Historique (EDF), le Gouvernement a décidé de la créer… artificiellement

> > > La Loi étant passée dans une relative indifférence, cela s'est passé pendant les grèves de septembre 2010 contre l' allongement de la durée des droits à la retraite.

Depuis le 1er Janvier 2011, EDF a l'obligation de revendre à prix coûtant (c'est çà dire au prix de sortie du transformateur) à ses Concurrents jusqu ’à 25 % de sa Production d’Electricité.

> > > AUTREMENT DIT EDF DOIT FAIRE LE DEUIL SUR 25% DE SES BENEFICES.

> > > En même temps EDF doit :

Payer le surcroît de la construction de l'EPR à Flammanville.

· Investir en matériel neuf de remplacement pour augmenter la durée de vie des centrales nucléaires 900MW.

· Prendre en compte le retour d'expérience de l'accident de Fukushima, pour mettre si besoin des parades en place , le but étant d' assurer et maintenir un haut niveau de sûreté des installations nucléaires en France.

 

Un Véritable hold-up !

Les nouveaux fournisseurs d‘Electricité (POWEO, DIRECT ENERGIE, GDF SUEZ) vont se voir offrir un quart de la Production, pour qu ’ils puissent réaliser des Profits, au seul bénéfice de leurs Actionnaires.

> > > C’est une première que d’obliger une Entreprise, dans le Monde de libre et non faussée", à céder une partie de ses Atouts à des Concurrents qui produisent peu ou pas du tout d’ électricité.

> > > Si vous êtes scandalisé, diffusez au moins ce message!

Une fois livré à la Concurrence et surtout au " Privé " on ne peut rien faire, c'est trop tard. Le Prix de l'Electricité sera fixé par des groupes privés qui en fait seront des filiales d' un seul et unique groupe !

Vous n' y croyez pas ?

> > > Alors remettez vous dans le contexte de nos chères Autoroutes Françaises que nous, nos parents et grands parents avons payé avec nos impôts et qui ont été vendues et bradées à de grands groupes privés

Cela profite à qui ? Et le Prix à payer pour y circuler ? N'est-ce pas scandaleux ?

> > > Mais c'est trop tard, car ce Réseau Routier n' appartient plus en totalité à l'Etat ! Et pour le reste ce sera pareil !

> > > Aujourd'hui le service public coûte cher, mais ce n' est rien face à ce qui nous attend si nous le bradons à des Groupes Privés !

> > > SVP faites Circuler sans modérationCe message, surtout RESISTONS

Ne nous laissons pas faire!

 

Cette information faisant référence à un texte de loi, regardons-le pour savoir de quoi il parle exactement et là, oh, c’est magique, nous apprenons déjà qu’elle n’a pas été voté ces dernières semaines, ni en septembre 2010, mais en 2006 !!! (vous comprenez maintenant pourquoi j’ai voulu vous rappeler la date d’aujourd’hui ;))… et que contient-elle ? un calendrier permettant l’ouverture à la concurrence du marché français de l’énergie comme l’exige la législation européenne !

 

ce qui est très différent

 

de ce que ce courriel nous annonce !

 

Ensuite, si vous avez bonne mémoire, vous vous souvenez qu’il y a quelques années, des unions de consommateurs se sont levés contre l’installation du compteur électrique Linky (le jaune que vous voyez sur l’image). Non pas parce que le montant de la facture électrique va être encore plus élevé, mais parce qu’elles prétendaient que cela allait à l’encontre de nos libertés, en prétextant que l’EDF pourrait suivre la consommation énergétique heure par heure d’un ménage… personnellement qu’EDF veuille s’amuser à apprendre qu’en hiver ma consommation augmente à cause du chauffage et qu’en été la consommation baisse parce que les radiateurs ne se mettent pas en marche, franchement :

 

1. Je m’en fous !

2. EDF a bien d’autres choses à faire qu’à surveiller ce qu’un ménage précis dépense quotidiennement en énergie du moment que le dit-ménage paie correctement sa facture d’énergie.

3. Nous sommes plus de 62 millions d’habitants en France ! calculez le nombre d’employés supplémentaires qu’il faudrait à EDF pour faire une telle surveillance tout à fait inutile ! même pour les études de marché ;) mdrrr !!

 

Mais bon, comme tout le monde, notre mémoire peut montrer quelques failles – surtout quand je m’aperçois que la même personne m’expédie annuellement le même courriel humoristique en pensant que je ne connais pas encore cette histoire ;) – non, je ne dirai pas le nom ;) mdrrrr ! – dans ce cas précis, il suffit de faire une recherche sur internet et d’y ajouter le mot « hoax » pour trouver le sujet déjà traité par des sites cherchant à cataloguer toutes les rumeurs qui circulent sur le net…

 

pour l’exemple d’EDF, la loi NOME et Limky, je vous conseille le lien suivant :

http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/edf-linky-et-la-loi-nome

 

Alors maintenant VOUS N’AVEZ PLUS D’EXCUSES POUR CONTINUER A FAIRE CIRCULER CES HOAX QUI POLLUENT NOS BOITES DE RECEPTION MEL !!! Vérifiez toujours toutes les informations avant de les transférer aux autres !! Arrêtez de cliquer sur « Transférer » sans avoir vérifié la véracité !!

 

 

Et tout ceci,

VOUS POUVEZ LE TRANSFERER/COPIER AU MONDE ENTIER !!!

POUR NOTRE TRANQUILITE A TOUS !

N’HESITEZ SURTOUT PAS !!!!

à force, nous parviendrons bien à nous débarrasser de tous ces hoax ;) !! Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir…

 

 

Bisous,

@+

Sab

11 janvier 2013

La France de 1900 vue par les Frères Seeberger

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Ah que coucou !

 

Je profite d’être chez ma maman à moi encore ce week-end pour numériser un livre regroupant les photographies prises par les Frères Seeberger de la France du début du 20e siècle. Livre élaboré par Hubert Juin dont je vous propose ci-dessous sa présentation de ces années premières années du siècle passé…

 

 

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Evidemment, ces jours prochains, normalement, je devrais être capable de vous présenter un peu mieux cette France là : son industrialisation, sa campagne, quelques villes, sa capitale, les petits métiers aujourd’hui disparus, ces paysages tout aussi disparu, etc.

 

Mais commençons aujourd’hui par une présentation de ces 3 frères qui ont laissé leurs empreintes dans l’histoire de la photographie. Mais comme Sab est un peu fainéante : vite, vite, vite, je recopie vite fait ce qui est noté dans le livre :

 

 

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texte que vous découvrez au-dessous de ma signature.

 

Bisous,

@+

Sab

 

 

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Les frères Seeberger

 

En 1899 Eugène Arget s’installe à Montparnasse. Très rapidement il abandonne la peinture : il vient de vendre une centaine d’épreuves photographiques à la bibliothèque de la Ville de Paris, et il commence la difficile carrière que l’on sait.

Dans le même temps, Jules Seeberger, peintre et dessinateur pour étoffes, parcourt Paris avec son premier appareil 13/18 : son père, dès 1891, lui a acheté chez le meilleur spécialiste, Hermagis, une trousse aplanétique permettant d’obtenir des focales différentes, pour la somme de 161,50 francs : un matériel déjà sophistiqué pour un amateur de dix-neuf ans.

Deux photographes vivant à Paris, passant de la peinture à la photographie, se croise dans Montmartre ou dans le Marias durant les premières années du siècle, plantent leur chambre 18/24 dans les mêmes rues, dans les mêmes cours, nous montrent le même Paris avec la même passion documentaire. Et pourtant l’un est bien différent de l’autre. Bien que chacun compose rigoureusement ses images, Atget promène la seule focale de son optique rectilinéaire pour nous transmettre l’humble poésie au détour des rues : Seeberger adapte à ses prises de vues son grand choix de lentilles restituant les exiguïtés de ce Paris encore du 19e siècle et les larges places de la Bastille et de la Nation qui sont déjà le Paris d’aujourd’hui.

« Etranger aux querelles du pictorialisme et tout aussi étranger aux récentes prouesses de la photographie instantanée, Atget est presque un photographe intemporel, ignoré par Demachy, admiré par Weston », nous dit J.C. Lemagny. A contrario, parland de Jule Seeberger, nous pouvons déclarer : curieux de pictorialisme, mais utilisant souvent les récentes prouesses de l’instantanéité et de la technique, nous découvrons un photographe de son époque, travaillant essentiellement pour son époque.

Jules Seeberger est né en 1872 à Vienne, dans l’Isère. Son père, Bavarois de naissance, s’installe bientôt commissionnaire à Lyon où naissent ses deux autres fils, successivement en 1874 et 1876 (il sera naturalisé en 1886). Il monte à Paris, comme acheteur, chez l’un de ses grands confrères.

Les trois frères font leurs études secondaires à Lyon, puis au collège Rollin à Paris. Doués, ils s’essaient tous trois à dessiner, à peindre. Faute de pouvoir vivre de sa peinture, Jules, à la mort de son père en 1894, apprend le métier de dessinateur pour étoffes : ses cartons à dessin nous révèlent sa connaissance de la fleur, son sens de la composition décorative et son imagination. Sa brillante personnalité et ses succès rapides incitent ses frères à lui emboiter le pas : comme leur aîné, ils apprennent le métier à l’Ecole Bernard Palissy où ils reçoivent les plus hautes récompenses : médailles, premiers prix et bourses de voyages. Ce métier, ils l’exerceront dès les premières années de ce siècle : Henri fonde même son propre atelier. Nos trois frères demeurent avec leur mère et leur sœur Félicie : cette vie familiale sans heurt explique leur entente et la facilité avec laquelle il travailleront plus tard ensemble dans le même esprit.

En 1904, tandis que Lartigue photographie le Président Loubet au Bois de Boulogne, le rez-de-chaussée du Palais des Beaux-Arts (actuellement le Petit Palais) propose aux visiteurs une exposition photographique ; thème : les berges de la Seine. Première d’une suite d’expositions de « vues donnant d’une façon précise la physionomie de certaines parties de la ville la moins uniforme et la moins immuable qui soit parmi les capitales », annonce le programme officiel. En pleine époque de photographies d’art, face au délirant salon du Photo-Club qui se tient au Palais de Glace, la ville de Paris tente de susciter et de faire connaître une certaine photographie documentaire. Parmi les participants, Jules a envoyé sous son nom et sous le nom de Henri Seeberger un premier envoi modeste dont il ne nous reste que quelques clichés de petites gens familiers des bords de Seine : barbier en plein air, tondeur de chiens…

Au début de chaque année la Ville de Paris organise une nouvelle exposition. En 1905, un nouveau thème : la Bièvre dans Paris, et surtout Montmartre et ses jardins privés. Jules décide d’y participer à nouveau : ces endroits lui sont familiers, il a déjà travaillé sur le sujet. Comme Atget, témoignant des lieux laissés à l’abandon et des petits métiers avant leur disparition, Jules pressent le modernisme à l’assaut des masures pittoresques, de leurs jardins sauvages, et de leurs habitants mi-parisiens, mi-provinciaux : les Montmartrois. Mais laissons lui la parole : « Voilà certes des physionomies intéressantes qui, comme les vieilles maisons de la Butte, tendent de plus en plus à disparaître. Plus tard, dans de nombreuses années, quand cette Butte sera couverte de grandes constructions modernes, les générations futures trouveront peut-être du plaisir à regarder au musée Carnavalet ce que j’ai voulu représenter : le poème du vieux Montmartre. »

Sur l’épaule sa chambre 18/24 Curt Bentzin qu’il peut équiper de Dagor de diverses focales, il arpente la rue Saint-Vincent, la rue des Saules, la rue de l’Abreuvoir, le passage Cottin. De février à juin 1904 il compose avec rigueur une série d’épreuves intimistes : y sont décrits les porteurs d’eau, les peintres (bien sûr), les buveurs du Lapin agile, et surtout de jeunes Montmartroises cueillant des bouquets d’iris, jouant à colin-maillard, ou flânant dans les environs des moulins. Animation composée ou enregistrée sur le vif, alliant le maniérisme pictorialiste à la rigueur documentaire. Jules nous a donné, dans le Photo-Gazette de mars 1905, sa conception de la photographie : « Jusqu’à ce jour la photographie documentaire n’a pas été présentée de façon suffisamment artistique… Se bornant presque toujours à prendre de face des sujets également éclairés de face, ils n’ont produit que des choses banales et sans originalité, alors que ces mêmes sujets, pris d’un certain côté, à cotre jour par exemple, ou par un temps brumeux, eussent tout de suite acquis en plus de leur caractère documentaire un cachet original et artistique… De plus, les différentes époques de l’année, le printemps et l’été avec les arbres en fleurs et le gai soleil, l’automne et l’hiver avec le brouillard et la neige viennent successivement ajouter un charme nouveau à ses antiques ruelles et à ses parcs séculaires…. Je me suis en outre appliqué à donner à mes vues encore plus d’intérêt et à les compléter en les animant par des personnages en harmonie avec le sujet. Parmi ces personnages, il en est plusieurs qui ont, de préférence, attiré mon attention : je citerai en première ligne la Montmartroise : celle-ci n’a-t-elle pas ce je ne sais quoi, qui la rend différente de la Parisienne autant que de la Provinciale ? J’ai pensé qu’en la représentant à tous les âges de la vie et à tous les degrés de l’échelle sociale, depuis la gamine en jupe courte jusqu’à la vieille mendiante en haillons, c’était conserver d’elle ce que j’appelle un document vivant, document parfaitement à sa place dans une exposition de photographie documentaire ».

Cinquante épreuves, format 50/60, tirées dans un agrandisseur à trois corps à la lumière du jour, virées tantôt au bleu, tantôt à la sanguine, lui valent immédiatement la notoriété : la médaille d’honneur et un porte-folio dans L’Illustration (juillet 1905). Les frères Kunzli éditent en bleu et en bistre une série de cartes postales sur Montmartre très recherchée par les collectionneurs d’aujourd’hui. Diverses publications se feront l’écho de ce succès : Photo-Gazette, Gélatino, etc.

Léopold Verger, un autre éditeur de cartes postales, demande à Jules de réaliser des prises de vues sur les villes de France selon sa conception de l’image documentaire. Henri Seeberger quitte alors son propre atelier de dessin et rejoint son frère aîné : ils transforment une partie de leur habitation, 13 rue Fénelon, en atelier : leur sœur Félicie les aide dans les travaux de laboratoire : elle tire des épreuves provisoires, appelées aujourd’hui contacts, permettant les sélections. Quant à Louis, qui vient d’épouser Anna Durieublanc le 17 octobre de la même année 1905, il songe à rejoindre ses frères. Il écrit à sa femme que ses frères vont faire un reportage sur les grandes manœuvres auxquelles il participe. Au Petit Palais on prépare la prochaine exposition : elle réunira des documents sur le Marais et l’Ile Saint-Louis. Les Seeberger passent au peigne fin cours, ruelles, passages, fontaines, portes et hôtels, certains aujourd’hui disparus, comme cet hôtel de Jassaud démoli en 1908. Précédant ou suivant Atget, leurs travaux peuvent se comparer avec intérêt, témoin cette allée des Arbalétriers.

A partir de 1906, Louis commence à se dégager de l’atelier de dessin Souchon et prend un long congé pour aider ses frères : les premières « Aqua Photos », entendons photographies aquarellées, sortent chez Léopold Verger : citons une étonnante série constituant tout un reportage sur l’armée française : également d’autres séries sur des paysages parisiens, sur le Bois de Boulogne : canotage ou apéritif au pavillon d’Armenonville : sur le Bois de Vincennes : promenades en sous-bois, laiterie en plein air, etc.

Après les paysages parisiens, la province. Grâce à des correspondances conservées jusqu’à ce jour, suivons nos photographes : Jules et Henri en février sont au Mans et à Angers ; en mai, juin, juillet ils vont à Lyon, Genève, la Grande Chartreuse ; de fin juillet à septembre Henri fait une période militaire. Jules et Louis travaillent sur toute la côte entre Cabourg et Boulogne : Lisieux, Houlgate, Trouville, Fécamp, Dieppe, Le Tréport ; en septembre Jules et Henri son à Marseille et à Toulon, en décembre à Saint-Etienne.

Ils voyagent par le train ; à la sortie des gares ils louent voiture à cheval et picotin ; chargent chambres, pieds et sacoches bourrées de plaques 13/18 et de matériel de développement, partent explorer places, rues et marchés, gares et monuments, à moins qu’ils ne s’attardent sur les plages normandes et nous évoquent un peu « le temps perdu ». Les prises de vue se succèdent, réalisées soit avec le Clapp Netel 13/18 (avec Olor Berthiot f.5/7, 200) pour les images requérant l’instantanéité, soit avec une chambre à pied « touriste » équipée de châssis-livres.

Les clichés développés sur place sont envoyés à Madame Louis Seeberger qui en assure les contacts ; les expositions sont faites sur papier citrate dans son appartement de la rue Monge, un sixième étage inondé de soleil. Janvier 1907, les Seeberger opèrent à Cannes et sur la Côte d’Azur, le 16 ils sont à Monte-Carlo. En juillet on les retrouve à Guernesey, en septembre à Cherbourg : la France est bouclée. La fin de 1907 semble terminer les voyages pour les éditeurs de cartes postales.

Mais il y eut cette même année la quatrième exposition aux Champs-Elysées. Les sujets proposés (« pour la vaine gloire d’une récompense honorifique ») ont été le Jardin de Luxembourg, le Jardin des Plantes et les vieilles demeures, maisons ou châteaux épars aux environs de Paris, mais à l’intérieur du département de la Seine. Citons Robert Hénard, chroniqueur à l’Art décoratif : « L’envoi de MM. Seeberger frères vaut d’être signalé spécialement à l’attention du public. Il s’impose d’ailleurs non seulement par la quantité – il renferme plus de 300 épreuves grand format – mais encore par des mérites d’ordre supérieur qui ajoutent aux qualités d’exécution que doit avoir avant tout une photographie irréprochable, un attrait particulier. Mais la série de cent-vingt-cinq vues de vieilles maisons des environs de Paris est absolument hors de pair ». Il a fallu itinérer tout autour de Paris, avec les difficultés que l’on sait à l’époque, de Vitry à Choisy-le-Roi, de Clichy à Stains, d’Asnières à Issy, de Villejuif à Charenton pour nous évoquer ces superbes demeures souvent à l’abandon, transformées en entrepôts, proie des épiciers, marchands de vins, ou simplement des squatteurs, et aujourd’hui pour la plupart disparues. MM. Seeberger obtiendront la médaille d’or hors concours.

Cette activité professionnelle ne leur fait pas oublier leurs premières amours : le dessin et la peinture. Venus à la photographie à l’aube du pictorialisme, ils suivent les fameuses expositions du Photo-Club de Paris où ils retrouvent peintures et photos étroitement mêlées. Dans le cadre du Palais de Glace ils exposent dès 1906 (avec, entre autres, Demachy et Stieglitz). Dès l’invention du procédé bromoil ils s’y adonnent avec ardeur ; en 1908 parait dans Photo-Gazette une tête de jeune fille traitée successivement en plusieurs couleurs, signée J.L.H.S. et exposée au Salon international, rue Volney. Ils poursuivent régulièrement leur travail aux encres grasses et présentent portraits et natures mortes de grande qualité aux Salons de Paris, Bruxelles, Nice, en compagnie de Puyo et Demachy, jusqu’en 1914. Pour ce faire ils ont acheté la chambre 24/30 de Gilles Faller, dite chambre à trois corps, et l’installent dans leur atelier lumière du jour situé en terrasse que leur sœur Félicie vient de découvrir, rue de Chabrol.

 

A la fin de l’année 1908 une nouvelle orientation dans la vie des trois frères : Mme de Broutelles, qui dirige pour le compte des éditions Hachette La Mode pratique, leur suggère d’assurer des reportages d’élégance et de mondanité. Dans ce début de siècle les Seeberger sont parmi les premiers photographes de mode opérant en extérieur, essentiellement sur les champs de course : en effet, les Nadar, Reutlinger, Manuel ne travaillent qu’en studio lumière du jour. L’appareil sur pied étant interdit sur les champs de course, nos nouveaux venus, comme leurs confrères, commencent par opérer à hauteur d’œil : les déformations de silhouette ainsi obtenues les amènent rapidement à inventer un nouveau matériel adapté à cette sorte de reportage ; ils abandonnent la prise de vue à hauteur d’œil. Un viseur reflex conçu par eux est adapté à l’appareil de reportage, mais travaillant à l’hyperfocale, la netteté de tous les plans ne convient pas à leur esthétique de l’image. Très vite ils emploient un appareil reflex 13/18 d’atelier, tenu à 1 m du sol, suspendu au cou par une courroie, et équipé d’une longue focale (250 mm). L’optique Tessar ouverte à 4,5 donne un plan de netteté de faible épaisseur, aussi travaillent-ils à deux : l’opérateur cadre maintient la mise au point délicate et déclenche au signal de son assistant (son alter ego) qui l’avertit de l’instant propice tandis qu’il retient l’attention de la personne photographiée ; cet assistant assure de plus le travail de chroniqueur. A partir de 1909, nous allons suivre très régulièrement l’évolution de la robe, portée par des mannequins, mais aussi par des personnalités mondaines dont nous gardons quelques savoureux portraits.

Les tirages servent d’abord à alimenter les dessinateurs de la Mode pratique ; ils servent également à d’autres magazines comme L’Elxelsior, Les Modes. Ils sont recherchés par les couturiers et les acheteurs pour le marché américaine : « Nous achetons les robes de Worth, Paquin, Doucet, mais nous devons montrer à nos clients qu’elles sont portées à Paris et qui les porte ». Des milliers d’épreuves seront diffusées dans les chaînes A.M.C., Macy’s, John Wanamaker, Gimbel Broths, Saks, Eaton Co., etc. Les frères Seeberger peuvent satisfaire un pareil marché depuis qu’ils sont installés rue de Chabrol dans le vaste atelier : studio lumière du jour et salle de tirage à trois postes ; ils peuvent travailler simultanément sur une tireuse, car Louis les a définitivement rejoints.

1910, c’est la réalisation des premiers autochromes, c’est un reportage sur les inondations de mars (toutes les épreuves sont données au musée Carnavalet), c’est surtout leur rencontre avec l’éditeur Schwartz qui, les ayant regardés travailler dans la rue et les ayant appréciés, leur commande des reportages industriels pour l’encyclopédie Le Monde et la Science supervisée par les plus hautes autorités scientifiques de l’époque. Henri assure seul ces reportages à travers toute la France. Louis, dont le premier fils, Jean, vient de naître, reste à Paris ; il assure la marche de l’atelier et s’occupe de l’administration. Jules partage son temps entre la photo et la peinture. Ce régime de croisière durera jusqu’en juillet 1914. La guerre arrêtera la publication de l’encyclopédie : on prévoyait l’édition de 15.000 photo, seuls trois volumes paraîtront ; des milliers de plaques 13/18, consacrées aux sujets les plus divers, disparaîtront avec l’éditeur. Seuls quelques dizaines de tirages subsistent, nous montrant l’état de l’ère industrielle avant la guerre.

Pendant la guerre Louis et Henri sont mobilisés, Louis, qui vient d’avoir son deuxième fils, Albert, est instructeur de photo aérienne, puis chargé d’administration. Henri est artilleur ; blessé en octobre 14, il sera hospitalisé puis retournera au front comme brancardier ; il sera évacué de l’enfer de Verdun fin 1917 et passera des mois à l’hôpital militaire de Saint-Vallier. Jules continue tant bien que mal quelques travaux de mode, aidé par sa sœur.

En 1919, c’est la démobilisation, ils se retrouvent tous trois ensemble. Mais Jules n’assurera plus de prises de vue, il commence à ressentir les débuts de la très longue maladie qui l’emportera quelques années plus tard ; en 1920, il peint et expose successivement aux Indépendants et à l’Ecole française ; il s’arrêtera définitivement en 1925.

Louis et Henri assurent seuls la marche de Seeberger frères. La vie mondaine et frénétique de l’après-guerre les entraîne dans son tourbillon : reportages de mode toujours à Paris, puis à Deauville, Cannes, Nice, Biarritz ; en hiver Chamonix et Saint-Moritz.

Le 26 octobre 1923 ils reçoivent une lettre envoyée d’Hollywood : M. Howland qui dirige International Kinema Research demande aux frères s’ils pourraient assurer la prise de vues de photographies destinées à permettre aux décorateurs de films de reconstituer des lieux typiquement français ; Louis et Henri vont alors passer au peigne fin tout un style de Paris 1920 : rues, music-halls, restaurants, boites de nuit… Ce travail durera jusqu’en 1931, arrivée du cinéma parlant.

Au cours des années d’après-guerre, les frères sont amenés, à l’occasion de leur reportage de mode, à travailler pour les grands couturiers eux-mêmes : Poiret, Patou, Molyneux, Lelong, Lanvin, Worth, Martial et Armand, Rochas leur demandent de photographier leurs modèles. 1925 voit la fondation par M. Dubois de la revue Adam, la mode masculine s’ajoute naturellement à la mode féminine ; petit à petit une solide amitié lie les hommes et la collaboration devient importante.

Jean, fils aîné de Louis, entre dans l’entreprise en 1927, suivi par Albert en 1930. Ils se forment sur le tas et suivent des cours techniques au Conservatoire des Arts et Métiers. Voilà formée l’équipe de la nouvelle génération. Les jeunes sont sensibilisés par les photos de Steichen, Hoeninguen Huene, Sougez, Laure Albin-Guyot, Lucien Lorelle, et par les films de Carl Dreyer, de Raymond Bernard, de Jacques Feyder. Tandis que les aînés travaillent à la lumière du jour, les jeunes créent un studio pour la lumière artificielle. Ils réalisent leurs premières prises de vue publicitaires en 1934-1935 et se lancent dans la couleur : pinatypie, Carbro et Wash off relief, sélections trichromes, ils utilisent le kodachrome naissant.

Grâce à l’amélioration des techniques, la conception de l’image photographique évolue rapidement ; les aînés, contraints et forcés, satisfont une demande qui redouble. En 1935 le Rolleiflex est définitivement adopté pour les travaux en extérieur, nécessitant une refonte totale du laboratoire : toutes les images doivent être agrandies et recadrées. Les photographes pouvant travailler seuls, la production s’accroit.

Les quatre Seeberger continueront de la sorte jusqu’en aout 1939 : Louis, très fatigué – il devra subir une grave opération dans les semaines qui suivront – se retire. Ses fils Jean et Albert sont mobilisés. Henri, qui reste seul, s’arrête à son tour. Louis et Henri auront travaillé plus de trente années ensemble.

Dès 1941 Jean et Albert, démobilisés, relancent un nouveau Seeberger frères : ils s’arrêteront en mars 1977.

Michel Cabaud

9 janvier 2013

Guy de Maupassant : La Rempailleuse

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Ah que coucou !

 

Oui. Je sais, je suis un tantinet en retard… mais bon, comme prétendraient honteusement certains : « Avec Sab, c’est une habitude à prendre ! » :pppp !

 

Bon alors, aujourd’hui je vous propose à nouveau une courte nouvelle écrite par l’ami Maupassant :

 

La Rempailleuse

accessible à la lecture/téléchargement en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par son concepteur : Adobe)

Langues : français

 

où vous constaterez que l’argent peut tout acheter… Dans cette nouvelle Guy de Maupassant expose au grand jour un autre des défauts de certains bourgeois qui se croient tout droit sortis de la cuisse de Jupiter…

 

Oui, un pharmacien, qui aurait été jusqu’à faire enfermer dans une prison une malheureuse rempailleuse qui était remplie d’amour pour lui, et qui n’exigeait rien de lui en échange, est outragé d’apprendre qu’une rempailleuse ressentait un amour véritable et platonique pour lui ! Mais sa réaction change soudain quand il apprend qu’elle lui a laissé une rondelette somme d’argent… mais comme cette somme n’était pas suffisante, il va, en plus, demander à ce qu’on lui donne la voiture de la rempailleuse !

 

Bref, voici une sorte d’individus comme je les déteste : ces individus intéressés, qui n’aime personne sauf l’argent et qui vont tenter de nous faire croire qu’ils sont nos amis alors qu’ils ne sont en réalité que de vulgaires pique-assiettes !

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

5 janvier 2013

21 langues risquent de disparaître

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Ah que coucou !

 

La revue bimensuelle (janvier – février 2013) du CNRS est parue (pour y accéder, cliquez ici – format pdf) ! Mais, malgré que le sujet le plus important traité porte le regard du lecteur sur une enquête concernant les OGM, comme nous l’indique la couverture, j’opte, quant à moi, pour un tout autre sujet abordé à la page 12 :

 

« Technologie

Le développement des outils numériques avantage certaines langues européennes, tandis que d’autres souffrent d’un cruel déficit de moyens. »

 

et dont le titre de l’article est le suivant :

 

21 langues menacées

d’extinction numérique

 

où environ 200 experts du réseau européen Meta-Net (abréviation pour Multilingual Europe Technology Alliance Network – pour accéder à leur site, cliquez ici) ont fait le triste « constat que sur les 30 langues européennes étudiées (27 langues nationales et 3 langues régionales), 21 d’entre elles seraient actuellement en danger d’extinction numérique. »

 

Qu’est-ce que cela signifie ? Et bien cela signifie que, souvent, une personne, ne parlant seulement que sa langue maternelle, n’avait pas accès à la plupart des services communicants et sont donc handicapés pour accéder à certaines informations importantes.

 

Bon, me diriez-vous, aujourd’hui tout le monde sait l’anglais ;) ! A cette affirmation que nombreux dans mon entourage trouveraient exacte parce qu’ils parlent cette langue couramment, je réponds ceci : « Affirmation erronée ! ». Même si de nombreux Français ont appris l’anglais à l’école, ce nombre diminue encore plus rapidement quand l’anglais n’est pas pratiqué au quotidien (parlé, écrit, lu). D’ailleurs, pour s’en convaincre, il nous suffit de nous rappeler les légers problèmes que nous rencontrons quand nous rentrons de congés et avons un correspondant natif d’UK en ligne quand, pendant les premières secondes nous ne comprenons pas ce qu’il nous raconte avec son accent et ceci parce que nous sommes restés plusieurs semaines sans discuter en anglais…

 

Maintenant regardons d’un peu plus près les langues non-menacées comme le français, par exemple. Que constatons-nous ? Par exemple : pour les correcteurs d’orthographiques et grammaticaux, je ne sais pas chez vous, mais souvent le mien m’indique des fautes qui n’existent pas tout en oubliant de m’indiquer les fautes qui existent réellement. Oui, les outils numériques en français laissent à désirer et ne peuvent souvent n’être compris que par des personnes ayant un bon niveau de langage leur permettant de comprendre toutes ces très mauvaises traductions…

 

Bisous,

@+

Sab

3 janvier 2013

Guy de Maupassant : La Bête à maît’ Belhomme

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Ah que coucou !

 

Pour nous remettre les neurones en place petit à petit après ces fêtes consécutives, à nouveau je vous propose aujourd’hui une nouvelle écrite par notre ami de Maupassant :

 

La Bête à maît’ Belhomme

accessible à la lecture/téléchargement en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par adobe.com)

Langue : Français

 

dans laquelle le lecteur peut d’abord apprendre quelques coutumes de nos ancêtres campagnards, même s’il ne s’agit là que de Normands ;)… par exemple, nous y apprenons comment étaient organisé les transports en commun, avec quelles attentions pour finir par certaines croyances populaires et sur le fait qu’il ne faut pas toujours estimer que les autres doivent aider sans aucun retour en échange.

 

Bonne journée !

Bisous,

@+

Sab

27 décembre 2012

Top 10 des avancées scientifiques

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Ah que coucou !

 

Pour ceux qui ont laissé leurs neurones en mode fonction en cette période festive de fin d’année – ce qui est un parfait exemple de ce que nous devrions tous faire (ce n’est pas parce que nos neurones bullent que nous devrions en faire autant), je vous propose ce petit palmarès des avancées scientifiques de l’année 2012, élaboré par le Physicsworld (article en anglais of course, quand on veut faire marcher ses neurones, autant y aller carrément ;), pour y accéder cliquez ici).

 

Evidemment dans ce classement nous y voyons de nombreux points déjà traités comme cette découverte de la « particule de Dieu » (ou appelé de son nom scientifique le « Boson de Higgs »), découverte qui se trouve naturellement à la première place ;) !

 

Mais vous y apprendrez aussi d’autres avancées scientifiques qui n’ont pas été abordé ici car beaucoup trop techniques et parfois difficilement compréhensibles car la source devant éditer les résulter en anglais ne connait pas suffisamment la langue de Shakespeare pour être claire, concise et facilement assimilable dans son exposé (parfois on y lit des trucs étranges et ne pouvons que féliciter le scientifique qui est parvenu à décortiquer l’ensemble pour en fournir une explication compréhensible dans notre langue.

 

Bref, ce petit article paru en début du mois de décembre 2012 (pour cause de congés parmi les chercheurs – eux aussi ont le droit de glisser sur les pentes) va vous permettre de réviser l’actualité scientifique de cette année 2012 tout en vous faisant réviser vos compétences en anglais ! ;)

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS: et n'oubliez pas de remuer un peu vos cellules grises pour ne pas trop être handicapé en rentrant de vacances!

26 décembre 2012

Guy de Maupassant : L’Enfant

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Ah que coucou !

 

En ce jour compris entre 2 fêtes qui se suivent, nous allons le faire calme pour les neurones qui sont, pour certains, encore dans les bulles de Champagne et je vous propose cette courte histoire qui va réjouir une certaine Sylvie, pour en nommer une, à son retour des pistes ! Oui, voici donc la nouvelle suivante écrite par notre ami Maupassant :

 

l’Enfant

accessible à la lecture/téléchargement en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

Langue : Français

 

qui pourrait être considéré tel un conte de Noël, mais qui n’en est pas un…

 

Oui… car cette nouvelle narre l’aventure d’un coureur de jupon qui finit par se marier… mais voilà de ses amours passés dont il ne veut plus entendre parler s’il veut pouvoir accéder au mariage qu’il convoite, il apprend, le lendemain de ses noces et le jour du décès de son ancienne maîtresse, qu’il est le père d’un enfant, né quelque temps plus tôt (le lecteur peut imaginer qu’il est né quelques heures avant son arrivée : Maupassant ne donnant aucune précision concernant l’âge du dît enfant). Donc voilà Mr Coureur de Jupon, qui après avoir promis de s’occuper de son enfant, est bien embêté et se demande comment va réagir sa jeune épouse à qui il a non seulement menti pour expliquer son départ précipité, mais qu’il a « oublié » (il prévient qu’il va revenir une vingtaine de minutes plus tard et il revient le lendemain)…

Et vous, si cela vous arriverait, vous réagiriez comment ?

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

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