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Bienvenue chez Sab

26 novembre 2012

Christophe : Le sapeur Camember

Ah que coucou !

 

Voici depuis cet été que je n’avais posté une nouvelle aventure du Sapeur Camember… et bien aujourd’hui je vous propose cette courte histoire (pour me remettre de ce week-end ;) mdrrr !) :

 

Camember trouve sa voie

 

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013B

On n’ose prévoir comment tout cela aurait fini, si, le 12 janvier 1864, par-devant M. le sous-préfet de Gleux-lès-Lure (Saône-Supérieure), François-Baptiste-Ephraïm Camember, déjà fortement barbu malgré sa jeunesse, n’avait tiré à la conscription le n°4.

 

013C

Ce qui mit Ephraïm dans l’obligation d’embrasser la noble carrière des armes. Il y a lieu, toutefois, de remarquer qu’il était soldat bien jeune, puisqu’étant né un 29 février il n’avait vu, depuis 1844, que 5 fois son jour de naissance.

 

Tu vois Sylvie, j’y ai pensé ;) mdrrr !!

Bon, c’est vrai aussi que j’ai de l’avance car ce livre est numérisé, il ne reste à faire que la dernière touche de la mise en page ;)…

 

Bonne pause K-Wa !

 

Bisous,

@+

Sab

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23 novembre 2012

Bien débuter en généalogie…

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Ah que coucou !

 

Il n’y a rien de plus simple que de bien débuter en généalogie, et plus nous débutons jeunes et plus les soucis des débuts sont infimes car les personnes sont encore vivantes et peuvent nous fournir des indications sur leur ascendance…

 

Personnellement j’ai débuté la généalogie à l’âge de 11 ans, à une époque où il n’était pas question de mettre des archives en ligne sur internet et où internet n’était même pas encore le rêve des ménages… C’était en 1981-1982, à l’époque où les Mairies commençaient à recevoir des ordres de leur hiérarchie de ne plus faire de recherche généalogique pour les amateurs, comme moi…

 

Du côté de ma mère, un de mes cousins germains avait déjà épluché les actes jusqu’à la Révolution française qui étaient disponibles en mairie du Plessier-Huleu… de plus, l’oncle paternel de ma mère, son grand-père, vivaient encore, et ma mère avait connu tous ses grand-parents, sauf un de ses grand-pères…

 

Du côté de mon père, bon nombre de tantes et d’oncles de mon père, sa mère vivaient encore… de plus mon père avait connu ses 2 grand-mères… Alors débuter fut facile… il suffisait juste que je demande à mes parents qui étaient leurs parents et leurs grand-parents ;) – et je me suis retrouvée avec un papa qui voulait aider en téléphonant à tous les anciens de la famille pour découvrir qui pouvait aider…

 

Bien débuter son arbre généalogique, c’est d’abord recueillir le maximum d’informations des personnes plus âgées que soi…

 

La difficulté de cette époque fut d’aller au-delà des informations recueillies et d’accéder aux archives et aux informations qu’elles contenaient. Un peu difficile quand on n’habite pas dans les communes concernées même si nous possédons un courrier indiquant les horaires d’ouverture en semaine !!

 

L’arbre fut donc mis quelques temps « en veille »…

 

Grâce à internet, les recherches ont pu reprendre de plus belles… à condition d’accepter de fouiller soi-même dans les archives mises en ligne. Oui, le premier piège dans lequel il ne faut pas tomber actuellement avec tous les arbres mis en ligne, c’est de vouloir aller trop vite en ne faisant que recopier toutes les informations de certains arbres car il ne faut pas oublier que :

 

1 – toute erreur est humaine et que même moi je ne peux pas garantir que sur mon arbre il n’y a aucune erreur dû au copiage d’un chiffre qui se serait transformé en un autre par inadvertance…

2 – que si de nombreuses personnes font ce travail sérieusement, quelques plaisantins, qui se trouvent certainement très drôles, mettent en ligne des arbres tout à fait bidon…

3 – dans les forums de généalogie, beaucoup de ceux qui fournissent des renseignements sont ceux qu’ils ont découverts sur d’autres arbres, ou ceux qu’ils ont inventés…

 

C’est pour ça qu’il ne faut surtout pas tenir pour VERITE ultime ce que vous trouvez dans les arbres des autres généalogistes amateurs…

C’est pour ça qu’il faut que vous préférez consulter les actes, même si cela est beaucoup moins rapide !

 

Je vais témoigner ici mon avancée généalogique une fois que j’ai découvert que les actes étaient en ligne. Pour se faire, j’avais une copie du livret de famille de mes grands-parents paternels (je vous rappelle que du côté maternelle, un de mes cousins germains avaient déjà bien débuter le travail… il fallait juste un peu de patience pour que les actes soient mis en ligne…) et le numéro de téléphone d’un oncle paternel à mon père encore vivant qui a découvert dans ses papiers le livret de famille des parents de mon grand-père paternel J… détenant de précieuses informations…

 

Donc, grâce aux livrets de famille, j’avais toutes les dates de naissance ainsi que leur lieu… petit courriel à la mairie et me voilà avec leur acte de naissance… ayant l’identité exacte des parents à mes arrières grand-parents (grand-parents de mon grand-père paternel) et mes arrières grand-parents paternels (qu’il faut vérifier car cette génération-là adorait faire joujou avec le sens de leurs prénoms quand ce n’était pas en adopter un autre en famille), il a fallu une petite aide de l’Etat civil pour accéder à leur actes de mariage où nous pouvons lire l’identité des parents… à partir de là : pour mes branches, les actes sont maintenant toutes consultables en ligne ! J

 

Il suffit juste de lire les actes et suivre les indications qui y sont mentionnés…

 

Comme vous le constatez, il n’y a rien de plus simple ;) Il ne suffit que de savoir lire ;) et quand on parvient au 17e, savoir décrypter les graphies et le français usité quand ce n’est pas du pseudo latin mélangé à de l’allemand (cf les actes lorrains pendant que la Lorraine était allemande).

 

Pour finir, la difficulté que nous rencontrons tous à un moment donné, est celle que dans certaines paroisses, les renseignements concernant les mariages, les sépultures, les baptêmes sont incomplets ou inexistants (les actes ayant été perdus ou détruits) ou faux quand la personne ayant écrit l’acte a transformé l’identité de la mère en l’identité de la grand-mère… mais là, est un autre problème ;)…

 

Sinon, pour la rapidité, on m’avait conseillé de ne lire les actes qui ne sont signés que par mes aïeux… mais dans ma généalogie, je me suis vite aperçue que cela me faisait lire TOUS LES ACTES car la signature était celle d’un de mes aïeux ou descendant !! comme je me suis retrouvée parfois avec des signatures qui disparaissaient pendant la Terreur (où d’un seul coup mes ancêtres qui signaient la veille, mentionnaient qu’ils ne savaient ni lire, ni écrire) ou dans certaines paroisses où personne ne signait les actes !! Comme quoi, suivre cette méthode n’est pas adaptée pour toutes les généalogies ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

22 novembre 2012

Le vieux français…

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Chrétien de Troyes,

extrait du Chevalier à la Charrette.

 

 

Ah que coucou !

 

Maintenant sans mentir, qui a compris ces quelques vers écrits par celui que nous considérons comme étant le romancier le plus célèbre du moyen-âge : Chrétien de Troyes, protégé de Marie de Champagne, l’une des filles d’Aliénor d’Aquitaine ? Allons, allons ! qui réussit à les décrypter ?? ;) ou alors préférez-vous attendre la traduction ? ;) D’accord, je vais être sympa et vous le rendre plus compréhensible en recopiant la traduction du texte faite aux Editions M. Roques ;)

 

Et lui qui veut bien qu’elle ait le peigne,

le lui donne, et en retire les cheveux,

si doucement qu’il n’en rompt aucun.

Jamais yeux humain n’en verront

honorer à ce point aucune chose,

car il commence à les adorer,

et les touche bien cent mille fois,

et les porte à ses yeux, à sa bouche,

à son front, et à son visage ;

il n’est aucune joie qu’il ne manifeste ;

il en est très heureux, il en est très riche ;

en son sein, près de son cœur, il les range

entre sa chemise et sa chair.

Il ne prendrait pas en échange un char

rempli d’émeraudes et d’escarboucles ;

il ne croyait pas que le chancre

ou quelque autre mal pût le prendre :

il dédaigne la dimargareton

et la pleuriche et la thériaque,

et même saint Martin et saint Jacques :

car il a tant confiance en ces cheveux

qu’il n’a pas besoin de leur aide ;

mais de quel prix étaient les cheveux ?

On me tiendra pour un menteur et un

fou, si je dit la vérité :

si la foire du Lendi battait son plein,

et si les marchandises y abondaient,

le chevalier ne voudrait pas les posséder

toutes, c’est la vérité,

et ne pas avoir trouvé les cheveux.

Et, si vous me demandez la vérité à ce sujet,

de l’or cent mille fois affiné,

et refondu autant de fois,

aurait paru plus obscur que ne l’est la nuit

par rapport au plus beau jour d’été

qu’il y ait eu cette année,

pour celui qui aurait vu l’or et les cheveux

en les mettant côte à côte.

 

Ce petit extrait est plus compréhensible maintenant, n’est-ce pas, même s’il reste quelques inconnues comme la foire du Lendi (qui était une importante foire médiévale qui se tenait dans la plaine St Denis, près de Paris et où l’Université s’approvisionnait en parchemins) et ce dimargareton (qui était une sorte de drogue ou un mélange de remèdes merveilleux). Mais bon voici un petit résumé de ce qui s’est passé avant…

 

Lancelot – oui il s’agit de ce célèbre héros – avant qu’il ne soit fait Chevalier, se lance à la poursuite de la Reine enlevée par Méléagant de Gorre. Pour la retrouver il monte dans la charrette de l’infamie et y découvre un peigne où se trouvent des cheveux couleur d’or qui sont les cheveux de la reine Guenièvre ;)… pour la suite, vous connaissez l’histoire ;).

 

Maintenant vous vous demandez sans doute pourquoi j’ai choisi cet extrait pour illustrer l’ancien français…

 

Premièrement parce que Chrétien de Troyes est l’écrivain médiéval que nous connaissons tous plus ou moins, même si nous ne possédons pas de renseignements très importants le concernant… oui, mis à part le fait qu’il écrivait et fréquentait la cour d’Aquitaine, nous ignorons presque tout de lui…

Secondement parce que ce texte rengorge énormément de mots et d’expression usités dans ce Moyen-Age. Ce qui va nous aider à réviser notre français enfoui profondément dans nos gênes…

 

Maintenant, à l’aide de cet extrait, que remarquons-nous concernant la langue de nos ancêtres ?

D’abord qu’un Français d’aujourd’hui se retrouvant au temps des preux chevaliers, ne parviendrait pas à comprendre la moindre conversation basique, la moindre petite question simple, à moins d’avoir de bonne notion linguistique et de connaître l’histoire de notre merveilleuse langue.

 

Pour nous aider, certains linguistes, spécialisés dans notre langue, ont édité des dictionnaires de vieux français. Dictionnaires, qui, s’ils regroupent bien les quelques mots de vocabulaire ancien, n’abordent, hélas, pas l’historique de notre langue, ce qui permettrait, par exemple, de comprendre mieux tous les actes qui sont arrivés jusqu’à nous… en tant que généalogiste amateur, je m’aperçois que mes petites connaissances linguistiques me permettent de comprendre le principal des actes mais rarement les détails (car en plus du vocabulaire, la difficulté réside aussi dans la graphie).

 

Personnellement je trouve qu’il est important que chaque francophone connaisse la façon de s’exprimer des Anciens, non seulement les spécialistes, non seulement les linguistes amateurs, non seulement les généalogistes, mais toute la population. Car toutes ces façons de s’exprimer sont non seulement NOTRE mémoire collective, mais aussi NOTRE identité propre aux francophones, car, même s’il est possible d’apprendre notre langue, d’approfondir nos connaissances en culture générale, il est impossible de ressentir notre passé francophone sans avoir un minimum de notions du passif de notre langue : le français. Il ne faut pas oublier que :

 

c’est le français d’hier,

qui a fait le français d’aujourd’hui,

qui créera le français de demain.

 

Donc si nous voulons que le français ait un avenir, il faut lui donner aussi ses armes d’hier…

 

Bisous,

@+

Sab

21 novembre 2012

08 : Quand Rak-Rek rencontre la méchante sorcière, …

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Ah que coucou !

 

Vous vous souvenez, les enfants, que le méchant sorcier Rak-Rek, étant devenu un inoffensif écureuil suite à la perte de sa baguette, avait décidé de demander de l’aide à une vieille sorcière qui habitait au cœur de la forêt ? Et bien aujourd’hui nous allons continuer à le surveiller pour savoir s’il parvient à trouver cette méchante sorcière qui a peur de la puissance de la fée Marguerite et s’il parvient à la décider de l’aider, car, les enfants, aideriez-vous quelqu’un qui vous a fait du mal ? Aideriez-vous quelqu’un qui vous a forcé à abandonner votre papa et votre maman et à partir loin, très loin, dans un lieu que vous n’aimez pas ? Toutefois, si une telle alliance se crée, il faudra tout de suite rejoindre Babeth pour l’avertir du danger, alors les enfants, quels mots magiques faudra-t-il utiliser pour avertir Babeth ? vous vous en souvenez ? je vous l’avais dit dans le premier épisode… il s’agit des mots « Il était une fois »… un « il était une fois » et Babeth vous entendra et vous remerciera de l’avoir prévenue... et si vous avez peur, n’oubliez pas non plus de la puissance de ces mots, criez « il était une fois » !

 

Rak-Rek entreprit donc de rentrer dans la forêt malgré tous les dangers existants pour un petit écureuil. Il grimpa sur le premier arbre qu’il aperçut et s’enfonça dans la forêt d’arbre en arbre, la peur au ventre. Mais la forêt est très grande et sans ses pouvoirs Rak-Rek, comme tout le monde, peut facilement s’y perdre… et d’ailleurs il tourna en rond pendant longtemps avant de s’apercevoir qu’il voyait les mêmes nids posés sur les mêmes arbres, les mêmes oiseaux… il décida de s’arrêter pour réfléchir sur la meilleure façon de ne pas se perdre… il tenta alors de se remémorer une formule qu’il avait appris alors qu’il n’était qu’un enfant, mais aucun souvenir ne remonta à sa mémoire… il décida alors de demander de l’aide aux animaux… mais il ne savait pas parler le langage des écureuils tout comme il ne pouvait le comprendre. Comme il croyait que tous les animaux comprenaient instinctivement la langue des hommes qu’il maîtrisait parfaitement, tous les animaux allaient forcément le comprendre. Mais aucun ne comprenait ce qu’il leur disait. Rak-Rek, furieux, hurla alors la seule formule dont il se souvenait, la formule qui faisait hurler le vent dans les arbres... chose que Rak-Rek avait oubliée et, à cause de ce violent vent qui s’abattait sur la forêt, il tomba de son arbre et, à cause des attaques de tous les animaux de la forêt révoltés par la violence du vent, dut rester au sol et se dissimiler dans tous les arbustes et taillis qu’il trouvait sur son chemin pour éviter de se faire tuer par tous les animaux de la forêt…

 

C’est ainsi qu’il parvint jusqu’à un rucher abritant une reine entourée de toutes ses abeilles affairées à récolter le plus de pollen possible afin d’engranger le plus de denrées pour passer le prochain hiver à l’abri de la disette. Les écureuils ne présentant aucun danger pour des abeilles, elles le laissèrent approcher de la ruche. Mais le méchant Rak-Rek avait très faim et en profita pour faire une razzia dans les réserves. Les abeilles n’attendirent pas plus pour défendre leurs victuailles contre cet intrus et Rak-Rek fut dans l’obligation de prendre la fuite, poursuivi par les abeilles défendeuses de la ruche.

Dans sa fuite, Rak-Rek passa devant le Vieux Chêne qu’il ne reconnut pas, par chance les enfants, sinon il aurait retrouvé sa baguette ! Et il aurait tué toutes ces gentilles abeilles…

 

Accidentellement il parvint jusqu’à un chant non mélodieux qu’il reconnut être un vieux chant de son royaume. Il comprit alors qu’il avait enfin trouvé la méchante sorcière. Il se dirigea vers elle et se présenta. Au début la sorcière ne voulut pas croire qu’un si puissant sorcier comme Rak-Rek ait pu perdre ses pouvoirs en même temps que sa baguette et qu’il était coincé dans le corps d’un écureuil bien inoffensif… d’ailleurs la méchante sorcière, étant affamée, pensa qu’un rôti d’écureuil améliorerait fort agréablement son ordinaire fait de baies sauvages. Et Rak-Rek, s’apercevant que la méchante sorcière commençait à imaginer à quelle sauce elle allait l’accommoder, décida qu’il était plus prudent pour lui de s’éloigner de quelques mètres et de prononcer la seule formule dont il se souvenait encore et qui faisait hurler le vent dans les arbres. Il espérait ainsi tromper la méchante sorcière en lui donnant l’illusion que malgré la perte de sa baguette, il était encore le puissant sorcier Rak-Rek.

 

Devant la violence du vent, la méchante sorcière prit peur et Rak-Rek s’approcha d’elle pour lui faire sa demande…

 

La sorcière se souvint alors qu’il existait une formule dans son grimoire pour rendre à Rak-Rek son apparence. Ils se dirigèrent alors ensembles vers la vieille cabane que squattait la sorcière en l’absence du gardien de la forêt. Arrivés la vieille sorcière prit son grimoire et lut la formule…

 

Mais elle avait oublié de prévenir Rak-Rek qu’en reprenant son apparence, il était transformé en une statue de pierre au bout d’une heure…

 

Et c’est ainsi que le méchant sorcier Rak-Rek fut statufier et que la méchante sorcière put le détruire...

 

En détruisant Rak-Rek elle a ainsi sauvé, sans le savoir, le méchant roi Brokmar, la très méchante reine Dragui, et, surtout, la gentille princesse Babeth…

 

Ceci termine notre histoire pour aujourd’hui. Faîtes maintenant un gros bisou à Maman, faîtes un gros bisou à Papa, et vous connaîtrez les autres aventures de Babeth.

 

Bisous,

@+

Sab

20 novembre 2012

Mythes et légendes de la Grèce antique : La Toison d’Or

Ah que coucou !

 

Qui ne se souvient plus de ce célèbre mythe grec ? Et bien le voici pour vous rafraichir la mémoire :

 

Il y avait une fois en Grèce un roi dont la femme était issue d’une famille divine. ils avaient un petit garçon et une petite fille : Phrixos et Hellê. Le roi Athamas aurait dû remercier les dieux de vivre en paix dans un foyer heureux égayé par deux enfants en bonne santé. Pourtant il n’appréciait pas son bonheur et souhaitait toujours autre chose. Un jour il répudia sa femme et se remaria. C’est ainsi que Phrixos et Hellê eurent une marâtre. Cette dernière détestait les petits, les grondait du matin au soir et les traitait très méchamment. Les enfants l’évitaient en se cachant dans le jardin du palais et, lorsqu’elle ne les trouvait pas, elle se fâchait encore plus et se plaignait au roi.

Cette situation s’aggrava lorsqu’elle mit au monde deux garçons. On aurait eu peine à imaginer les choses cruelles et fausses qu’elle parvenait à raconter au roi à propos de Phrixos et d’Hellê. Elle-même les punissait avec encore plus de sévérité et souhaitait que leur père en fît autant. Effrayée que ses fils aient un jour à partager avec eux les richesses royales, elle se demandait comment elle pourrait faire pour que seule sa descendance hérite de tout le royaume.

Son blanc visage dissimulait de noirs desseins. Enfin, elle décida de tuer les enfants. Sachant que le roi ne le permettrait pas, elle dut préparer longuement et soigneusement son forfait.

Un jour, la reine convoqua les femmes du pays et leur dit :

« Je sais bien vous êtes courageuses et pourtant vous n’êtes pas riches. Vous travaillez, comme vos familles tout entières, et pourtant vous avez du mal à remplir vos greniers de blé. Moi, j’ai découvert un moyen de tripler la récolte et sera heureuse de vous le révéler. Avant d’ensemencer vos champs, vous devez griller le grain et vous verrez qu’ainsi vos granges pourront à peine contenir la moisson. Surtout ne révélez ce secret à personne, pas même à vos maris, car si vous le faites vous n’aurez rien et les dieux immortels puniront votre indiscrétion. »

Les femmes remercièrent la reine et chacune regagna gaiement sa maison. Déjà, elles imaginaient la richesse sous forme d’un chariot d’or rempli d’épis dorés. Elles furent muettes et rôtirent en secret les semences.

Bientôt les prairies reverdirent mais ce ne furent pas les tiges vertes et minces du blé qui jaillirent du sol, bien au contraire : ce furent les mauvaises herbes et le chardon. Partout la récolte fut perdue et, comme les femmes se taisaient, personne ne sut jamais ce qui s’était passé. Une famine terrible envahit le royaume.

Alors la rusée marâtre conseilla à son époux d’envoyer un messager à l’oracle de Delphes pour lui demander pourquoi les dieux avaient tant éprouvé son pays. Mais, avant que l’homme ne prenne la route, la reine l’appela, et, lui remettant une grosse bourse d’or, lui dit :

« Ceci n’est que la première moitié de ta récompense. Tu auras l’autre si tu fais ce que je vais te demander. Ne va pas à Delphes. Fais seulement mine de partir dans cette direction mais reste dans les forêts. Le jour où tu devrais rentrer de voyage, va au palais et transmets au roi cette prédiction : ‘La famine quittera votre pays et vos champs seront à nouveau fertiles quand vous avez sacrifié aux dieux Phrixos et Hellê.’ »

Enivré par le trésor qu’il tenait entre ses mains, le messager promit d’obéir avec empressement. Il fit semblant de partir et se cacha dans les bois d’où il revint quelque temps après porteur du terrible augure. Mais le roi refusa de s’y plier. La mégère, craignant de voir décelée sa ruse criminelle, souleva la population affamée pour vaincre la résistance de son époux.

« Allez, » s’écria-t-elle, « et forcez-le à suivre les conseils de l’oracle, sinon nous périrons tous de faim. Tant que les enfants seront en vie, la colère des dieux ne s’apaisera pas ».

Poussé par ce discours, le peuple fit aussitôt une émeute autour du palais. Devant les cris et les menaces, le souverain dut céder.

Craignant que les petites victimes ne s’enfuient, la marâtre les enferma elle-même pour la nuit. Le sacrifice devait avoir lieu le lendemain matin.

Le temps parut long à tout le monde : la reine ne parvenait pas à calmer sa joie, le roi rongé par le chagrin ne trouvait pas le sommeil, quant aux enfants, ils se serraient l’un contre l’autre dans l’obscurité et osaient à peine respirer.

Dès que les premières lueurs du matin parurent à l’horizon, la foule envahit la grande place de la ville, espérant qu’enfin la malédiction quitterait leurs champs et que la famine cesserait.

Phrixos et Hellê furent couronnés et menés à l’autel dans le plus grand silence. Le jeune garçon regarda autour de lui pour la dernière fois et leva les yeux vers le ciel. Il vit alors un nuage éblouissant qui grandissait à chaque seconde en se rapprochant de la terre et qui bientôt recouvrit les hommes et l’autel, le dérobant ainsi que sa sœur à la vue des spectateurs. Un bélier d’or sauta de l’éblouissante nuée et s’agenouilla devant Phrixos et Hellê terrifiés. La douce voix de leur divine mère s’éleva alors :

« Mes enfants, je suis venue pour vous sauver. Montez sur ce bélier, et n’ayez pas peur. »

Rassemblant son courage, Phrixos toucha l’animal miraculeux et l’enfourcha en tenant ses cornes. La petite fille s’assit derrière lui sur la fourrure dorée. Aussitôt le bélier s’éleva vers le ciel, les sauvant de la reine démoniaque et du sacrifice.

« Tenez-vous bien ! » dit encore la déesse.

Ils volèrent ainsi à travers le grand silence du matin. L’animal planait comme un oiseau. Sa toison d’or jetait de tels éclats que plus d’un voyageur fut étonné et pensa qu’un nouveau soleil se levait.

Après avoir survolé la terre ils gagnèrent la mer avec ses îlots rocheux et ses bateaux semblables à des taches sur l’eau.

Phrixos enlaça le cou du bélier et prévint sa sœur :

« Sois prudente, ne regarde pas en bas, tu risquerais de tomber. »

Hellê obéit à son frère et fixa ses yeux devant elle sur les nuages qui défilaient. Elle resta ainsi pendant un long moment quand, soudain, il lui sembla que leur monture s’immobilisait entre ciel et terre. Voulant s’assurer qu’ils volaient toujours, elle jeta un regard vers la mer et aussitôt le vertige la saisit. Ses mains quittèrent le pelage doré, elle glissa et tomba dans l’eau profonde après une chute vertigineuse. En essayant de la rattraper, son frère faillit aussi perdre l’équilibre. Tout en se tenant fermement aux cornes il descendit rapidement, mais les vagues avaient déjà englouti l’imprudente. Il ne la revit plus. La mer où l’on retrouva son corps reçut son nom, et fut appelée l’Hellespont.

Phrixos poursuivit son vol tout seul. Vers le soir, il remarqua des montagnes à l’horizon, semblables à une rangée de géants, leurs blancs chapeaux de neige brillant comme des feux à la lueur du soleil couchant. Dans les vallées s’étendait un riche pays. Le bélier d’or se dirigea vers la plus belle ville et se posa sur une verte prairie devant un palais de marbre. Le jeune garçon mit pied à terre et regarda autour de lui.

La vigne enlaçait les piliers de marbre ; quatre tonnelles abritaient quatre fontaines, l’une donnant du lait frais, l’autre du vin doux, la troisième de l’huile précieuse, la quatrième enfin jetait vers le ciel un filet d’eau limpide, froid comme de la glace en été et chaud en hiver.

Pendant qu’il admirait les sources miraculeuses, le roi Aiétès traversa la cour. Il lui parla, lui demanda d’où il venait et l’invita au palais.

Phrixo lui raconta le crime de sa belle-mère, la sinistre prédiction et la perte de sa sœur Hellê. Dès que le souverain eut entendu l’histoire du bélier d’or, il fut impatient de le voir. Le jeune homme l’emmena à la prairie où paissait l’animal. Il brillait tellement que les arbres, l’herbe et les buissons semblaient être dorées eux aussi. Quant au roi, il dut se voiler les yeux avec sa main.

« Je sacrifierai le bélier à Zeus pour le remercier, mais la toison, je te l’offrirai, ô roi. »

L’hôte fut charmé par ce précieux cadeau. Dès que l’immolation fut accomplie, il transporta la toison d’or dans un bosquet dédié au dieu de la guerre, Arès, et la cloua aux branches d’un chêne géant. Puis il demanda à sa fille Médée, qui pratiquait la magie, d’appeler des profondeurs de la terre un gardien pour ce trésor. Celle-ci se mit à faire des incantations et soudain apparut un énorme dragon, rampant parmi les taillis. Son dos était orné d’une crête acérée et dans sa gueule sanglante s’agitaient trois langues empoisonnées. Le monstre s’enroula docilement autour de l’arbre et depuis lors en surveilla l’approche jour et nuit.

Le jeune rescapé vécut chez le roi Aiétès et finit par épouser une de ses filles. Les années passèrent. Phrixos mourut, mais la renommée de la toison d’or s’étendit dans le monde entier. Le vieux roi venait souvent contempler la merveille. Un oracle lui prédit que le malheur frapperait la famille s’il perdait la toison, c’est pourquoi il était heureux d’avoir un gardien aussi horrible.

Bien des fous tentèrent de voler le trésor. Mais ceux qui vinrent à pied moururent dans le sable brûlant du désert qui séparait le royaume du reste du monde. Ceux qui voulurent arriver par la mer périrent noyés pendant leur long voyage.

Quant à ceux qui arrivèrent à bon port, ils n’échappèrent pas au terrible dragon.

Pendant toutes ces années, la Toison d’or illumina le pays du roi Aiétès, semblable au soleil pendant la journée et à la lune pendant la nuit.

Plus tard, elle devait être l’objet de la fameuse quête de Jason.

 

Allez, maintenant la question habituelle : Que nous enseigne ce mythe où nous voyons un roi à qui tout souriait, éternel insatisfait qui répudie (ce que nous nommerions aujourd’hui : divorce de) sa femme divine pour épouser « son contraire » qui mène son royaume à la ruine pour se débarrasser des deux enfants aînés du roi…

 

Nous croyons souvent que l’herbe est meilleure dans le pré du voisin, mais là, les sages grecs nous enseignent que, même si elle est tentante, cette fameuse herbe, elle dissimule des mauvaises herbes parmi ses brins (la seconde épouse répond aux critères de beauté de l’époque avec son visage blanc, mais elle est en réalité très méchante)…

 

Ce mythe enseigne aussi qu’il ne faut jamais désespérer même dans les situations les plus graves (la mère des enfants envoie un bélier d’or pour sauver ses deux enfants du sacrifice).

 

Il enseigne aussi qu’il ne faut pas être trop curieux et douté (Hellê s’imaginant que le bélier ne volait plus, regarde en bas et tombe dans la mer).

 

Il nous enseigne aussi quand nous ne sommes pas heureux quelque part, il ne faut pas hésiter à s’envoler vers d’autres cieux pour y vivre heureux (Phrixo découvrit un pays merveilleux alimenté par des sources magiques où il épousa la fille du roi).

 

Mais ce mythe ne nous enseigne-t-il pas aussi une coutume des grecs anciens : celle de vouloir resté sur les terres qui nous ont vu naître ??? Allez savoir ! ;)

 

La prochaine fois nous verrons ce que nous enseigne le mythe de Jason et Médée

 

Bisous,

@+

Sab

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19 novembre 2012

Jean Anouilh (1910 – 1987): Le Voyageur sans bagage & le Bal des Voleurs

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Ah que coucou !

 

Oui, comme chez de nombreuses autres personnes, il existe dans ma bibliothèque des livres que je ne peux vous mettre gratuitement à disposition en ligne car ils ne sont pas encore tombés dans le domaine public, malgré la mort de leur auteur. Autant protéger les droits d’auteur d’une personne qui vit, je le conçois pleinement (toute peine mérite salaire), mais que les œuvres ne tombent pas systématiquement dans le domaine public dès leur décès, j’avoue avoir un problème avec ça…

Bon, quoi qu’il en soit, et ceci même si je trouve cette partie de la loi stupide, je ne peux malheureusement pas vous proposer gratuitement et en e-book ce dernier livre dont la numérisation et la dernière mise en page s’est faite tout à l’heure. Livre, qui comme vous l’indique la couverture ci-dessus, regroupent deux pièces de théâtre écrites par Jean Anouilh et qui s’intitulent :

 

Le Voyageur sans bagage

Le Bal des Voleurs

 

dont vous pouvez acheter un exemplaire papier en cliquant ici (direction : le site d’amazon.fr)

 

Dans la première des pièces, le Voyageur sans bagage, Jean Anouilh aborde un sujet que nous nous rappelons avoir étudié dans nos cours d’histoire. Il aborde ce sentiment de refus du décès d’un être cher dans cette boucherie qu’était la première guerre mondiale. Il aborde un passage de la vie de certaines familles qui refusaient d’accepter que leur enfant, leur frère, leur mari, leur neveu ait pu disparaître de la surface de la terre et qui s’accrochait à vouloir le reconnaître parmi certains amnésiques…

Gaston, le personnage principal de cette pièce, est un de ces amnésiques que plus de 400 familles reconnaissent comme étant leur cher disparu… Après 18 ans passé dans un asile, alors que l’état de sa mémoire ne s’est pas amélioré, son nouveau médecin décide de le confronter à certaines familles qui le réclament pour booster sa mémoire et, à l’aide d’enquête, il choisit cinq familles dont l’histoire parait le plus correspondre…

Mais peut-on rendre une famille à un amnésique qui ne se souvient strictement de rien ? qui ne se souvient même pas qui sont ses amis, comment il vivait ? Peut-on donner un passé à un amnésique ? L’amnésique est-il obligé d’assumer un passé qu’il ne veut pas ?

Voici les questions sur lesquelles Jean Anouilh nous invitent à réfléchir dans cette première pièce de théâtre…

 

Quant à cette seconde pièce qu’est le Bal des Voleurs, elle nous permet de rire un peu sur ces riches Anglais qui sont en villégiature à Vichy et dont Lady Hurf, pour passer le temps parce qu’elle s’ennuie beaucoup dans cette ville où il ne se passe rien et se débarrasser d’un coureur de dot et de son père, va s’amuser à reconnaître en 1 escroc un duc qu’elle aurait rencontré quelques années plus tôt à Biarritz…

Evidemment Lord Edgard ne l’entend pas de cette oreille et tente de prouver cette imposture à lady Hurf qui lui ordonne sans cesse de se taire… Mais cette chère et vieille Lady anglaise, va-t-elle pouvoir garder le contrôle sur les évènements qui vont surgir ? Cela ne risque-t-il pas de déraper à cause de ses nièces, richissimes héritières, en âge de se marier qui risquent de tomber sous le charme des 2 complices de ce duc de Mariflore Y Grandes qui les fait passer pour ses 2 fils ? Vous le saurez après avoir lu cette dernière pièce…

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

18 novembre 2012

Gaz de Schiste : Oui ou Non ?

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Pour accéder à l’article, cliquez ici

puis rendez-vous à la p. 17

 

Ah que coucou !

 

Tout le monde connait les enjeux économiques à vouloir récupérer les gaz de schiste sur le sol français, cela nous permettrait d’être moins dépendant des pays exportateurs d’énergie fossile.

Tout le monde connait aussi les dangers pour l’environnement à utiliser sa méthode d’extraction du sol.

Pourtant certains chercheurs pensent qu’il est possible d’allier les exigences économiques avec le respect de l’environnement…

 

Je ne sais pas vous, mais moi, ces trucs-là commencent réellement à m’exaspérer à un tel point que j’ai une forte tendance à vouloir mordre !!! Car même si notre économie a besoin de ressource énergétique pour fonctionner, pourquoi diable, faut-il forcément n’utiliser que celle qui se trouve dans nos sols quitte à polluer ??? pourquoi diable ne pas encourager l’utilisation de l’énergie solaire qui aura le mérite de ne disparaître qu’avec notre soleil ?!! Punaise, quand vont-ils comprendre qu’il est plus économique pour la France et plus rentable d’encourager cette source énergétique ??? Nous avons réellement à faire à des *** (là, c’est moi qui met les étoiles sinon je risque d’être grossière).

 

Bisous,

@+

Sab

17 novembre 2012

Euripide : Iphigénie à Aulis

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Ah que coucou !

 

Nous connaissons tous l’Iliade et l’Odyssée mais Homère ne fut pas seul à écrire sur la belle Hélène, épouse du roi Ménélas, frère d’Agamemnon, sur sa fuite avec Pâris à Troie, sur la guerre qui s’en suivit entre les Grecs et les Troiens… D’autres aussi nous ont raconté leur version de cette légende, dont Euripide, grand auteur grec de pièces de théâtre, qui fut plusieurs fois couronnés… Si vous avez oublié qui était Euripide, vous trouverez dans l'ouvrage ci-dessous un résumé de sa biographie...

 

Je vous propose donc aujourd’hui une de ses pièces :

 

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accessible au téléchargement/lecture, en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par adobe)

langue : français

 

qui vous narrera l’histoire de la fille d’Agamemnon et Clytemnestre : Iphigénie qui fut sacrifiée pour que l’armée des Grecs puisse quitter le port, traverser la mer d’Egée pour parvenir jusqu’à Troie.

 

Evidemment de cette histoire il y a une moralité à en sortir : l’abnégation et l’acceptation de sa destinée – Iphigénie, en acceptant d’être immolée pour le bien de la Grèce, est récompensée par les dieux qui l’accueillent en l’échangeant sur l’autel contre une biche afin qu’Artémis (à qui son sacrifice était destiné) ne soit pas lésée.

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

16 novembre 2012

Et l’expansion de l’Univers ?

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Ah que coucou !

 

Nous avons tous appris que l’Univers, depuis sa naissance que nous imaginons être un Big Bang, grandit dans cette immensité infinie que nous ne parvenons pas à imaginer. Nous appelons cela l’Expansion de l’Univers. Mais cette expansion est-elle infinie comme nous l’imaginons ou peut-elle se terminer du jour au lendemain ?

 

Des chercheurs se sont penchés sur cette question et sont parvenus à démontrer que l’expansion de l’univers n’est plus aussi rapide qu’avant (pour accéder à l’article, cliquez ici).

 

J’ignore pour vous mais quelque part, moi, cette nouvelle me fait peur… car cela signifierait que l’infini n’existe que dans notre imagination mathématique. Or, si nous admettons que l’infini n’existe pas, que se cache-t-il aux frontières de l’Univers ? Qu’adviendra-t-il lorsque nous l’aurons atteint ? Quand l’atteindrons-nous ?

 

Mais vous allez me dire que ce n’est pas parce que nous avons remarqué une décélération de l’expansion de l’Univers que cela signifie que l’infini n’existe pas…

Oui, certes, une décélération n’est pas synonyme d’une frontière… elle peut aussi indiquer une normalité physique qui dirait qu’au fur et à mesure une galaxie s’éloigne de sa source, sa vitesse diminue (comme nous le constatons quand nous lançons un objet). Mais dans ce cas, cela signifierait que notre galaxie va, un jour, atteindre un certain point dans l’univers et n’en bougera plus ??? et qu’en sera-t-il du mouvement des planètes dans notre galaxie ? Va-t-il s’interrompre lui aussi ?

 

Bisous,

@+

Sab

14 novembre 2012

07 : L’arrivée de Rak-Rek dans le Royaume des fées

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Ah que coucou !

 

Oui, les enfants, aujourd’hui nous allons un peu abandonner Babeth pour observer ce que fait Rak-Rek pour, pourquoi pas, avertir Babeth du danger prochain.

 

La dernière fois, nous avons donc laissé Rak-Rek s’envoler pour les royaumes des fées afin de retrouver le grimoire originel devant fournir une méthode pour supprimer ses pouvoirs à une sorcière…

 

Un puissant et méchant sorcier comme Rak-Rek ne peut se déplacer, comme vous vous en douter les enfants, sans que les fées n’en soient immédiatement averties par différents espions ayant accepté de vivre dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières. Alors quand Rak-Rek décida de partir, toutes les fées en furent immédiatement averties… comme elles n’ignoraient pas ce que Rak-Rek recherchait et ses raisons les plus cachées… A votre avis, les enfants, qu’advint-il à Rak-Rek dans la partie du monde magique où les fées régnaient ?

 

Et bien voilà…

 

Rak-Rek n’ignorait pas que sa puissance n’était pas suffisante si toutes les fées se liguaient pour le battre. Alors il décida d’utiliser la ruse pour voyager dans un pays où tout respirait la nature, où la gentillesse, la courtoisie régnaient parmi les habitants, où l’eau était d’une couleur bleue si transparente qu’on pouvait voir les jolis petits cailloux et les plantes aquatiques différentes au plus profond des lits des rivières et où les petits poissons jouaient à cache-cache, où les oiseaux chantaient de si belles mélodies que les habitants tentaient de les imiter pour les faire résonner dans toutes les demeures, etc. Bref, un véritable cauchemar pour tout bon sorcier…

 

Rak-Rek se déguisa alors en un horrible corbeau, ce qui lui permit de pouvoir se déplacer rapidement sans, pensait-il, donner l’alerte aux fées… mais ce qu’il ignorait c’est que même les corbeaux dans cette partie du monde magique, sont des gentils oiseaux qui aident à entretenir les jolis prés, les jolies prairies vertes, les jolis chemins, les jolies forêts, il ignorait aussi que leur croassement était en réalité un moyen de communication et…

 

Rak-Rek rencontra le chef des corbeaux qui lui demanda dans sa langue comment il s’appelait et d’où il venait. Rak-Rek, lui, entendit : « roak ! roak ! roaaaaak ? » et ne comprit pas la question… le chef des corbeaux, très intrigué, continua : « rooooakkk ? roak ! roaaaakk ! roak ! », ce qui, dans sa langue, voulait dire : « mais qu’as-tu ? Répond ! ». Rak-Rek ne comprit pas davantage, mais, sentant qu’il allait être découvert, décida de tuer le chef des corbeaux et de changer de forme.

 

Il prit la forme d’un crapaud et se jeta dans la rivière proche afin de nager pour se déplacer le plus rapidement possible. Mais Rak-Rek ignorait que dans cette partie du monde, les crapauds ne cessent, non seulement, de gober des mouches mais servent aussi de nourriture à certains oiseaux pêcheurs dont un, justement, prit Rak-Rek en chasse afin de le manger pour son petit déjeuner… Rak-Rek, devant le danger, se transforma au premier animal auquel il pensa, à une vache – la rivière dans laquelle il se trouvait traversant une prairie où broutait un troupeau de vaches. Il regagna difficilement la berge, grimpa difficilement la petite butte pour rejoindre les autres vaches. Mais Rak-Rek ignorait qu’il était l’heure de la traite et fut pris par l’éleveur et son chien berger qui le mena à la salle de traite… Imaginez les enfants, quelle surprise eut le fermier quand il découvrit que la vache qu’il allait traire se transforma d’un seul coup d’un seul en bœuf ! Le fermier, sous l’effet de la surprise et de la peur, prit son bâton et frappa très fort sur ce bœuf et Rak-Rek s’enfuît sous les coups du fermier et sous les morsures de son chien.

 

Une fois éloigné de la ferme, Rak-Rek, non encore remis de ses émotions, faillit être emporté par le boucher qui passait justement sur la route avec son camion. Rak-Rek eut tout juste le temps de se transformer en écureuil pour grimper sur un des chênes… et le boucher, croyant avoir perdu ce beau bœuf, repartit au volant de son camion. Mais ce chêne n’était pas l’habitacle idéal pour un écureuil, car, dans son tronc, le vieux maître hibou nichait et protégeait la nichée de sa belle qui, en contrepartie, lui donnait aussi des boulettes de viande. Rak-Rek, ayant perdu sa baguette de sorcier en bas de l’arbre, ne put se défendre contre les griffes et le bec du hibou qui le blessa si grièvement que Rak-Rek tomba à terre en perdant connaissance.

 

A son réveil, il était enfermé dans une cage et une de ses pattes était bandée si fermement qu’il ne put bouger celle-ci, de plus, sans sa baguette, il lui était impossible de se transformer pour s’échapper… Apeuré et cherchant à sortir de sa cage, Rak-Rek fit tant de bruit que vint une gentille vétérinaire qui lui fit une piqûre pour qu’il se calme. Elle lui expliqua gentiment aussi qu’il allait rester dans cette cage jusqu’à ce qu’il guérisse et qu’ensuite seulement elle lui redonnerait sa liberté. C’est ainsi que pendant plusieurs jours, Rak-Rek fut emprisonner...

 

Une fois remis en liberté, Rak-Rek rechercha en vain sa baguette parce que, pour lui, tous les arbres se ressemblent et il ignorait que l’arbre où il était s’appelait le Vieux Chêne (il ignorait même qu’il s’agissait d’un chêne). Sachez les enfants, que sans sa baguette un sorcier est presque totalement inoffensif car il ne peut qu’utiliser formules et sorts qu’il a appris dans sa jeunesse et qu’il a oubliés au fil du temps à cause de l’emploi systématique de la baguette… En conclusion, le puissant sorcier Rak-Rek était devenu aussi inoffensif que vous et moi…

 

Rak-Rek décida alors de faire appel à la méchante sorcière qu’il avait fait bannir par le méchant roi Brokmar et la très méchante reine Dragui il y a plusieurs siècles et se mit à espérer qu’elle était encore vivante. En écoutant les hommes, il apprit que cette méchante sorcière habitait au cœur de la forêt et tentait de se faire oublier par tous parce qu’elle avait peur de la très bonne et très puissante fée Marguerite qui l’avait menacée de la tuer si elle osait faire le moindre mauvais tour.

 

Rak-Rek décida alors d’aller au cœur de la forêt pour la retrouver.

 

Mais nous laisserons là l’histoire pour ce soir…

 

Au dodo, les enfants ! et n’oubliez pas le bisou à Papa et le bisou à Maman si vous voulez connaître la suite de cette histoire…

 

Bisous,

@+

Sab

13 novembre 2012

La somnolence au volant…

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Ah que coucou !

 

Quand vous sentez la fatigue arrivée alors que vous devez conduire, que choisissez-vous ?

 

1 - vous arrêter et faire une petite sieste ?

2 - boire un litre de café pour tenter de vous maintenir éveillé ?

3 - faire comme certains : ignorer votre état de fatigue et continuer à rouler ?

 

En tout cas qu’aucun conducteur ne vienne affirmer ici que cet état de somnolence au volant ne lui est jamais arrivé sous peine de se faire traiter de menteur ;) ! car même pour un petit trajet, j’ai déjà remarqué que certaine personne somnolait au volant tout en continuant à s’y accrocher…

 

Vu le nombre d’accidents dû à la somnolence au volant (surtout en période de vacances), nous ne pouvons que conclure que peu de conducteur opte pour la réponse n°1 et préfère, malgré la fatigue accumulée pendant une semaine de travail partir juste après le boulot au lieu de rentrer chez eux pour dormir correctement avant de prendre la route…

 

Une chance pour ceux-là, des scientifiques ont étudié le meilleur moyen pour empêcher cet état physique naturel et pour éviter les surdoses en caféine, et ils ont découvert que la lumière bleue est mieux pour lutter contre la somnolence qu’un litre de café (pour accéder à l’article, cliquez ici).

 

Cette étude scientifique est certes très intéressante, mais quelque chose me chiffonne quand-même… ils n’ont considéré que les cas de somnolence nocturne et ont zappé sur le diurne, comme si la somnolence ne pouvait arriver que pendant la nuit… eh oui, ils ont oublié qu’après un bon repas, bien arrosé, nous avons tous tendance à somnoler et ceci qu’il fasse jour ou nuit… ils ont oublié aussi que certaine personne ont tendance a s’endormir vers 2 ou 3 h de l’après-midi systématiquement… je ne vois donc pas tellement l’utilité de mettre systématiquement ces lumières bleues dans toutes les voitures…

 

Bisous,

@+

Sab

12 novembre 2012

Avis de recherche

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Ah que coucou !

 

Que personne ne sorte ! Sab a perdu ses ancêtres à nouveau, alors personne ne sortira de la pièce tant qu’elle ne les aura pas retrouvés ! Ah mais !

 

Oui, pour les deux premiers l’arbre est actuellement bloqué pour manque d’archives : les archives de la commune de Champsanglard n’étant pas complètes, l’arbre généalogique se trouve bloquer au couple Jean Guillemot et Léonarde Bayard (à moins qu’ils se soient mariés dans une autre commune – en effet il manque à Champsanglard des Bayard, ou alors Léonarde Bayard est fille unique)… c’est pour cela que j’opte pour l’option : ils se sont mariés ailleurs et les ai mis dans cet avis de recherche.

 

En ce qui concerne le coupe Arraud (que l’on trouve à Champsanglard orthographié aussi ainsi : Arreau, Arreaux, Haro) et Joany (qui se trouve parfois orthographié : Jouani, Joani, Jouany), là aussi il existe trop peu de membre du côté Joany pour qu’on puisse garantir qu’ils se sont mariés à Champsanglard. Ils ont donc été ajoutés à l’Avis de recherche.

 

Pour le couple Terrasson – Peypoux là, 2 possibilités :

 

1 – Soit mes yeux n’ont pas été assez ouverts pour découvrir leurs actes de mariage à St Silvain-Montaigut (plusieurs mariages sur un acte + écriture patte de mouche) et je ne les ai pas trouvés…

2 – Soit ils se sont mariés ailleurs et dans ce cas-précis : dur ! dur ! de les retrouver !

 

Donc, si quelqu’un les a vus en parcourant les actes d’une autre commune, merci beaucoup de m’en faire part.

 

Bisous,

@+

Sab (non ! je ne suis pas la seule à perdre mes ancêtres ;) mdrrrr !! ;pp)

11 novembre 2012

Mythes et légendes de la Grèce antique : Pélops

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose ce nouveau mythe narré par Eduard Petiška.

 

Zeus ayant envoyé Tantale au royaume des ombres, le trône royal devint vacant. Le jeune Pélops prit le pouvoir, mais il ne régna pas longtemps : un roi voisin, désireux de s’emparer des richesses de Tantale, envahit la contrée et chassa Pélops du palais de son père. Pélops partit, accompagné du plus fidèle de ses serviteurs. Ils errèrent au hasard et finirent par atteindre la Grèce. Ils traversèrent des régions pauvres, où les champs ne produisaient que des pierres, et de riches cités aux maisons blanches et aux statues de marbre. Ils arrivèrent, un soir, devant les imposantes murailles d’une grande ville. Ils entrèrent par une grande porte et se mirent en quête d’un logis pour la nuit. Le soleil couchant jetait ses dernières lueurs quand ils parvinrent au palais royal. Ce qu’ils virent les glaça d’horreur : treize piquets étaient plantés devant le palais, et sur chacun d’eux était fichée la tête d’un homme.

Un vieillard qui passait par là remarqua leur mouvement et interpella les voyageurs :

« Etes-vous surpris ? » dit-il. « Tous ces gens ont perdu la vie à cause d’un présage ».

« Je ne connais aucun dieu qui laisserait se produire un tel présage, » objecta Pélops.

« Ainsi donc, la mort vous paraît-elle un sort cruel ? » reprit le vieillard avec un bon sourire. « Eh bien, notre roi pense comme vous, et c’est pourquoi il tue pour ne pas être tué lui-même ».

« Vous parlez comme si vous faisiez des prédictions, à l’instar de la prêtresse Pythie, » dit le serviteur au vieillard, d’un ton sec. « Vous feriez mieux de nous dire carrément ce qui se passe dans votre ville. »

Le vieillard si loquace hocha la tête et reprit ainsi la parole :

« Pise, notre ville, est gouvernée par le roi Œnomaos. Ce roi a une fille ravissante, prénommée Hippodamie. Œnomaos, qui avait un jour demandé à l’oracle de lui dévoiler son avenir, se vit faire cette prédiction : ‘l’homme qui épousera ta fille sera la cause de ta mort’. Qui donc dans un semblable cas ne craindrait pour sa vie ? C’est le cas d’Œnomaos. C’est pourquoi il force chaque soupirant de la belle Hippodamie à disputer une course de chars contre lui. Les chevaux d’Œnomaos sont plus rapides que le vent du Nord. Il donne lui-même le départ au prétendant puis, après avoir offert un sacrifice à Zeus, part à sa poursuite. L’itinéraire de la course va de Pise à l’autel de Poséidon, élevé sur l’isthme de Corinthe. Si le prétendant l’atteint le premier, il pourra épouser Hippodamie. Mais si Œnomaos le rattrape, il le transperce de sa lance. Jusqu’à présent, Œnomaos a rattrapé tous les prétendants. Ces têtes que vous avez vues sur les piquets sont les leurs. Le roi espère de cette façon effrayer tous ceux qui pourraient vouloir tenter leur chance à la course. Il y parviendra peut-être ; il y a longtemps que personne ne s’est présenté pour concourir ».

« Cela n’a rien d’étonnant, » dit le serviteur de Pélops. « Chacun doit prendre soin de sa propre vie : on la perd en un rien de temps, et on ne la retrouve jamais ensuite ! »

Pélops, songeur, restait silencieux.

« Vous avez sans doute parcouru un long chemin, » poursuivit le vieillard, après avoir examiné Pélops et son serviteur. « Si vous êtes à la recherche d’un gîte pour la nuit, je peux vous héberger ».

« Entendez-vous, mon maître, » dit le serviteur, tout réjoui en se tournant vers Pélops, « nous allons bientôt pouvoir nous reposer ».

Pélops s’arracha à ses pensées et ils se rendirent tous les trois à la maison de l’hospitalier vieillard.

Cette nuit-là, Pélops ne parvint pas à trouver le sommeil. Il se glissa hors de la maison, et un étrange désir l’attira vers le palais royal. La pleine lune flottait dans le ciel, éclairant le palais et les piquets, sur lesquels étaient plantés les crânes des malheureux prétendants, projetaient leurs ombres sinistres.

Pélops se demandait à quoi pouvait bien ressembler cette Hippodamie pour laquelle tant d’hommes avaient déjà perdu la vie. A cet instant, une porte s’ouvrit sur la façade du palais et une jeune fille vêtue de noir apparut. Pélops se cacha à l’ombre d’un mur et l’observa. La beauté de son visage pâle égalait celle des étoiles qui scintillaient dans le ciel. Elle passa devant les piquets et laissa échapper un profond soupir. Puis elle disparut comme elle était venue.

Très agité par cette étrange apparition, Pélops s’en retourna à la maison et, après s’être recouché, passa une nuit agitée. Le lendemain matin, les rayons du soleil effleurèrent le visage du serviteur, qui s’éveilla et se mit à penser tout haut :

« Mon cher maître, nous devrions nous dépêcher de reprendre notre route. J’ai rêvé toute la nuit des prétendants décapités. Je pense que nous ne sommes pas en sécurité ici. Partons. Faisons nos adieux à notre hôte et quittons la ville. »

« La nuit dernière, » dit Pélops, « j’ai vu Hippodamie. Elle est belle et triste. Je vais aller trouver le roi Œnomaos et lui demander la main de la princesse. Je courrai contre lui et je gagnerai la course. Je délivrerai Hippodamie de sa tristesse et quitterai le pays avant de laisser à la prédiction le temps de se réaliser, car je n’ai aucune raison de souhaiter la mort du roi. »

« Les dieux se sont-ils mis en colère contre vous, » se lamenta le serviteur, « pour vous avoir inspiré une telle pensée ? » Il sauta de son lit et courut chercher le vieillard pour qu’il dissuade Pélops. En vain : sa décision était irrévocable.

Le char du soleil avait à peine commencé sa course dans le ciel que le fils de Tantale se présentait devant le roi Œnomaos. Œnomaos l’écouta attentivement, et, parce que ce jeune homme beau et courageux lui plaisait, il tenta lui aussi de lui faire abandonner son projet. Pélops, cependant, ne se laissa pas fléchir. Pour la première fois, Œnomaos trouva pénible d’avoir à sauver sa vie en sacrifiant celle d’un jeune étranger.

« Puisque tu insistes tant ! prépare-toi ! » finit par s’écrier Œnomaos, clôturant la discussion. « Demain, nous disputerons la course. »

Dans la grande salle du palais, Pélops vit Hippodamie. A la lumière du jour, elle lui sembla plus belle encore que la nuit. Elle jeta à Pélops un regard plein de chagrin, et se voila aussitôt la face. Elle aussi aimait ce jeune étranger plus que tous ceux qui jusqu’alors avaient prétendu l’épouser.

Son serviteur attendait Pélops devant le palais. A peine sut-il que son maître allait disputer la course le lendemain qu’il commença à pleurer, comme s’il était déjà mort.

Pélops doutait, lui aussi, de ses chances de remporter la victoire. Les chevaux avec lesquels Œnomaos courait lui avaient été donnés par Arès, le dieu de la guerre, en personne ; il était difficile de prétendre les vaincre avec des chevaux venant d’écuries ordinaires.

Torturé par l’angoisse, Pélops marcha jusqu’au bord d’une rivière qui coulait vers la mer. Là, il invoqua le dieu de la mer, Poséidon, et implora son aide. Il supplia le dieu avec tant d’insistance que celui-ci l’entendit.

La rivière se mit à imiter le bruit d’un torrent, et au milieu des eaux tourbillonnantes apparurent les chevaux ailés. Des gerbes d’étincelles jaillissaient de leurs sabots. Ils étaient attelés à un char léger qui brillait derrière eux comme l’écume à la crête des vagues. Pélops, stupéfait, remercia Poséidon, lui promettant un riche sacrifice.

C’est en cet extraordinaire équipage qu’il se mit en route le lendemain à la rencontre du roi. Œnomaos attendait son rival. Il reconnut de loin les chevaux de Poséidon et dans son agitation il oublia même d’offrir le sacrifice qui habituellement précédait son départ. Il ne laissa pas à Pélops autant d’avance qu’à ses prédécesseurs : il sauta sans attendre sur son char et se lança à la poursuite du jeune homme.

L’attelage de Pélops s’était déjà élancé, et seuls les petits nuages de poussière qu’il soulevait sur la route témoignaient de son passage. Il avait devant les yeux l’image de la pauvre Hippodamie, et le désir de la délivrer de sa peine le faisait aller sans cesse plus vite. Derrière lui venait le char du roi, avec ses chevaux qui couraient plus vite que le vent du Nord. Le roi avait devant les yeux le spectacle de sa propre mort et il savait qu’il ne pouvait échapper à son sort qu’en rattrapant Pélops. Il pressa donc ses chevaux tant qu’il put. La distance entre les deux chars diminua, l’espoir revint au roi, et la crainte à Pélops. Déjà ce dernier était proche du poteau d’arrivée quand le roi le rattrapa et leva sa lance. Mais à cet instant précis, une roue du char royal heurta un caillou et se bris. Le char bascula, le roi tomba et sa tête heurta un rocher qui lui fracassa le crâne. Il mourût à l’instant où Pélops, sur son char, passait la ligne d’arrivée.

Pélops, vainqueur, s’en revint à Pise. Son fidèle serviteur l’accueillit avec des transports de joie et le peuple le proclama roi. Pélops fit enterrer avec faste le défunt roi Œnomaos et épousa Hippodamie. Son règne fut fameux. La péninsule où il avait gagné la course prit son nom et devint la Péloponnèse. Dans la ville d’Olympie, il fonda les fameux jeux olympiques en mémoire de sa victoire.

Mais Pélops ne fut pas heureux ; après sa victoire, il se querella avec un serviteur d’Œnomaos, Myrtilos.

« Si je n’avais pas été là, » s’écria Myrtilos, « ta tête serait actuellement la quatorzième à être exposée devant le palais. C’est moi qui ai desserré les essieux du char d’Œnomaos, et c’est pour cela que le roi est tombé et s’est tué. Et à présent, tu dois me récompenser d’avoir fait cela ! »

Pélops, exaspéré de voir ainsi Myrtilos se vanter d’un meurtre et demander à être payé pour cela, précipita le traître dans la mer du haut d’une falaise. Myrtilos, en mourant, maudit Pélops.

Et c’est ainsi que la malheureuse famille de Tantale eut à subir une nouvelle malédiction.

 

Et maintenant regardons un peu ensemble ce que veulent nous enseigner les Anciens avec ce mythe…

Cette histoire relate les conséquences d’un présage. Il a été prédit au roi que celui qui épouserait sa fille causerait sa mort… résultat il a tué de nombreux prétendants pour sa fille qui en devint malheureuse.

 

Quand nous voyons la fin du mythe, nous ne pouvons que nous poser la question suivante :

 

la prédiction se révèle-t-elle exacte par qu’il était prévu que le roi rencontre Pélops 

ou est-elle devenue exacte parce que le roi organisait un duel à mort avec les prétendants de sa fille ?

 

Oui. Que se serait-il passé si le roi n’avait pas pris connaissance de ce présage ??

 

En conclusion, il peut être dangereux de vouloir connaître l’avenir…

 

Bisous,

@+

Sab

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10 novembre 2012

A. de Musset : Lorenzaccio

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Ah que coucou !

 

Est-il nécessaire encore de présenter ce grand écrivain du Romantisme français ? (attention le Romantisme français ne ressemble pas au Romantisme dans les autres pays).

 

Au cas où vous avez oublié vos classiques voici une courte biographie tirée d’un dictionnaire de la littérature française :

 

Né en 1810, Alfred de Musset fut un enfant doué et un élève brillant. Entré en 1828 dans le « cénacle romantique » » hugolien où il amuse et scandalise tout à la fois avec ses Contes d’Espagne et d’Italie (1830), il se tourne assez vite vers l’écriture théâtrale (La Coupe et les Lèvres, A quoi rêvent les jeunes filles, 1830, Les Caprices de Marianne, 1833, Le Chandelier, 1835). Cet amant passionné et inquiet (Rolla, 1833) rencontre en 1833 la romancière George Sand pour une brève et orageuse liaison. Des douleurs de la séparation naîtront les poèmes des Nuits (1835 – 1837), le drame de Lorenzaccio (1834) et le roman intitulé La Confession d’un enfant du siècle (1836). En 1840 Musset, qui n’a que 30 ans, aura pratiquement terminé sa carrière d’écrivain. Les dix-sept années qui lui restent à vivre jusqu’en 1857 ne seront qu’une lente et amère descente vers la mort, dans la maladie et la solitude.

 

Aujourd’hui je vous propose un livre que je croyais avoir zappé et qui va certainement faire plaisir à Baba :

 

Lorenzaccio

accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici

Format : pdf

Langue : français

 

que de nombreux spécialistes qualifient de « Chef-d’œuvre du théâtre romantique ».

 

Au départ, je dois avouer que je ne parvenais pas à lire cette pièce dans laquelle je me perdais parmi tous les personnages et toutes les conversations qui débutaient mais ne se terminaient pas. Et j’avoue que je ne parvenais pas à comprendre ce qui m’arrivait… alors, pour m’encourager à continuer cette lecture qui m’énervait au fil des minutes qui passaient, j’ai décidé d’ouvrir mon dictionnaire de la littérature française et là j’y ai découvert mes notes de lecture que j’avais écrites quand j’étais en classe de 1ère et je compris soudain d’où venait ce « blocage » : de la prof de français que j’avais à l’époque et dont la spécialité première a été de me dégoûter de la littérature ! Après ce constat j’ai compris aussi pourquoi je ne me souvenais plus d’avoir lu cette pièce ;)…

 

Si vous êtes dans mon cas, je ne vais pas ici recopier mes notes de lecture de cette époque mais ce qu’y en est dit par les Docteurs ès-Lettres en général, qui, je dois l’avouer, m’ont plus donné l’envie de continuer la lecture de cette pièce que les notes que j’avais faites ;)…

 

Sans négliger ses comédies brillantes et subtiles (Les Caprices de Marianne, 1833– que je vous conseille si ce n’est encore fait -, On ne badine pas avec l’amour– cette pièce est un délice suprême -,1834) ni oublier les nombreuses piécettes de son théâtre « dans un fauteuil », il est logique de voir en Lorenzaccio (1834) le chef d’œuvre théâtral de Musset, et sûrement même l’une des pièces maîtresses de la dramaturgie romantique. Ce drame est en effet l’œuvre qui applique le plus strictement les consignes que, dès 1825, Stendhal donnait dans son Racine et Shakespeare : mêler les genres comique et tragique, développer largement l’intrigue au fil du temps et en des lieux aussi divers que possible, utiliser enfin, chose que ne fera pas Hugo, la prose de préférence au vers, comme étant plus conforme au génie « moderne ».

 

Florence au XVIe siècle vit sous la tyrannie du Duc Alexandre de Médicis, dont le jeune cousin, Lorenzo, semble être le complice. En réalité le jeune homme n’a suivi le Duc dans la voie de la débauche et du crime que pour déjouer sa méfiance et l’assassiner dès qu’il en aura l’occasion. C’est ce choix et ce but qu’il explique au vieux Philippe Strozzi, chef du parti républicain : le chemin du vice doit mener pour lui à la liberté ; pourtant son pessimisme profond lui fait douter du sens même de son dérisoire héroïsme.

 

[…]

 

La fin de la pièce donne raison à Lorenzo. Son scepticisme philosophique, son incrédulité politique sont cautionnés par les faits. Personne n’a cru à son héroïsme. Personne n’a profité du meurtre du Duc pour tenter de mettre fin à la tyrannie et de restaurer la démocratie. Un Médicis va succéder à un autre Médicis et, comble de dérision, Lorenzo lui-même périt, misérablement assassiné au bord de la lagune de Venise après avoir appris par courrier le décès de sa propre mère. Vanité de la vertu, « nullité » de l’héroïsme, mesquinerie et couardise de l’humanité, la pièce de Musset s’achève sur un constat particulièrement pessimiste. Dans sa brutalité, le drame n’a même plus ici la grandeur de la noblesse des tragédies classiques. Tout y est ruines, oubli, faillites ; le héros ne survit pas à son histoire, et l’histoire, privée de héros, n’a plus de sens.

 

Qu’ajouter d’autre ?

 

Et bien, un merci à Baba qui m’a rappelé que Musset avait écrit une pièce que j’avais effacé totalement de ma mémoire. Et, après l’avoir lue à nouveau, je dois avouer que j’ai surmonté ce dégoût que ma prof voulait me donner de cette œuvre (cf mes notes de lecture), ce qui est la preuve que j’ai mûri, non ;) ?

 

Et merci aussi à Sylvie pour m’avoir confié ce livre ;)… et oui, il ne sort de ma bibliothèque, mais de celle de Sylvie ;).

 

En conclusion : Ne laissez jamais un prof de français vous faire haïr cette pièce, parce qu’elle est réellement géniale !

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS : maintenant que j’ai ressorti ce dico d’un carton je vais pouvoir regarder de quels livres elle m’a dégoûté encore pour les reprendre un à un et les lire à nouveau ;).

8 novembre 2012

Southpark : quel intérêt ?

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Ah que coucou !

 

Southpark : dessin animé fait à partir de différents découpages relatant la vie de quatre garçonnets (Kyle, Stan, Kenny et Eric) âgés de 8 ans, habitant une petite ville américaine : Southpark. Ces enfants, comme tous les enfants dans notre société, vont à l’école élémentaire, aiment regarder les dessins animés à la TV, jouent, se moquent des autres enfants scolarisés avec eux, ont peur des enfants plus âgés qu’eux, etc. Rien de si extraordinaire que cela, après tout… pourtant… regardons d’un peu plus près ce qui se dissimule derrière ces petites histoires que nous, adultes, qualifions de puériles et destinées aux enfants, et certains d’entre vous comprendrons pourquoi une personne, regardant peu la télévision, s’est mise à apprécier cette petite série dont les épisodes durent une vingtaine de minutes ;)… Non, non, je ne suis pas encore une de leurs fans et peux encore m’en passer, mais j’avoue, j’apprécie ;)…

 

Que voit l’adulte quand il visionne un épisode ?

Non seulement nous nous remémorons certains épisodes de notre vie en tant qu’enfant (dans certains passages je me remémore ce que j’ai vécu moi-même).

Non seulement nous sommes amusés par ces bouts de papier (oui, oui, ils nous font retomber en enfance, vous vous souvenez quand nous étions à la maternelle et que nous devions découper des ronds et des carrés dans les feuilles de papier de différentes couleurs ;) ?) qui forment les différents personnages et les décors.

Mais aussi notre expérience de la vie nous fait sourire quand nous constatons que ce que nous visionnons là n’est en réalité qu’une caricature amusante de notre propre société de consommation qui nous permet de rire de tous nos propres défauts (exemple le message suivant apparaissant avant le générique : « Tous les personnages et les évènements de ce dessin animé, même ceux basés sur des faits réels, sont totalement fictifs. Les voix des personnes célèbres que vous pourriez entendre sont des imitations (pitoyables). Les dialogues de ce programme sont d’une parfaite vulgarité et pour cette raison il devrait être interdit à tout public. » ;) mdrrrr !)

 

Oui, il y a certains passages que nous classons dans la catégorie « vulgarités » mais cela n’est que pour montrer la stupidité de cette forme de communication qui se développe malheureusement et dont de nombreuses émissions de téléréalité tentent de véhiculer la fausse idée que ce style de communication prouve que cette personne est « coooool », et que si on veut être cool, il faut être vulgaire ;)…

 

Ces épisodes nous montrent aussi les dangers à se comporter tels des agneaux qui seraient menées aux abattoirs… et que s’il n’y a pas toujours de danger mortel à se comporter comme tout le monde et à suivre toutes les modes, il en résulte quand-même un profond ridicule ;)…

 

Cette série véhicule la nécessité de réfléchir sur des choses quotidiennes : comme par exemple nos comportements face à la mention « Nouveau » dans les publicités, face à toutes ces idées fausses et ces préjugés. Et le fait que la conclusion soit annoncée par un enfant de 8 ans et non un adulte, nous montre là qu’il n’est pas nécessaire d’être qualifié de personne « intelligente et ayant fait de nombreuses années d’étude » pour savoir réfléchir et pour savoir apprendre de nos erreurs. C’est pour cela que j’apprécie cette petite série ;)…

 

Mais pour que vous puissiez vous faire votre propre opinion, voici l’épisode « Une échelle pour aller au Ciel » dans lequel Kyle, Stan et Eric construisent une échelle pour retrouver Kenny au Paradis… et pendant que les adultes s’attendrissent de cette naïveté et se demandent s’il est nécessaire d’avertir leurs enfants qu’ils ne pourront jamais atteindre le Paradis de cette façon, nous voyons la paranoïa dangereuse des personnes gouvernant les USA, alors que Kyle, Stan et Eric ne pensent qu’à récupérer un ticket de loterie gagnant que gardait leur copain Kenny ;)… et oui, rappelez-vous, parfois les enfants n’agissent pas pour les raisons que nous, les adultes, croyons car leurs motivations sont toute autre ;) mdrrrr !!

 

 

Bref, bon retour en enfance ;)

 

Bisous,

@+

Sab

7 novembre 2012

06 : Babeth a des ennuis…

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Ah que coucou !

 

Maintenant que Babeth parvient à vivre à sa convenance dans le château de ses parents le méchant roi Brokmar et la très méchante reine Dragui, de nombreux sorciers et sorcières commencent à être excédés par les faits et gestes de Babeth et le manque de réactions dignes du monde des Sorciers dont font preuve ses parents. Rak-Rek, un sorcier puissant cherchant à détrôner le méchant roi Brokmar, regroupe autour de lui de plus en plus de partisans issus des sorciers et des sorcières mécontents du comportement de Babeth, du roi et de la reine… et ensembles ils commencent à préparer une révolution visant à destituer le méchant roi Brokmar et la très méchante reine Dragui. Heureusement, parmi ses partisans se trouvent les parents de Mille Deux Cent Neuf – vous vous souvenez, les enfants, de ce petit sorcier avec qui Babeth jouait quand elle fréquentait la garderie ? - et bien, ses parents, une fois avertis que Mille Deux Cent Neuf était un ami de la princesse royale Babeth, ont décidé de soutenir le très méchant roi Brokmar et la méchante reine Dragui pour espérer tirer de nombreux avantages de cette amitié entre leurs deux enfants. Mais cela n’est pas aussi simple dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières où l’Amitié est bannie et où la reconnaissance n’existe pas dans les mœurs…

 

Alors l’idée leur vint d’envoyer Mille Deux Cent Neuf jouer avec Babeth… ainsi Mille Deux Cent Neuf préviendrait Babeth du complot qui vise ses parents, et le méchant roi Brokmar et la très méchante reine Dragui seraient sauvés et Babeth, sachant ce que signifient les mots Amitié et Reconnaissance, ne manquerait pas d’encourager ses parents à les récompenser.

Ils décidèrent donc d’encourager Mille Deux Cent Neuf à appeler Babeth pour l’inviter à jouer et à faire l’école buissonnière. Et c’est ainsi que la Sorcière, maîtresse d’école personnelle de Babeth, vit Babeth se mettre à disparaître de tous ses cours, et c’est ainsi aussi que le maître d’école de Mille Deux Cent Neuf vit apparaître une fille dans son cours réservé aux garçons qui disparaissait aussi vite qu’elle était apparu en emmenant avec elle Mille Deux Cent Neuf. Evidemment ces apparitions et ces disparitions ne pouvaient pas restées longtemps ignorés et de la Direction de l’école où allait Mille Deux Cent Neuf et du méchant roi Brokmar et de la très méchante reine Dragui qui, à la nouvelle, fit exploser cette maîtresse incapable à surveiller correctement une petite sorcière comme Babeth !

 

Cette fois, c’en était trop pour le roi Brokmar et la méchante reine Dragui qui décidèrent de supprimer tous les pouvoirs magiques de Babeth. Ils se mirent donc à rechercher dans les archives comment faire… mais voilà… jamais dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières on a supprimé à un sorcier ou à une sorcière ses pouvoirs malfaisants. Alors des envoyés du méchant roi Brokmar et de la très méchante reine Dragui partirent à la rencontre des vieux sorciers et des vieilles sorcières afin de savoir s’il existe quelque part dans les vieux grimoires une méthode pour supprimer les pouvoirs de Babeth.

 

Un très vieux sorciers, que tous les sorciers et les sorcières laissaient en paix parce qu’il était devenu complètement gaga (il ne cessait de faire apparaître des perroquets et échangeait avec eux des histoires qui faisaient rire et le vieux sorcier et les oiseaux), les avertis qu’il y avait dans le grimoire originel une recette pour supprimer les pouvoirs à un sorcier ou à une sorcière…

 

Quand la très méchante reine apprit que cette information provenait de ce vieux sorcier, elle se mit à foudroyer le messager qui avait osé aller interroger un vieux fou ; mais comme Babeth continuait à disparaître au lieu de suivre ses cours, elle décida d’envoyer quelques Sorciers et quelques Sorcières prendre le grimoire originel. Pour cette mission, elle nomma responsable le sorcier Rak-Rek… eh oui, les enfants, les parents de Mille Deux Cent Neuf n’ayant pas encore récolté suffisamment d’informations, n’avaient pas encore averti le Roi et la Reine du complot que préparaient Rak-Rek et les siens…

 

Rak-Rek évita de laisser échapper sa joie à l’annonce de sa nomination et de nombreux sorciers et sorcières le plainèrent de devoir partir pour une quête impossible car personne ne savait où se trouvait le grimoire originel et même s’il existait…

 

Rak-Rek commença son enquête auprès du vieux sorcier et faillit en perdre la raison à cause des propos sans queue ni tête du vieil homme. Quand Rak-Rek comprit qu’il ne parviendrait à rien tirer de lui, il le fit exploser pour calmer ses nerfs.

 

Rak-Rek chercha alors une formule dans son grimoire pour retrouver le grimoire originel, mais rien n’était noté à ce sujet… alors il décida d’aller voir dans le plus ancien des grimoires de la bibliothèque, rien n’était noté sauf cette phrase incompréhensible : « la plus jeune et la plus puissante saura quand il faudra ».

 

Rak-Rek décida alors de consulter toutes les archives royales. Il ne trouva rien sauf « son nom n’est connu que d’une fée. »

 

Rak-Rek prit alors la lourde décision de s’envoler pour les royaumes des fées afin de découvrir où était le grimoire originel…

 

Et pendant ce temps-là, Babeth, insouciante, continuait ses excursions avec Mille Deux Cent Neuf…

 

Bisous,

@+

Sab

6 novembre 2012

Naissance des amas d’étoiles…

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Ah que coucou !

 

Voici un court film qui explique comment les astronomes ont pu observer et photographier la naissance de ces amas d’étoiles. Et c’est en observant les galaxies des Antennes avec le nouveau télescope Atacama Large Millimeter Array (ALMA) et le Very Large Telescope (VLT) qu’ils ont découvert comment ils se formaient…

 

 

 

Comme vous l’avez vu, il ne suffit pas seulement de récolter les images, il faut aussi savoir les interpréter…

 

Personnellement j’admirerai toujours, je crois, ceux qui parviennent à détecter dans des taches de différentes couleurs (non, il ne s’agit pas là du test de Rorschach permettant d’étudier la personnalité d’un individu) les étoiles quand on n’a que l’impression qu’il s’agit d’un amas de gaz ou de tout autre substance… J’admire aussi ceux qui savent où diriger leur regard pour pouvoir observer ce qu’ils cherchent – parmi les milliards de possibilité, ils parviennent à diriger correctement plusieurs antennes ! Moi, je crois que c’est ce que j’admire le plus dans tout le résultat de leur travail pendant que d’autres admirent la photo de l’amas entrain de naître ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

5 novembre 2012

Généalogie : Actes de Champsanglard

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Ah que coucou !

 

Ca y est. J’ai terminé de dépouiller les périodes qui intéressaient ma généalogie et voilà, ci-dessus le résultat des recherches du week-end… à cela, il ne faut pas oublier d’ajouter la liste grandissante des grands-oncles et tantes ainsi que leur descendance. En d’autres termes, l’arbre s’est étoffé d’environ 200 personnes… dommage qu’il n’existe aucun acte de cette commune entre 1737 et 1697 car cela m’empêche de relier les Guillemot de mon arbre aux Guillemot dont la présence est signalé dans ce dernier recueil de la fin du 17e siècle…

 

J’ai profité aussi de l’occasion pour aller faire un tour dans les archives de Genouillac… alors que j’ai bien découvert l’acte de naissance de mon aïeule Jeanne Dumas, je me retrouve avec un point d’interrogation pour celui de mon autre aïeule Magdeleine Bonnier alors que la date et le lieu ont été trouvés sur son acte de mariage. Est-ce parce que son patronyme est en fait : Boisnier (de nombreux Boisnier sont présents dans cette commune) ? Est-ce parce que, comme dans d’autres communes, les noms de famille ont été tronqués par des employés de l’Etat Civil peu scrupuleux de faire un bon travail (il n’y a aucun Chauviat à Genouillac) ? Est-ce parce que la personne ayant tenu les archives à jour à cette époque-là écrivait si mal que je n’ai pas pu lire le nom de cette aïeule sur aucun des actes qui sont passés sous mes yeux ? Pour de nombreux actes, les noms sont tellement illisibles que parfois je m’y reprenais à plusieurs reprises pour tenter de les lire et inutile d’utiliser les informations inscrites dans la marge qui sont sensées aider le lecteur car plusieurs fois j’ai remarqué que l’employé ayant réécrit les noms s’était lourdement trompé… en plus, il voulait écrire tant de chose dans les marges qu’il devient parfois impossible de comprendre ce qui y est mentionné (parfois l’ordre est patronyme, prénom, sous-lieu ; l’acte suivant l’ordre est sous-lieu, prénom, patronyme ; l’acte d’après c’est type d’acte, sous-lieu, patronyme, prénom, bref c’est du fait n’importe comment), comme le fait de vouloir utiliser les tables annuelles et décennales : les patronymes n’étant pas classés dans l’ordre alphabétique, il faut lire tous les patronymes pour retrouver trace de l’acte recherché, donc, perte de temps précieux au lieu de gain de temps génial ;).

 

Bisous,

@+

Sab

3 novembre 2012

Les ancêtres à Champsanglard

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Ah que coucou !

 

Si vous me cherchez, vous me trouverez avec certains de mes ancêtres paternels : la branche maternelle à mon père, la famille Guillemot… Pour le moment cette branche est originaire de ce petit village creusois, au nord de Guéret : Champsanglard… Ceux sont les grands-parents paternels de ma grand-mère paternelle (Antoine Guillemot & Marie-Thérèse Terrasson) qui ont quitté cette région pour aller dans la Marne (Champagne) en bifurquant par Paris…

 

C’est entre 1876 et 1879 que la famille Guillemot a quitté son village natal.

Cet aïeul qu’était Antoine Guillemot, après une période militaire, étant devenu maçon comme nombreux dans sa famille qui, autrefois, travaillaient la terre, avait pris femme et enfants (il en n’avait que 2 à cette époque-là) pour partir vivre à Vanault-les-Dames où naquit le père de ma grand-mère paternelle : Baptiste Guillemot (à qui j’ai déjà consacré un billet, pour y accéder, cliquez ici). Après quelques années, il devint le patron de sa petite entreprise de maçonnerie…

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D’eux, je ne connais que très peu de choses, ma grand-mère ne m’en ayant parlé qu’à une seule reprise et très rapidement (seulement pour m’avertir qu’ils étaient originaires de la Creuse)… mais comme je ne m’intéressais pas à cette époque aux branches maternelles L je ne l’ai pas questionnée une seule fois sur eux L… dommage…

 

Tout ça pour vous dire, qu’ayant découvert que les Archives départementales de la Creuse ont mis en ligne les actes, je vais consacrer ce week-end à rechercher mes ancêtres étant de Champsanglard, pour ensuite aller me promener dans les actes de Genouillac et de Bonnat… alors ne comptez pas trop sur moi car :

 

PRIORITE AUX ANCETRES !

 

ce qui est normal : c’est grâce à eux tous que je vis ;) !

 

Bisous,

@+

Sab

2 novembre 2012

Edgar Allan Poe : Aventure sans pareille d’un certain Hans Pfaal

 

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Poe

 

Ah que coucou !

 

Oui, comme vous le lisez si bien dans le titre de ce billet, je vous propose aujourd’hui une nouvelle Histoire Extraordinaire de notre ami Edgar A. Poe, traduite en français par son grand ami et notre amour Charles Baudelaire :

 

Aventure sans pareille

d’un certain Hans Pfaall

(accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici)

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

Langue : français

 

Mais j’entends quelques-uns se plaindre qu’il s’agit là encore de littérature et se demander pour quel motif j’ajoute, à nouveau aujourd’hui, un billet à la rubrique « littérature » plutôt que de vous proposer un sujet scientifique.

 

Et bien sachez, qu’il ne s’agit pas là de transformer mon blog en salon de discussion littéraire. N’ayez crainte, Messieurs, Dames qui n’appréciez pas la lecture ;), mais plutôt de vous faire réfléchir sur la science

 

Lisez cette nouvelle ! Qu’en retenez-vous ?

Un certain hollandais, qui s’appelle Hans Pfaall, décrit ici son voyage en ballon vers la Lune et demande à ce qu’on supprime ses dettes en échange de son journal retraçant son aventure, afin de lui permettre de revenir vivre à Rotterdam… et que la réponse doit être confiée à son messager « lunaire »… Pour vérifier ses propos, on confie son courrier à deux astronomes réputés qui confirment que ce Hans Pfaall a bien effectué ce voyage et attestent donc la véracité de ce récit…

 

Pourtant… regardez bien cette description d’ascension vers notre satellite… n’y voyez-vous rien qui vous dit qu’il est scientifiquement impossible, même en mettant sous silence toutes vos connaissances acquises depuis la fin du 20e siècle (cet écrit datant du 19e siècle) ?

 

En réalité Edgar A. Poe veut ici nous démontrer la nécessité de vérifier les affirmations scientifiques. Ce n’est pas parce qu’un scientifique, même de renommée mondiale, affirme quelque chose, qu’il faut que nous, nous le croyons systématiquement. Edgar A. Poe nous encourage à garder notre objectivité et sens critique, et à nous interroger sans cesse.

 

La Science n’est pas un sujet immuable mais elle évolue toujours et encore.

La Science n’est pas innée chez certains et inexistante chez d’autres.

La Science infuse n’existe pas et n’existera jamais ! Nous sommes TOUS susceptibles de faire des erreurs, d’ailleurs ne dit-on pas : « Errare Humanum Est » (= l’erreur est humaine) ?

Croire que les scientifiques sont plus intelligents que leurs contemporains est aussi absurde que croire qu’un Hans Pfaall peut aller sur la Lune en ballon ;).

 

Les théories scientifiques NE doivent PAS être apprises par cœur, mais être comprises grâce à une démonstration scientifique compréhensible par tous, même par les non-initiés !

Si une personne qui pense être archinulle en science ne comprend pas Votre démonstration alors qu’elle tente de vous faire plaisir et s’applique à comprendre ce que vous tentez de lui expliquer, cela NE SIGNIFIE PAS que Votre interlocuteur est STUPIDE, mais que Votre démonstration, que vous pensez être infaillible, n’est pas LOGIQUE et que votre conclusion est FAUSSE !

 

Voilà ce que nous enseigne ici Edgar Allan Poe ;) ! Alors, ce livre est-il plus à classer en littérature ou en science ;) ?

 

Bisous,

@+

Sab

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