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Bienvenue chez Sab

1 mai 2012

Economie : Calcul du prix de vente

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Ah que coucou !

 

Et si aujourd’hui nous faisions un peu d’économie ? Et si nous voyons un peu ensemble pourquoi tel produit se vend tel prix ?? Hein, qu’elle est bonne l’idée ;)

 

Quand j’entends une certaine personne parlée « économie » j’ai les cheveux qui se hérissent sur ma tête, et je vous avoue, que les cheveux actuellement longs (mais je sens que ça ne va pas durer car marre du temps pour les laver et les coiffer), ça ne fait pas très esthétique sur ma tête alors : je n’apprécie pas que ce fourbe xénophobe aborde ce sujet qu’il ne comprend et ne maitrise pas !!

 

Donc, aujourd’hui, nous allons remettre les pendules à l’heure ! :)

 

De part les palettes des prix, certains, comme l’autre parfait imbécile, peuvent penser que les prix sont parfaitement aléatoires et ne sont là que pour enrichir le vendeur/fabricant et que l’Etat (que certain croit qu’il régit toute l’économie de la France) peut empêcher ces prix de grimper tout en augmentant les frais auxquels les entreprises doivent faire face (salaire, impôt, TVA, etc.)…

 

Prenons, un exemple simple et précis : une baguette de pain.

 

Que faut-il pour produire une baguette de pain ? Tout le monde sait qu’il faut de la farine, du sel et de l’eau. Comme vous vous en doutez, ces produits (que nous nommons en économie les matières premières, abréviation « mat. I »)ont déjà un prix d’achat. Le boulanger, qui fait son pain, malgré ses prix de gros, avancent déjà l’argent pour acheter ses mat I pour fabriquer une baguette de pain. A ces coûts, il faut aussi qu’il ajoute ceux liés à l’énergie (le pain étant pétrit mécaniquement, il dépense donc de l’électricité tout comme pour cuire son pain). De plus chacun sait que les locaux ne sont pas gratuits, qu’il faut payer différents impôts pour avoir le droit d’occuper un lieu sur le sol français (impôts locaux). A ceci il ne faut pas oublier que le boulanger a le droit à un salaire ;)…

 

Donc, le prix de vente de la baguette de pain (que l’on nommera ici : le prix de base) va dépendre de toutes ces variables :

 

mat I + énergie + impôts + salaire

 

Une fois ce calcul fait, il est obligatoire d’ajouter un impôt supplémentaire : la TVA.

 

Donc un prix de vente (PV) est l’addition suivante :

 

PV

 

Mais à ceci nous devons ajouter une variable intéressante sur laquelle le consommateur a un rôle à jouer, c’est-à-dire :

 

« quel prix minimum et maximum accepteriez-vous de payer cette baguette de pain ? » ;)

 

En effet, le prix de vente tiendra beaucoup plus compte de la réponse des consommateurs que du prix de base, du moment que cette variable est supérieure au dit prix de base… ;)

 

Donc si le PV = 0,98 € et que la majorité des consommateurs (dans son évaluation du prix de la dite baguette annonce Prix minimum = 1,10 € et Prix maximum = 1,50 €), le boulanger va proposer un prix plus proche des 1,50 € (il se laissera une marge suffisante pour les « rabais » exceptionnels aux « bons » clients) que des 0,98 € qu’il aura calculé ;)…

 

Résultat :

 

Parce que la majorité des Français est inapte à juger la valeur de l’argent, les prix flambent et c’est en France que l’on trouve les prix les plus élevés de toute la zone Euro… Le gouvernement n’est en rien responsable des réponses que font les consommateurs lors des enquêtes marketing faites par les sociétés…

 

Et j’espère aussi que maintenant que vous constatez que le calcul des prix est basé sur différentes variables dont les salaires et les charges (impôts), que nombreux d’entre vous comprennent maintenant que nous courons à la catastrophe et à une crise économique permanente quand tous les salaires sont augmentés en masse en période de crise et de chômage. Une augmentation du SMIC, dans une telle période, signifie : baisse du pouvoir d’achat et non accroissement des richesses ! Les promesses d’augmentation des salaires sontirréalisablescar nous ne sommes heureusement pas les seuls ayant cette monnaie (c’est ce qui nous sauve pour le moment), mais aussi totalementirresponsables(notre situation économique empirera, le chômage augmentera, les entreprises continueront plus encore à déménager leur production, le pouvoir d’achat baissera => diminution des acquis sociaux car manque d’argent dans les caisses de l’Etat & augmentation du déficit budgétaire public).

 

èQUESTION :

 

Est-ce ce que veut une partie de la population ?

Est-ce cet avenir que vous voulez pour vos enfants ?

 

Alors réfléchissez bien avant ce second tour ;)… car de vos choix, cette fois-ci, dépendra l’avenir de l’économie française… si vous voulez protéger l’avenir de vos enfants, si vous voulez que demain ils trouvent un travail, bien rémunéré, il faut arrêter de rêver et retrousser nos manches aujourd’hui, car cet automne prochain, il sera trop tard ! C’est maintenant que CELA SE JOUE !!

 

Bisous,

@+

Sab

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1 mai 2012

Psousennès et Pierre MONTET

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Ah que coucou !

 

Imaginez ! Vous êtes à Tanis (Egypte) sur un site archéologique quand soudain court sur le chantier un cri de joie : un tombeau, inviolé vient d’être découvert, ce qui laisse présager que l’on va y découvrir des trésors (comme cela fut le cas quelques années plus tôt avec Tout-ank-Amon). Et imaginez aussi la rage qu’on ressent quand, à cause de la seconde guerre mondiale, on doit quitter l’Egypte et rentrer en France pour n’y revenir qu’après la guerre…

Et bien, c’est ce qu’a certainement dû ressentir cet égyptologue français : Pierre Montet (27.06.1885 – 18.06.1966).

 

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Il y a quelques temps, un documentaire a été fait concernant cette fabuleuse découverte, passée sous silence à cause des évènements de l’époque, que voici :

 

 

Comme vous le constatez ce trésor est vraiment fabuleux.

Cette découverte nous permet aussi de mieux connaître cette période de l’Egypte ancienne, appelée la « période intermédiaire ».

 

Bisous,

@+

Sab

30 avril 2012

Antisémitisme

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Ah que coucou !

 

Loin de moi l’idée de recommencer ici un exposé que les prof d’histoire, de français, etc. font faire à leurs élèves X fois dans le cursus scolaire ;) – pour ma part j’ai du le faire 3 ou 4 fois ;), sans compter le nombre de fois où il a fallu que j’écoute celui des autres… Non, d’ailleurs cela ne servirait strictement à rien, adulte, notre opinion est déjà faite en connaissance de cause ;)…

 

Par contre, devant l’antisémitisme grandissant que je constate en France, je trouve opportun d’aborder aujourd’hui ce sujet – certains propos me laissant penser que leurs auteurs ont oublié certaines choses ;)…

 

D’abord revenons un peu sur la définition de ce terme. Selon le dictionnaire de l’Académie Française est défini Antisémitisme par « Racisme dirigé contre les Juifs et perçu comme juif. ». Vous êtes comme moi, vous ne rêvez pas non plus et lisez bien le mot Racisme, non ? Alors, question : pourquoi des antisémites se prétendent-ils non racistes et considèrent-ils même qu’ils luttent contre le racisme ??? ou est-ce le mot Racisme que je comprends mal ? Pourtant vous aussi vous lisez la définition suivante :

 

Ensemble de doctrines selon lesquelles les variétés de l’espèce humaine appelées races, principalement distinguées les unes des autres par leur apparence physique, seraient dotées de facultés intellectuelles et morales inégales, directement liées à leur patrimoine génétique.

Par extension. Préjugé hostile, méprisant à l’égard des personnes appartenant à d’autres races, à d’autres ethnies

Source :

Dictionnaire en ligne de l’Académie Française

 

Vous aussi vous lisez bien le mot « principalement » ? Est-ce bon ? N’ai-je pas un problème visuel qui me fait croire que ce mot existe dans la définition ?? Ce n’est pas du : « Sab, mets des lunettes » ??? Donc, nous sommes bien tous d’accord, l’Antisémitisme est bien dans l’ensemble nommé Racisme… donc, est raciste l’antisémite ! J’aurais pu commencer à en douter ;)…

 

Bon, le souci de la définition étant réglé, passons maintenant à ma petite expérience personnelle (où je vais faire sourire encore pas mal de gens, dont 2 amis juifs ;) mdrrr ! Ca va leur rappeler des souvenirs mdrrr !!!)

 

J’ai grandi dans un milieu où les Juifs, je n’en entendais parler qu’à l’école, en cours d’histoire et de français. Où j’habitais, il n’y avait aucun Juif, donc enfant et ensuite adolescente, je n’ai pu vérifier le bienfondé des thèses ou antithèses de l’Antisémitisme. Plus tard, je présume que j’ai dû rencontrer des Juifs, mais comme cela n’est pas écrit sur leurs figures… allez savoir !

 

Donc, les 20 premières années de ma vie, je n’avais pas réellement d’opinion sur la question, car n’ayant jamais été confrontée à des Juifs j’ignorais totalement comment ils étaient…

 

Jusqu’au jour où, fille au-pair, je me suis retrouvée dans une famille juive dans la banlieue londonienne…

Au bout de 2 jours j’avais déjà constaté qu’ils étaient juifs, non pas qu’ils m’avaient fait tout un discours concernant leurs us et coutumes religieuses (malgré que la cuisine était séparée en 2 : d’un côté la partie pour les repas avec viande, de l’autre la partie pour les repas sans viande – ce qui, je trouvais, compliquait superbement l’élaboration des menus) mais simplement parce qu’en tant que fille-au-pair, je devais repasser et ranger le petit chapeau religieux du père et du fils… Pour le fait qu’ils ne m’ont jamais cassé les oreilles avec leur religion, je leur en suis grée…

Au bout de deux semaines, voici la mère qui arrive vers moi et s’installe pour discuter. Et elle m’annonce, de but en blanc, que son mari refusait qu’elle m’avoue que j’étais dans une famille juive parce qu’il avait peur, soi-disant, de ma réaction… je la regarde non pas étonnée par sa révélation, mais étonnée par la soi-disant réaction que j’étais supposée avoir ;). Ensuite, elle se lève en affirmant qu’elle savait qu’on « pouvait me le dire en toute confiance et que cela n’allait rien changer » hein ??? A nouveau, voici Sab étonnée ;)… « pourquoi dit-elle ça ? ai-je un comportement équivoque ? » mdrrr !!

Les jours, les semaines passent et cette famille abuse du fait que je travaille chez eux comme fille-au-pair (chaque jour un petit peu plus)… par exemple, quelques jours après mon arrivée chez eux, un amis anglais me demande, lors d’un repas, si cette famille accepte que je reçoive des appels téléphoniques. Je lui confirme qu’ils n’ont rien à en dire et là j’apprends qu’ils font barrage et qu’il ne parvient pas à me joindre à moins de les engueuler… Une fois rentrée, je demande des explications au père entre 4 yeux… et il me répond : « nous ignorions si tu voulais lui parler », je lui confirme que je répondais à toute personne me téléphonant et depuis cette mise au point, j’ai toujours eu non seulement mes correspondants, mais aussi mes messages téléphoniques quand j’étais absente ;) Il a même été jusqu’à acheter un répondeur et m’en montrer le mode d’emploi pour que j’écoute mes messages personnels quelques jours avant mon départ ;) mdrrrr ! et la consigne a été ensuite : « plus personne ne doit répondre au téléphone et laissons le répondeur enregistrer tous les messages, pour que la personne à qui il est adressé puisse l’écouter ».

Mais cette histoire de téléphone a fait que j’ai commencé à me poser de solides questions sur cette famille et sur leur comportement à tous les 5 (1 père + 1 mère + 2 enfants + 1 grand-mère maternelle) et là, j’ai commencé à relever tout ce qui n’allait pas, comme les mensonges perpétuels de la mère, la fois aussi où elle a été prise d’une crise de démence aigue et s’était enfermée à double tours dans la cuisine en accusant sa fille de « menteuse » et exigeant qu’elle et son père s’en excusent, etc. A ceci il fallait ajouter qu’ils commençaient aussi à vouloir me faire travailler le seul jour de repos que j’avais dans la semaine et ceci, sans aucun merci, ni même de gratification d’argent de poche (une fille-au-pair gagnant de l’argent de poche et non un salaire). A ceci aussi, la mère montrait de plus en plus son aversion au fait que je fréquente des membres hors d’eux 5 et je pense que, ce qu’elle détestait surtout, est que je fréquentais d’autres filles-au-pair qui travaillaient pour des familles juives et avec qui je discutais quotidiennement et comparais nos expériences (en effet, sur une dizaine de familles juives ayant des filles-au-pair, seule 1 n’abusait pas de la fille-au-pair)… La situation s’était encore aggravée quand une de leurs anciennes filles-au-pair suédoise était venue, soi-disant, leur rendre visite alors que le père l’avait mise à la porte du jour au lendemain quelques mois plus tôt… en réalité j’ai appris quelques heures plus tard, qu’elle voulait juste faire ma connaissance et savoir comment les choses se passaient pour moi… Le lendemain, le père m’avait présenté à un gros fournisseur de son magasin, version officielle, mais qui était, en réalité, un détective privé qui devait me suivre ;) parce qu’il avait peur que je ne les quitte… eh, oui, il ne s’était pas aperçu que je pouvais l’entendre discuter avec lui et que je comprenais suffisamment l’anglais pour comprendre ;) mdrrrr !!!

Là, ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, et l’après-midi même j’avais emballé mes affaires scolaires pour les expédier en France et avais décidé de rentrer à la maison quelques jours plus tard. Le soir même il priait sa femme pour qu’elle discute avec moi parce qu’il avait la certitude que j’allais partir, chose qu’elle a faite et ce fut à mon tour de lui mentir en la rassurant et en lui expliquant que je constatais que j’avais fait erreur en pensant que je pouvais poursuivre mes études en même temps que de travailler comme fille-au-pair, alors, n’ayant pas besoin de mes cours, je les avais naturellement réexpédiés en France ;)…

De mon départ (jusqu’au jour de mon départ pour éviter que le fameux détective ne puisse les avertir) je n’en avais strictement rien dit aux amis que je rencontrais ces jours-là et, quand ils apprirent que je partais, l’une m’a avoué qu’elle ne s’était aperçue de rien, tout comme cette famille dont la mère est venue faire un scandale le soir même au club que je fréquentais, et d’où elle a été aimablement mise à la porte…

Tout ceci pour vous dire, que mon « unique » expérience personnelle des Juifs jusqu’à l’âge de 21 ans s’était si mal passée que j’étais devenue, moi aussi, antisémite (mais contrairement à certains, 1. je savais pour quel motif et 2. à la question suis-je raciste ?, je répondais Oui).

Ma période d’antisémite a perduré quelques années (moins d’une décennie quand-même) jusqu’au jour où ;) :

 

Je n’ai pas pu m’empêcher d’ouvrir mon bec et ai balancé à une Juive, qui depuis est devenue une de mes amies, mon dégout des Juifs, en lui affirmant que ce n’était pas étonnant qu’Adolf Hitler ait voulu les exterminer…

 

Et là, je peux remercier le bon Dieu d’avoir eu comme interlocutrice une personne intelligente et non une fanatique ! sinon, aujourd’hui encore, je ferais l’apologie de l’antisémitisme ;)…

En effet, elle a utilisé tous mes arguments contre moi ;)…

En premier elle m’a demandé quels étaient mes motifs. Ensuite, les ayant écoutés religieusement, elle m’a rétorqué que j’avais totalement raison d’être antisémite et que même elle, si elle avait vécu ce que j’avais vécu, elle serait devenue antisémite aussi… Je vous jure que, quand on vous dit ça calmement, vous restez sans voix et vous ignorez ce que vous pouvez y répondre… à partir de ce moment, nous avons commencé à discuter au sujet de l’antisémitisme, de ses tenants et de ses aboutissants. Bref, au bout de toute cette discussion sans aucune hargne d’un côté ou de l’autre, j’avais remis mes idées en place et faisais aussi pour les Juifs la distinction entre :

 

ü les imbéciles ou crétins (catégorie où naturellement j’ai placé ces 9 familles londoniennes entre autre)

et

ü les normaux (tous les autres Juifs normalement pensants et qui se comportent comme tel).

 

Et depuis, j’avoue ne plus être antisémite…

 

Tout ceci pour vous dire qu’il ne faut pas juger tout un peuple sur les crétins qui sont en son sein, mais plutôt sur les personnes normalement constituées intellectuellement qui sont, il faut l’avouer, encore majoritaires dans un groupe… même si parfois, nous pouvons en douter ;)…

 

Alors quand j’entends dire qu’il faut être antisémite à cause de ce que les Juifs font subir aux Palestiniens, je rétorque ceci : « Moi, j’ai une envie folle de prendre un des « pionniers » juifs ou un fanatique Juif pour taper sur un Palestinien fanatique ou vice-versa afin que les gens normaux des 2 peuples puissent enfin vivre en Paix ». Nous n’avons pas à embrasser une cause ou l’autre, mais à montrer que nous aussi, nous en avons marre des fanatiques au pouvoir, qu’ils soient sur le sol français ou à l’étranger. Nous aussi, nous voulons la paix, quitte à taper sur tous ces pseudos « non-racistes » qui prônent la guerre et la haine pour un peuple qui n’est pas le leur ! car il ne faut pas se leurrer : tous les racistes n’ont pas la peau blanche et ne militent pas dans les rangs du FN ! Ce serait beaucoup trop simple ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS : malgré que Mein Kampf me fasse trop froid dans le dos et que je recule toujours l’échéance comme vous avez pu le remarquer, je vais tout de même faire le billet promis dans le courant de la semaine… promis ! juré ! même si c’est dur d’y devoir pensé…

28 avril 2012

Tentative de phishing nulle... ;) mdrrr!!

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Ah que coucou!

 

Comme vous vous en doutez en regardant l'image ci-dessus, il s'agit là d'une tentative de phishing, la plus mal conçue que je n'ai jamais vue jusqu'à présent ;)!! Inutile de vous dire que ce courriel ne vient pas d'EDF ;) ni qu'il est peut-être dangereux de cliquer sur le lien ;) mdrrrrr! J'écris ici peut-être, car cette tentative étant si, comment dire ;), non, méritant la note de 0./20, je ne pense pas que cet escroc ait d'assez bonnes connaissances en informatique pour mettre en péril votre PC. Mais bon, par mesure de prudence:

NE CLIQUEZ PAS SUR LE LIEN ;) mdrrr!!

 

Alors, me demanderiez-vous... de qui s'agit-il?

 

Des sites, soi-disant, qui traquent ces escrocs affirment qu'il s'agit là d'un américain situé en Californie. Il est vrai que l'adresse IP est celle d'un hosteur américain. Pourtant il n'est pas nécessaire de traverser l'Océan Atlantique pour le retrouver. Car il ne s'agit là, qu'en fait, d'un apprenti escroc roumain qui pense peut-être, que le fait de passer par un hébergeur transitant par les USA, va le protéger ;) mdrrrrr!!! Quoi qu'il en soit, je viens de contacter son hébergeur pour l'avertir qu'il a en son sein un petit escroc de petite envergure qui tente d'arnaquer des français en se faisant passer pour l'EDF...

 

Bisous,

@+

Sab

 

9 mai 2012

 

Ah que coucou!

 

Suite à cette tentative nulle, voici ce qu'EDF a fait à l'encontre de ce minus escroc roumain:

 

 

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Bisous

@+

Sab

27 avril 2012

Uranus : Observation d’une aurore polaire

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Ah que coucou !

 

Ca y est ! les premières photo des aurores polaires d’Uranus sont enfin là !

 

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Images composites des aurores polaires d’Uranus :

points brillants.

Les données obtenues en ultraviolet par le télescope Hubble

ont été superposées aux observations visible de la sonde

Voyager 2 et infrarouges (anneaux) du télescope au sol

Gemini

Source : CNRS

 

Pour plus d’explications en français, cliquez ici.

Mais si vous les souhaitez en anglais, cliquez

 

Bisous,

@+

Sab – oui, je sais, je ne me suis pas fatiguée pour cet article, mais là, j’ai trop sommeil pour en écrire plus… Bonne nuit !

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26 avril 2012

Dino Buzzati : Le K

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose un recueil de nouvelles du très célèbre écrivain italien : Dino Buzzati, mais comme je ne peux légalement le mettre en ligne, je vous en mettrai un passage au-dessous de ma signature…

 

Ce recueil regroupe les nouvelles suivantes :

 

ü Le K (nouvelle qui a donné son titre au dit recueil)

ü La Création

ü La leçon de 1980

ü Général inconnu

ü Le Défunt par erreur

ü L’Humilité

ü Et si ?

ü A Monsieur le Directeur

ü L’Arme secrète

ü Un amour trouble

ü Pauvre petit garçon

ü Le casse-pieds

ü Le compte

ü Week-end

ü Le secret de l’écrivain

ü Petite histoire du soir

ü Chasseurs de vieux

ü L’œuf

ü Dix-huitième trou

ü Le veston ensorcelé

ü Le chien vide

ü Douce nuit

ü L’Ascenseur

ü Les Dépassements

ü Ubiquité

ü Le Vent

ü Teddy Boys

ü Le Petit ballon

ü Suicide au parc

ü La chute du saint

ü Esclave

ü La Tour Eiffel

ü Jeune fille qui tombe… tombe

ü Le Magicien

ü La Boite de conserves

ü L’Autel

ü Les bosses dans le jardin

ü Petit Circé

ü L’épuisement

ü Quiz aux travaux forcés

ü Iago

ü Progressions

ü Les deux chauffeurs

ü Voyage aux Enfers du siècle

 

Vu le nombre de nouvelles, il est un peu difficile d’expliquer ce qu’est ce Recueil qui est pourtant un véritable délice à lire car très bien traduit par Jacqueline Remillet. Dino Buzzati a une façon bien personnelle pour surprendre le lecteur, en lâchant des indices ici et là mais… comment expliquer ça mieux qu’en lisant ses œuvres ? Là, j’avoue, le vocabulaire me manque pour traduire exactement ma pensée ;) – oui, ça arrive ;) mdrrrr ! Quoi qu’il en soit, sachez que Dino Buzzati nous transporte ici au cœur même de son histoire et nous tient en haleine jusqu’à la fin. Et on peut essayer de tricher en lisant les dernières pages, on se retrouve avec l’envie de la reprendre du début, même quand on connait déjà la chute ;) (comment je le sais ? J’ai essayé pour mes fiches de lecture qu’on nous faisait faire en cours de français ;)…)

 

Bisous,

@+

Sab

 

 

 

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Le Pauvre Petit Garçon

 

Comme d’habitude, Mme Klara emmena son petit garçon, cinq ans, au jardin public, au bord du fleuve. Il était environ trois heures. La saison était ni belle ni mauvaise, le soleil jouait à cache-cache et le vent soufflait de temps à autre, porté par le fleuve.

 

On ne pouvait pas dire non plus de cet enfant qu’il était beau, au contraire, il était plutôt pitoyable même, maigrichon, souffreteux, blafard, presque vert, au point que ses camarades de jeu, pour se moquer de lui, l’appelaient Laitue. Mais d’habitude les enfants au teint pâle ont en compensation d’immenses yeux noirs qui illuminent leur visage exsangue et lui donnent une expression pathétique. Ce n’était pas le cas de Dolfi ; il avait de petits yeux inisignifiants qui vous regardaient sans aucune personnalité.

 

Ce jour-là, le bambin surnommé Laitue avait un fusil tout neuf qui tirait même de petites cartouches, inoffensives bien sûr, mais c’était quand-même un fusil ! Il ne se mit pas à jouer avec les autres enfants car d’ordinaire ils le tracassaient, alors il préférait rester tout seul dans son coin, même sans jouer. Parce que les animaux qui ignorent la souffrance de la solitude sont capables de s’amuser tout seuls, mais l’homme au contraire n’y arrive pas et s’il tente de le faire, bien vite une angoisse encore plus forte s’empare de lui.

 

Pourtant quand les autres gamins passaient devant lui, Dolfi épaulait son fusil et faisait semblant de tirer, mais sans animosité, c’était plutôt une invitation, comme s’il avait voulu leur dire : « Tiens, tu vois, moi aussi aujourd’hui j’ai un fusil. Pourquoi est-ce que vous ne me demandez pas de jouer avec vous ? »

 

Les autres enfants éparpillés dans l’allée remarquèrent bien le nouveau fusil de Dolfi. C’était un jouet de quatre sous mais il était flambant neuf et puis il était différent des leurs et cela suffisait pour susciter leur curiosité et leur envie. L’un d’eux dit :

« He ! vous autres ! vous avez vu Laitue, le fusil qu’il a aujourd’hui ? »

Un autre dit :

« La Laitue a apporté son fusil seulement pour nous le faire voir et nous faire bisquer mais il ne jouera pas avec nous. D’ailleurs il ne sait même pas jouer tout seul. La Laitue est un cochon. Et puis son fusil, c’est de la camelote !

- Il ne joue pas parce qu’il a peur de nous », dit un troisième.

Et celui qui avait parlé avant :

« Peut-être, mais n’empêche que c’est un dégoûtant ! »

 

Mme Klara était assise sur un banc, occupée à tricoter, et le soleil la nimbait d’un halo. Son petit garçon était assis, bêtement désœuvré, à côté d’elle, il n’osait pas se risquer dans l’allée avec son fusil et il le manipulait avec maladresse. Il était environ trois heures et dans les arbres de nombreux oiseaux, inconnus faisaient un tapage invraisemblable, signe peut-être que le crépuscule approchait.

« Allons Dolfi, va jouer, l’encourageait Mme Klara sans lever les yeux de son travail.

- Jouer avec qui ?

- Mais avec les autres petits garçons, voyons ! vous êtes tous amis, non ?

- Non, on n’est pas amis, disait Dolfi. Quand je vais jouer ils se moquent de moi.

- Tu dis cela parce qu’ils t’appellent Laitue ?

- Je ne veux pas qu’ils m’appellent Laitue !

- Pourtant moi je trouve que c’est un joli nom. A ta place, je ne me fâcherais pas pour si peu. » Mais lui, obstiné :

« Je veux pas qu’on m’appelle Laitue ! »

 

Les autres enfants jouaient habituellement à la guerre et ce jour-là aussi. Dolfi avait tenté une fois de se joindre à eux, mais aussitôt ils l’avaient appelé Laitue et s’étaient mis à rire. Ils étaient presque tous blonds, lui au contraire était brun, avec une petite mèche qui lui retombait sur le front en virgule. Les autres avaient de bonnes grosses jambes, lui au contraire avait de vraies flûtes maigres et grêles. Les autres couraient et sautaient comme des lapins, lui, avec sa meilleure volonté, ne réussissait pas à les suivre. Ils avaient des fusils, des sabres, des frondes, des arcs, des sarbacanes, des casques. Le fils de l’ingénieur Weiss avait même une cuirasse brillante comme celle des hussards. Les autres, qui avaient pourtant le même âge que lui, connaissaient une quantité de gros mots très énergiques et il n’osait pas les répéter. Ils étaient forts et lui si faible.

 

Mais cette fois lui aussi était venu avec un fusil.

 

C’est alors qu’après avoir tenu conciliabule les autres garçons s’approchèrent :

« Tu as un très beau fusil, dit Max, le fils de l’ingénieur Weiss. Fais voir. »

Dolfi sans le lâcher laissa l’autre l’examiner.

« Pas mal », reconnut Max avec l’autorité d’un expert.

 

Il portait à la bandoulière une carabine à air comprimé qui coûtait au moins vingt fois plus que le fusil. Dolfi en fut très flatté.

« Avec ce fusil, toi aussi tu peux faire la guerre, dit Walter en baissant les paupières avec condescendance.

- Mais oui, avec ce fusil, tu peux être capitaine », dit un troisième.

 

Et Dolfi les regardait émerveillé. Ils ne l’avaient pas encore appelé Laitue. Il commença à s’enhardir.

 

Alors ils lui expliquèrent comment ils allaient faire la guerre ce jour-là. Il y avait l’armée du général Max qui occupait la montagne et il y avait l’armée du général Walter qui tenterait de forcer le passage. Les montagnes étaient en réalité deux talus herbeux recouverts de buissons ; et le passage était constitué par une petite allée en pente. Dolfi fut affecté à l’armée de Walter avec le grade de capitaine. Et puis les deux formations se séparèrent, chacune allant préparer en secret ses propres plans de bataille.

 

Pour la première fois, Dolfi se vit prendre au sérieux par les autres garçons. Walter lui confia une mission de grande responsabilité : il commanderait l’avant-garde. Ils lui donnèrent comme escorte deux bambins à l’air sournois armés de fronde et ils l’expédièrent en tête de l’armée, avec l’ordre de sonder le passage. Walter et les autres lui souriaient avec gentillesse. D’une façon presque excessive.

 

Alors Dolfi se dirigea vers la petite allée qui descendait en pente rapide. Des deux côtés, les rives herbeuses avec leurs buissons. Il était clair que les ennemis, commandés par Max, avaient dû tendre une embuscade en se cachant derrière les arbres. Mais on n’apercevait rien de suspect.

 

« Hé ! capitaine Dolfi, pars immédiatement à l’attaque, les autres n’ont sûrement pas encore eu le temps d’arriver, ordonna Walter sur un ton confidentiel. Aussitôt que tu es arrivé en bas, nous accourons et nous y soutenons leur assaut. Mais toi, cours, cours le plus vite que tu peux, on ne sait jamais… »

 

Dolfi se retourna pour le regarder. Il remarqua que tant Walter que ses autres compagnons d’armes avaient un étrange sourire. Il eut un instant d’hésitation.

« Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-il.

- Allons, capitaine, à l’attaque ! » intima le général.

 

Au même moment, de l’autre côté du fleuve invisible, passa une fanfare militaire. Les palpitations émouvantes de la trompette pénétrèrent comme un flot de vie dans le cœur de Dolfi qui serra fièrement son ridicule petit fusil et se sentit appelé par la gloire.

 

« A l’attaque, les enfants ! » cria-t-il, comme il n’aurait jamais eu le courage de le faire dans des conditions normales.

 

Et il se jeta en courant dans la petite allée en pente.

 

Au même moment un éclat de rire sauvage éclata derrière lui. Mais il n’eut pas le temps de se retourner. Il était déjà lancé et d’un seul coup il sentit son pied retenu. A dix centimètre du sol, ils avaient tendu une ficelle.

 

Il s’étala de tout son long par terre, se cognant douloureusement le nez. Le fusil lui échappa des mains. Un tumulte de cris et de coups se mêla aux échos ardents de la fanfare. Il essaya de se relever mais les ennemis débouchèrent des buissons et le bombardèrent de terrifiantes balles d’argile pétrie avec de l’eau. Un de ces projectiles le frappa en plein sur l’oreille le faisant trébucher de nouveau. Alors ils sautèrent tous sur lui et le piétinèrent. Même Walter, son général, même ses compagnons d’armes !

« Tiens ! attrape, capitaine Laitue. »

 

Enfin il sentit que les autres s’enfuyaient, le son héroïque de la fanfare s’estompait au-delà du fleuve. Secoué par des sanglots désespérés ils chercha tout autour de lui son fusil. Il le ramassa. Ce n’était plus qu’un tronçon de métal tordu. Quelqu’un avait fait sauter le canon, il ne pouvait plus servir à rien.

 

 

 

Avec cette douloureuse relique à la main, saignant du nez, les genoux couronnés, couvert de terre de la tête aux pieds, il alla retrouver sa maman dans l’allée.

 

« Mon Dieu ! Dolfi, qu’est-ce que tu as fait ? »

 

Elle ne lui demandait pas ce que les autres lui avaient fait mais ce qu’il avait fait, lui. Instinctif dépit de la brave ménagère qui voit un vêtement complètement perdu. Mais il y avait aussi l’humiliation de la mère : quel pauvre homme deviendrait ce malheureux bambin ? Quelle misérable destinée l’attendait ? Pourquoi n’avait-elle pas mis au monde, elle aussi, un de ces garçons blonds et robustes qui couraient dans le jardin ? Pourquoi Dolfi restait-il si rachitique ? Pourquoi était-il toujours si pâle ? Pourquoi était-il si peu sympathique aux autres ? Pourquoi n’avait-il pas de sang dans les veines et se laissait-il toujours mener par les autres et conduire par le bout du nez ? Elle essaya d’imaginer son fils dans quinze, vingt ans. Elle aurait aimé se le représenter en uniforme, à la tête d’un escadron de cavalerie, ou donnant le bras à une superbe jeune fille, ou patron d’une belle boutique, ou officier de marine. Mais elle n’y arrivait pas. Elle le voyait toujours assis un porte-plume à la main, avec de grandes feuilles de papier devant lui, penché sur le banc de l’école, penché sur la table de la maison, penché sur le bureau d’une étude poussiéreuse. Un bureaucrate, un petit homme terne. Il serait toujours un pauvre diable, vaincu par la vie.

 

« Oh ! le pauvre petit ! » s’apitoya une jeune femme élégante qui parlait avec Mme Klara.

 

Et secouant la tête, elle caressa le visage défait de Dolfi.

 

Le garçon leva les yeux, reconnaissant, il essaya de sourire, et une sorte de lumière éclaira un bref instant son visage pâle. Il y avait toute l’amère solitude d’une créature fragile, innocente, humiliée, sans défense ; le désir désespéré d’un peu de consolation ; un sentiment pur, douloureux et très beau qu’il était impossible de définir. Pendant un instant – et ce fut la dernière fois – il fut un petit garçon doux, tendre et malheureux, qui ne comprenait pas et demandait au monde environnant un peu de bonté.

 

Mais ce ne fut qu’un instant.

 

« Allons, Dolfi, viens te changer ! » fit la mère en colère, et elle le traîna énergiquement à la maison.

 

Alors le bambin se remit à sangloter à cœur fendre, son visage devint subitement laid, un rictus dur lui plissa la bouche.

 

« Oh ! ces enfants ! quelles histoires ils font pour un rien ! s’exclama l’autre dame agacée en les quittant. Allons, au-revoir, madame Hitler ! »

 

25 avril 2012

Un petit peu de politique...

Ah que coucou!

 

Au sujet du Miroir aux Alouettes du camarade F. Hollande, je vous invite à lire la lettre que Jean d'Ormesson a écrit avec beaucoup d'humour (une copie en est disponible en cliquant ici, vous avez la possibilité de participer à un débat à ce sujet en cliquant ). Et pour vous rendre encore mieux compte qui est le germanophobe Hollande exactement, voici un petit film d'une des discussions pendant un repas avec l'instigateur du RSA:

 

 

En plus d'être inculte, irrespectueux, ce type est vraiment révoltant à en vomir !!

 

Bisous,

@+

Sab

25 avril 2012

René Magritte (1898 – 1967)

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous invite à faire la connaissance d’un peintre surréaliste d’origine belge, très humoriste comme vous pouvez le constatez dans la lettre ci-dessous qu’il a adressé à Suzi Gablik le 19 mai 1958 au sujet du tableau « Un verre d’eau sur un parapluie » :

 

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(pour agrandir l’image, clic-droit pour l'ouvrir dans un nouvel onglet/nouvelle fenêtre)

 

Comme quoi, l’art tient à peu de chose ;) mdrrr !!

 

Pour ceux et celles qui ne le connaissent pas ou qui l’ont oublié, je vous propose un documentaire qui était passé sur ARTE il y a quelques années (hélas, découpé en 3 morceaux… il était bien en 1 seul morceau, mais soit en anglais, soit en russe ;)… auriez-vous une préférence pour la langue ;) mdrr ???)

 

 

 

 

 

Si vous souhaitez de plus amples informations concernant ce peintre, contactez ma mère, elle a un beau gros livre à son sujet et fort intéressant (je sais, je l’ai lu lors de ma dernière visite ;p mdrrr !)

 

Comme vous l’avez entendu dans ce reportage, ces tableaux se vendent très bien. Pour vous en rendre compte, le tableau que vous voyez en début de billet a été vendu par adjudication la petite somme de 11.500.000 US$ en 2003.

 

Bisous,

@+

Sab

24 avril 2012

Luttons contre le spam et le phishing ! (2)

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Ah que coucou !

 

A la demande de Laurent, je vais narrer ici ce que « ces malheureux spammeurs » doivent subir à cause de moi ;) Mais, encore une fois, il est TOTALEMENT déconseillé de faire cette manipulation car elle peut être DANGEREUSE !

 

Cela a commencé par la question simple et anodine suivante que j’ai posée à SIGNAL SPAM :

 

« Quand nous avertissons les expéditeurs de spam que nous REFUSONS leur courriel et que, malgré cela, ils continuent à nous en expédier, comment faire pour vous avertir que les liens et/ou les adresses mentionnées dans leur spam, mentions obligatoire selon l'article L34-5 du Codes des Postes et des communications électroniques, ne sont, en fait, que des "attrape-nigauds"? »

 

Voici ce que Signal Spam m’a répondu :

 

« Vous mettez précisément le doigt sur un manquement grave de certains acteurs de l’e-mailing. Le lien de désinscription est une obligation légale, que seuls les acteurs le plus responsables mettent en œuvre. Lorsque ce n’est pas le cas, signalez le spam à notre plateforme afin de compléter notre cartographie des bonnes et mauvaises pratiques. Nous transmettons mensuellement un top 30 des plus gros spammeurs à la CNIL, et toutes vos plaintes sont tenues à la disposition des autorités. Vous mentionnez à raison le code de l’ARCEP, mais cette administration ne semble pas pour autant avoir pris conscience de sa responsabilité dans la lutte contre le spam. Ils seraient pourtant les mieux placés pour agir. »

 

Mais attention : cette réponse ne signifie pas qu’il ne faut pas continuer à signaler les spam à SIGNAL SPAM ;) car, je répète ici encore une fois, c’est une excellente initiative pour rendre la toile propre : ils ne sont pas fautifs s’il y a une administration française qui ne fait pas son travail ;) !

 

Suite à cette réponse j’ai cherché ce que je pourrai faire pour enquiquiner tous ces spammeurs ;) et leur rendre la pareille…

 

Il y a certains informaticiens qui proposent et placent sur la toile des pièges à leurs robots releveurs d’adresse mèl qui font le tour de la planète de tous les sites pour prélever nos adresses… Ils proposent d’insérer dans nos sites un script fournissant les adresses e-mail de tous les spammeurs pour qu’il soit recopié par leurs robots et pour qu’ensuite, leurs boites mèls soit envahies de leurs spam tout comme des spam émanant des autres enquiquineurs professionnels.

J’avoue que ceci semble être une excellente idée (quand on sait comment insérer un script à un site) mais… j’ai fait l’expérience suivante :

 

Evidemment, en respectant toutes les règles de sécurité informatique…

 

J’ai fait l’expérience avec 2 de leurs adresses à savoir :

Expédition d’un courriel que je nommerai « un courriel de vérification »

 

Le dit mèl m’est revenu avec la mention suivante comme quoi le mèl n’a pu être délivré car la boite du destinataire était pleine

 

Cette bonne idée est donc malheureusement inefficace à 100% car déjà utilisée par beaucoup semblerait-il ;)…

 

Alors j’ai réfléchi sur les causes de tous ces spam…

Certaines entreprises tentent de nous envahir de messages publicitaires pour vendre et promouvoir leurs produits alors si, par exemple, nous les décourageons d’utiliser ce moyen, elles ne payeront plus des spammeurs pour nous enquiquiner…

Pour le leur faire comprendre, il y a leur site, aux fameux marchands. Et sur leur site, il y a toujours un moyen pour les contacter ;)

 

Alors nous voici armés d’un texte de loi (article L34-5 du Code des Postes et des Communications électroniques) et d’une adresse de contact fiable des clients de ces spammeurs :)…

 

Maintenant, quand je reçois un SPAM (j’ai le temps, je n’en reçois maintenant que 2/j et hier je n’en ai reçu aucun), je vais sur le site de leur client pour leur envoyer le message suivant :

 

« FELICITATIONS! GRACE A VOTRE SPAMMEUR (nom du spammeur), VOUS ETES EN INFRACTION AVEC LA LOI (ARTICLE L34-5 DU CODE DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES)

 

ALORS CESSEZ DE ME FAIRE ENVOYER VOS SPAM (PAR EUX OU QUI QUE SOIT D'AUTRE) AVANT QUE JE NE PORTE PLAINTE CONTRE VOUS POUR HARCELEMENT!! N'AYANT JAMAIS DEMANDE DE RECEVOIR VOS SPAM JE N'AI PAS A CLIQUER SUR LEURS LIENS POUR ME DESINSCRIRE!!

 

ADRESSES COURRIELS CONCERNEES PAR CETTE EXIGENCE: »

 

Comme cette manipulation est assez récente, j’en ignore encore son impact… affaire à suivre ! ;)

 

Mais, à votre avis, combien de temps vont pouvoir tenir tous ces emmerdeurs (commercialement parlant) ;) ? mdrrrrr !

 

Bon appétit !

 

Bisous,

@+

Sab

24 avril 2012

Environnement : Conséquence du réchauffement sur nos forêts…

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Ah que coucou !

 

Depuis de nombreuses années de nombreuses personnes, scientifiques et volontaires, surveillent les forêts françaises. L’année dernière l’ONU avait déclaré l’année 2011, l’année de la forêt pour sensibiliser non seulement les politiques mais tous les gestionnaires forestiers… L’interview suivante explique le rôle précis des forêts (à laquelle vous pouvez accéder aussi directement sur le site de l’INRA, cliquez ici):

 

 

Bon, maintenant que nous sommes en 2012, pourquoi je n’aborde le sujet que seulement maintenant me demandez-vous ;) ? Et bien voilà, il s’agit de la nouvelle étude qui a été faite et dont les résultats nous sont connus depuis quelques jours (pour y accéder, cliquez ici) où ont été étudiées les 5 essences d’arbres que nous rencontrons le plus dans nos forêts françaises. Comme l’annonce déjà cette étude, ces forêts telles que nous les connaissons aujourd’hui, évolueront petit à petit, au rythme du réchauffement climatique. Certains scientifiques estiment que si l’évolution du climat est respectée, les forêts alpines, par exemple, seront 700m plus haut d’ici à 2100. D’autres arbres risquent totalement de disparaître de certaines régions à cause du manque d’eau. D’autres espèces émigreront vers le nord, etc.

 

Après ces différents constats nous ne pouvons que nous demander ce que nous pouvons faire et surtout : devons-nous faire quelque chose ? car après tout il y a très longtemps, la France était recouverte par une forêt tropicale ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

23 avril 2012

Vercors : Désespoir est mort

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose une nouvelle (utilisée comme « Préface » dans l’ouvrage « Le Silence de la Mer ») écrite par Vercors, un résistant français faisant éditer ses écrits aux Editions de Minuit :

 

Désespoir est mort

Nouvelle écrite en 1942, éditée en 1943

 

que, contrairement à d’habitude, vous pourrez lire au-dessous de ma signature, à la fin de ce billet (pour l’explication de texte, cliquez ici. Sur ce site vous y découvrirez toute la littérature de Vercors expliquée autant ses romans que ses nouvelles).

J’ai choisi cette nouvelle plutôt qu’une autre, pour plusieurs raisons. Mais la principale est l’Espoir. Vercors raconte ici comment, malgré la défaite, malgré l’Armistice, il a réussi à garder l’espoir, l’espoir en ces jours meilleurs, l’espoir en la race humaine. Et ceci malgré l’ambiance de cette période où commence les années sombres de la France et qui verra fleurir son lot d’atrocité et d’injustice, celui de la collaboration que combat la résistance, etc.

 

Et vous, l’espoir, vous le trouvez comment ? dans des cris et des vaines promesses tout à fait irréalisables car celui qui les fait ne tient aucun compte de l'environnement international actuel ??? ;)

 

Bisous,

@+

Sab

 

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Désespoir est mort

 

 

Je n’ai pas encore très bien compris comme cela s’est fait, - en moi et en nous. D’ailleurs je ne cherche pas. Il est de certains miracles très naturels. Je veux dire : très facile à accepter. Je les accepte de grand cœur et celui-ci fut de ceux là. J’y pense souvent. Je m’attendris, je souris et m’étire. Je sais qu’il y aurait sûrement quelque chose à trouver. A quoi bon ? Cette demi-ignorance, ma foi, me convient.

 

Comme les plus profonds tourments pâlissent vite ! Il y a trente mois je désirais la mort. Nous étions quelques-uns à la désirer. Nous ne parvenions à voir devant nous rien qu’un abîme fétide. Comment y vivre ? Pourquoi attendre une asphyxie immonde ? Ah ! trouver un rocher désert, une île abandonnée, loin de la mêlée répugnante des hommes… Comme cela semble étrange, aujourd’hui, - où nous avons tant de motifs d’espérer ! Mais l’espoir, le désespoir, ne sont pas choses raisonnantes ni raisonnables. Le désespoir s’était emparé de nous, du chef à l’orteil. Et, il faut bien l’avouer, ce que nous avions vu, ce que nous voyions encore ne nous aidait guère à le secouer.

 

Car nous n’étions pas tous désespérés. Oh ! non. Dans ce mess hétéroclite, où le désastre avait rassemblé une douzaine d’officiers venus de toutes parts, sans point commun sinon celui de n’avoir pas combattu, la note dominante n’était pas le désespoir. Chacun était avant tout préoccupé de soi. Et pourvu que tous les chemins ne fussent pas coupés devant lui, prenait le reste assez légèrement. En ce juillet-là courait le mythe Laval-Talleyrand : une canaille après Waterloo, avait en quelques années refait une France redoutée ; une canaille referait de même. Il suffisait d’attendre.

 

Il y avait là un homme que j’appellerai le Capitaine Randois. Je ne l’aimais pas. Dès avant la défaite, tout en lui m’était ennemi : son caractère hautain, ses convictions monarchiques, son mépris de la foule. J’évitai de lui parler. Je craignais qu’il ne laissât, d’un mot, deviner la satisfaction que les malheurs de la République, le triomphe de la tyrannie, devaient avoir fait naître en lui. Je n’aurais pu le supporter sans réagir. Mes nerfs étaient peu solides alors. Heureusement, lui non plus ne parlait guère. Il mangeait en silence, son grand nez coupant baissé vers la nappe. Les incessantes discussions, politiques et imbéciles, qui formaient la trame de nos repas, n’obtenaient de lui qu’un dédain que j’aurais trouvé insultant, - si je n’eusse fait tout comme lui. Notre pauvre vieux brigand de commandant, conseiller général du Gard, présidait ces joutes, les couvait de ses gros yeux éteints. Il ressemblait, par le visage à l’accent, à un Raimu amolli, à l’un des Fratellini aussi, - celui qui est mort, celui qui cachait ses dérisoires malices sous un aspect de notaire solennel. Il interrogeait l’avenir avec malaise, inquiet de la place qu’il pourrait y creuser pour son adipeuse papelardise. Il dit un jour :

« Randois, vous avez vu ? Votre Maurras se range sans restriction derrière le Maréchal. »

Quand il parlait, il semblait que son accent fût noyé dans une gorgée d’eau, qu’on se fût attendu à voir couler entre ses lèvres molles. « Je suis un vieux radical, mais, dans le malheur de la patrie, il faut oublier ses convictions. Votre Maurras, bravo, c’est très bien. Que penseront nos vainqueurs, selon vous ? »

 

Le Capitaine Randois leva le nez. Et ses yeux, ses yeux bleus et froids (je les trouvais cruels) se posèrent sur moi. Oui, sur moi et sur mon voisin le Capitaine Despérados ; et il répondit :

- Les Fridolins ? Ils nous auront jusqu’au trognon.

 

Sa voix était d’une tristesse sans borne. Je fus surpris, - plus encore du regard que des paroles. Ainsi, il nous rejoignait, il avait su nous rejoindre, nous les solitaires, nous les muets. Il avait mieux su me comprendre, que moi, lui. Aujourd’hui, je sais bien que je manquais de sagacité. Car ce mess était à l’image de ce pays, où seuls les lâches, les malins et les méchants allaient continuer de pérorer ; où les autres n’auraient, pour protester, que leur silence. Randois nous avait reconnus.

 

J’étais silencieux. Mais le Capitaine Desperados l’était plus que moi. Il avait, lui, participé à « notre » bataille : à la bataille postiche, au déshonorant simulacre qui nous en avait plus appris, en ces trois jours serrés entre deux armistices, sur l’infamie dérisoire de certains hommes couverts d’honneurs, que l’expérience de toute une vie. Il avait assisté d’un bout à l’autre à la honteuse et cruelle comédie. Il avait eu dans les mains, on lui avait mis impudemment dans les mains des preuves immondes et puantes : celles du souci unique, aux pires jours du désastre, qu’avait eu un chef indigne de préparer les voies de son ambition. Ambition sordide. On eût dit qu’il en avait pâli, - pâli à jamais. Il était pâle et raide, raide d’une vieille blessure qui l’empêchait de tourner la tête sans tourner aussi les épaules ; et plus pâle d’une cicatrice qui partageait en deux son beau visage de matador grisonnant, ouvrant en passant l’œil droit, comme eût fait un monocle. Et cela lui donnait une expression double, pénétrante et dominatrice. Pendant toutes ces semaines, il ne sourit jamais. Je ne l’avais jamais vu rire, - sauf une fois.

 

Oui, j’ai presque un effort à faire aujourd’hui pour comprendre, comme je le comprenais alors, qu’un homme, pût être si mortellement découragé qu’il lui fût impossible, pendant des semaines, de sourire. J’étais ainsi moi-même, pourtant. Nous trainions nos gros souliers oisifs dans l’unique rue de ce village brûlé par le soleil, où l’on nous avait cantonnés après l’armistice. Nous n’en pouvions sortir. Nous n’avions d’autre choix que les deux bistrots, le banc du jardinier qu’une aimable personne avait offert, ou notre chambre. Pour ma part, j’avais choisi ma chambre. Je n’en bougeais guère. Mon accablement s’y nourrissait de soi-même, s’engraissait de ce fatal désœuvrement. Je pense aujourd’hui que Randois, que Desperados menaient la même torturante vie. Peut-être faut-il voir là les raisons de cet infernal silence, où nous nous étions murés malgré nous.

 

Ma chambre était petite. Je l’avais choisie parce qu’elle était petite. Elle ouvrait sur les toits par une mince fenêtre haut placée. Ainsi elle était constituée, un peu, comme un cachot, - un cachot qu’une jeune fille eût adouci de ses soins. Je restais là, de longues heures, entre ces murs rapprochés. Prisonnier de ces murs comme dans les pensées, simples et horribles, que je ne pouvais chasser. J’aimais sentir ces murs peser sur moi, comme on aime à presser d’un doigt nerveux une gencive irritée. Cela n’était certes pas bon pour la santé de l’esprit. Pas pire, sans doute, que d’errer d’un bistrot à l’autre, que d’assister à la lâcheté de tous.

 

J’avais fini par ne sortir guère qu’à l’heure des repas. Je n’avais pas un long chemin à faire. La maison qui abritait notre mess faisait face à la mienne, par-delà une étroite ruelle caillouteuse. Ces repas étaient animés et bruyants. Ils étaient pour moi lugubres. On nous y engraissait comme des oies. L’Intendance n’avait pas encore été touchée par la défaite, et nous fournissait plusieurs viandes par repas, qu’un cuistot arrogant, titulaire d’un diplôme de cuisine militaire et qu’un de nous avait découvert et « voracé », déguisait sous des sauces savamment immondes, devant lesquelles le mess fondait d’admiration. On s’en félicitait mutuellement. La plus franche cordialité régnait entre ces hommes galonnés, qui se déchiraient l’un l’autre sitôt séparés. Ils étaient tous rivaux, pour un raison ou une autre. La débâcle n’avait pas détruit chez eux le goût des préséances, dont ils allaient être bientôt privés. Leur rivalité était aussi plus matérielle. Certains avaient vite compris qu’il y avait quelque chose à tirer de la désorganisation générale, de la difficulté des contrôles. Le plus haï était celui qu’on accablait, aux repas, des plus hautes marques de fidèle respect, notre commandant-Fratellini, à qui son grade permettait les plus fructueuses rapines. Nous savions que son grenier se remplissait de chocolat, de pâtes, de riz. J’aurais dû, moi aussi, haïr cet homme. Je ne sais pourquoi, je n’y parvenais pas. Peut-être parce que sa canaillerie était si évidemment native qu’elle en devenait ingénue. Peut-être aussi parce que je savais – avant lui – qu’il allait mourir. Il en était arrivé à un point d’urémie qui ne pouvait tarder d’amener une crise. Il s’endormait, non pas seulement après le repas, non pas seulement entre chaque plat : entre chaque bouchée, - quelques secondes, sa fourchette levée. Je voyais les autres rire. C’était pitoyable et tragique. « Mon Dieu, pensai-je, qu’il garnisse son grenier ». Pourtant je m’en voulais de cette indulgence.

 

J’étais heureux d’avoir Despérados auprès de moi. Je me sentais moins seul. Non pas que nous eussions jamais échangé un mot de quelque importance. Mais, parfois, quand je sentais moi-même se gonfler mon cœur de dégoût, devant quelque nouvelle marque de la funeste insouciance de ces hommes en qui le pays avait cru trouver des chefs, je voyais se tourner vers moi le cou raide, se poser sur moi l’œil dilaté. Nous croisions ainsi nos regards, et cela nous soulageait. Nous n’allions pas plus loin dans nos confidences.

 

Ce matin-là, pourtant, il se laissa aller à quelque chose de plus. Quand j’entrai pour prendre ma tasse de café, il était là, seul devant la sienne. Il lisait le Petit Dauphinois. C’était un des premiers qui nous parvînt, après ces quinze horribles jours. Et soudain il me le tendit, silencieusement et rageusement, marquant du pouce l’éditorial, et tandis que je lisais à mon tour, il garda posés sur moi ses yeux lumineux. Oui, ce qu’il me fit lire dépassait tout ce qu’on pouvait attendre. Ce que le plus grand mépris des hommes n’aurait suffi à nous faire croire sans preuve. On nous ressortait, simplement (n’oubliez pas que c’était la première fois), Jeanne d’Arc, Sainte-Hélène, et la perfide Albion. Dans cette même colonne, sous cette même signature, où trois semaines plus tôt le même homme nous parlait encore, avec une délectation sadique, des milliers de barbares teutons que la Lys et la Somme charriaient, sanglants et putrides, vers la mer.

 

Qu’aurais-je dit ? Je ne dis rien. Mais me renversant sur ma chaise, je partis à rire. Despérados appuya ses avant-bras sur la table, et il rit aussi. D’un rire long et bruyant, en se balançant un peu. C’était un bruit déplaisant, cette gaieté sans joie dans cette pièce maussade où trainait une odeur de pain moisi. Puis nous nous tûmes, et nous nous levâmes, car c’était l’heure, pour nous, d’assister, dans la petite église, à une messe pour le repos des morts de la guerre. Cela eût pu être émouvant et simple. Ce fut odieux et grotesque. Un prêche nous fut fait par un jeune soldat-prêtre, studieux et ambitieux, heureux de trouver là une occasion d’exercer son éloquence. Il nous servit une oraison vide et pompeuse, encore maladroite d’ailleurs et que ne sauvait pas même le talent.

 

Je sortis là plus accablé que jamais. Je marchais tête basse, entre Despérados et Randois qui s’était joint silencieusement à nous. Comme nous passions dans une ruelle herbeuse, entre deux hauts murs de jardin, je ne pus retenir tout à fait un des soupirs contraints dont ma poitrine était pleine à faire mal. Randois tourna la tête vers moi, et je vis qu’il souriait affectueusement.

- Nous trainions notre besace, dit-il, et passant entre nous, il nous prit chacun par le bras.

 

Nous parvînmes ainsi devant le mess. Ce n’était pas l’heure encore. Pour la première fois nous ne nous séparâmes pas. Nous nous assîmes sur le bord de l’étroit trottoir, et le silence sur nous pesa une fois de plus.

 

C’est alors que nous vîmes venir les quatre petits canetons.

 

 

 

Je les connaissais. Souvent j’avais regardé l’un ou l’autre, l’une ou l’autre de ces très comique boules de duvet jaunâtre, patauger, sans cesse une seconde de couiner d’une voix fragile et attendrissante, dans les caniveaux ou la moindre flaque. Plus d’une fois, l’un d’eux m’avait ainsi aidé à vivre, un peu plus vite, un peu moins lourdement, quelques-unes des minutes de ces interminables jours. Je leur en savais gré.

 

Cette fois, ils venaient tous les quatre à la file, à la manière des canards. Ils venaient de la grande rue, claudicants et solennels, vifs, vigilants et militaires. Ils ne cessaient de couiner. Ils faisaient penser à des défilés de gymnastes, portant orgueilleusement leur bannière et chantant fermement d’une voix fausse. J’ai dit qu’ils étaient quatre. Le dernier était plus jeune, - plus petit, plus jaune, plus poussin. Mais bien décidé à n’être pas traité comme tel. il couinait plus fort que les autres, s’aidait des pattes et des ailerons pour se tenir à la distance réglementaire. Mais les cailloux que ses aînés franchissaient avec maladresse mais fermeté formaient, pour lui, autant d’embûches où son empressement venait buter. En vérité, rien d’autre ne peut peindre fidèlement ce qui lui arrivait alors, sinon de dire qu’il se cassait la gueule. Tous les six pas, il se cassait ainsi la gueule et il se relevait et repartait, et s’empressait d’un air martial et angoissé, couinant avec une profusion et une ponctualité sans faiblesse, et se retrouvait le bec dans la poussière. Ainsi défilèrent-ils tous les quatre, selon l’ordre immuable d’une parade de canards. Rarement ai-je assisté à rien d’aussi comique. De sorte que je m’entendis rire, et aussi Despérados, mais non plus de notre affreux rire du matin. Le rire de Desperados était, cette fois, profond et sain et agréable à entendre. Et même le rire un peu sec de Randois n’était pas désagréable. Et les canetons, toujours couinants, tournèrent le coin de la ruelle, et nous vîmes le petit, une dernière fois, se casser la gueule avant de disparaître. Et alors, voilà, Randois nous mit ses mains sur les épaules, et il s’appuya sur nous pour se lever, et ce faisant il serra les doigts, affectueusement, et nous fit un peu mal. Et il dit :

- A la soupe ! Venez. Nous en sortirons.

Or, c’était cela justement que je pensais : nous en sortirons. Oh ! je mentirais en prétendant que je pensai ces mots-là exactement. Pas plus que je ne pensai alors précisément à des siècles, à d’interminables périodes plus sombres encore que celle-ci qui s’annonçait pourtant si noire ; ni au courage, désespéré, à l’opiniâtreté surhumaine qu’il fallut à quelques moines, au milieu de ces meurtres, de ces pillages, de cette ignorance fanatique, de cette cruauté triomphante, pour se passer de main en main un fragile flambeau pendant près de mille ans. Ni que cela valait pourtant la peine de vivre, si tel devait être notre destin, notre seul devoir désormais. Certes, je ne pensai pas précisément tout cela. Mais ce fut comme lorsqu’on voit la reliure d’un livre que l’on connaît bien.

 

Comme ces quatre petits canards, par quelle voie secrète de notre esprit nous menèrent-ils à découvrir soudain que notre désespoir était pervers et stérile ? Je ne sais. Aujourd’hui où je m’applique à écrire ces lignes, je serais tenté d’imaginer quelque symbole, à la fois séduisant et facile, inconsciemment pensai-je aux petits canards qui déjà devraient défiler non moins comiquement sous les yeux des premiers chrétiens, qui avaient plus que nous lieu de croire tout perdu. Peut-être trouvai-je qu’ils parodiaient assez bien, ces quatre canetons fanfarons et candides, ce qu’il y a de pire dans les sentiments des hommes en groupe, comme aussi ce qu’il y a de meilleur en eux. Et qu’il valait de vivre, puisqu’on pouvait espérer un jour extirper ce pire, faire refleurir ce meilleur. Peut-être. Mais il se pourrait plus encore que, tout cela, je le découvrisse seulement pour les besoins de la cause. Au fond, j’aime mieux le mystère. Je sais, cela seul est sûr, que c’est à ces petits canards, que je dus, au plus sombre couloir d’un sombre jour, de sentir mon désespoir soudain glisser de mes épaules comme un manteau trop lourd. Cela suffit. Je ne l’oublierai pas.

22 avril 2012

Alimentation : comment nourrir 9 milliards d’habitants ?

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Ah que coucou !

 

Comme vous le savez tous, nous avons maintenant dépassé les 7 milliards d’habitants. D’ici à 20 ans il est prévu que la population mondiale atteigne les 9 milliards. Au fait que les réserves en eau potable risquent d’être plus qu’insuffisantes, on estime que viande et poisson ne suffiront pas pour nourrir tout le monde… les homo-sapiens, à cause de leur explosion démographique, vont tous bientôt mourir de faim, partout dans le monde, s’ils gardent leurs habitudes alimentaires actuelles…

 

Certains farfelus proposent d’utiliser le pétrole pour l’incorporer dans notre alimentation future et remplacer la viande, comme si le pétrole était non seulement une source intarissable, mais aussi… vous, vous en avaleriez du pétrole ? Si oui, allez directement aux Emirats pour vous procurer votre baril, vous ferez des économies ;) mdrrr !!

 

D’autres pays, ceux qui sont en voie de développement soi-disant, ont déjà une solution à proposer issue de leur culture culinaire passée. Il s’agit de manger les insectes, ce qui, de ce fait, diminuerait aussi leurs attaques contre nos cultures et supprimerait donc les pesticides qui polluent énormément la planète et nous garantissent, quand ils sont « mélangés » aux engrais à outrance, des famines futures… N’ayant encore jamais mangé d’insecte, voici un reportage (qu’Arte avait diffusé il y a plus que 7 jours grrrrr ! ils sont énervants de ne laisser que 7 jours !! entre le temps de le voir et de préparer le billet, les 7 jours sont presque atteints !!) qui va mieux expliquer que je ne le peux :

 

 

Personnellement je préfère l’idée de devoir manger des insectes à celle de devoir manger leurs steaks au pétrole qui, en plus, seront hors de prix à cause de la pénurie du dit pétrole ;)…

 

Bon appétit !

 

Bisous,

@+

Sab

PS : Demain j’ignore encore si j’aurais le temps d’écrire quoi que ce soit sur ce blog…

22 avril 2012

Citoyens français, AUX URNES !

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Ah que coucou !

 

Je crois qu’il ne sera jamais dit assez que, en tant que citoyens français, nous avons aussi des devoirs envers notre patrie, comme celui de voter (les candidats ne l’ont pas dit suffisamment, je pense, pour que cela ait été entendu par tous les électeurs ;)). Nous avons la chance de vivre dans un pays démocratique (en évitant d’aller trop profondément dans cette définition de démocratie) où la liberté de parole est correctement bien respectée (nos dirigeants la respectent contrairement à certains de nos concitoyens. Pour s’en rendre compte il suffit de lire certaines attaques gratuites et tout à fait inconstructives dans les propos de certaines personnes qui, très fières de leurs idées de perroquet (= celles qu’elles n’ont pas eu mais qui sont à la mode car souvent répétées par des autres perroquets), se dissimulent très souvent dans l’anonymat, et dire que ces perroquets-là ont aussi le droit de vote ;)…).

 

En ce dimanche 22 avril 2012 voici le premier tour de notre élection présidentielle qui décidera des 2 participants au 2nd tour afin d’affirmer qui sera le/la prochain(e) Président(e) de la République Française.

 

De nombreuses personnes estiment que ce premier tour est sans importance, qu’il est tout à fait inutile d’aller voter. Ces personnes regardent les statistiques et croient, plus ou moins innocemment, que le premier tour est déjà fait. Mais voilà, les statistiques NE sont QUE des statistiques, dont nous, simples Français, ignorons comment elles ont été faites. De plus, leurs conclusions sont trop souvent erronées, vous rappelez-vous d’une certaines élections présidentielles où un certain Mr Lionel Jospin avait été pronostiqué gagnant à la course à la Présidence et où il n’est même pas apparu au 2nd tour des élections en ayant laissé sa place à Mr Jean-Marie Lepen, surpris malgré qu’il ne l’ait pas formulé ainsi ;) ?? Vous rappelez-vous aussi d’une certaine Mme Ségolène Royal, qui, elle aussi avait gagné les élections présidentielles statistiquement et qui, ayant trop énervé même les électeurs habituels du PS, une grande chance pour nous, les a perdues, ces fameuses élections ;) ? Où en serions-nous aujourd’hui si elle avait gouverné aussi mal la France qu’elle ne dirige sa région ??? Et bien, tout ceci prouve que ce premier tour a une sacrée importance quand-même, non ;) ?

 

Bon, il est vrai que pour cette année, cette campagne, comme la précédente, a plus été une campagne « on ne sait quoi » qu’une véritable joute électorale où les candidats défendent ardemment leurs idées et leur programme. Comme la précédente, tous les candidats ont plus regardé l’évolution quotidienne, même horaire, des sondages, pour tenter de grimper dans le classement, sans tenir compte des propos même qu’ils prononçaient, ce qui parfois, j’avoue, peut laisser une impression de « propos contradictoires » dans leurs discours par rapport aux idées de leurs programmes (quand ils en ont un)… de ce fait, le choix devient plus que cornélien : nous avons leurs « programmes » sous les yeux, nous les avons même entendus crier, pour la majorité d’entre eux, comme s’ils s’adressaient à une population totalement sourde, mais voilà, comment voter pour la personne la plus apte à diriger la France pendant ces 5 prochaines années ? Quel candidat va se dévouer corps et âme au bien de notre pays ? Quel candidat fera passer le bien national avant son bien personnel ? Comment pouvons-nous en juger quand leurs propos contredisent déjà leurs idées ? quand ils prônent tous, plus ou moins, le Miroir aux Alouettes pour plaire à leurs perroquets qui ne s’aperçoivent pas de l’Irréalisme parfait des dite promesses (malgré que nous ne sommes plus en période de Noël) ?

 

Et bien moi, cette année, j’ai décidé de procéder par élimination. Au départ dès le premier Miroir, je rayais le candidat et son parti de mes intentions de vote. Evidemment, en faisant ainsi, je m’étais vite retrouvée devant le : « il n’y a plus personne pour qui je pourrai voter » ! Alors je me suis mise à comptabiliser les Miroirs aux Alouettes et je vais voter pour celui qui en a dit le moins, c’est-à-dire :

 

Désolée, je ne vais pas vous le dire ;)…

 

c’est bon, j’ai trouvé quelqu’un de travailleur, excellent commercial, qui ne crie pas contre son électorat, mais qui ne termine toujours pas ce qu’il commence parce qu’il s’éparpille beaucoup trop et veut être partout en même temps (grrrr ! quand apprendra-t-il à déléguer et à avoir confiance en ses collaborateurs ?)… et oui, c’est lui qui a le moins utilisé le Miroir aux Alouettes pendant toute cette campagne ;), il l’a utilisé un peu, mais, j’ai l’impression que c’était par obligation, alors on va lui pardonner ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

21 avril 2012

Katyn, la Vérité sur un massacre…

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Ah que coucou !

 

Seconde guerre mondiale, l’Allemagne d’Hitler s’allie avec l’URSS de Staline pour attaquer la Pologne. L’Armée polonaise, mal préparée, se bat cependant avec bravoure, mais à cette époque, personne ne peut rivaliser contre le modernisme de l’Armée allemande liée à l’Armée Rouge. Des milliers de militaires polonais sont fait prisonniers aussi bien par les troupes allemandes que par les troupes soviétiques. Le Pologne se scinde en 2 parties et n’existe plus sur la carte de l’Europe.

 

Hitler, sous prétexte d’expansion géographique vers l’Est pour fournir au peuple aryen un plus grand espace vital, se débarrasse des scientifiques, des savants, des professeurs d’origine polonaise. Il fait regrouper les Juifs dans des ghettos en attendant leur départ vers les camps de la mort.

Pendant ce temps, Staline ordonne la mise à mort des officiers polonais prisonniers de l’Armée Rouge…

 

Des officiers polonais sont prisonniers à Takyn, petit bourg à proximité de Smolensk (aujourd’hui en Russie, point A sur la carte ci-dessous)

 

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sont assassinés. Quelques temps plus tard l’armée allemande découvre le charnier où sont enterrés tous ces militaires et accuse les bolchéviques de meurtre. Quand l’Armée allemande recule et que l’Armée Rouge arrive à Takyn, elle accuse l’Armée allemande d’avoir perpétué ce massacre…

Lors du Procès de Nüremberg, la vérité est découverte mais les véritables assassins, pour éviter d’heurter Staline, ne sont pas poursuivis…

 

Le débat qui suit, grâce à 2 films de propagandes (un des nazis et l’autre des communistes), nous permet de connaître toute la vérité sur ce massacre. Les spécialistes nous expliquent aussi comment ils ont réussi à déceler qui disait le vrai et qui disait le faux…

 

Emission diffusée sur la chaîne Histoire,

animée par Michel Field

avec Eric Zemmour, Alexandra Viatteau, Stéphane Courtois, Jean-Louis Panné.

 

Bisous,

@+

Sab

19 avril 2012

Luttons contre le spam et le phishing !

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Ah que coucou !

 

Demain je risque d’avoir un petit problème d’agenda pour avoir le temps de me connecter à internet, alors voici mon petit article que j’avais prévu de mettre pour demain (ça tombe bien, il est fait ;) mdrrr !!)

 

Au cas où vous ne le sauriez pas encore ;) : je lutte actuellement contre tous ces courriers indésirables que je reçois malgré que je prenne de nombreuses précautions pour éviter à mes boites d’être submergées (comme cela se passe pour certains) par tous ces enquiquineurs qui ne respectent pas la tranquillité d’autrui !

 

Je m’aperçois petit à petit que même dans mon entourage, de nombreuses personnes ignorent que l’on peut refuser d’être listé et recevoir toutes ces publicités, plus ou moins mensongères, ou toutes ces tentatives d’escroqueries. De nombreuses personnes ne se contentent souvent que de les supprimer (comme je le faisais il y a encore quelques semaines : ça ne dépassait pas 10 spam/semaines toutes messageries confondues, en plus, j’en recevais de moins en moins car j’avais réussi à retrouver l’option pour bloquer ces courriels à partir de mon pare-feu : une mise à jour, et je ne retrouvais plus où était cachée, cette fonction ;) mdrrr !). Comme elles ignorent aussi que les lois françaises peuvent obliger le responsable de ces courriels indésirables à cesser tout envoi (article L34-5 du Code des postes et des communications électroniques, pour accéder à l’article, cliquez ici,où il est écrit « Est interdite la prospection directe au moyen de systèmes automatisés d’appel ou de communication, d’un télécopieur ou de courriers électroniques utilisant les coordonnées d’une personne physique, abonné ou utilisateur, qui n’a pas exprimé préalablement son consentement à recevoir des prospections directes par ce moyen »)…

 

Inutile de mentionner ici, je pense, que je n’ai jamais donné une telle autorisation à qui que ce soit et à quel moment que ce soit ;) !

 

Pour éviter toute erreur de manipulation de la loi française, je vais recopier, ci-dessous, d’abord la définition d’une prospection directe autorisée par courriel (dans le texte de loi il n’y a pas le mot « spam » ou « phishing » à proprement parlé ;), je vais donc mettre ce qui est autorisé par la loi ;) :

 

La prospection directe par courrier électronique est autorisée si les coordonnées du destinataire ont été recueillies auprès de lui, dans le respect des disposition de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, à l’occasion d’une vente ou d’une prestation de services, si la prospection directe concerne des produits ou services analogues fournis par la même personne physique ou morale, et si le destinataire se voit offrir, de manière expresse et dénuée d’ambiguïté, la possibilité de s’opposer, sans frais, hormis ceux liés à la transmission du refus, et de manière simple, à l’utilisation de ses coordonnées au moment où elles sont recueillies et chaque fois qu’un courrier électronique de prospection lui est adressé au cas où il n’aurait pas refusé d’emblée une telle exploitation.

Dans tous les cas, il est interdit d’émettre, à des fins de prospection directe, des messages au moyen de systèmes automatisés d’appel ou de communication, télécopieurs et courriers électroniques, sans indiquer de coordonnées valables auxquelles le destinataire puisse utilement transmettre une demande tendant à obtenir que ces communications cessent sans frais autres que ceux liés à la transmission de celle-ci. Il est également interdit de dissimuler l’identité de la personne pour le compte de laquelle la communication est émise et de mentionner un objet sans rapport avec la prestation ou le service proposé.

 

A partir de ces 2 paragraphes nous pouvons donc déduire que, juridiquement parlant, le spam est :

 

un courriel (même émanant d’une société E-commerce auprès de laquelle nous avons effectué au moins 1 achat) quand celui-ci correspond à :

 

1. une prospection directe, n’ayant aucun rapport avec un achat passé et n’ayant pas été faite auprès de la société émettrice du dit courriel publicitaire,

2. non acceptée au préalable par le destinataire – le site d’achat en ligne doit donc proposer, avant toute vente, la possibilité que les données récoltées ne puissent pas être utilisées à des fins commerciales.

3. sur lequel ne sont pas mentionnées les informations suivantes :

ü les coordonnées précises et exactes de l’expéditeur ainsi que de l’identité correcte et suffisante de la personne offrant le produit et/ou le service

ü la possibilité de faire cesser gratuitement ces envois

 

Maintenant que ceci est maintenant juridiquement clair (pour éviter de nous mettre dans notre tort), je vais vous indiquer la marche à suivre pour signaler tous ces spam à la justice française ;) pour que vous aussi, puissiez vous défendre contre tous ces courriels indésirables.

 

Avant d’aller voir votre avocat et d’engager des frais qui peuvent être évités, aussi bien pour vous que pour la partie adverse, et pour vous éviter de faire ce que je fais actuellement (qui peut se révéler dangereux au cas où c’est mal fait, c’est-à-dire, sans prendre de précautions liées à la sécurité informatique au préalable) je vais vous indiquer un système tout simple, sécurisant qui permet à la justice française de récolter toutes les données sur tous ces non-respectueux de la loi qui croient pouvoir sévir sur internet car souvent anonyme et/ou à l’étranger ;)… Pour info, toute messagerie confondue (5 adresses mèls), je n’ai reçu que 3 spam dans ces dernières 24 heures ;) comme quoi, ma méthode personnelle fonctionne aussi ;D…

 

Pour cela je vous dirige vers le CNIL, fondateur de ce site :

 

Signal SPAM

pour accéder au site, cliquez ici

 

où sur la page suivante (cliquez pour y accéder) est expliqué à quoi sert exactement ce site.

 

Comme vous pouvez le constater sur la page des partenaires publics, participent à Signal Spam : le CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés), la Gendarmerie Nationale, la DgCCrF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la répression des Fraudes), la Brigade d’Enquêtes sur les Fraudes aux Technologies de l’Information, l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Informationet l’OCLCTIC (Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication) qui ont le pouvoir de contacter et EUROPOL et INTERPOL au cas où ces fraudes proviennent de l’étranger ;)… Voici donc des aides, non négligeables, pour nous aider à nous débarrasser de tous ces mèls indésirables et de ces phishings ;)… Mais pour cela, il faut que nous les leur communiquions, sans danger pour nos machines et/ou nos réseaux informatiques.

C’est pour cela que je vous invite fortement à vous inscrire afin que vous puissiez leur signaler les spams et tentatives de phishing que vous recevez quotidiennement en utilisant leurs outils (plug-in pour les logiciels de courrier & formulaire pour les adresses comme hotmail ou yahoo). Plus ils en auront, plus le net sera propre et plus nos libertés seront préservées ! Pour accéder à la page d’inscription, cliquez ici. Et pour vous décider à vous inscrire sur ce site, voici la copie écran du « Pourquoi s’inscrire ? » que vous pouvez lire dans la FAQ (pour y accéder, cliquez ici)

 

2012-04-19

 

Nous allons aborder maintenant le phishing… Là, c’est plus grave car le phishing va fournir à l’expéditeur les données bancaires et/ou identité et/ou d’autres informations toutes aussi importantes. Afin que vous puissiez être informés assez régulièrement, je vous propose de conserver sur votre ordinateur ces 2 liens suivants (« une personne avertie en vaut 2 »). Le premier, il s’agit du blog du Lieutenant-Colonel Eric Freyssinet, Chef de la Division de lutte de la Cybercriminalité, Pôle judiciaire de la Gendarmerie Nationale (pour accéder à son blog, cliquez ici). En ce qui concerne le second site que je vous conseille, il s’agit du site du Ministère de l’intérieur, de l’Outre-Mer, des Collectivités territoriales et de l’immigration qui a créé de nombreuses pages pour expliquer ce qu’est la Cybercriminalité mais aussi qui nous permet, nous internautes, de signaler toutes ces escroqueries qui circulent sur la toile (pour accéder à la partie Cybercriminalité, cliquez ). Comme vous pouvez le lire dans la page « Les escroqueries sur Internet » le Ministère charge Signal Spam de la partie « Spam » tandis qu’au Ministère ne sont récoltées que les signalements pour les phishings…

 

Sur ce, je crois avoir fait le tour de la question (pour le moment ;))… Alors, mais surtout,

 

N’hésitez pas
à faire circuler
ces informations !

 

Bisous,

@+

Sab

19 avril 2012

Espace : Un calcul bien compliqué…

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Ah que coucou !

 

Une chance que notre technologie actuelle nous permette de faire des calculs énormément compliqués dans un « minimum » de temps (par « minimum » j’entends ici que le résultat ne nous sera pas connu le siècle prochain ;)). Vous savez quoi ? Un groupe de chercheurs a terminé la réalisation de la « Première modélisation de la structuration de tout l’Univers observable, du Big Bang jusqu’à aujourd’hui » (pour accéder à l’article, cliquez ici), pendant laquelle ils sont parvenus à suivre 550 milliards de particules !!! Wowww !! incroyable, n’est-ce pas ? vous êtes comme moi, vous aussi, vous avez du mal à imaginer ça, pas vrai ;) ?? Ces chercheurs ont fait un énorme travail, reste à espérer qu’ils n’ont pas fait d’erreur en entrant les données dans cet énorme calculateur qui, d’après les photo, a l’air d’occuper bien plus qu’une pièce…

 

Bisous,

@+

Sab

18 avril 2012

Anton Tchekhov : La Demande en mariage

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose de lire ou relire la farce suivante en 1 acte d’Anton Tchekov, écrite en 1888 :

 

La Demande en Mariage

accessible à la lecture et/ou au téléchargement en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

 

Pour ceux qui auraient un trou de mémoire et auraient oublié qui était ce très célèbre écrivain russe, je vous invite à visiter les 2 sites suivants :

 

Théatre on line

cliquez ici

qui, par la même occasion nous avertit, qu’actuellement il y a 2 de ses pièces de programmer sur la ville de Paris.

 

Le Délivré

cliquez ici

qui aborde Tchekhov après quelques mots sur un autre tout aussi célèbre écrivain russe : Tolstoï…

 

J’ai choisi cette piécette, d’abord pour l’humour… ensuite parce qu’Anton Tchekhov nous rappelle ici que malgré notre colère où l’on prononce des mots qui dépassent souvent nos pensées, les sentiments véritables restent toujours présents même si nous continuons à nous « engueuler » ;)

 

Et pour ceux et celles qui aiment voir des pièces de théâtre, voici une petite troupe d’amateurs :

 

 

 

Bisous,

@+

Sab

16 avril 2012

FAI : ATTENTION aux tentatives d’arnaque…

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Ah que coucou !

 

Suite au changement de forfait auprès de ma FAI (je suis cliente chez eux depuis de nombreuses années parce que j’appréciais leur sérieux et le fait que je discutais en français avec des français qui, de ce fait, comprenaient aisément quels soucis je rencontrais) je m’aperçois que je recevais de plus en plus de courriels publicitaires sur mes adresses officielles FAI que je ne communique à personne pour des raisons de sécurité informatique : un hacker sachant auprès de quelle FAI nous sommes enregistrés, a plus de facilités pour pénétrer dans nos réseaux…

 

J’ai donc exigé auprès de ma FAI qu’elle cesse immédiatement de communiquer mes coordonnées à des tiers sous menace que je porte plainte non seulement contre les expéditeurs de ces courriels indésirables pour harcèlement mais aussi contre elle. Là-dessus, réponse quasi immédiate de leur service commercial comme quoi ils ne communiquaient jamais les coordonnées de leurs clients à quiconque… mais m’expliquant que mon PC devait être infecté par un virus/vers/etc. et me proposant de m’inscrire pour bénéficier de leur pack sécurité moyennant finance, bien sûr ;) ! Mais voilà, grâce à ma phobie des visites de hackers et sur mon réseau et sur mon PC, ils ignoraient que je n’utilisais jamais les 2 adresses que j’avais crées pour communiquer avec autrui et c’est ce qui « me sauve » car sinon, je crois bien, que j’aurais cru que mon PC était infecté et que sa protection n’avait pu l’empêcher et aurais opté pour cette sécurité-là (qui est payante et pas meilleure que celle que j’ai déjà). Je leur ai donc répondu que n’utilisant jamais ces adresses, ne donnant jamais ces adresses pour qu’on puisse me contacter, les responsables premiers de ces réceptions de mèls indésirables était bien eux et que leur façon de procéder était là une tentative frauduleuse de vente… de plus, ne recevant pas autant de spams sur toutes mes autres adresses que sur celles de ma FAI, j’avais la preuve que mon PC n’avait rien tout comme mon réseau car ceux qui s’y connectaient n’étaient pas, d’un seul coup d’un seul, envahis de ces courriels ;)… comme quoi, Damien, j’ai bien appris ma leçon ;) mdrrr !!

 

J’ignore encore ce qu’ils vont répondre, mais, en tout cas, ces envois de mèls non désirés ont tout de suite cessé ;)… pas mal pour des « non-responsables » ;) mdrrr !!

 

Bisous,

@+

Sab

14 avril 2012

Jean-Baptiste Corot (16 juillet 1796 – 22 février 1875)

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Ah que coucou !

 

Vous souvenez-vous que sur le billet concernant Salvador Dali, peintre favori de Maryse à qui je l’avais promis, j’avais averti que je ferai un billet avec un peintre pour faire plaisir à ma maman ? Je pensais qu’elle allait me parler de Rembrandt, ou Michel-Ange, ou Raphaël ou qui sais-je encore, mais d’un peintre de ces époques… Mais non, surement par esprit de contestation, c’est de Jean-Baptiste Corot dont elle m’a parlé ;) mdrrrr !! qui, comme vous le constatez est un peintre du 19e siècle (au début de l’Impressionnisme) C’est pour cela que, profitant de ma promesse de vous présenter un peintre de l’ère baroque, j’avais choisi Adriaen van Ostade (que j’aime bien)…

 

Parce que ce peintre a eu la gentillesse de naître et de mourir dans une ville où les archives de l’Etat-Civil sont en ligne, je vous propose, pour commencer de vous présenter son acte de décès (son acte de naissance étant parmi ceux qui ont été détruits lors de l’incendie des archives sous la Commune)…

 

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Cet acte fournit déjà de nombreuses informations à ceux et celles qui avaient oublié qui Jean-Baptiste Corot était (et cela sans être obligé de surfer à gauche et à droite sur la toile et à lire des pages et des pages)… car, cela pourrait vous étonner ou est-ce Google qui plaisante, seul Wikipédia est listé comme site fournissant des informations sur Corot (qui sont détaillées et, pour une fois, j’accepte de reconnaître qu’elles donnent l’impression d’être correctes – une fois n’est pas coutume - ;) malgré qu’il manque certaines informations). Mais ce n’est pas grave vu que je savais déjà où vous dirigez ;), tant pis pour Wikipédia ;). Pour ceux et celles qui aurait oublié ce peintre français célèbre, je vous conseille le site suivant (un peu plus détaillé que ne l’est Wikipedia même s’il n’offre pas autant d’image des œuvres de cet artiste) :

 

L’Encyclopédie Larousse qui lui a consacré un article assez musclé (cliquez ici)

 

Et cliquez ici pour accéder à la collection du Musée du Louvre où se trouve la majorité de ses œuvres

 

Et pour ceux que ça intéresse ;) et parce que le Musée de Reims n’a pas de site internet (grrrr !), voici la page que lui dédie la ville de Reims et qui résume dans une partie, les toiles de Corot que le Musée possède (cliquez ici)… ils sont radins, les Reimois ;) !! mdrrrrr !!!! (ohhh, je sens que je vais en faire hurler plus d’un autour de moi ;P mdrrr !!) On vous aime bien quand-même (surtout quand vous arrivez avec la caisse de Champagne ;) mdrrr)

 

 

Maintenant que pourrai-je ajouter à cet article du Larousse ?? et bien, mise à part la « Mise en garde contre les FAUX » je ne vois pas ce qu’il y manque…Il faut savoir que Corot est un des peintres les plus copiés au monde et les faux sont « monnaie courante ». En effet, si nous calculons tous les tableaux prétendus peints par Corot, il n’aurait pas eu assez de sa vie pour les peindre tous… et même sur internet, ces tableaux prétendus de Corot circulent avec la mention que Jean-Baptiste Camille Corot les a peints. A ce sujet, le tableau que vous voyez en début de billet, quand vous faites une recherche d’image sur Google en y inscrivant le titre de l’œuvre, vous vous apercevez déjà qu’il y a un problème car plusieurs tableaux différents apparaissent à l’écran… et dont l’auteur est Corot ??? ;) Cherchez l’erreur ;) ! De plus, aucune image en français ne donnait ce tableau-là, pour le retrouver il a fallu que je jongle avec l’allemand et passe par un site de mise aux enchères ! Une chance que je savais à quoi il ressemblait, sinon, j’aurais fait comme un auteur de blog qui présente un tableau représentant une femme dont le costume est du 18e jouant de la mandoline comme étant peint par JB Corot !! ;) mdrrr !! C’est pour cela, comme je ne connais pas tous les tableaux peints par cet artiste, je préfère ne pas insérer de film récapitulatif de ses œuvres pour éviter des erreurs (toutes les vidéos que j’ai visionnées jusqu’à présent, montrent au minimum 2 ou 3 peintures que je ne connais pas)… Mais j’ai créé le montage ci-dessous à l’aide des tableaux présents au Louvre dont les images sont accessibles sur le site de la culture.gouv.fr (cliquez ici pour accéder au moteur de recherche, ça peut toujours aider ;))

 

 

Au sujet de ce tableau qui se trouve au début de ce billet, j’ai encore quelque chose à dire pour vous montrer combien il est avantageux de créer des FAUX ;). Sachez qu’en 1984, ce tableau a été vendu par adjudication pour la modique somme de 3.500.000 US$. Aujourd’hui ça ferait quoi avec l’inflation et les différentes dévaluations successives des monnaies ? entre 30.000.000 et 35.000.000 € (?)… pas mal, pour l’époque !

 

Bisous,

@+

Sab

13 avril 2012

Inquisition ou exemple d’intolérance religieuse

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Ah que coucou !

 

Ce terme « inquisition » venant du latin « inquisitio » qui se traduit pas « enquête » ou « investigation » ou encore par le mot « recherche » ne laisse aucunement supposer de l’horreur qui va mener le monde catholique dans 6 siècles d’intolérance parfaite absolue. Cette « sainte Inquisition » va être responsable d’une des plus grandes injustices et de la mauvaise réputation de la religion catholique. Commencée au 12e siècle elle se termine miraculeusement au 19e siècle… Pour vous résumer ces siècles de craintes et d’abus religieux, voici une série de 4 reportages présentés par les « Dossiers secrets » :

 

 Malheureusement toutes les vidéos ne sont plus accessibles sur la toile

 

Bisous,

@+

Sab

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