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Bienvenue chez Sab

25 juin 2012

Deshuraux, Marie Françoise (1702 – 1775)

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sa généalogie…

cliquez sur l’image pour l’agrandir

 

Ah que coucou !

 

Dans la commune de l’Aisne, située à quelques kilomètres au sud de Soissons, appelée Arcy-sainte-Restitue, est née le 9 septembre 1702 mon aïeule Marie Françoise Deshuraux dont je vais vous parler aujourd’hui. Elle n’a pas joué un rôle dans l’histoire de France, elle n’était qu’une enfant, qu’une femme, qu’une épouse, qu’une mère, qu’une grand-mère comme de nombreuses autres. Pourtant en parcourant les archives de cette commune d’Arcy-sainte-Restitue, je dois avouer qu’elle m’a plusieurs fois épatée. Si je l’avais connue, je l’aurais adorée même s’il m’aurait fallu faire très attention car elle semblait mener tout son monde, et surtout ses enfants et le pauvre curé du coin, à la baguette…

 

Dans ce billet je vais donc tenter de retracer le fil de son existence avec ce que j’en ai appris sur tous les actes que j’ai compulsés et sur lesquels elle apparaissait, ainsi qu’en me basant sur mes petites connaissances de l’histoire de France…

 

Le jour de sa naissance la France était encore gouvernée par Louis XIV pendant encore quelques années et les historiens vous apprendront, si ce n’est pas encore fait, que la France était ruinée, la misère et la pauvreté étaient courantes chez les gens du peuple. Pourtant chez ce jeune couple (ses parents se sont mariés l’année d’avant sa naissance), rien n’indique que leur vie fut difficile, tout au contraire car, fait rare pour l’époque, ils sont tous les deux lettrés et, d’après la rédaction des actes concernant leurs parents et leurs familles, leurs finances devaient être au beau fixe (j’ai lu dans un des actes que son grand-père maternel, Etienne Chayère, avait participé financièrement à la « modernisation » de l’église du village et avait fait un pèlerinage à Rome). Mais voilà, elle n’est pas encore majeure quand son père décède prématurément le 31 janvier 1716…

 

Des frères, des sœurs, je ne le lui en ai pas trouvé. Donc la voilà, maintenant seule avec sa mère, jusqu’à son mariage en 1718 avec mon aïeul Pierre Drout… Ensembles ils ont eu 11 enfants (les grosses familles étaient monnaie courante à l’époque) dont 5 sont morts en bas âge. Veuve, il a donc fallu qu’elle subvienne seule au bien-être de sa famille…

 

C’est à partir du décès de son époux que j’ai appris à mieux la connaître…

 

Certes, elle avait déjà fait parler d’elle plusieurs fois à cause de ses relations « houleuses » avec le vieux curé du village qui, si j’ai bien compris, voulait cantonner la femme à un rôle de servante et d’usine à fabriquer des petits français contrairement à l’esprit libéré que montrait mon aïeule et ceci malgré l’éducation catholique stricte dont elle a été l’objet. Et en prenant de l’âge, en prenant de plus en plus d’autorité, ces relations continuèrent de plus belles au grand damne de ce malheureux curé, qui, j’avais l’impression, commençait à ne plus avoir son mot à dire…

 

Je crois que ce qui l’avait mise réellement très en colère et qui a fait grimper de plusieurs tons la « gentille » bagarre qui l’opposait au curé, fut qu’elle n’eut pas le droit de signer l’acte de décès de son mari. Mais bon, comme on peut le constater sur l’acte de décès de Pierre Drout en date du 15 avril 1747, elle eut gain de cause et apposa sa croix (chose qui ne s’était jamais faite jusque là) sur ce document officiel…

Mais la hache de guerre ne fut pas enterrée pour autant… et les choses s’envenimèrent même quand elle devint grand-mère…

 

Ayant eu 11 enfants, elle savait très bien comment faire pour accoucher et, de ce fait, aida brus et filles à mettre au monde la descendance quand leur moment fut venu. Cela suscita quelques grincements de dent du curé qui, un jour, explosa, quand il constata que, profitant de sa situation de grand-mère, elle avait ondoyé un de ses petits fils qui, somme tout, semblait fort bien vivant… Là-dessus il rappela à l’ordre mon aïeule qui, suite à cette mise en garde religieuse, décida de poursuivre au lieu de s’arrêter… Et c’est ainsi qu’elle devint sage-femme et qu’elle apprit à lire et à écrire tel que cela était exigé pour avoir le droit d’exercer cette profession. A partir de ce moment, on constate dans les archives qu’il y eut un nombre fort impressionnant d’enfants ondoyés à leur naissance, dont tous les petits enfants de mon aïeule… ce qui a dû énerver le curé plus d’une fois… mais là, il n’en a rien laissé paraitre dans les archives…

 

Elle mourut à l’âge de 73 ans le 14 février 1775 à Arcy-sainte-Restitue… et elle est, je crois, l’ancêtre qui m’a la plus marquée depuis que j’ai commencé mes recherches généalogiques…

 

Bisous,

@+

Sab

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24 juin 2012

La Conjugaison en français

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Ah que coucou !

 

Voici une autre grande source de faute d’orthographe : notre conjugaison peu ou mal connue ou, plus simplement, oubliée, voir ignorée car trop compliquée…

Il est vrai que nous abordons là un point compliqué de notre langue. Toutefois ce n’est pas « parce que c’est compliqué » qu’il faut l’ignorer et/ou n’écrire qu’au participe passé non pas de façon voulue, mais parce qu’on a la flemme d’ajouter la lettre R par exemple…

 

Mais au fait, à quoi cela sert, la conjugaison ?

 

Elle nous sert à exprimer et à comprendre de nombreuses indications relatives à la personne, au nombre, au temps et à l’aspect, au mode et à la voix.

 

par exemple, quand je dis :

 

je mange une pomme

 

« mange » indique ici une action présente que je suis seule à faire pendant une durée dans le temps

 

par contre, quand je dis :

 

les enfants prendront leur bain avant d’aller au lit

 

« prendront » indique une action future, certaine, que seuls les enfants feront.

 

et c’est ainsi pour tous les temps de la conjugaison de tous les pays !

 

Alors, Français, montrons aux étrangers qui étudient notre langue que nous ne sommes pas des ignares et que, nous aussi, nous savons conjuguer nos verbes correctement !

 

 

 

Les Modes

 

 

La conjugaison se divise en plusieurs modes :

 

Indicatif

Conditionnel

Subjonctif

 

et ceux que nous nommons les modes impersonnels :

 

infinitif

participe

gérondif

 

Ces modes sont divisés en ce que nous nommons « TEMPS » dont voici un tableau récapitulatif :

 

Temps

Nous réviserons plus tard leur utilisation…

 

Bisous,

@+

Sab

24 juin 2012

Johann Wolfgang von Goethe : Die Leiden des jungen Werther

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Ah que coucou !

 

Dans mon entourage certaines personnes impatientes désirent que je leur dise maintenant si mon livre traduit en français correspond bien à la version originale allemande… et bien, comme je n’ai pas le temps actuellement de m’occuper du livre se trouvant dans ma bibliothèque, je vous propose d’écouter la version allemande afin que vous vous fassiez une opinion ;) – certains vont me maudire ;) mdrrrr !!

 

Dans ce e-book vous entendrez les acteurs allemands suivants :

 

Récitant :--------Werner Wolbern

Werther :---------Florian von Manteuffel

Lotte :-------------Stephanie Schönfeld

Albert :-----------Marc Oliver Schulze

Base :-------------Lisa Wildmann

Bauer :------------Viktor Tremmel

Diener :-----------Jan Krauter

Frau 1 :-----------Iliona Fritsch-Strauss

Mann 1 :----------Klaus Hemmerle

 

Musique composée par Michael Riessler.

 

Quant à savoir si le livre en français est bien traduit, je ne pourrais me faire une opinion qu’une fois que je l’aurais lu entièrement. Pour le moment il me semble OK avec la version originale (mais ce sujet sera abordé une fois que tout le livre sera en ligne !).

 

Pour le moment je laisse place à l’e-book en 2 parties (comme le livre ;)) :

 

 

 

Bisous,

@+

Sab

23 juin 2012

Diego Velasquez (1599 – 1660)

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous présente un des peintres baroques espagnols les plus connus je crois, il s’agit de Diego Velasquez dont la majorité de ses œuvres est exposée au Musée del Prado à Madrid (pour accéder au site du musée, cliquez ici, mais comme j’imagine que vous êtes très nombreux, comme moi, à ignorer la langue de Cervantes, pour la version en anglais, cliquez ici. Et ah ! tiens, ce musée présente une exposition sur Raphaël jusqu’au 16 septembre 2012 – des fois que vous vous ayez l’occasion d’aller dans la capitale espagnole), mais bon, vous pouvez toujours vous rendre aussi au National Gallery à Londres ;) qui est le 2nd propriétaire majoritaire des œuvres de ce peintre…

 

La réputation de Vélasquez est, je pense, plus à faire. Ses œuvres sont d’un tel réalisme que certains de ses clients n’appréciaient pas le résultat de leur commande car Velasquez ne les peignait pas tel qu’ils s’imaginaient être mais tel que le maître les voyait… pourtant, d’après les informations que j’ai pu récolter ici et là, ce trait de caractère réaliste ne l’a pas empêché d’avoir parmi ses clients la Cour du roi d’Espagne : Philippe IV (à ne pas confondre avec le nôtre : Philippe IV, le Bel) dont il est indissociable car, quand on pense à Vélasquez, la première chose qui nous vient à l’esprit est :

 

Velasquez-Les-Menines

Les Ménines

 

dont voici quelques mots, tiré du livre l’Art :

 

Velasquez-Menines-explications

Cuming-Art

Pourtant même s’il s’agit du tableau le plus connu de Velasquez, il n’est pas le tableau qui a été vendu le plus cher jusque là. Le tableau peint par Vélasquez qui a eu l’honneur d’être adjugé pour la modique somme de 8,1 millions US $ en 1999 est la Santa Rufina, dont vous pouvez admirer une image à la tête de ce billet.

 

Mais bon, parmi ses œuvres les plus connues nous retrouvons aussi entre autre :

 

La forge de Vulcain (peint en 1630)

Reddition de Breda (1635 & 1636)

Le Crucifix (1631 & 1632)

 

Mais voici une vidéo qui va vous présenter les différents tableaux de Vélasquez :

 

 

Bisous,

@+

Sab

23 juin 2012

Les Barbouzes

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Ah que coucou !

 

Et bien ça devait arriver un jour ou l’autre… Sab, en préparant les billets pour la semaine, en a oublié 1… et aujourd’hui je me retrouve donc avec un billet manquant pour clôturer la semaine…

 

Pas grave. Cela va être vite réparé, et ceci grâce à la catégorie « Streaming » ;).

 

Et oui, en attendant que je puisse préparer d’autres billets, je vous propose donc que vous visionniez un film regroupant Lino Ventura, Francis Blanche, Bernard Blier, Mireille Darc ayant pour titre les Barbouzes qui nous fait voyager, avec beaucoup d’humour, dans le monde secret des services secrets mondiaux ;) où l’on voit pointer la célèbre « menace jaune » ;) expliquée par le début de l’ouverture de la Chine aux autres pays du monde…

 

Ce film, sous des airs de ne pas en avoir l’air digne de tout service secret qui se respecte ;), nous emmène dans les messages secrets et incompréhensibles pour le commun des mortels du style « les feuilles mortes se ramassent à la pelle » ;) en nous faisant bifurquer par « vous vous êtes engagés pour en baver » et le célèbre « secret is secret »… et évidemment, c’est au tour de Lino Ventura de jouer le célèbre espion naïf (pas si naïf que ça après tout) qui se laisse « truander » par sa hiérarchie qui le « force » à promettre le mariage à une jeune et belle veuve (alors qu’il est marié) pour que la France puisse entrer en possession de certains plans…

 

Mais bon, je ne vais pas en dire plus pour permettre à ceux qui ne connaissent pas encore ce film de le découvrir…

 

Cette vidéo n'est malheureusement plus disponible sur la toile

 

Amusez-vous bien ! Riez bien sans oublier de reprendre votre respiration pour vous éviter de « mourir de rire »…

 

Bisous,

@+

Sab

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22 juin 2012

Les Exoplanètes…

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Ah que coucou !

 

Souvenez-vous ! Nous étions en 1995 quand fut découvert ce minuscule point dans l’univers qui tourne autour de son soleil dans la constellation de Pégase 51… cette découverte (nommée pour l’instant Pégase 51B) allait être la première d’une très longue lignée (personnellement j’ai arrêté de comptabiliser le nombre d’exoplanètes découvertes à ce jour)… Mais si votre mémoire vous joue quelques mauvais tours, voici une vidéo mise en ligne par le CNRS qui devrait vous rafraichir la mémoire :

 

 

parce qu’il s’agit d’un bricolage pour la mettre sur ce blog,

il se peut que cela ne fonctionne pas pour tous,

alors, si tel est le cas pour vous,

cliquez ici pour accéder directement à la page où se trouve la vidéo…

CLIQUEZ SUR VISIONNER POUR LE REGARDER GRATUITEMENT ET DANS SA GLOBALITE;

 

Comme vous l’avez compris dans ce petit film une exoplanète (ou planète extrasolaire) est une planète qui se trouve à l’extérieur de notre système solaire qui tourne autour d’une étoile. Au départ elle était découverte suite à l’observation d’oscillations de l’étoile autour de laquelle elle tourne, maintenant, de nombreuses exoplanètes sont découvertes par centaines grâce à un matériel bien plus performant tel que Keppler, expédié dans l’espace.

 

Evidemment, depuis 1995, et suite à toutes ces découvertes d’exoplanètes tout à fait différentes les unes des autres (qui ont révolutionné toutes nos certitudes concernant l’Univers acquises jusqu’à là), nos connaissances de l’espace se sont accrues. Maintenant grâce à elles nous comprenons mieux notre univers ainsi que le fonctionnement de notre système solaire. Ces connaissances sont résumées dans le documentaire suivant retraçant l’historique depuis les années 90s.

 

Cette vidéo n'est malheureusement plus disponible sur la toile

 

Bisous,

@+

Sab

21 juin 2012

Bolchoï : Gala de réouverture du 28.10.2011

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Ah que coucou !

 

« Bolchoï Teatr » (pour accéder au site, version anglaise, du théâtre, cliquez ici) traduisez en français par le « Grand Théâtre » de Moscou fut fermé pendant 6 années consécutives pour restauration.

Bâti en 1825 il a traversé les âges et les Révolutions ce qui en fait un témoin architectural privilégié de l’Histoire de la Russie, de l’URSS et la Confédération de Russie, et ceci malgré de nombreux incendies qui l’ont plusieurs fois détruit. Mais toujours reconstruit à l’identique, il nous paraît indemne aujourd’hui et sa scène est (en surface) la seconde plus grande au monde (après le théâtre de la Scala à Milan).

La réputation du Bolchoï, de son orchestre aujourd’hui dirigé par Vassilily Sinaisky que l’on connait grâce au concours Karajan de Berlin en 1973 où il reçut la médaille d’or, qui le dirige avec maestria depuis la saison 2009/2010 (Sinaisky en est le Directeur musical et le Chef d’orchestre principal depuis septembre 2010), de ses danseurs qui parcouraient le monde même au temps de la guerre froide, de ses choristes, est connue dans le monde entier. Il fallait donc, pour cette réouverture du bâtiment, un concert d’exception qui, par chance, a été retransmis en direct dans de nombreux pays.

 

Aujourd’hui je vous propose donc de revivre l’intégralité de ce concert où tout le gratin de la musique et de la politique présent à Moscou ce jour-là, était invité et dont certain ont été accueilli avec le tapis rouge qui menait à l’intérieur du théâtre jalousement gardé par la police en uniforme. Vous y retrouvez : les Chœurs du théâtre du Bolchoï & quelques solistes, l’Orchestre, ses danseurs, ses étoiles qui vous interpréterons différentes œuvres de compositeurs russes de talent comme Tchaikovski (qui restera surement le plus connu parmi eux).

 

Cette version étant la diffusion de la première chaine de la télévision russe (désolée, la version française ne semble pas exister sur la toile), les commentaires étant en russe (langue que vous ne pouvez peut-être ni comprendre ni lire, je vais vous aider de mon mieux en établissant un petit programme vous servant de traducteur…). Enfin, façon de parler. En effet, j’ai pensé, contrairement à ce que j’avais commencé à faire, que traduire les titres des œuvres en français, pourrait, quelque part, vous handicaper si vous souhaitez discuter de ce concert avec une personne non francophone, alors j’ai estimé qu’avec les titres originaux des œuvres, vous parviendriez à vous en sortir ;)… je n’ai donc que franciser les noms (j’imagine mal que vous soyez à l’aise avec les 7 cas que comporte la langue russe ;)), quant aux titres, je les ai juste retranscrits dans notre alphabet latin… Quant au présentateur russe, désolée il a parlé beaucoup trop vite pour que je parvienne à tout comprendre… je laisserai donc ses commentaires sans résumé… même si les premières minutes nous comprenons tous qu’il présente les personnalités qui vont assister au spectacle comme l’équipe directoriale du théâtre du Bolchoï, le ministre de la culture, M. Gorbatchev, le président actuel de la Confédération de Russie qui, en compagnie de certains de ses proches, occupe, de par sa position nationale, la loge impériale.

 

Le spectacle :

 

Nous commençons par voir la scène occupée par différents engins et équipes qui restaurent le théâtre.

 

Je vous mets maintenant une partie du programme compréhensible pour les francophones ;), qui, je le souhaite, vous permettra de suivre le cours du spectacle…

 

M. GLINKA, opéra « Ivan Soussannine », l’air des chœurs « Slavcja »

 

viennent ensuite les différentes étapes de la constructions du Bolchoï et qui retracent l’histoire du théâtre jusqu’à nos jour.

 

S. PROKOFIEV, valse du ballet « Zalichka »

 

TCHAIKOVSKI, opéra « Orleanskaja Leva », l’air de « Ionna »

interprétée par Violetta Ourmania

 

M. GLINKA, opéra « Ivan Soussannine », « Poloneze »

interprété par les chœurs et les ballets du Théâtre.

 

A. KATCHOURINE, « Siéna » tiré du ballet « Spartak »

interprétée par Ivan Vassiliev et les danseurs du Théâtre

 

TCHAIKOVSKI, opéra « Picovaja dama », Hélène

interprétée par Dimitri Kvorostovski

 

B. ASSAFIEV, danse « Tanetse Basscov » tiré du ballet « Plamja Paricha »

interprétée par Alexandre Volkov, Alexandre Vorobev, Nathalja Ossipova, Anna Rebetskaja, Denis Savine et les danseurs du Théâtre.

 

RAKMINOV, romance « Nie poj, crasavina, iri mnie… »

interprétée par Nathalie Dessej

 

CHOSTAKOVITCH, tango tiré du ballet « Zolotoï vek »

interprété par Nina Kaptsova, Pavel Dmitritchenko et les ballets de Théâtre.

 

MOUSSORGSKI, extrait du « Kartinki s vistavki »

 

qui se poursuit par différents tableaux représentant la visite du Théâtre Bolchoï.

 

TCHAIKOVSKI, « Adachno » tiré du ballet « Lebedinoe ozero »

interprétée par Sletlaja Zakorova, Andrej Oubarov et les ballets du Théâtre.

 

suivie par un jeu de scène et d’illuminations de la place où se situe le Bolchoï.

 

TCHAIKOVSKI, « Priroda i liobov »

interprétée par Anna Aglatova, Elena Zelenskaja, Svetlana Chilova, Ekaterina Tcherbatchenko

 

PROKOFIEV, chant final de l’opéra « Obroutchenie v monastire »

interprétée par Andrej Grigoriev, Irina Dolchenko, Maksim Paster, Boris Roudak, Lolitta Semenina et les Chœurs du Bolchoï

 

L. MINKUS, extrait du ballet « Don Kitchot » ;)

interprétée par Marja Aleksandrovna, Vladislav Lantratov et les ballets du théâtre.

 

TCHAIKOVSKI, « Ariozo Lizi » tiré de l’opéra « Picovaja dama »

interprété par Angela Gueorguiou

 

L. MINKUS, « Tanets kapeldinerch »

interprété par une partie du personnel du Bolchoï (je crois avoir compris qu’il s’agissait des ouvreuses. Demande confirmation aux russophones !)

 

Cette séquence est poursuivie par les témoignages de différentes personnes ayant travaillé pour le Bolchoï dans le passé. Elles font de la publicité pour le théâtre en affirmant que cette période fut la plus enrichissante de leur vie ;)…

 

TCHAIKOVSKI, « Torchestvenniï koronapponniï March »

interprétée par l’ensemble des artistes du Bolchoï

qui est le final du spectacle…

 

Place maintenant au spectacle, ouvrez bien grand vos yeux et vos oreilles !

 

 

Bisous,

@+

Sab

19 juin 2012

Mozart, Wolfgang Amadeus

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Ah que coucou !

 

D’abord je vais me donner du courage pour parler d’un compositeur qui m’énerve, c’est le mot qu’il faut mieux prononcer qu’un autre, en visionnant l’interprétation de son Requiem (K626) par l’orchestre philarmonique de Vienne, sous la direction d’Herbert von Karajan (décidemment, Mozart, il n’y a qu’avec lui que je réussis à le frôler sans un grand renfort d’artifice).

 

 

Ce compositeur m’énerve pour plusieurs raisons, et non obligatoirement à cause de sa musique mais surtout à cause de ses fans qui sont allés jusqu’à affirmer que seuls les personnes appréciant Mozart avaient un Q.I. élevé !! Désolée mais je connais bon nombre de gens intelligents qui n’apprécient pas Mozart, tout comme je connais des parfaits imbéciles qui prétendent adorer toute son œuvre ! J’estime qu’on ne peut pas juger le niveau intellectuel d’une personne simplement parce qu’elle aime ou n’aime pas Mozart !! Alors que ces gens cessent de répéter comme étant un fait véridique et prouvé une telle ânerie et ma colère contre Mozart tombera peut-être un jour !

 

Bon, ceci étant dit, parlons un peu de lui ;)…

 

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Quand on est enfant et que nous trouvons dans notre livre d’apprentissage du piano cette petite chanson enfantine d’un compositeur dont de nombreux adultes parlent en excellent terme, on sent une fierté montée en soi et on s’applique…

Mais voilà, avec le temps, quand on rencontre différentes personnes qui savent qu’on apprend à jouer d’un instrument et qu’ils veulent nous montrer un goût pour la musique classique : ils nous parlent et/ou nous font écouter du Mozart, et encore du Mozart et toujours du Mozart… Bref, on finit par en avoir une indigestion… et une telle indigestion qu’on finit par relever tout ce qui ne va pas dans son œuvre…

C’est comme ça que personnellement je trouve tout ce qu’il a fait purement commercial, à la mode de son temps. Personnellement j’estime qu’il ne fait qu’appliquer ce que des compositeurs avant lui avaient inventé. Je ne retrouve dans aucune de ses musiques que j’ai entendues, une base musicale solide, je n’y vois et n’y lis que de la fioriture (qui fait beau sur le papier)… c’est pour cela que je vais laisser la place à mon encyclopédie pour vous parler de Mozart car sinon, les fans de ce compositeur risqueraient d’être blessés par mes propos qui illustrent mon opinion personnelle que je ne développerai pas ici (même si, pourtant, c’est mon blog ;))…

 

Très jeune il manifeste des dons pour la musique, composant à l’âge de cinq ans et jouant devant le Prince-Electeur de Bavière et l’impératrice d’Autriche à six ans. Leopold sent qu’il est utile de présenter le divin génie de ses enfants (Maria Anna, dite « Nannerl », 1751-1829, est une pianiste douée), et que cela peut également rapporter : c’est pourquoi au milieu de l’année 1763, la famille part en tournée à Paris et à Londres. Mozart surprend son public par ses talents précoces ; il joue devant les familles royales de France et d’Angleterre, fait publier ses premières œuvres musicales et écrit ses premières symphonies.

 

La famille passe l’année 1769 à Salzbourg ; au cours des années 1770 à 1773, ils se rendent à trois reprises en Italie où Mozart écrit deux opéras (Mithridate, Lucio Silla) et une sérénade qu’il devait jouer à Milan ; il se familiarise avec les styles italiens. En été 1773, ils effectuent une nouvelle visite à Vienne, où Mozart écrit une série de quatuors à cordes et, à son retour, un groupe de symphonies dont ses deux premières, la n°25 en sol mineur et la 29 en la majeur, dans le répertoire courant. Hormis un voyage à Munich pour la première de son opéra La finta giardiniera début 1775, la période comprise entre 1774 et le milieu de 1777 se passe à Salzbourg, où Mozart travaille en qualité de Maître de concerts à la cour du Prince-Archevêque ; parmi ses œuvres de ces années, on compte des messes, des symphonies, tous ses concertos pour violon, six sonates pour piano, plusieurs sérénades et divertissements et son premier grand concerto pour piano, K271.

 

En 1771, les Mozart, voyant peu de perspectives à Salzbourg pour un compositeur aussi doué, se décident à chercher un poste ailleurs pour Wolfgang.

 

Les années 1779-80 se déroulent à Salzbourg, à jouer à la cathédrale et à la cour, à composer des œuvres de musique sacrée, des symphonies, des concertos, des sérénades et de la musique dramatique. Toutefois, l’opéra demeure au centre de ses ambitions, et il se présente une occasion sous forme d’une commande d’opéra sérieux pour Munich. Il s’y rend pour le composer fin 1780.

 

Cette œuvre, Idomenée, est un succès. Mozart y peint une émotion grave et héroïque avec une richesse que l’on ne retrouve pas dans ses autres œuvres, par une écriture orchestrale éclatante et une abondance de récitatifs orchestraux profondément expressifs.

 

Mozart est ensuite appelé de Munich à Vienne, où réside alors la cour de Salzbourg lors de l’accession au trône d’un nouvel empereur. Des ressentiments aboutissent cependant à la résignation, mais en 1787, il obtient un poste mineur de Kammermusicus à la cour, qui lui accorde un salaire raisonnable et n’exige de lui rien d’autre que d’écrire de la musique de danse pour les bals de la cour.

 

Dans ses premières années à Vienne, Mozart se forge une réputation en publiant (des sonates pour piano, dont quelques-unes accompagnées au violon), en jouant au piano et, en 1782, en donnant un opéra : L’Enlèvement du sérail, une pièce chantée allemande qui va bien au-delà des limites habituelles de la tradition par ses longs chants à l’écriture élaborée (d’où l’observation de l’Empereur Joseph II, restée célèbre : « Trop de notes, mon cher Mozart »). Au cours de ces années, il écrit également six quatuors à cordes qu’il dédicace au maître de genre, Haydn. Haydn déclare au père de Mozart qu’il voit en lui « le plus grand compositeur que je connaisse, que ce soit personnellement ou de nom : il a du goût et, plus encore, la plus grande connaissance de la composition ».

 

En 1782, Mozart se lance dans la composition de concertos pour piano, en sorte qu’il se présent à la fois comme compositeur et comme soliste. Il en écrit 15 jusqu’à fin 1786, le plus fort de son activité se situant au début de 1784.

 

En 1786, il compose le premier de ses trois opéras comiques avec Lorenzo dda Ponte comme librettiste. Les Noces de Figaro (Le nozze di Figaro) : dans cet opéra comme dans Don Giovanni (donné à Prague en 1787), Mozart aborde le jeu mêlé des tensions sociales et sexuelles avec un éclairage perspicace sur le caractère humain qui, comme ce sera le cas une fois encore dans la comédie sexuelle plus artificielle Cosi fan tutte (1790), transcende le cadre comique, de même que la Flûte enchantée (1791) transcende le monde du théâtre populaire viennois d’où provient cet opéra par ses représentations rituelles et allégoriques de l’harmonie humaine et de la connaissance.

 

Mozart a vécu le reste de sa vie à Vienne. Il effectue son dernier voyage à Prague à l’occasion de la première de la Clémence de Titus (1791). Les œuvres instrumentales de ces années comprennent quelques sonates pour piano, trois quatuors à cordes écris pour le Roi de Prusse, quelques quintettes à cordes, parmi lesquels l’une de ses œuvres les plus profondes (K5116 en sol mineur) et l’une de ses plus nobles et amples (K515 en ut majeur), et ses quatre dernières symphonies, l’une (la n°38 en ré majeur) composée pour Prague en 1786, les autres écrites en 1788 et formant, avec le lyrisme de la n°39 en mi bémol majeur, la suggestivité tragique de la n°40 en sol mineur et la grandeur de la n°41 en ut majeur, l’apogée de sa musique pour orchestre. Parmi ses dernière œuvres, citons le Concerto pour clarinette et quelques morceaux à l’intention des loges maçonniques (il était franc-maçon depuis 1784 ; les doctrines maçonniques ont, sans aucun doute, influencé sa réflexion et ses compositions durant ses dernières années). A sa mort, d’une maladie fiévreuse dont la nature exacte a donné lieu à beaucoup de spéculations (il n’a pas été empoisonné), il laisse inachevé le Requiem, sa première grande œuvre d’église depuis la Messe en ut mineur de 178(3 ?). Egalement inachevée ; l’achèvement réalisé par son élève Süssmayr a été longtemps admis comme la référence, mais il y a eu des tentatives récentes de l’améliorer. Mozart est enterré dans une banlieue de Vienne, avec peu de cérémonie et dans une tombe sans inscription, selon la coutume en vigueur à cette époque.

 

Nous allons toutefois terminer par le seul opéra de lui que j’apprécie le mieux de toute son œuvre : die Zauberflöte (= la Flûte enchantée) quand elle est interprétée avec une bonne dose d’humour question costume, mise en scène et éclairage, comme vous le voyez dans la vidéo suivante interprétée par l'Orchestre philarmonique de Vienne sous la direction de Riccardo Muti (pour accéder aux détails - en anglais, cliquez ici). Mais la langue ne vous étant pas forcément connue, pour accéder au résumé et à l’explication de l’opéra, cliquez ici.

 

Cette vidéo n'est malheureusement plus disponible sur la toile

 

 

Bisous,

@+

Sab

19 juin 2012

Vous avez dit « Dysplasie Ectodermique » ?

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Le récepteur EDAR, activé par l’isoforme EDA-A1 de l’ectodysplasine, utilise pour sa signalisation une protéine adaptatrice unique, EDARADD. Il a été montré que des mutations sur les gènes codant l’ectodysplasine, EDAR et EDARADD, sont responsables de dysplasie ectodermique anhidrotique (EDA) - liée à l’X (XL-EDA) dans le cas de l’ectodysplasine, - autosomique récessive (AR-EDA) ou dominante (AD-EDA) - dans le cas d’EDAR et EDARADD. Nos études ont montré que EDARADD interagit avec le complexe TAB2/TRAF6/TAK1 et que ce complexe est indispensable à l’activation de NF-?B par EDAR/EDARADD. Cette activation nécessite l’activation du complexe IKK, la phosphorylation, l’ubiquitination et la dégradation par le protéasome des protéines inhibitrices I?B.?Des mutations dans les gènes codant la sous-unité NEMO du complexe IKK et I?B? sont impliquées dans des dysplasies ectodermiques anhidrotiques associées à des déficits immunitaires (ID), à des ostéopétroses (O) et des lymphoedèmes (L).

Source :

Erudit

http://www.erudit.org/revue/ms/2006/v22/n3/012767ar.html?vue=figtab&origine=integral&imID=im1&formatimg=imPlGr

 

 

 

Ah que coucou !

 

Ce n’était jamais arrivé que je commence un billet par la copie d’un article internet, mais, devant la complexité du schéma et de la maladie, j’ai estimé qu’il était nécessaire d’insérer l’explication scientifique tout de suite après cette image… Il est vrai que j’aurais pu commencer par une image d’une personne atteinte par cette maladie, mais cela n’aurait pas donné le même effet…

 

Donc, aujourd’hui nous allons aborder une maladie génétique qui fait partie du groupe des « maladies rares » :

 

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qui, d’après estimation, toucheraient 7 naissances sur 10.000 et pour laquelle les scientifiques cherchent toujours un moyen pour l’éradiquer…

 

On distingue :

 

Øla Dysplasie Ectodermique Anhidrotique

(ou appelé le Syndrome de Christ Siemens Touraine ou DEA)

 

Symptômes de la maladie :

Le malade ne transpire pas, et, par ce fait, souffre de la chaleur.

Le malade n’a pas ou peu de dents, poils, cheveux (qui sont très fins)

 

Cette maladie n’est en rien mortelle tant qu’elle est soignée correctement.

 

Øet la Dysplasie odonto-onycho-dermique.

 

Symptômes de la maladie :

Un épaississement de la peau au niveau de la paumes des mains et des pieds

Une anomalie des ongles

Le malade n’a pas ou peu de dents, ses cheveux sont sec et épars, sa langue est lisse due à une réduction des papilles et sa peau épaisse.

 

Et pour le Syndrome de Clouston

Le malade transpire normalement, ses cheveux/poils sont fins et épars, ses ongles sont épais et fragiles, sa peau présente les signes de l’hyperkératose palmoplantaire (peau épaisse même au niveau des articulations). Dans la majorité des cas connus, voir dans la totalité, la dentition du malade est normale.

 

Pour plus de détails, consultez le site internet de l’Association française des Dysplasies Ectodermiques (AFDE) en cliquant ici qui propose, entre autre, une actualité scientifique concernant l’évolution des recherches génétiques, tout comme le témoignage de certains malades et de leur entourage.

 

 

Comme vous le lisez dans les témoignages, les malades vivent presque normalement et se caractérisent par leur volonté de vivre comme tout le monde. Ils mènent des carrières professionnelles, font du sport, partent en vacances même dans les pays chauds, etc. Dans un des témoignages que j’ai lus, la seule chose dont se plaint un, c’est du regard des autres qui l’ont surnommé « Dracula » entre autre quand il était adolescent. Sinon leurs parents se plaignent du manque d’informations et de compassions à leur encontre par une partie du monde médical et des diverses administrations. Il semble qu’il est souvent difficile de faire reconnaître les droits d’un malade quand la maladie n’est pas connue par le fonctionnaire qui se trouve en face ou le docteur scolaire…

 

Ces témoignages, très instructifs pour ceux qui doivent faire face à cette maladie sans y avoir été préparé au préalable, ne nous racontent pourtant pas tout ce qu’ils doivent supporter aujourd’hui encore comme tracasseries médicales et administratives, même si certains en font allusion…

J’ai découvert un blog d’une famille dont les 3 enfants sont atteints de dysplasies ectodermiques (pour y accéder, cliquez ici) et dont la mère nous résume succinctement la vie et les différentes expériences hospitalières au fil de l’actualité familiale.

 

Bisous,

@+

Sab

18 juin 2012

von Goethe : sa biographie

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Portrait de Goethe d’après Delacroix

 

Ah que coucou !

 

Voici un écrivain que j’adore en version originale… Jusqu’à présent, j’ignorais que s’était glissé un ouvrage, traduit en français, de ce grandissime écrivain dans ma bibliothèque… cet ouvrage, étant un livre ancien dont la date m’est parfaitement inconnue, regroupe 4 œuvres de Goethe qui sont les suivantes :

 

ü Werther

ü Hermann et Dorothée

ü Faust

ü Mignon

 

accompagnées par quelques-uns de ses poèmes…

 

 

Etant très ancien, l’identité du/des traducteurs m’est totalement inconnue et nous allons découvrir ensemble si les traductions ont été bien faites en comparant avec ce que j’ai lu en allemand – je n’ai pas encore eu le temps de lire tout le contenu de ce livre ;) je ne peux donc, pour le moment, me prononcer…

 

Je vais donc les numériser en même temps que je prendrais connaissance de ce livre (ça me changera beaucoup ;)).

 

Cet ouvrage regroupant de nombreuses gravures risquerait d’être bien trop lourd pour que je puisse le mettre en ligne sous format pdf. C’est pour cela que je vous propose, exceptionnellement, d’insérer la totalité de cet ouvrage directement sur les billets. Ce qui sera fait œuvre par œuvre. Par contre j’aurais besoin que vous me disiez si vous préférez que Werther, par exemple, soit découpé par lettre, par partie ou qu’il soit posté en un seul morceau ?

 

En attendant vos avis, voici la biographie tirée de cet ouvrage et signée par A.B. (j’avoue ignorer qui se cache sous ces initiales. Quelqu’un aurait une idée par hasard ?) qui m’a fait bien sourire. Non pas que la biographie soit très différente par rapport à une autre, mais nous voyons là une certaine méconnaissance des Français au sujet des Allemands ;)… je m’explique..

 

Cela nous vient, à nous Français, du fait que la France soit unifiée depuis plusieurs siècles alors que l’Allemagne ne l’a été la première fois qu’en 1870 et avant cette date, pendant que Goethe vivait, par exemple, elle était découpée en plusieurs petits états germaniques qui se faisaient souvent la guerre et où l’on parlait allemand différemment d’un état à l’autre… même aujourd’hui, quand nous voyageons à travers l’Allemagne, nous continuons à entendre cette différence linguistique. Donc, avant Goethe, il n’y avait pas encore eu l’unification de la langue allemande qui n’était alors qu’un regroupement de dialectes germaniques…

 

Goethe & Schiller ont été chargé d’unifier la langue et ils sont les inventeurs de ce que les Allemands nomment aujourd’hui le Hochdeutsch (l’allemand officiel), qui n’est, en réalité, qu’une langue artificielle créée à partir de nombreux dialectes germaniques, surtout celui qui était parlé à Prague,

 

En lisant cette biographie et en connaissant ce lourd travail qui a été ordonné à ces 2 grands personnages de la littérature allemande, vous comprendrez aisément où j’ai souri et pourquoi je peux vous annoncer que les recherches sur la vie de Goethe sont assez anciennes et que Mme de Staël (°1766 – † 1817), nommée comme source au démarrage, qui fut la première à se concentrer sur Goethe et son œuvre, a simplement oublié de se concentrer sur l’environnement politique et linguistique de l’Allemagne de son temps (qui explique de nombreuses choses chez Goethe) ce qui est normal chez les Français qui pensaient que la vie en Allemagne devait se dérouler comme celle des Français ;) – mais non, en Allemagne il existe quelques différences, encore aujourd’hui, par exemple dans le système politique, dans le système scolaire, dans le système social, dans le système de la santé, etc ;)… et il faut bien se mettre dans la tête que le Français fait une grossière erreur quand il croit que « c’est comme ça à l’étranger, parce que ça se passe comme ça en France »…

 

Bisous,

@+

Sab

 

 

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L’écrivain français qui le mieux et le premier a porté sur l’œuvre de Goethe un jugement d’ensemble préparé par ses consciencieuses études sur l’Allemagne, Mme de Staël, a dit justement que Goethe pourrait représenter la littérature allemande toute entière.

« Certes d’autres écrivains de ce pays sont supérieurs à lui sous quelques rapports, mais seul il réunit tout ce qui distingue l’esprit allemand ».

Eclatant est ce mérite, mais le fils illustre dont tout son peuple célèbre pieusement, chaque année, l’anniversaire de la naissance, a droit à un hommage d’autant plus grand que son œuvre a été un acte d’affranchissement pour sa patrie.

L’Allemagne, lorsque Goethe commença à penser, était, dans le domaine des lettres, tributaire des idées des autres. Son génie la délivra du tribut payé par ses poètes, ses philosophes et ses savants aux pays voisins, à l’Italie, à l’Angleterre, à la France.

Il donna une forme nationale aux rêves, aux désirs, aux idées allemandes. Ses créations furent fécondes et ses victoires définitives ; quoique toute comparaison soit sur ce terrain difficile et délicate, sa gloire lui a mérité au-delà des Vosges une reconnaissance éclatante. Ses écrits, aussitôt qu’ils parurent, franchirent les frontières ; l’art n’a point de patrie.

Il peut être universellement honoré et sa vie offre plus d’un exemple utile à retracer.

 

*

***

 

Johann Wolfgang von Goethe naquit le 28 août 1749 à Francfort-sur-le-Main.

Sa famille appartenait à l’aristocratie bourgeoise d’Allemagne. Son père, d’esprit très cultivé, jurisconsulte éminent, était le conseiller de l’Empire.

Sa mère appartenait au même monde. Elle était fille de l’échevin Textor. Cœur plein de tendresse et de douceur, elle se plaisait à répéter, devenue vieille, qu’elle n’avait cherché à « corriger personne, qu’elle n’avait offensé âme qui vive ».

Sa bonté s’alliait à une intelligence très vive et comme elle était fort instruite, elle aussi, elle se voua avec passion à l’éducation de son fils. Presque tous les hommes de génie ont eu leurs premières pensées ainsi échauffées au foyer maternel. Après avoir éveillé en son fils le goût, elle devina son génie naissant, et pour développer son imagination elle se plut à lui conter de merveilleuses histoires dont elle interrompait soudain le récit afin qu’il pût les achever lui-même. Le père avec ordre et méthode se chargea des études classiques, apprit à l’enfant le français et l’italien.

Wolfgang n’avait que dix ans lorsqu’en 1759 les Français, au cours de la guerre de Sept ans, occupèrent sa ville natale. Quelques-uns d’entre eux, pour charmer les loisirs de la garnison, organisèrent des représentations théâtrales. On jouait, sous des tentes, des comédies de Marivaux et de Destouches. L’écolier, qui déjà déclamait quelques vers de Racine, se plaisait à ces représentations, comme à son âge, William Shakespeare, près des tréteaux d’une troupe de comédiens errants.

 

*

***

 

Quand il eut seize ans il s’en fut à Leipzig pour faire son droit. Il l’étudia comme beaucoup de nos étudiants à Paris, consacrant au plaisir beaucoup plus de temps qu’à ses cours. Il prenait pension chez une veuve dont la fille était fort jolie. L’admiration qu’il eut pour elle le décida à exprimer ses pensées en vers. Les trois années qu’il passa à l’Université furent donc presque perdues pour le droit, mais pas entièrement pour la poésie.

Il revint en 1768 à la maison paternelle, y passa deux ans, puis alla à Strasbourg pour reprendre ses études de droit, si incomplètes.

Déjà il savait mieux l’histoire de la littérature allemande et rêvait vaguement de lui rendre un peu d’éclat.

A Strasbourg il connut Herder, qui l’initia à la poésie primitive, lui en fit comprendre la grandeur et lui apprit à aimer avec la Grèce les maîtres anciens.

Ensemble ils accueillirent les chants populaires de l’Alsace. Seul il s’éprit de la fille d’un pasteur ; ce fut la passion la plus vive de sa jeunesse. Nous lui devons ses premiers poèmes lyriques.

En 1771, l’étude du droit était cependant terminée. Le père rappela à Francfort le jeune docteur, qu’il envoya quelques mois plus tard à Weimar pour l’essayer à la pratique du droit, près de la Chambre impériale qui y siégeait.

C’est là que Goethe connut Charlotte, l’immortelle héroïne du drame de Werther, dont nos lecteurs trouveront plus loin toute l’histoire vraie ; c’est la préface de l’ouvrage, dans notre livre.

Après avoir fui Charlotte, après quelques pérégrinations en Suisse et sur le Rhin, après un projet de mariage avec la fille d’un banquier de Francfort, le poète se fixa à Weimar.

 

*

***

 

Lorsque que Goethe arriva à la cour de Weimar, l’esprit de Wieland y régnait.

A. Bossert, qui avec autant de soin que de goût a étudié la littérature allemande, a justement remarqué que Wieland fut en Allemagne, pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, l’écrivain favori des hautes classes, qu’il détacha peu à peu du culte exclusif de la littérature française.

C’était un esprit fin formé à l’école de Voltaire, mais pénétré de la grâce attique. Avec lui l’on ne sortait pas de la tradition française et l’on restait du moins fidèle à la langue nationale. Ses romans et ses contes en vers étaient la lecture favorite des petits cours, où l’on goûtait peu les Souffrances de Werther et le drame de Goetz de Berlichingen.

« Wieland fixa la littérature nationale à Weimar ; il prépara le terrain à Goethe, à Herder et à Schiller ».

Goethe vint à Weimar en 1775 avec le jeune souverain du duché Charles-Auguste, qui venait de se marier et dont il était déjà l’ami.

« Le duc était alors très jeune, a écrit le poète, qui lui non plus n’avait pas encore dépouillé la turbulence de ses jeunes années ; et il faut avouer que nous faisions un peu les fous. Il ne savait quel emploi faire de ses forces et nous fûmes souvent sur le point de nous casser le cou. Courir à bride abattue par-dessus les haies, les fossés et les rivières, se fatiguer pendant des journées entières à monter et à descendre les montagnes ; passer ensuite la nuit à la belle étoile, camper auprès d’un feu dans un bois, c’étaient là ses goûts. Avoir hérité d’un duché, cela lui était indifférent, mais il aurait aimé à le gagner, à le conquérir, à le prendre d’assaut… Il était né grand homme, il avait plusieurs des qualités essentielles d’un prince : il savait distinguer le mérite ; il voulait sincèrement le bonheur des hommes ; enfin il était doué d’une sorte de divination qui lui faisait découvrir d’instinct le parti à prendre… Au commencement, je ne le nie pas, il m’a donné bien du mal et il m’a causé bien des inquiétudes, mais c’était une forte et excellente nature qui s’épura vite et se façonna si bien que ce fut un plaisir de vivre avec lui. »

Goethe fut son conseiller, pour ainsi dire, son associé dans le gouvernement. Il avait le titre de conseiller de légation avec un traitement de 1200 Thalers, mais son vrai titre était celui d’ami.

Il n’était venu à Weimar, où la société littéraire fut si brillante qu’il y a toute une littérature weimarienne, il n’était venu dans cette petite ville que pour peu de temps ; il s’y fixa.

Un jour, c’est Bossert qui conte l’anecdote, un jour Goethe se promenant avec le duc sur la route qui conduit le long de l’Ilm, s’arrêta devant une maison agréablement entourée de bosquets et de prairie. Il prit plaisir à regarder la jolie habitation : c’était la propriété du secrétaire Bertuch.

Le lendemain le duc fit venir Bertuch et lui dit ce qu’un autre souverain dit un jour au meunier de Sans-Souci : « Il me faut ta maison ».

Bertuch résista : il venait d’acheter sa propriété et il en jouissait à peine ; mais il céda quand le duc lui promit de lui en procurer une plus belle.

Goethe prit possession de la gracieuse villa, bien modeste cependant : ce fut sa maisonnette du jardin Gartenhaeuschen, où il demeura sept ans, hiver comme été, avant d’habiter la maison qui a gardé son nom à l’intérieur de Weimar. La solitude y était complète ; ce n’était qu’un horizon de verdure. C’était là que le poète revenait après une journée partagée entre Wieland, Charles-Auguste, Mme de Stein et la duchesse Amélie. « Il est si charmant, s’écrie Wieland, qu’il nous a tous ensorcelés ». Et les fêtes succédaient aux mascarades.

« Il ne nous manque que les Charlotte », disait malicieusement une grande dame. La Charlotte ne tarda pas à être remarquée ; ce fut Mme de Stein, que Goethe a vraiment aimée et dont il dit qu’elle l’a calmé, apaisé, purifié, ennobli.

 

*

***

 

Ses occupations sont nombreuses, ses travaux variés.

Il voulait essayer du gouvernement, ce qu’on lui a reproché sous prétexte qu’il devait consacrer aux lettres son génie tout entier. Son énergie vitale pouvait suffire à différente tâches.

Plein de pitié pour la misère des campagnes appauvries par les guerres, il se fit l’ami du paysan et de l’artisan. Il organisa un service de secours pour protéger contre les incendies, les villages presque tous construits en bois. Il parcourait le pays à cheval, secourant l’agriculteur, soutenant l’usinier. Il fit rouvrir les mines qui devinrent pour la contrée une source de fortune.

Cela ne l’empêchait pas de produire des drames, de s’absorber dans l’étude des plantes et des minéraux, d’écrire les premiers livres de Wilhelm Meister de mener de front vingt entreprises, avec une mobilité passionnée.

L’Académie d’Iéna, ayant perdu un grand nombre de ses membres les plus illustres était sur le point de périr. Goethe, informé du danger, interrompt ses travaux, rassemble les professeurs nécessaires, donne à l’œuvre une impulsion nouvelle et féconde. Muni de pleins pouvoirs, il abat les murs de la vieille bibliothèque mal organisée, achète des terrains et reconstruit un nouveau monument où bientôt des amas de volumes sont clairement classés dans des salles superbes et bien aménagées. Il élève un observatoire, fonde une école vétérinaire, crée une école de dessin modèle, encourage partout l’esprit d’ordre et d’activité.

Rien ne lui échappe, tous les talents sont encouragés par lui, et ceux qu’il découvre ou qu’il signale deviennent aussitôt l’objet de la sollicitude et de la protection du grand-duc.

Il dirigeait le théâtre de Weimar, et avec le grand-duc présidait aux répétitions des chefs-d’œuvre de son ami Schiller dont le génie différent égalait presque le sien.

Touchante et grande fut cette amitié que rien ne troubla.

Esprit méthodique, d’une régularité absolue, possédant un amour de l’ordre presque exagéré, Goethe était levé dès l’aube et ne se reposait qu’en changeant d’occupation. Peu à peu paraissent Egmont, Iphigénie, Torquato Tasso, Wilhelm Meister, les Elégies romaines, la Campagne de France, le Poème du Renard, Reineke Fuchs.

Lorsqu’on étudie la vie de Goethe, a écrit le baron Henri Blaze de Bury, on en admire partout la grandeur ; partout le calme, partout la dignité souveraine. « La vie de Goethe est une épopée dans une forme antique, où l’objectivité domine. Tout s’enchaine avec goût, se succède avec méthode, se coordonne harmonieusement. Cela est beau parce que cela est simple ; et, chose étrange, du commencement jusqu’à la fin, l’unité ponctuelle de cette existence ne souffre pas la moindre atteinte ».

 

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***

 

Cependant l’illustre Goethe épousa une servante.

Elle était jeune, accorte, fraîche, d’une réelle beauté. Un beau matin elle vint lui demander une recommandation ; elle lui plut ; il la prit avec lui, puis dédaignant les femmes éprises de son génie, il l’épousa. Elle s’était donnée simplement à lui et l’adora naïvement toute sa vie, s’efforçant de lui rendre la vie agréable, facile, s’appliquant tout entière à l’envelopper de soins, d’égards, d’attentions. Elle ne chercha pas à gravir les sommets intellectuels. « Qui pourrait croire, disait un jour Goethe à ses amis, qui pourrait croire que cette personne a déjà vécu vingt ans avec moi ? Ce qui me plaît en elle, c’est que rien ne change dans sa nature, et qu’elle demeure telle qu’elle était ».

Lorsque Goethe descendait des sphères de la pensée, il était bien aise de se laisser adorer et choyer par cette femme de la terre pour qui il était un Dieu et qui, restée la douce et belle servante, savait se tenir à sa place et choisir son monde sans prétendre s’imposer à celui de son mari.

Et puis elle lui avait donné un fils unique, un héritier de son nom. Malheureusement ce jeune homme qui, au sortir de l’adolescence avait déjà la haute taille de son père, fut à la fleur de l’âge fauché par la mort.

Son père l’adorait, quoiqu’il n’eût rien de son intelligence et que Wieland l’appelât avec raison le fils de la servante, der Sohn der Magd.

 

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Maintes fois on a fait remarquer que les deux Titans parvenus au commencement du XIXe siècle à l’apogée de la gloire, Napoléon et Goethe, furent également frappés dans leur postérité.

Celui-ci, après avoir disputé son fils à la mort, écrit le lendemain à Zelter, son ami : « Désormais la grande idée du devoir nous maintient seule et je n’ai d’autre soin que de me maintenir en équilibre. Le corps doit ; l’esprit veut ; et celui qui voit le sentier fatal prescrit à sa volonté n’a jamais grand besoin de se remettre ».

Il reprend ses travaux trop longtemps interrompus et s’y absorbe tout entier. Il faillit succomber à cet effort qui détermina une hémorragie d’une extrême violence. Déjà il avait pris ses dispositions dernières et toute espérance semblait perdue, mais il n’avait point achevé son œuvre et sa volonté fut plus forte que le mal.

Faust était encore incomplet, il l’achève enfin, scelle le manuscrit d’un triple cachet, se dérobe aux félicitations de ses amis et va chercher à Ilmenau le calme profond des bois, l’air pur des montagnes qui lui donnent une vie nouvelle.

Il achève sa remarquable étude sur la théorie des couleurs, analyse la nature de l’arc-en-ciel, étudie la tendance des planètes à monter en spirale, et se sent, dit-il, « environné, assiégé par tous les esprits qu’il évoque ».

On a souvent reproché à Goethe ses manières trop aristocratiques ; on l’a représenté toujours vêtu d’habits de cour, d’uniformes chamarrés d’or et de soie. Il est certain qu’il avait conscience de sa grandeur personnelle, de la dignité où l’avait élevé la confiance de son souverain ; mais il se contentait de porter un frac noir, avec une seule plaque sur la poitrine, et ses manières étaient simplement grandes. Il aimait à prouver son érudition et son esprit et se montrait près des femmes d’une galanterie très aristocratique qui lui seyait à merveille et les séduisait aisément.

Chez lui on le trouvait en robe de chambre, le cou nu comme Balzac, la tête recouverte, travaillant sur une petite table encombrée de livres ou de bocaux nécessaires à ses études d’histoire naturelle. L’été il travaillait dans son jardin, un jardin dont il était fier à cause de la splendeur des roses qu’ils se plaisait à arroser lui-même.

Il voulait tout savoir, et quoiqu’il ait prêté tant de railleries au docteur Faust à cause du vain amas des connaissances, ses travaux scientifiques ont été fort utiles à l’humanité, et plus que son œuvre littéraire, gigantesque pourtant, son œuvre savante fut féconde.

Intéressante entre toutes, pour ne citer que celle-là, est son étude sur la composition vertébrale de la tête des mammifères.

Sa vie, après 1805 qui lui enleva Schiller, n’offre pas d’incidents.

Les sciences naturelles furent la dernière préoccupation de Goethe.

Le 2 août 1830, le biographe Bossert cite cette anecdote, le jour à la nouvelle de la révolution de Juillet arrivait à Weimar, Eckermann lui faisait sa visite habituelle.

- Eh bien ! lui cria Goethe en le voyant entrer, que pensez-vous de ce grand événement ? Le volcan a fait explosion ; tout est en flammes.

- C’est une terrible aventure, répondit Eckermann. Mais, pouvait-on s’attendre à une autre fin, avec un tel ministère ?

- Je crois que nous ne nous entendons pas, mon bon ami, répliqua Goethe. Il s’agit bien de cela ! Je vous parle de la discussion qui a éclaté à Paris en pleine Académie, entre Cuvier et Geoffroy Saint-Hilaire ».

Et, continuant de développer une idée qui lui était chère, il se remit à parler de la méthode synthétique et de la méthode analytique, l’une vivante et compréhensive, et embrassant les ensembles, l’autre amassant péniblement des détails sans réussir à les animer. Et il s’applaudissait d’avoir trouvé en France un esprit de la même famille que lui, et qui, ajoutait-il modestement, le dépassait.

Ce n’est pas le moindre titre de gloire de l’auteur de Faust d’avoir été le précurseur de Geoffroy Saint-Hilaire.

Il prenait part aux grands travaux scientifiques de l’Europe, entretenait une correspondance continue avec Guillaume de Humboldt, Zelter, le comte Gaspard de Sternberg.

Ainsi s’écoulèrent ses derniers jours, dans une sereine activité qui se termina une année après le Faust, objet de l’effort de sa vie entière.

Son œuvre était terminée.

Un matin, au printemps, assis dans son cabinet de travail, il songeait, non sans fierté, à sa tâche accomplie. La nature s’éveillait, les fleurs naissaient sous un gai soleil. C’était la jeunesse et c’était la vie.

Il se leva pour ouvrir la fenêtre, afin de laisser entre cette joie, et ce fut la mort qui entra.

Il retombe immobile sur son fauteuil, fit dans le vide le geste d’écrire, puis murmura ces mots : « Dass mehr Licht hereinkomme, Qu’il entre plus de lumière ! »

Il rendit ainsi à Weimar le dernier soupir. C’était le 22 mars 1832.

Il avait vécu le même nombre d’années que Victor Hugo.

On l’enterra dans la chapelle grand-ducale de Weimar, entre le prince Charles-Auguste, son protecteur, et Schiller, son ami et son frère d’armes dans les batailles littéraires du commencement du XIXe siècle.

 

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La mort ! Il en avait l’horreur. « Elle est, dit-il à Wieland, un pitoyable peintre de portraits. Je veux conserver, dans mon souvenir des êtres que j’ai chéris, quelque chose de plus animé que ce masque affreux qu’elle leur pose sur le visage. Aussi me suis-je bien gardé d’aller voir, après leur mort, Herder, Schiller et la grande-duchesse Amélie. »

Il était, à vrai dire un philosophe païen, amant passionné de la vie, épris du beau, épris des roses, un païen spiritualiste qui pour concilier ses contraires croyances affirmait que la nature n’est pas si folle que d’agglomérer de se intelligentes particules pour les disperser ensuite à tous les vents et détruire ainsi le faisceau lié et maintenu par elle.

Il fit au reste comme presque tous ceux dont l’intelligence et le savoir grandissant avec l’âge, il fit son évolution en réalité spiritualiste.

Sa compréhension du système des mondes en est la preuve. Selon lui, « chaque soleil, chaque planète porte en soi une intention plus haute, une plus haute destinée en vertu de laquelle ses développements doivent s’accomplir avec ordre. C’est toujours la même métamorphose, la même faculté de transformation de la nature qui tire de la feuille une fleur, une rose, de l’œuf un chenille, de la chenille un papillon. Les mondes inférieures obéissent à une monade supérieure, et cela, non pour leur bon plaisir, mais uniquement parce qu’il le faut. »

Telle fut la doctrine que Victor Hugo se plaisait à exposer à la fin de sa vie : il concevait une migration des âmes dans des planètes où l’esprit par degrés s’approche de la perfection infinie.

Et voici ce qu’écrivait Goethe : « Continuons d’agir jusqu’à ce que rappelé par l’Esprit du monde, un peu plus tôt, un peu plus tard, nous retournions dans l’éther ; puisse alors l’Etre éternel ne pas nous refuser des facultés nouvelles analogues à celles dont nous avons eu déjà l’usage. S’il y a joint paternellement le souvenir et le sentiment ultérieur du bien que nous avons pu vouloir et accomplir ici-bas, nul doute que nous ne nous engrenions d’autant mieux dans le rouage de la machine universelle… Nul être ne peut tomber à néant. L’Eternel s’émeut en tout. Tu es ; tiens-toi heureux de cette idée. L’être est éternel, car des lois conservent les trésors de vie dont se pare l’Univers. »

La science l’a conduit à l’hypothèse mais il se garde des négations.

 

*

***

 

En politique, les croyances de Goethe se sont aussi maintes fois modifiées. On a bien souvent conté que le soir de la bataille de Valmy, comme il se trouvait, en 1792, dans le camp prussien avec le duc de Weimar, il lui dit : « De ce lieu et de ce jour date une nouvelle époque dans l’histoire du monde et vous pouvez dire : « J’y étais. »

Il semble que ce soit un de ces mots arrangés après coup, dont on enrichit la mémoire des grands écrivains à qui l’on prête les prévisions les plus fantastiques parfois. Goethe ne jugea ce fait historique que trente ans plus tard, lorsqu’il écrivit la Campagne de France.

A ses yeux le gouvernement doit être toujours une harmonie résultant des droits du souverain et des devoirs du peuple dignement compris. Il est loin, on le voit, du « peuple souverain ».

« Les hommes faibles, dit-il, ont souvent des idées révolutionnaires ; ils pensent qu’ils se trouveraient mieux de n’être pas gouvernés, et ne pensent pas qu’ils sont incapables de se gouverner eux-mêmes. »

Réfléchissant il ne tarda pas à se détacher des œuvres de la Révolution française qui l’avait enthousiasmé d’abord. « Je hais, écrit-il plus tard, je hais les bouleversements violents. On détruit par là autant que l’on gagne. Je hais ceux qui les accomplissent autant que ceux qui les rendent inévitables… Tout ce qui est violent et précipité me répugne dans l’âme ; cela n’est pas conforme à la nature… Je suis l’ami des plantes et j’aime la rose comme la fleur la plus parfaite que produise notre ciel allemand ; mais je ne suis pas assez fou pour vouloir que mon jardin me la donne à la fin d’avril. Je suis content de trouver aujourd’hui les premières feuilles vertes et je le serai encore lorsque je verrai de semaine en semaine les feuilles continuer à former la tige ; je le serai davantage quand le bouton se dégagera au mois de mai, et je serai heureux enfin si juin me présente la rose avec sa magnificence et son parfum. Mais celui qui ne sait pas attendre, qu’il aille dans une serre chaude. »

Après avoir de la sorte désapprouvé l’œuvre violente de la Révolution, qu’il retrace dans Hermann et Dorothée, Goethe blâmera l’œuvre de Napoléon.

Il croyait à une Restauration des Bourbons, l’Empire le surprit et l’éblouit d’abord. Il assista aux fêtes d’Erfurt en qualité de ministre du duc de Weimar et, en 1808, eut un entretien avec l’Empereur, dont il dit, a-t-on raconté : « Enfin ! j’ai vu un homme ! »

Mais il admira le génie de Napoléon plutôt en artiste qu’en homme politique et vit surtout en lui un grand déploiement de force intellectuelle. L’abus de cette force le révolta. Toutefois, malgré les sollicitations les plus nombreuses et les plus pressantes, il ne consentit jamais à écrire des chants de guerre contre la France. A ceux qui le sollicitaient de mettre son génie au service de la haine, il répondait : « Je ne hais pas les Français. Comment pourrais-je haïr une nation qui compte parmi les plus civilisée de la terre ! »

Sachons-lui gré de cette parole qui n’eut point, hélas ! assez d’écho dans les cœurs allemands et, au nom de la science, au nom des lettres, rendons hommage au génie de Goethe.

 

A. B.

 

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17 juin 2012

Connaissance de l’univers : Mars

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Ah que coucou !

 

Vite, je vous propose le documentaire suivant sur la planète rouge avant le mois d’aout, car, jusqu’à l’atterrissage de la sonde américaine Curiosity, les connaissances scientifiques contenues dans ce documentaire sont actuelles… ce qui ne sera peut-être plus le cas courant aout (pour accéder à mon billet qui annonce la mission de Curiosity sur Mars, cliquez ici).

 

Mais avant de laisser la place à la vidéo et à toutes les informations qu’elle contient qui résume nos connaissances actuelles, j’aimerais que nous réfléchissions ensembles à ces martiens, tant de fois décrits par les auteurs de science-fiction…

 

Courant 19e siècle l’homme a commencé à se poser la question sur l’existence d’une vie extra-terrestre sur la planète Rouge, telle que nous le montre la littérature mondiale et dont ce documentaire nous en explique une des raisons principales, à savoir : la découverte de ce que l’on peut prendre pour un visage humain. Jusqu’à ce fameux jour du 30 octobre 1938, resté dans la mémoire même de ceux qui n’étaient pas encore nés, où Orson Welles annonce la Guerre des mondes ! dont vous pouvez écouter une adaptation française ci-dessous :

 

Malheureusement cette vidéo n'est plus disponible sur la toile.

 

ou, si vous préférez la version intégrale et originale, cliquez ici (vous pouvez soit l’écouter, soit le télécharger)… quand on l’écoute, on comprend pourquoi des milliers d’américains ont été pris de panique ;)…

 

Bon, tout ceci pour illustrer l’imaginatif collectif concernant l’existence des hypothétiques Martiens… même si toutes les sondes actuelles dont 2 se promènent toujours sur le sol de cette planète n’ont découvert encore aucune trace de vie, ni passée, ni présente… Revenons à notre réflexion sur l’hypothèse de Martiens habitant Mars. Comment vous l’imagineriez-vous ? Comme de nombreux auteurs de sciences fictions qui lui donne une forme somme toute assez humaine ? ou alors choisissez-vous une forme plus primitive, style un noyau monocellulaire qui est plus du gout de la majorité des scientifiques qui croient que nous allons finir par découvrir la vie sur cette planète ? ou faites-vous place à votre admirable capacité d’imagination qui ne la représente dans aucune des formes connues sur terre et non décrites encore ?

Personnellement, si la vie existe hors de notre planète, j’opte pour la troisième solution pour laisser place à la surprise et à l’envie de connaître quelque chose de tout à fait différent, qui, pourquoi pas, vivraient dans des environnements jugés jusqu’à ce jour totalement inhabitables et qu’on n’imagine pas encore. Je choisis de les imaginer plus comme des esprits impalpables qui peuvent survivre dans tous les environnements connus et inconnus, se déplaçant par la force de l’esprit, survivant grâce à leurs savoirs, connaissances et compétences sans cesse grandissantes. Non pas tels des fantômes comme on nous les fait imaginer, mais comme des entités sages, pensantes, qui n’ont de loi, de but que ceux qui les mènent à un encore plus grand accroissement de leurs connaissances… le paradis, quoi ;) !

 

Sur ce, revenons sur terre, enfin, revenons sur Mars, et regardons ce documentaire très intéressant, qui sera hélas certainement dépassé dans quelques mois…

 

 

Bisous,

@+

Sab

16 juin 2012

Guy de Maupassant : Le p’tit fût

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je ne vais vous proposer qu’une courte histoire de l’ami Maupassant, en effet, devant préparer de nouveaux billets pour toute la semaine prochaine et faire toutes les autres choses que l’on fait pendant le week-end, et l’heure avançant à grand pas, je n’ai pas trop le temps actuellement de vous faire un exposé sur ce que je viens de lire et sur les liens sur lesquels je viens de cliquer, tout en œuvrant à la recherche de mes ancêtres qui ont trouvé spirituel, à nouveau, de disparaître pour on ne sait où

 

Donc, aujourd’hui je vous propose cette courte nouvelle :

 

Le p’tit fût

éditée le 7 avril 1884

Accessible à la lecture/téléchargement en cliquant ici

format pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

 

où l’on verra jusqu’où l’appas du gain (autant chez le vendeur que chez l’acheteur) peut mener. En effet, Guy de Maupassant nous raconte là ce qui pourrait être, de nos jours, une anecdote malheureuse concernant un viager et l’impatience de l’acheteur à accéder à la pleine jouissance de son bien alors que la vendeuse se porte à merveille.

 

Au sujet du viager, qui, par chance, ne finissent pas tous comme ça ;), je vous propose aussi de visionner le film : le Viager où Michel Serrault se retrouve centenaire, contre l’avis de son généraliste qui lui avait pronostiqué une fin plus précoce et avait conseillé à son frère d’acheter en viager la maison de ce grand malade « qui n’avait plus pour longtemps à vivre » et qui possédait à St Tropez une belle petite maison bien placée (bien longtemps avant que B.B. y habite et entraine à sa suite tout le gratin du show-business et leurs fans)… Film dont voici une interview de Pierre Tchernia, le réalisateur, qu’il a accordée à « Nord actualité télé » le 27 janvier 1972 avec un extrait noir et blanc du film (couleur ;)).

 

 

Bon appétit !

 

Bisous,

@+

Sab

15 juin 2012

Loreley

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Ah que coucou !

 

J’ignore qui a traduit le poème d’Heinrich Heine en français que vous pouvez lire sur l’image ci-dessus, mais moi, personnellement, je préfère la version originale :

 

Die Loreley

 

von Heinrich Heine

 

 

Ich weiß nicht, was soll es bedeuten,

dass ich so traurig bin.

Ein Märchen aus uralten Zeiten

das kommt mir nicht aus dem Sinn.

Die Luft ist kühl und es dunkelt,

und ruhig fließt der Rhein;

der Gipfel des Berges funkelt

im Abendsonnenschein.

 

Die schönste Jungfrau sitzet

dort oben wunderbar,

ihr gold’nes Geschmeide blitzet,

sie kämmt ihr goldenes Haar.

Sie kämmt es mit goldenem Kamme

und singt ein Lied dabei,

das hat eine wundersame,

gewaltige Melodei.

 

Den Schiffer im kleinen Schiffe

ergreift es mit wildem Weh;

er schaut nicht die Felsenriffe,

er schaut nur hinauf in die Höh‘.

Ich glaube, die Welle verschlingen

am Ende noch Schiffer und Kahn;

und das hat mit ihrem Singen

die L o r e l e y getan.

 

Vous ne trouvez pas que le texte en version originale chante beaucoup mieux que sa version française ? Bon, ceci dit, bravo au traducteur car c’est très difficile de réussir à traduire Heine aussi bien (j’en connais qui transforment le sens de ses écrits quand ils traduisent ses textes, de façon si horrible que l’Education nationale induit ses élèves en erreur et vont jusqu’à faire faire des dissertations, même pour les épreuves du bac, sur des citations qu’Heine n’a jamais faites !!! vous vous souvenez de l’histoire avec Johannes ? ;) mdrrrr), au moins, là, le sens n’a pas changé tellement, seulement quelques nuances…

 

Aujourd’hui nous allons nous rendre, comme vous l’avez deviné, sur la rive opposée à St Goar (pour accéder au site de la ville en français, cliquez ici),

 

 

St-Goar

dans la vallée de la Loreley

 

 

Loreley-Tal

admirer une des plus belles créations faites par l’homme sur les rives du Rhin, à savoir :

 

 

 

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pour accéder à toutes les légendes et mythes germaniques la concernant, cliquez ici

textes en allemand seulement

 

Pour avoir la meilleure vue de ce rocher, je vous conseille d’y accéder par le Rhin et si vous voulez faire une belle croisière d’une journée, je vous conseille de partir de Koblenz, vous serez charmés par les paysages que le Rhin traverse, évitez les bateaux rapides de certaines compagnies et préférez les bateaux moins rapides pour profiter au maximum de votre croisière tout en profitant d’une meilleure attention du personnel.

 

Evidemment, par le Rhin, sur un bateau, vous allez avoir droit à « la farce du Capitaine » qui sert de guide tout au long de la croisière. Il est d’usage de taquiner les touristes qui se précipitent vers la rampe armés de leurs appareils photo et/ou caméscopes, en les induisant en erreur pour leur faire croire qu’il ne s’agit là que d’une fausse reproduction de la statue qu’ils ne doivent pas, par ce fait, photographier. Résultat : le touriste allemand qui était installé à côté de moi faisait cette croisière pour la troisième fois et avait bien la ferme intention, cette fois, de ne pas se laisser duper ;)… Quant à moi, j’ai eu un petit doute à un moment donné, mais en regardant vite tout autour de moi avec le zoom de mon caméscope, je m’étais vite aperçue de la gentille supercherie du Capitaine ;)…

 

Sinon le Capitaine nous apprend pour quels motifs une telle œuvre a été déposée à cet endroit précis, bref, il narre l’histoire de cette statue et nous cite, en autre, ce célèbre poème d’Heinrich Heine, qui n’a pas été le seul à dépeindre la Loreley, mais, parmi tout ce que les écrivains allemands ont écrit sur elle, son poème est le plus connu au monde et a été traduit dans de très nombreuses langues… Il nous apprend donc que cet emplacement a été spécialement choisi à cause de la dangerosité de naviguer sur le Rhin à cet endroit où il ne faut pas que les bateaux s’approchent trop près de la rive s’ils ne veulent couler en arrachant leur coque.sur les récifs recouverts par une fine pellicule d’eau et qu’on ne peut voir à partir d’un bateau… c’est d’ailleurs ce que décrit déjà Heinrich Heine à la fin de son poème…

 

Mais qui est cette Loreley ? (source : deutschkurse.de). Pas de panique, je vais résumer ça en français ;)… profitez-en, j’ai décidé d’être gentille aujourd’hui ;)

 

Il s’agit d’une statue représentant une jeune fille assise sur son piédestal de 132 mètre de haut. Parce qu’à cet endroit le Rhin a une profondeur de 27 m, de nombreux récifs restent invisibles, encore de nos jours, aux marins qui naviguent sur le Rhin. La Loreley, qui est assez haute pour être vue, les avertit du danger.

 

Le mythe qui entoure Loreley dit que les habitants des environs ont vu plusieurs fois, une femme à la chevelure dorée, chantant une mélodie pour avertir les marins et les empêcher de venir s’échouer.

 

De nombreux poètes allemands ont chanté les louanges à Loreley. Les 3 plus connus sont :

 

Clemens Bretano, Lore Lay en 1800 (pour accéder au poème, cliquez ici)

 

Heinrich Heine, Aus der Heimkehr (véritable titre de l’œuvre) en 1824 qui est l’inventeur du nom de Loreley…

 

Erich Kästner, Der Handstand auf der Loreley en 1932 (pour accéder au poème, cliquez ici)

 

Comme vous le constatez dans le titre du tout premier poète à avoir écrit à ce sujet, il chante « Lore Lay » (qui explique ensuite l’orthographe et le nom que Heinrich Heine donne à cette statue : Loreley – qui lui est resté ainsi, et non Lorelei ;), tel qu’un certain site, voulant se faire encyclopédie, l’écrit… devinez de quel site je parle encore une fois ;) mdrrrr !!! Rien que pour ça, il est déconseillé d’aller voir leur article ;)… quand on ne sait pas écrire correctement Loreley ;) le restant de l’article ne doit pas être bon à retenir et à compulser ;)…)

 

Voici qui met fin pour aujourd’hui à notre petite excursion en Allemagne…

 

Bisous,

@+

Sab

15 juin 2012

Beethoven : 6e Symphonie « Pastorale », Op.68 en Fa-majeur

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Herbert von Karajan & l’Orchestre Philarmonique de Berlin

 

Ah que coucou !

 

Comme j’étais un peu déçue de ne pouvoir vous faire écouter l’Orchestre philarmonique de Berlin dirigée par H. von Karajan interprétant la 9e Symphonie de Beethoven car cette vidéo n’est pas disponible sur la toile L, j’ai décidé de vous faire écouter une autre symphonie que j’adore tout autant, la Symphonie n°6, dite : « la Symphonie Pastorale » qui, elle, est en ligne dans sa globalité J

 

 

 

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Beethoven composant la Pastorale au bord d’un ruisseau,

Lithographie tirée de l’almanach de la Société musicale de Zurich, 1834

 

Mais avant, comme toute œuvre, il faut quelques explications pour que vous puissiez en profiter au maximum (la musique n’utilisant pas des mots). Pour cela, je laisse la parole à un si bon musicologue qu’Herbert von Karajan, le très exigeant, lui a laissé le privilège de s’occuper de la présentation des enregistrements des Symphonies de Beethoven interprétées sous sa direction. Il se nomme Stefan Kunze… et honnêtement, je serais bien incapable d’en faire autant ;) – pour accéder au texte en version originale, c’est sous ma signature ;) :

 

Les représentations musicales de la nature (et surtout les scènes de tempêtes) étaient appréciées au XVIIIe siècle. Une tradition qui remonte à la plus haute antiquité voit dans la pastorale, scène de pâtres et de bergers, l’image de la félicité terrestre, de la fusion entre l’homme et la nature et de l’Arcadie idéale. La Sixième de Beethoven s’inscrit dans cette tradition. La tonalité de Fa majeur est depuis toujours celle du pastoral et de l’arcadien. Certes, Beethoven ne donne aucune illustration de phénomènes naturels réels. La nature apparaît bien plutôt baignant dans la sensibilité du sujet contemplatif (intelligible). Afin d’éviter le malentendu selon lequel la Pastorale serait de la peinture musicale, voire de la musique à programme comme on disait déjà à l’époque, Beethoven ajouta une précision au titre principal : « Pastoral-Sinfonie oder Errinerung an das Landleben. (Mehr Ausdruck der Empfidung als Mahlerey). » (Symphonie Pastorale ou Souvenir de la vie champêtre. Plutôt une expression de la sensibilité qu’une peinture.). Il existait en effet déjà du temps de Beethoven des compositions qui ne prétendaient être que des descriptions musicales de processus ou d’événements naturels. Beethoven tenait d’ailleurs à prendre ses distances par rapport à la peinture musicale pure et simple dans la mesure où cette sorte de musique ne jouissait guère d’une haute considération. Dans une lettre à Zelter de l’année 1820, Goethe écrit : « peindre des sons en se servant de sons pour le tonnerre, pour le fracas, pour le clapotis et le claquement, tout cela est détestable ».

 

Les contemporains de Beethoven avaient déjà deviné ou compris que la Pastorale n’imitait pas réellement la nature telle qu’elle est donnée, mais qu’elle recréait, au moyen de sons, la nature et le rapport de l’homme à la nature de manière exemplaire et idéale. L’arrière-plan de l’œuvre forme sans aucun doute le rapport intime de Beethoven à la nature dont on connaît de multiples témoignages, et non pas à une exaltation romantique de la nature. Une observation de 1816 que Beethoven emprunte à l’Histoire Générale de la Nature et Théorie du Ciel de Kant (que je vous conseille de lire, c’est génial ! enfin en VO cet ouvrage est SUPER), dénonce clairement ses intentions profondes : « … Si la constitution du monde manifeste de l’ordre et de la beauté, ainsi existe-t-il un Dieu ». La Pastorale serait-elle une théodicée ? N’allons pas jusque là. Mais il ne fait aucun doute que Beethoven a livré une évocation sonore de l’idée qu’il existe une harmonie objectivement possible et d’une fermeté apodictique, entre la condition humaine et la nature. L’évocation de la nature n’apparaît que dans le second et le quatrième mouvement. Le premier, en revanche, n’est pas une image de la nature, mais la mise en musique de ce sentiment de gaieté que soulève l’espoir d’une belle existence bucolique. Si l’œuvre, dans son ensemble, n’est qu’un « souvenir », une image « préservée », le premier mouvement marque l’avènement d’un espace imaginaire traversé par la nature. Cette nature qu’offre la scène « Au Bord du Ruisseau », ce moment intemporel au milieu de l’œuvre, n’existe que sous la forme de son reflet dans la sensibilité humaine. Le troisième mouvement en forme de scherzo est d’une certaine manière l’autre pôle d’une nature plongée en elle-même, animée de paix et d’harmonie. Il actualise l’ivresse de l’homme livré à la danse. L’homme y fait sa première apparition tout en éprouvant une nature aux forces pleinement déchaînées ; ce n’est d’ailleurs que dans ce mouvement qu’il est possible de parler de peinture sonore. La relation entre l’homme et la nature ne surgit que dans le dernier mouvement. Que cette relation soit précisément liée à une expérience du risque des limites, sa représentation est d’une profondeur quasiment insondable. Le chant d’action de grâces entonné après le salutaire dénouement, est une magnifique ébauche de la réconciliation et de la félicité. Cette sommaire présentation de l’œuvre explique pourquoi Beethoven a réuni les trois derniers mouvements dont la profonde cohésion est animée par une logique interne.

 

Dans la Cinquième, le sujet intelligible se recrée le monde avec une énergie inouie pleine d’héroïsme et comme douée de la plus haute fantaisie. La rencontre du sujet avec l’Autre qui culmine dans le concept de la nature, cette rencontre habitée par une imagination contemplative et tout à la fois active, est le thème majeur de la Symphonie Pastorale.

 

Stefan Kunze,

traduit par Christian Meyer

 

 

L-van-Beethoven

Laissons maintenant la place à la musique et au confort de nos oreilles. Ecoutez bien et appréciez tous ces piano, ces forte… hmmmmmmmmm !!!

 

 


Cette vidéo n'est malheureusement plus disponible en ligne.

 

Bon appétit !

 

Bisous,

@+

Sab

 

ban

 

 

Musikalische Naturschilderungen ‚vor allem Sturmszenen) waren im 18. Jahrhundert beliebt. Eine Tradition, die bis in die Antike zurückreicht, stellt die Pastorale, die Hirten- und Schäferszene, als Bild der irdischen Glückseligkeit, des Einklangs zwischen Mensch und Natur und des idealen Arkadien dar. An diese Tradition knüpfte Beethoven in seiner Sechsten Symphonie an. Die Tonart F-Dur steht seit alters her für Pastorales, Arkadisches. Freilich gibt Beethoven keine Illustrationen realer Naturphänomene. Natur erscheint vielmehr vornehmlich mit der Empfindung des anschauenden (intelligiblen) Subjekts getränkt. Um dem Missverständnis zu begegnen, es handle sich bei der Pastorale um Tonmalerei oder gar Programmmusik in schon damals landläufigem Sinne, ergänzte Beethoven den Haupttitel des Werks: „Pastorale-Sinfonie oder Erinnerung an das Landleben. (Mehr Ausdruck der Empfindung als Mahlerey)“. Denn es gab auch in der Beethoven-Zeit Kompositionen, die nichts anderes sein wollten als musikalische Deskriptionen von Naturvorgängen bzw. von realen Ergebnissen. Beethoven lag schon deswegen daran, sich von platter Tonmalerei zu distanzieren, weil diese Art von Musik kein besonders hohes Ansehen genoss. Goethe beispielsweise befand (in einem Brief an Zelter aus dem Jahre 1820): „Töne durch Töne zu malen: zu donnern, zu schmettern, zu plätschern und zu patschen, ist detestabel“.

 

Schon Zeitgenossen Beethovens ahnten oder verstanden, dass die Pastorale nicht faktisch vorhandene Natur imitierte, sondern durch Musik Natur und das Verhältnis des Menschen zur Natur exemplarisch und ideal konstituierte. Der Hintergrund des Werks ist gewiss das vielfach belegbare innige Verhältnis Beethovens zur Natur, aber nicht etwa romantische Naturschwärmerei. Eine Notiz aus dem Jahre 1816, die er Kants „Allgemeiner Naturgeschichte und Theorie des Himmels“ entnahm, zeigt in aller Deutlichkeit, worauf es ihm letztlich ankam: „… Wenn in der Verfassung der Welt Ordnung und Schönheit hervorleuchten, so ist ein Gott“. Beethovens Pastorale eine Theodizee? Dies wohl nicht. Aber dass Beethoven die Idee einer objektiv möglichen und kategorisch postulierten Harmonie zwischen Menschendasein und Natur in Tone beschwor, daran ist nicht zu zweifeln. Nur im zweiten und vierten Satz kommt Naturschilderung vor. Der erste Satz ist dagegen kein Naturbild, sondern die musikalisch objektivierte heitere Empfindung der Erwartung eines schönen Daseins auf dem Lande. Wie das ganze Werk eine >Erinnerung< ist, ein >aufgehobenes< Bild, so ist dieser erste Satz der Eintritt in einen imaginierten, von der Natur durchwirkten Raum. Gänzlich bei sich selbst ist die nur in der empfänglichen menschlichen Empfindung gespiegelte Natur in der „Szene am Bach“, der zeitlosen Mitte des Werks. Der scherzoartige dritte Satz ist gewissermaßen der Gegenpol der in sich selbst versunkenen, von Frieden und Harmonie beseelten Natur. Er vergegenwärtigt das selbstvergessene Tun der Menschen im Tanz. Erstmals tritt hier der Mensch auf den Plan. Doch er erfährt die Natur auch als entfesselte Naturgewalt. Der Tanz wird unterbrochen durch das unvermittelt hereinbrechende Unwetter – der Mensch wird seines Ausgesetztseins inne. Der vierte Satz ist in der Tat im symphonischen Gefüge ein Fremdkörper, Darstellung der nicht von ungefähr findet sich Tonmalerei im eigentlichen Sinne nur in diesem Satz. Erst im letzten Satz stellt Beethoven die Beziehung zwischen Mensch und Natur her. Dass nur die Erfahrung des Ausgesetztseins, der Grenzen, diese Beziehung stiftet, ist ein Vorstellung von kaum auslotbarer Tiefe. Der Dankgesang nach der Rettung aus der Katastrophe ist ein erhabener Entwurf der Versöhnung und der Glückseligkeit. Der hier grob skizzierte Gang des Werks erklärt, weshalb Beethoven die drei letzten Sätze verband. Sie gehören innerlich zusammen, bedingen einander.

 

In der Fünften Symphonie schafft sich das intelligible Subjekt die Welt mit unerhörter, heroischer Energie und als mit höchster Phantasie begabtes Wesen. Die kontemplative, gleichwohl von aktiver Einbildungskraft geprägte Begegnung des Subjekts mit dem Anderen, das im Begriff der Natur kulminiert, ist das große Thema der Pastoral-Symphonie.

 

Stefan Kunze

Quelle:

Die Fünfte und die Sechste Symphonie:

Gegenpositionen in Beethovens symphonischer Sprache

14 juin 2012

Beethoven (van), Ludwig

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Ah que coucou !

 

 

Bonn-Postkarte

Si un jour vous avez l’opportunité d’aller à Bonn (ancienne capitale allemande qui apprend, petit à petit, à devenir une petite ville normale), dirigez-vous vers Stadtmitte, munissez-vous d’un bon plan comme celui-ci :

 

 

Bonn-Stadtplan

et rendez-vous au n°20 de la Bongasse (entouré en vert sur le plan suivant) :

 

 

Stadtmitte

pour y visiter la maison natale d’un des grands amours de ma vie : Ludwig van Beethoven, devenue musée (pour accéder au site du musée, cliquez ici – langues disponibles : allemand, anglais, japonais), toutefois, si vous souhaitez un résumé en français, cliquez ici pour accéder à la page explicative de bonn.de (le site officiel de la ville de Bonn).

 

 

 

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image de la webcam du jardin intérieur

 

Et oui, comme vous vous en doutez, nous allons parler d’un des plus célèbres compositeurs, mon favori, mon amour :

 

Ludwig van Beethoven

 

Et c’est à cause de Beethoven que je me suis mise à aimer Herbert von Karajan, qui a su avec maestria diriger toutes ses œuvres, si vous le pouvez, écoutez toutes les symphonies interprétées par l’Orchestre philarmonique de Berlin sous sa direction (CD/DVD Deutsche Grammophon)… hmmmmmmmmmm !!! un délice pour les oreilles !!! Je n’en ai encore jamais entendu d’autres qui parviennent à une telle pureté et à un tel respect de l’œuvre.

La plus célèbre de ses symphonies est, je crois depuis que l’hymne européen est l’Ode à la Joie, la neuvième dont je mets ici une interprétation par l’Orchestre philarmonique de Vienne et les Chœurs de l’Opéra, dirigée par Léonard Bernstein (ce n’est pas ma préférée ;) mais j’aime bien quand-même).

 


Cette vidéo n'est malheureusement plus disponisble sur la toile.

 

Et pour que vous puissiez comprendre et chanter avec les chœurs (en français), voici la partition du chant final : le très célèbre Ode à la joie, notre hymne européen :

 

 

Ode-a-la-joie

Et pour les paroles originales, telles qu’elles ont été écrites par Schiller, je les ajoute après ma signature…

 

Après ce petit détour artistique, nous allons quand-même aborder l’homme ;)…

 

Tout d’abord, je vais répondre à la question qui brulent les lèvres de certains membres de mon entourage qui connaissent suffisamment l’allemand pour le distinguer du hollandais/flamand et qui doivent se demander pourquoi j’ai écrit : van et non von

Et bien c’est une des conséquences de la visite au musée (sa maison natale) où j’ai pu réellement constater que mon compositeur d’amour signait van et non von, comme nous sommes trop souvent tenter de le croire de part son lieu de naissance… et ceci est dû à sa généalogie : ses ancêtres étant hollandais et non allemands la particule de noblesse de français est van

 

 

 

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Désolée pour la mauvaise définition de l’image…

Arbre généalogique de Beethoven,

élaboré par Joseph Schmidt-Görg (qui est-il ? cliquez ici) en 1947

exposé dans sa Maison natale, Bonn

 

A l’aide de mon logiciel de généalogie, je l’ai recopié pour que vous puissiez mieux voir ses ascendants (les 10 générations ;)) :

 

 

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Voici donc pour l’explication de VAN

 

Nous allons maintenant aborder un peu sa vie… pour cela je vous conseille le site musicalogie.org où elle est retracée sans être casse-pied à lire (cliquez ici) tout en étant assez complète… et nonnnnnnnn, toujours pas Wikipédia, toujours à fuir ;)…

 

Mais pour ceux qui ne veulent pas cliquer sur les liens ;), voici ce que dit un des livrets le concernant qui est moins complet que le site que j’ai mentionné plus haut…

 

Il étudie d’abord aux côtés de son père, Johann, chanteur et instrumentiste au service du Prince-Electeur de Cologne (Köln) à Bonn, mais surtout auprès de C.G. Neefe, organiste à la Cour. A 11 ans il est capable de remplacer Neefe ; à 12 ans, il fait publier quelques œuvres musicales.

 

Il fait ses débuts en public en 1795 ; c’est à peu près de la même époque que datent ses premières publications importantes, trois trios pour pianos op.1 et trois sonates pour piano op.2. Comme pianiste, on raconte qu’il avait le feu, de l’éclat et de la fantaisie ainsi qu’une grande profondeur de sentiment. C’est naturellement dans les sonates pour piano, écrites pour son propre instrument, qu’il est le plus original à cette époque ; la Symphonie Pathétique a été composée en 1799, la sonate au Clair de Lune (Sonata quasi una fantasia) en 1801, ces deux œuvres ne représentant que les innovations les plus évidentes en matière de style et de contenu émotionnel. Ces années connaissent également la composition de ses trois premiers concertos pour piano, de ses deux premières symphonies et d’un ensemble de six quators à cordes, op. 18.

 

En revanche, 1802 est une année de crise pour Beethoven, où il prend conscience du fait de sa surdité, qu’il a remarqué depuis quelques temps, est incurable et va inéluctablement se détériorer. Il se caractérise alors par un ton héroïque, évident dans la Symphonie Héroïque (n°3, dédiée à l’origine non à un noble mécène, mais à Napoléon), dans la Symphonie n°5, où l’atmosphère sombre du premier mouvement en ut mineur (‘Le destin frappant à la porte’) laisse place pour terminer à un final triomphant en ut majeur où un piccolo, des trombones et des percussions ont été ajoutés à l’orchestre ; on rencontre également ce ton héroïque dans son opéra Fidelio.

 

Fidelio, dont la première est un échec, a été corrigé par deux fois par Beethoven et par ses librettistes et rencontre le succès dans sa dernière version de 1814.

 

Dans ses œuvres puissantes et expansives de la deuxième époque de sa vie, qui comprennent la Symphonie Pastorale (n°6, évocation de ses sentiments sur la campagne, qu’il aime passionnément), la Symphonie n°7 et la Symphonie n°8, les Concerto pour Piano n°4 (œuvre lyrique) et 5 (le noble et brillant Empereur), le Concerto pour Violon, ainsi que d’autres œuvres de musique de chambre et sonates pour piano (telle que la Waldstein et l’Appasionata), Beethoven fut établi solidement comme le plus grand compositeur de son temps. Sa carrière de pianiste s’achève en 1808 (un concert de charité en 1814 fut une catastrophe à cause de sa surdité).

 

Après 1812 il est relativement peu fécond. On trouve sept sonates pour piano dans cette période dite « tardive », parmi lesquelles la turbulente Hammerklavier op. 106, avec son écriture dynamique et sa fugue discordante et rébarbative et l’op. 110, sa grande Messe et une Symphonie avec chœurs, la n°9 en ré mineur, dans laquelle la longue variation finale est une mise en musique pour solistes et chœurs de l’Ode à la Joie de Schiller.

 

La Réputation de Beethoven va bien au-delà de Vienne : la Messe est donnée pour la première fois à St Petersbourg et la commande initiale qui débouche sur la Symphonie Chorale émane de la Société Philarmonique de Londres. A sa mort, début 1827, on raconte que 10.000 personnes assistent à ses obsèques. Il est devenu une personnalité publique comme aucun compositeur ne l’a été avant lui. Contrairement aux compositeurs de la précédente génération, il n’a jamais été un pourvoyeur de musique pour la noblesse ; il a vécu en plein dans son époque (et contribué en fait à la créer) où l’artiste devenait un héros, propriété de l’humanité dans son ensemble.

 

Tout rêve de compositeur consiste à créer un opéra, et si les symphonies, les sonates/sonatines, variations, ballades, danses, qu’il a composés sont toutes plus ou moins connues, le seul opéra de sa composition l’est beaucoup moins alors qu’il est grandissimo !! et je vais, de ce pas, vous le faire écouter… Certes il ne s’agit pas là de la version que je possède, interprétée par l’Orchestre philarmonique de Berlin sous la direction de Karl Böhm :

 

 

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mais une version plus ancienne, datant de 1968 (et non 1970 comme cela est indiqué par l’uploader de l’opéra mais comme cela est mentionné par la DNB = archives nationales allemandes ou l’équivalent de l’INA si vous préférez, et oui, c’est ça de recopier les informations sur les mauvais sites qui n’y connaissent rien ;)), sous la direction de Joachim Hess, représentée à l’Opéra d’Hambourg (Hamburger Staatsoper) par les interprètes suivants :

 

Anja Silja, dans le rôle de Léonore / Fidelio

Richard Cassily, dans le rôle de Florestan

Theo Adam, dans le rôle de Pizarro

Lucia Popp, dans le rôle de Marcellina

Ernst Wiemann, dans le rôle de Rocco

Erwin Wohlfahrt, dans le rôle de Jaquino

Hans Sotin, dans le rôle de Don Fernando

Kurt Marschner & William Workman, dans le rôle des 2 prisonniers

 

 

 

dnb

pour ceux qui souhaitent se le procurer à la source ;)

 

Et comme c’est de l’allemand, sans sous-titre, et que certains ne comprennent pas cette langue, je vais utiliser les renseignements tirés du livret accompagnant mon DVD pour vous expliquer l’histoire…

 

 

 

Fidelio-02Fidelio-03Fidelio-04

 

 

Place maintenant à l’opéra J

 

 


Cette vidéo n'est malheureusement plus disponible sur la toile.

 

Voilà, maintenant je pense que vous savez tout sur Beethoven ;)…

 

Bisous,

@+

Sab qui oubliait qu’elle avait encore des billets d’avance à poster ;)…

 

ban

 

 

 

Ode « an die Freude »

 

O Freunde, nicht diese Töne !

Sondern lasst uns angenehmere anstimmen

und freudenvollere!

 

Freude, schöner Götterfunken,

Tochter aus Elysium,

Wir betreten feuertrunken,

Himmlische, dein Heiligtum !

Deine Zauber binden wieder,

Was die Mode streng geteilt,

Alle Menschen werden Brüder,

Wo dein sanfter Flügel weilt.

 

Wem der große Wurf gelungen,

Eines Freundes Freund zu sein,

Wer ein holdes Weib errungen,

Mische seinen Jubel ein!

Ja, wer auch nur eine Seele

Sein nennt auf dem Erdenrund!

Und wer’s nie gekonnt, der stehle

Weinend sich aus diesem Bund.

 

Freunde trinken alle Wesen

An den Brüsten der Natur;

Alle Guten, alle Bösen

Folgen ihrer Rosenspur.

Küsse gab sie uns und Reben,

Einen Freund, geprüft im Tod;

Wollust ward dem Wurm gegeben,

Und der Cherub steht vor Gott!

 

Froh, wie seine Sonnen fliegen

Durch des Himmels prächt’gen Plan,

Laufet, Brüder, eure Bahn,

Freudig, wie ein Held zum Siegen.

 

Seid umschlungen, Millionen,

Diesen Kuss der ganzen Welt!

Brüder! Über’m Sternenzelt

Muss ein lieber Vater wohnen.

Ihr stürzt nieder, Millionen?

Ahnest du den Schöpfer, Welt?

Such‘ ihn über’m Sternenzelt!

Über Sternen muss er wohnen.

 

Texte de Schiller

14 juin 2012

Nouvelle rubrique : « Musique : les Compositeurs »

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Ah que coucou !

 

Parce que j’ai une assez importante documentation musicale dans ma bibliothèque, j’ouvre une nouvelle rubrique concernant les compositeurs les plus célèbres. Elle nous permettra de voyager dans le monde de la musique aux travers des œuvres qu’ils nous ont léguées.

 

Je classe cette rubrique par ordre alphabétique croissant, et pour y accéder plus rapidement, à la suite de ma signature des liens vous enverront directement vers les différents billets concernant tel ou tel autre compositeur par mon célèbre « cliquer ici » à côté du titre du billet ;) !

 

Un mot concernant l’image en début du billet.

Comme vous vous en doutez, tous les noms des compositeurs ne peuvent pas y être inscrits : manque de place malheureusementL. De ce fait je suis désolée si parmi cette liste ne figure pas votre/vos compositeur(s) favori(s)… mais sachez que cela ne nous empêchera pas de parler d’eux ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

13 juin 2012

G. Rossini : Le Barbier de Séville

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Ah que coucou !

 

Et si ce soir, pour changer, je vous emmenais à l’Opéra… et dans un des plus réputés au monde, à savoir la Scala ;) ? Vous la trouvez comment l’idée ;) ??

 

Je vous propose l’Opéra bouffe en 2 actes composé par G. Rossini (Livret : C. Sterbini), il Barbiere di Siviglia (= le Barbier de Séville), qui a été joué en 1999 à la Scala et retransmis par la chaine espagnole TVE (donc sous-titrage en espagnol ;)), mais comme vous êtes comme moi et que vous comprenez l’espagnol aussi bien que l’italien, c’est-à-dire : pas du tout, vous allez malgré tout réussir à comprendre l’histoire car, qu’est-ce cet opéra si ce n’est qu’une adaptation musicale de la plus célèbre œuvre de Beaumarchais ? Si vous ne l’avez plus en mémoire, vous pouvez consulter le site de l’Opéra Bastille à Paris où cet opéra est joué actuellement (avec un autre orchestre, des autres interprète bien sûr), en cliquant ici, en attendant que je le mette en ligne… pffff !! encore du travail à faire ;)… mais bon, ce n’est pas si dérangeant que ça car, quand nous sommes à l’Opéra, nous n’avons pas de sous-titres ! et il faut bien que nous nous débrouillions pour comprendre ;)…

 

Cet opéra est interprété ici par l’Orchestre et les Chœurs de la Scala sous la direction de R. Chailly et de R. Gabbiani pour les chœurs, dans une mise en scène de R. Platè, vous reconnaîtrez naturellement les interprètes suivants :

 

Juan Diego FLOREZ, dans le rôle du Comte Almaniva,

Alfonso ANTONIOZZI, dans le rôle de Don Bartolo

Sonia GANASSI, dans le rôle de Rosine

Roberto FRONTALI, dans le rôle de Figaro

Giorgio SURIAN, dans le rôle de Fiorello

Tiziana TRAMONTI, dans le rôle de Berta

Pino URBANO, dans le rôle d’Ambrogio

Ernesto PANARIELLO, dans le rôle d’un officier

 

Les costumes ont été élaborés par F. Tournafond.

 

 

Demain je ne serai pas disponible, alors : à Vendredi !

 

Bisous,

@+

Sab

13 juin 2012

Mission Expose-E : les résultats sont publiés !

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Mensuel n°12 de Mai 2012

 

 

Ah que coucou !

 

Voici d’abord une courte vidéo vous rappelant de quoi il s’agit :

 

 

18 mois plus tard les échantillons sont bien de retour sur terre et les études peuvent commencer. Les résultats sont prêts depuis le 14 février 2012 et ne sont acceptés que le 26 mars dernier par la communauté scientifique et édités le 8 juin dans le dernier numéro du mensuel Astrobiology, dont vous voyez la couverture au début de ce billet (pour accéder à tous les résultats en anglais, cliquez ici ; pour un résumé en français, cliquez ).

 

 

Suite à cette étude il semblerait que les UV soient très importants dans la détérioration des acides aminés. Ce qui nous amène à penser que si la vie fut transportée sur terre par des météorites, comme nous le croyons actuellement, la première bactérie ayant apporté la vie, provient d’une sélection naturelle ayant eu lieu pendant son voyage interplanétaire… Ce résultat est, à mon humble avis, le plus important de la mission car j’estime que les 2 autres ne sont là que pour étudier une hypothétique source de vie sur Mars et sur Titan (résultats intéressants à connaître si nous pensions les coloniser un jour…). Toutefois il est toujours bon de savoir que d’envoyer une souche de vie sur ces planètes serait une perte d’argent car les chances pour que les molécules puissent survivre non seulement à leur périple spatial mais aux conditions existantes sur ces 2 planètes sont si infimes que cela peut sembler impossible…

 

Bonne pause K-wa !

 

Bisous,

@+

Sab

12 juin 2012

L’ordre du Temple ou les « Templiers »

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Ah que coucou !

 

Oups ! j’allais oublier de poster mon billet que je voulais mettre déjà ce midi ;) !!! ohhhhhh !!!

 

Pourquoi quelques photo de ma ville natale : Troyes (pour accéder au site de la ville, cliquez ici) dans un billet dédié aux Templiers ? Tout simplement parce que c’est le Concile de Troyes (1128 ou 1129 selon les sources) qui est le point de départ officiel de cette épopée qui va durer 2 siècles… Comme vous vous en doutez, c’est donc en compagnie des Templiers que nous allons poursuivre aujourd’hui notre voyage au Moyen-âge, au temps des preux chevaliers ;)…

 

Cette histoire a commencé il y a bien longtemps, au temps des premières croisades vers 1095 où le Pape Urbain II encourage les chevaliers « à partir vers la Terre Sainte pour la libérer des Infidèles »… cette mesure, dictée au départ pour que tous ces bagarreurs perpétuels se rachètent une bonne conduite, va devenir avec le temps une des plus grandes batailles de l’ère médiévale (sous forme de plusieurs croisades), même si elle fut parfois entrecoupée par des périodes de paix en Palestine… et oui, en ce temps-là, ces pays du Moyen-Orient faisaient déjà parler d’eux ;)…

Et c’est en 1099 que Jérusalem fut libérée pour la première fois des musulmans dans un bain de sang après seulement 5 semaines de siège (avec ce que comportent les lois de la Chevalerie de l’époque concernant les sièges qui ont été menés jusqu’à la victoire et la reddition du camp adverse, il a dû y avoir bien plus qu’un bain de sang… mais là, est une autre histoire). Tandis que bon nombre de ces chevaliers regagnaient leur home fièrement, quelques-uns sont restés à Jérusalem, ravitaillés par voie maritime par la flotte italienne. Peu nombreux ils ne pouvaient offrir à tous les pèlerins : protection, sécurité, hébergement et nourriture. C’est pour cela qu’il devint urgent et nécessaire de remédier à cette situation.

 

Je vous passe tout ce qui avait été entrepris par différents ordres religieux pour arriver aux Templiers et à la naissance de cet ordre.

 

Face au nombre sans cesse croissant de pèlerins partant vers la Terre Sainte, de nombreux actes de brigandages jalonnaient la route qu’ils devaient suivre. Toutefois certains parvenaient (on va dire par miracle) à arriver au bout du chemin. Pendant ces voyages terrestres très dangereux où le pèlerin risquait quotidiennement la mort, il fallait aussi organiser des lieux de repos, où ils puissent se nourrir, dormir et se soigner. Parmi ces nombreux groupes se trouvait l’ordre des Pauvres chevaliers du Christ créé par Hugues de Payns à partir de 1114 qui regroupait des chevaliers, en milice destinée à escorter les pèlerins lors de leur périple jusqu’à Jérusalem.

 

Hugues-de-Payns

 

peut-être né en 1070 - † 1136

pour accéder au site qui est consacré à ce chevalier et à ses Templiers, cliquez ici

 

Originaire de Payns (Aube) (pour accéder au site de Payns, cliquez ici), village (même si la mairie de Payns nomme son agglomération ville ;)) à quelques kilomètres de Troyes, après avoir traversé la Chapelle-saint-Luc.

 

Face au succès que rencontra cette milice, son existence fut approuvée par le roi de Jérusalem, Baudoin II, vers 1119 et, parce qu’il la faisait loger dans ce qu’on appelait alors le Palais de Salomon, elle devint, plus tard, l’Ordre du Temple, soit, les Templiers… Ce fut aussi à partir de cette date que l’on s’accoutumât à ce qu’un moine puisse aussi utiliser des armes pour défendre les plus faibles…

Mais cette reconnaissance par un souverain, même chrétien, n’était pas suffisante pour officialiser l’ordre afin qu’il obtienne les mêmes avantages que tous ses contemporains, il fallait encore qu’il fut accepté par la Papauté, représentée alors par le Pape Honorius II. Et c’est à ceci que travailla Hugues de Payns à son retour de la Terre Sainte à partir de 1127.

 

Après que les hauts théologiens se soient cassé la tête sur le comment autoriser des religieux à porter des armes (ce qui est contraire à la religion), ils finissent par accepter cette idée et ce fut en 1128 ou 1129 (ça dépend de quel historien vous vous servez en référence) qu’Hugues de Payns obtint gain de cause et que le Concile de Troyes décréta une charte de conduite pour ce nouvel ordre religieux et guerrier…

 

Templier

 

Reconnaissance officielle par le pape Honorius II

de l’ordre du Temple au Concile de Troyes

Tableau appartenant au Château de Versailles

 

Dans ses 72 articles y est décrit comment le Chevalier du Temple doit se comporter, la règle de base étant : Pauvreté, Obéissance & Chasteté, comme tous les autres moines. Et au fil du temps, cette charte évolue suite aux différentes bulles papales dont :

 

Omne datum Optimum (1139) par le Pape Innocent II

Résumé des droits et exemptions dont la confrérie est pourvue (comme celle qu’ils ne doivent pas payer la dîme)

 

Militia Dei (1145) par le Pape Eugène III

Autorisation à l’ordre de posséder lieux de cultes et cimetières. Ce qui permet aux Templiers de posséder des biens fonciers à travers toute l’Europe dont vous voyez ici l’emplacement pour les sites les plus importants français existant encore aujourd’hui :

 

 

Templier-02-Carte

Maintenant pour vous narrer ce que devient l’Ordre les années suivantes et durant toute son histoire et pour éviter que ce billet ne devienne un livre, je vais laisser la parole à l’historien Julien Frizot. qui va vous résumer tout ceci à l’aide du tableau chronologique, tiré de son livre Sur les pas des Templiers en Terre de France, édité par les Editions Ouest-France (ne pas oublier de cliquer sur l’image pour l’agrandir et accéder au texte ;)) :

 

 

 

Templier-chrono-1  Templier-chrono-2

 

Templier-chrono-3  Templier-chrono-4

 

 

 

Templier-01

Nous en arrivons maintenant à Jacques de Molay et à la fin de l’Ordre…

 

 

Jacques-de-Molay

Pour vous permettre d’accéder aux nombreuses archives royales de leur procès (nous ne pouvons pas tous défiler aux Archives) et elles sont trop nombreuses pour que nous puissions les lire toutes en les décryptant, je laisse ici la parole aux historiens et au film qui a été tiré de leurs travaux et de leurs recherches qui a été diffusé la première fois en 1961 dans l’émission :

La Caméra explore le Temps

de Stellio Lorenzi, André Castelot et Alain Decaux.

 

Attention !

 

ce film est basé sur le contenu des archives royales

 

c'est-à-dire sur ce qu’en ont gardé au départ Philippe IV, le Bel, roi de France, et ses ministres. N’oubliez pas qu’ils étaient les adversaires de l’Ordre des Templiers ;)… il ne s’agit là que d’un son de cloche ! pour connaître la vérité, il faut accéder aussi aux sources des Templiers qui sont, à ma connaissance, hélas, inexistantes L… ces archives sont donc à consommer avec modération…

 

 

Bisous,

@+

Sab

11 juin 2012

Goldorak

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Ah que coucou !

 

J’en entends déjà dire : « ca y est ! Sab est retombée en enfance ». Je vous rassure tout de suite, ce n’est pas du tout le cas et ce billet, même s’il porte le titre d’un manga, n’est pas là pour nous transformer en fan de cette série mais pour aider les parents à faire leur choix sur le :

 

doit-on autoriser nos enfants à regarder une telle série ?

 

Nous allons donc voir ce qui se cache derrière Goldorak, ses « fulgure-aux-poings », etc.

 

En France, cette série, comme de nombreuses autres ayant un peu près le même sujet, est mise sans mégarde sous les yeux des bouts de choux de tout âge, pendant que dans son pays d’origine, le Japon, elle est destinée à un public d’adultes. Il est donc normal, que des parents qui l’ont souvent eux-mêmes vue quand ils étaient enfants, s’interrogent et s’inquiètent quand il est question de leurs chérubins…

Donc cette série étant conçue, au départ, pour un autre public que celui de nos têtes blondes, tend à laisser croire qu’il faille empêcher nos enfants de la regarder...

 

Ne l’ayant moi-même jamais vue quand j’étais enfant : la télé se coupant dès les premières notes du générique, j’ai demandé à un de mes amis (qui lui est un fan de la série) de me prêter ses DVD afin que je puisse me faire une opinion en connaissance de cause, car, même si je me souviens qu’on me racontait les épisodes dans la cour de récréation, des yeux d’adulte voient autrement que des yeux d’enfant…

 

Quand on les visionne au premier degré, nous voyons une histoire assez naïve avec beaucoup de violence, d’explosions, de combats, de monstres, de personnages horribles. Sachez que cette vision au premier degré est celle d’un jeune enfant… Alors ne soyez pas surpris si votre rejeton cauchemarde la nuit suivante…

 

Maintenant comparons avec ce que voit un adulte…

 

L’adulte ayant dans sa mémoire les contes de fées de sa jeunesse y voit autre chose, il y voit une interprétation moderne du Prince charmant (Actarus étant d’ailleurs le Prince d’Euphor), son destrier étant Goldorak, les dragons et les monstres étant ceux de l’épisode : les différents Golgottes, les fées étant les chercheurs terriens sous la direction du Professeur Potion, les sorcières étant les officiers de l’armée de Véga et leur bastion étant la Lune… Oui, pendant ces 75 épisodes je n’ai eu cesse de voir une version modernisée nipponne du célèbre conte : « La Belle au Bois dormant »… et pour la touche d’humour, il y a Riguel par exemple, et ses nombreuses gaffes…

L’adulte notera aussi au cours de ces épisodes le témoignage de l’évolution de la condition féminine qui a eu cours dans les années 80. La série ayant débuté fin des années 70 où le rôle de la femme était encore, pour beaucoup, la femme au foyer, la femme des années 80 gagne son indépendance totale et, de ce fait, d’une image de femme fragile qu’il faut protéger et dont le rôle est de s’occuper de sa famille, elle va devenir une guerrière (= Vénusia aidée de Félicia, la petite sœur d’Actarus dont l’arrivée dans l’histoire permet cette transformation au fils des épisodes).

L’adulte y verra aussi l’hommage fait à la fidélité et à l’amitié, tout comme au respect mutuel. Là c’est Alcore qui personnifie cette action et cet accroissement de sentiments menant petit à petit vers une amitié sincère et totale (acceptation de sacrifier sa propre vie pour sauver son ami).

L’adulte, connaissant certaines coutumes asiatiques, s’amusera de la traduction faite des mots « sœur » et « frère » – il faut savoir, quand un chinois ou un japonais vous surnomme « frère » / « sœur », « oncle » / « tante », cela ne signifie pas toujours qu’il existe un lien de parenté entre vous, mais cela signifie qu’il existe une sincère amitié ;)… en clair, les traducteurs auraient mieux fait d’utiliser les « mon chou », « ma chérie », et tout ce registre-là pour un public francophone, plutôt que celui de la famille comme cela se fait au Japon…

 

Quant à savoir maintenant s’il faut autoriser ou interdire à nos petits chéris d’amour cette série… c’est aux parents seuls à trancher.

 

Pour ma part, j’aurais tendance à l’autoriser tout en restant à côté d’eux, comme quand je leur lis un conte de fées, pour leur expliquer tout en leur montrant qu’il ne s’agit là que d’une histoire inventée et non une réalité. Bref, comme beaucoup de choses, il ne faut pas laisser seul l’enfant devant de telles images, mais il faut rester près de lui, tout comme quand il regarde un dessin animé de Walt Disney, tout comme nous restons près d’eux pour éviter qu’ils ne trébuchent quand ils apprennent à marcher…

 

Pour vous donner une première idée, voici le premier épisode :

 


Malheureusement la vidéo n'est plus disponible

Bisous,

@+

Sab

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