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Bienvenue chez Sab
16 septembre 2012

Arthur Rimbaud en prose…

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Ah que coucou !

 

Suite au petit incident d’hier et à une Sab devenue rouge comme une tomate ;), je poste ce nouveau billet aujourd’hui alors que j’avais prévu autre chose pour ce jour consacré au repos dominical… (non, là, pas de risque d’erreur, il ne s’agit que de la photo d’Arthur Rimbaud se trouvant sur ses œuvres complètes ;))

 

Arthur Rimbaud, j’avoue, je connais mal, peut-être parce que comme beaucoup, nos profs se sont évertués à nous faire apprendre par cœur de nombreux poèmes qu’il a écrits… et ceux-ci étant nombreux (à une époque notre prof devait être un fan de Rimbaud car il nous avait fallu en apprendre 5 de lui en moins d’une année !! ;) et malgré que je ne suis jamais allée à l’école dans les Ardennes). Je suis donc restée plusieurs années avec en tête un Arthur Rimbaud synonyme de devoirs scolaires (quand ce n’était plus les poèmes à apprendre par cœur, c’est devenu les poèmes à expliquer)… Ce n’est donc que quelques années après que j’ai terminé mes études que j’ai ouvert, à nouveau, un livre regroupant quelques-uns de ses poèmes… Toutefois nous n’allons pas débuter cette série consacrée à Arthur Rimbaud par de la poésie en vers, mais par ses premiers écrits (alors qu’il n’avait pas encore 10 ans pour continuer avec certains écrits à l’adolescence) en prose et par certaines des lettres qu’il a envoyées à certains de ses amis, dont son ancien professeur Mr. Georges Izambard avec lequel il avait gardé d’excellentes relations amicales, et, naturellement, sans oublier l’amour de sa vie : Paul Verlaine (amour jusqu’en 1875)… Ce regroupement de différents écrits, je l’ai appelé :

 

Divers Ecrits,

accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

Langue : français

 

qui rassemblent par ordre chronologique les premiers écrits en prose :

 

Prologue

Charles d’Orléans à Louis XI

Un cœur sous une soutane

Lettre du Baron de Petdechèvre à son secrétaire au château de Saint-Magloire

Les Déserts de l’Amour

[suite Johannique]

 

et quelques-unes de ses lettres adressées à :

 

Théodore de Banville

Georges Izambard

Paul Demeny

Ernest Delahaye

Paul Verlaine

 

Tout ceci va vous permettre d’avoir une nouvelle approche de cet auteur…

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

 

Nota : la prochaine fois sera copiée la Préface du livre Poésie Complète, préface élaborée par Paul Claudel qui introduira le téléchargement des différents poèmes qu’Arthur Rimbaud n’a jamais regroupé dans un ouvrage – j’ignore encore si j’y ajouterai Illuminations et Une saison en Enfer ou si je les mettrai dans un autre billet… on verra !

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7 septembre 2012

Colette : Dialogues de Bêtes

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Ah que coucou !

 

Suite à la demande permanente de Sabine, je vous propose aujourd’hui le livre suivant :

 

Dialogues de Bêtes

Accessible au téléchargement et/ou à la lecture, en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

Langue : Français

 

Comme vous vous en apercevrez, je n’ai pas mis la date de la sortie de cette œuvre, car même si il est vrai qu’elle a été écrite en 1904, il se trouve dans cet ouvrage certaines histoires qu’on ne peut dater de ces premières années du 20e siècle mais des années de la première Guerre Mondiale (et même après, que Colette – ou son éditeur - a ajouté à son œuvre initiale)… Je préfère donc ne pas mentionner de date plutôt qu’une année dont le lecteur peut tout de suite s’apercevoir qu’elle est erronée ;)… oui, il suffit simplement de savoir quel était l’uniforme de l’armée française pendant ces années de guerre…

 

Concernant cette œuvre, je dirais qu’elle se découpe en 2 parties distinctes.

 

Dans la première nous faisons la connaissance de Toby-Chien et de Kiki-la-Doucette (qui, contrairement à ce que son nom nous indique, est un chat). Tous deux discutent de la vie simple qu’ils mènent chez leurs « Deux-Pattes » : Elle & Lui. Etres étranges, difficiles à comprendre pour ces deux animaux domestiques, qui sont souvent étonnés par leur comportement… car, OUI, comment se fait-il que Lui n’accourt pas au moindre appel de Kiki-la-Doucette en n’admirant pas, de façon permanente, sa beauté, son élégance et préférant souvent « gratter le papier » au lieu de le choyer et de lui laisser faire tout ce qu’il veut ? Pourquoi punit-Elle Toby-Chien alors qu’il est fou d’amour pour sa maîtresse ? ou lui fait-Elle 1001 misères, comme de lui faire avaler des médicaments ou de lui faire prendre son bain ?

 

Dans la seconde partie sont certainement regroupées celles qui ont été ajoutées car nous sentons que nous ne sommes plus dans la même ambiance : les animaux ont changé, ainsi qu’Elle et Lui… Cette partie je la décompose de ces 3 « nouvelles » : La Chienne (qui accueille son maître sergent et lui montre comment son amante s’est comportée pendant sa longue absence), Celle qui en revient (qui nous parle d’une chienne traumatisée qui a été utilisée pendant la guerre pour effectuer certaines tâches, et qui décrit, dans son sommeil, aux autres animaux de la maison, comment elle a sauvé le Maître au risque de sa vie) et Les Bêtes et la Tortue, qui somme toute, nous rappelle que nos animaux domestiques sont souvent pleins de surprises et très amusants ;)…

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

3 septembre 2012

Edgar Allan Poe : Scarabée d’or

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Poe

 

Ah que coucou !

 

Allez, une petite nouvelle traduite par notre Charles Baudelaire national pour remettre nos neurones en mode « MARCHE »…

 

Je vous propose donc la nouvelle suivante tirée du livre Les Histoires extraordinaires :

 

Le Scarabée d’or

Accès au téléchargement et/ou à la lecture en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

Langue : Français

 

Serez-vous capable de résoudre l’énigme et de trouver le code sans l’aide de Legrand ?

Legrand, ce mauvais dessinateur réputé, qui dessine sur un parchemin un scarabée reconnu par son visiteur comme étant un crâne de mort… Legrand, ce fou réputé, qui se serait fait mordre à la tête par le scarabée d’après les dires de son serviteur Jupiter… Legrand, ce génial, qui réussit, malgré les sarcasmes, a découvrir le fabuleux trésor du pirate Kidd qui était caché depuis plusieurs siècles…

Mais Legrand a-t-il réellement découvert toutes les réponses à cette formidable énigme ? Ne reste-t-il pas des questions restées « sans réponse » ? Vous le découvrirez en lisant ces quelques pages…

 

Bisous,

@+

Sab

3 juillet 2012

von Goethe : Werther [03 – Table des matières]

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Ah que coucou !

 

Devant la difficulté d’insérer un texte supérieur à un certains nombres de lignes, il nous faut changer de tactique. C’est pour cela que j’adopte le :

 

poster un billet par lettre

 

De ce fait, la rubrique littéraire change de présentation. D’une classée par ordre chronologique décroissant, son classement est dorénavant par ordre alphabétique (comme certains ont certainement dû s’en apercevoir). Et pour que vous puissiez atteindre la lettre que vous souhaitez j’insère, sous ma signature, le lien vers le billet concernant la lettre recherchée…

 

Je tenterai d’ajouter quelques lettres quotidiennement… je préviens : JE TENTERAI ;) !

Pourquoi seulement que quelques lettres et non tout le livre ou toute la partie ? Il faut que vous sachiez qu’il y a 78 lettres, ce qui nous fait un total de billet concernant cette œuvre de plus de 78 billets ! Certains lecteurs, n’ayant pas envie de lire cet ouvrage pour différentes raisons comme celle qu’ils l’ont déjà lu ;), risquerait de se fatiguer si je leur mettais d’un coup tous les billets… de plus, ceux qui désirent le lire risqueraient de louper certaines lettres…

 

Comme cette œuvre n’est pas de votre Sab, je désactiverais la possibilité de faire un commentaire quelconque. Concernant cette œuvre, vos commentaires seront les bienvenues à la fin, dans le billet final, pour nous donner votre opinion sur cette œuvre.

 

Bisous,

@+

Sab

 

22.06.2012

 

Ah que coucou!

Vous ne voyez plus dans cette première page les billets consacrés au contenu du livre ;)? Pas de panique! Ils existent toujours. Je ne les ai que déplacer pour éviter que des nouveaux visiteurs pensent qu'il s'agit là d'un blog réservé à Goethe et au reste occasionnellement ;)...

 

Pour plus de visibilité concernant l'actualité de la mise en ligne de l'ouvrage, vous constaterez que j'ai introduit un jeu de couleur. Les lettres répertoriée en gris, sont celles qui ne sont pas encore en ligne contrairement celles en vert que vous pouvez lire directement sur ce blog.

 

Bisous,

@+

Sab

 

 

03.07.2012

 

Ah que coucou!

 

Ca y est! le livre dans sa globalité est maintenant en ligne! Je confronterai la version allemande et la traduction française plus tard car, pour le moment, il faut que je me repose de ma lecture en français et que je me la remette en tête en allemand...

 

Ce billet, à dater du 5 juillet donc, ne sera plus maintenu en haut du blog

 

Bisous,

@+

Sab

 

GoetheBann

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16 juin 2012

Guy de Maupassant : Le p’tit fût

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je ne vais vous proposer qu’une courte histoire de l’ami Maupassant, en effet, devant préparer de nouveaux billets pour toute la semaine prochaine et faire toutes les autres choses que l’on fait pendant le week-end, et l’heure avançant à grand pas, je n’ai pas trop le temps actuellement de vous faire un exposé sur ce que je viens de lire et sur les liens sur lesquels je viens de cliquer, tout en œuvrant à la recherche de mes ancêtres qui ont trouvé spirituel, à nouveau, de disparaître pour on ne sait où

 

Donc, aujourd’hui je vous propose cette courte nouvelle :

 

Le p’tit fût

éditée le 7 avril 1884

Accessible à la lecture/téléchargement en cliquant ici

format pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

 

où l’on verra jusqu’où l’appas du gain (autant chez le vendeur que chez l’acheteur) peut mener. En effet, Guy de Maupassant nous raconte là ce qui pourrait être, de nos jours, une anecdote malheureuse concernant un viager et l’impatience de l’acheteur à accéder à la pleine jouissance de son bien alors que la vendeuse se porte à merveille.

 

Au sujet du viager, qui, par chance, ne finissent pas tous comme ça ;), je vous propose aussi de visionner le film : le Viager où Michel Serrault se retrouve centenaire, contre l’avis de son généraliste qui lui avait pronostiqué une fin plus précoce et avait conseillé à son frère d’acheter en viager la maison de ce grand malade « qui n’avait plus pour longtemps à vivre » et qui possédait à St Tropez une belle petite maison bien placée (bien longtemps avant que B.B. y habite et entraine à sa suite tout le gratin du show-business et leurs fans)… Film dont voici une interview de Pierre Tchernia, le réalisateur, qu’il a accordée à « Nord actualité télé » le 27 janvier 1972 avec un extrait noir et blanc du film (couleur ;)).

 

 

Bon appétit !

 

Bisous,

@+

Sab

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1 juin 2012

Guy de Maupassant : Sur l’eau

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Ah que coucou !

 

A nouveau voici une nouvelle de l’ami Maupassant :

 

Sur l’eau

accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

 

Cette petite histoire est intéressante car elle nous montre un professionnel bloqué sur son lieu de travail. Seul, il attend avec angoisse l’arrivée des premiers pêcheurs pour qu’ils l’aident à se dégager… mais le sauvetage s’avère plus difficile que prévu (et là, c’est à vous de lire la suite ;))

 

Pour répondre à certains :

J’aime Guy de Maupassant parce qu’il met en scène principalement les petits gens de son temps sans tomber dans le misérabilisme de Zola et de Balzac (que j’adore aussi et dont j’ai leurs œuvres complètes)…Malgré que j’aime bien Guy de Maupassant je ne possède malheureusement pas toutes ses œuvres. En tout, je n’ai actuellement dans ma bibliothèque seulement 2 romans (La Horla et Pierre et Jean) et 9 nouvelles (La Ficelle, Sur l’eau, Le petit fût, L’Epave, A vendre, L’Enfant, La Rempailleuse, Amour et La Bête à maît’ Belhomme).

 

Bisous,

@+

Sab

27 mai 2012

A. de St Exupéry : Pilote de guerre

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Ah que coucou !

 

Tout le monde connait le Petit Prince (pour accéder au livre et au billet, cliquez ici), moins connaisse les autres œuvres d’Antoine de St Exupéry c’est pourquoi je vous propose aujourd’hui cet ouvrage suivant édité en 1942 :

 

Pilote de guerre

Accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici

Format : .pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

 

grâce auquel vous allez apprendre tout ce qui peut traverser l’esprit des pilotes lors d’une mission dangereuse (presque suicidaire) en temps de guerre.

 

Antoine de Saint-Exupéry y témoigne aussi comment les pilotes pouvaient juger cette débâcle de l’armée française en 1940 face à la Blitzkrieg menée avec succès par les armées allemandes. Il apporte aussi son témoignage sur l’exode. Tous ces évènements vus du ciel ont une approche toute différence à celles des civils vus de la route… Evidemment Antoine de St-Exupéry y aborde plusieurs sujets aussi…

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

22 mai 2012

Guy de Maupassant : La Ficelle

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Ah que coucou !

 

Voici une petite nouvelle de l’ami Maupassant :

 

La Ficelle

accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici

format : .pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

 

J’ai choisi cette nouvelle non seulement parce qu’elle contient, comme souvent, une pointe d’humour mais aussi parce qu’ici Guy de Maupassant nous décrit quel mal une rumeur peut faire aux gens. De quoi nous faire réfléchir avant qu’on ne transfère ce que nous croyons être une nouvelle ou une information ou avant que nous ne répétions la moindre chose sans l’avoir vérifiée au préalable…

 

Bonne lecture !

Bisous,

@+

Sab

14 mai 2012

Jean de la Fontaine : Livret cinquième

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Ah que coucou !

 

Comme vous avez pu le remarquer, j’ai patienté un temps avant de vous donner accès à ce cinquième livret… j’ai voulu ainsi éviter de vous lasser avec le même auteur et le même style de littérature tout comme de me lasser moi-même car, c’est bien beau de scanner toute sa bibliothèque mais il faut ensuite corriger les caractères bizarres qui s’interposent parfois entre 2 lettres, je me trouve donc souvent à devoir livre 2 à 3 fois les livres avant de vous les mettre à disposition (alors je dois avouer que je commençais un peu à en avoir marre des fables ;))

 

Donc voici le cinquième des douze livrets des :

 

Fables

écrites par Jean de la Fontaine

Accessible à la lecture/téléchargement en cliquant ici

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

 

regroupant les fables suivantes :

 

F5-1

F5-2

F5-3

F5-4

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS : le prochain livre sera surement une pièce de Molière (dont j’ai l’œuvre dans sa totalité)…

6 mai 2012

Adolf Hitler : Mein Kampf

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Ah que coucou !

 

Quelle drôle d’idée ai-je eu encore là de faire une telle promesse, mais vu les chiffres des partis extrémistes (qu’ils soient de gauche ou de droite) lors du premier tour des présidentielles, j’estime qu’il devient urgent de se remettre en mémoire les exactions et crimes faits au nom des peuples et de l’idéologie politique poussée à l’extrême… Alors voilà Sab qui a réussi à surmonter ses « froids dans le dos », ses « poils qui s’hérissent quand elle pense à ces doctrines », etc., même si elle a encore trainé des pieds pour écrire ce billet…

 

Pour commencer je recopie ici, ce que j’ai écrit sur mon site tout de suite après avoir lu ce livre qui, malgré le ton utilisé, n’a rien à voir avec un ouvrage scientifique ! Et je répète ici ce que j’ai déjà dit dans mon billet concernant le 3e Reich :

 

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Mes impressions tout de suite après lecture :

(source : http://iasabou.webs.com)

 

"Mein Kampf" (mon combat) n'est en rien un livre anodin. Malgré qu'il y ait moins de 700 pages j'ai mis un bon bout de temps à le lire. Je le lisais par période de 5 à 10 mn, plus je n'aurais pas pu en sortir indemne, tellement ce livre est psychologiquement dangereux...

Il faut savoir que si Adolf Hitler n'était pas un bon écrivain (le style est horrible: de nombreuses répétitions, il saute souvent du coq à l'âne, la syntaxe des phrases est souvent primitive, etc); il était un excellent orateur, sachant manier les foules et le plus dangereux: les esprits. Malgré que "Mein Kampf" ne soit qu'un livre et non un de ces discours dont nous entendons parfois quelques extraits, en le lisant on tombe facilement sous son emprise et devenons de ce fait facilement malléables pour adopter les principes et lois dictés par Adolf Hitler. Combien de fois a-t-il fallu que je me souvienne de mes cours d'histoire pour pouvoir démêler ces textes et ne pas tomber dans "SON" piège, encore présent dans nos civilisations? A chaque paragraphe presque! Il y mélange tellement le passé au présent (de son époque), l'Autriche (avant l'Anschluss) à l'Allemagne, le juif aux autres peuples avec écarts pour les slaves et les tziganes, les communistes aux francs-maçons et démocrates, et tout cela en dictant ces règles pour devenir et être un "véritable chef" qu'on a parfois de grosses difficultés à s'y retrouver et qu'on a tendance à finir par croire et à vouloir continuer la lecture dont on commence à prendre le texte tel qu'un écrit scientifique. Je vous le dis: ce livre est très dangereux à lire...


En petite dose, on peut parvenir à le lire sans crainte surtout qu'au début du livre nous trouvons une "mise en garde" assez bien détaillée et où on nous explique aussi pour quels motifs ce livre est en "libre circulation" sur le sol francophone. Nous y avons accès, nous Francophones, pour un travail de mémoire et pour comprendre mieux qui étaient les victimes en étudiant leur principal bourreau: Adolf Hitler! Certains peuvent penser que c'est trop d'honneur à lui faire, moi je pense qu'au contraire ce n'est en rien un honneur si nous nous souvenons de lui seulement grâce à ses victimes, à tous ces gens (civils et militaires) qu'il a envoyés à la mort simplement à cause de sa cupidité...

 

 

Ce que j'ai appris de cette lecture (et non ce que j'ai appris à l'école ;))

 

Adolf Hitler était un véritable paranoïaque. Tout au long de son livre le lecteur assiste à son délire verbal: le plus frappant est quand il décrit l'Assemblée des Sénateurs de Vienne... et vous liriez ce qu'il pensait de la famille impériale autrichienne: les Habsbourg... On y assiste vraiment à du délire fortement prononcé, pire que lorsqu'il décrit les Juifs! Il avait vraiment une véritable dent contre le système administratif de l'Empire Austro-hongrois. Selon les dires d'Adolf Hitler, cette aversion lui est venue de son père, douanier sur la frontière autrichienne avec la Prusse, qui voulait le forcer à entrer dans l'administration impériale alors qu'Adolf Hitler, lui, voulait devenir artiste-peintre à cette époque...


Adolf Hitler était un narcissiqueet utopique: il voulait que tout le monde l'adore, l'aime, le respecte ainsi que toutes ses idées. Il se sentait investi d'une mission: celle de réfléchir sur le monde et, grâce à ses connaissances, permettre à tous les autres de mieux vivre...


Au début, Adolf Hitler n'était en rien un antisémite. Il pensait même que ceux qui s'en prenait à cette population n'était qu'un groupe de frustrés jusqu'au jour... jusqu'au jour où la réalité lui est apparue à la figure, soi-disant... malgré son don d'orateur: quelques Juifs, avec qui il s'entendait très bien, réfutaient ses idées politiques, ses conclusions qu'il avait "mûrement" réfléchies... Son narcissisme n'a pas supporté cette contradiction affichée. Les quelques Juifs ont été forcé de plier sous les coups d'Adolf Hitler et de "certains de ses camarades" et quand le jour suivant Adolf Hitler s'est aperçu qu'avec la violence on ne gagnait pas et que les "Juifs" réfutaient à nouveaux ce qu'ils avaient été contraint et forcé d'accepter la veille, Adolf Hitler est rentré dans une colère folle et a décrété qu'il était impossible de faire entendre la raison aux Juifs même quand les "arguments sont bons" (coups, bon argument???) et par ce fait, il fallait les condamner à n'être que des sous-hommes... Et oui, enfin! je sais maintenant pourquoi Adolf Hitler leur en voulait à mort: un groupe de Juifs a été le premier à lui dire NON!


Adolf Hitler, à son arrivée à Vienne, avait de si grosses difficultés à vivre et à manger à sa faim (au temps des Habsbourg) qu'il avait rejoint le camp des partisans qu'on nommait à cette époque-là: les "socialistes" et voulait participer à la création de la "Social Démocratie" visant à remplacer les fonctionnaires et les "représentants n'ayant rien à faire à l'Assemblée qui doit être réservée qu'aux Autrichiens de souche allemande" - oui, Adolf Hitler n'avait pas supporté que suite à la révolution de 1848, l'Empire d'Autriche devienne l'Empire Austro-hongrois. Suite à sa rencontre avec le Dr Karl Lüger, Adolf Hitler a "changé de groupe" et a voulu encourager ses "amis" de l'extrême-gauche à le rejoindre dans l'extrême droite. Devant leurs refus, Adolf Hitler les a relégués au même niveau que les Juifs... et comme certains étaient Juifs aussi... inutile je pense de vous parler de ses "aboiements" ;)


Voilà pour les 2 groupes d'ennemis mortels d'Adolf Hitler.


Je pourrais encore vous en écrire beaucoup sur ce livre, mais le mieux est tout de même que vous essayez de le lire (mais pas d'une traite sinon vous risqueriez d'adopter ses idées pour vôtres). Allez, un petit peu de courage! mais avant d'attaquer cette lecture, n'oubliez pas de réviser le programme d'histoire européenne à partir de la 2e moitié du XIXe siècle jusqu'à la seconde guerre mondiale!

 

Mes impressions quelques années plus tard :

 

Quand il m’arrive de penser à ce livre, j’en ai encore des frissons dans le dos : il n’y a pas à dire mais ce livre marque de façon indélébile les esprits. Je me surprends souvent à observer trop excessivement la façon de me comporter, de m’exprimer… parfois je me surprends à devenir paranoïaque à cause du comportement d’autrui et à les accuser, sans raison, d’avoir le même comportement qu’Hitler ou de vouloir l’imiter… Bref, j’en arrive à me demander comment les Allemands s’en sont sortis (pour ceux qui y sont parvenus – ce qui n’est malheureusement pas le cas pour tous) et je comprends mieux, jour après jour, pour quel motif ce livre est interdit de vente en Allemagne…

 

Pourtant il s’agit là d’un livre intéressant à connaître, surtout pour ceux qui étudient la sociologie ou la psychologie, car :

 

ü il utilise les procédés modernes (encore aujourd’hui) de la force de vente

ü il montre comment faire pour manipuler les foules

ü il décrit le summum du racisme et la façon dont il faut procéder (pour l’époque)

ü il détourne à son avantage les connaissances scientifiques (qui, sous la plume d’Hitler, change du tout au tout – ex. : la théorie de Darwin)

 

Bref, je regrette sincèrement que les dirigeants du monde de cette époque n’aient pas pris le temps de le lire car il y aurait eu beaucoup moins de victimes et ils n’auraient jamais estimé qu’Adolf Hitler fût un agréable interlocuteur…

 

Je vous communique à nouveau le lien où vous pouvez lire ce livre mais encore une fois, si vous souhaitez le lire, ayez à côté de vous une bonne encyclopédie traitant de l’histoire et un bon dictionnaire sinon vous risquez fort de tomber dans le piège de la propagande nazie et estimer qu’il est parfaitement naturel de vouloir tuer des personnes qui ont des opinions divergentes aux votres ou qui sont d’une autre race que la votre... Pour accéder au livre, version française, cliquez ici...

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS : tu vois Damien que je l’ai fait avant demain :pp !! mauvaise langue ! attends, toi ;) mdrrr !! (mais il est vrai aussi que la météo a beaucoup aidé ;) mdrrr !!)

23 avril 2012

Vercors : Désespoir est mort

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose une nouvelle (utilisée comme « Préface » dans l’ouvrage « Le Silence de la Mer ») écrite par Vercors, un résistant français faisant éditer ses écrits aux Editions de Minuit :

 

Désespoir est mort

Nouvelle écrite en 1942, éditée en 1943

 

que, contrairement à d’habitude, vous pourrez lire au-dessous de ma signature, à la fin de ce billet (pour l’explication de texte, cliquez ici. Sur ce site vous y découvrirez toute la littérature de Vercors expliquée autant ses romans que ses nouvelles).

J’ai choisi cette nouvelle plutôt qu’une autre, pour plusieurs raisons. Mais la principale est l’Espoir. Vercors raconte ici comment, malgré la défaite, malgré l’Armistice, il a réussi à garder l’espoir, l’espoir en ces jours meilleurs, l’espoir en la race humaine. Et ceci malgré l’ambiance de cette période où commence les années sombres de la France et qui verra fleurir son lot d’atrocité et d’injustice, celui de la collaboration que combat la résistance, etc.

 

Et vous, l’espoir, vous le trouvez comment ? dans des cris et des vaines promesses tout à fait irréalisables car celui qui les fait ne tient aucun compte de l'environnement international actuel ??? ;)

 

Bisous,

@+

Sab

 

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Désespoir est mort

 

 

Je n’ai pas encore très bien compris comme cela s’est fait, - en moi et en nous. D’ailleurs je ne cherche pas. Il est de certains miracles très naturels. Je veux dire : très facile à accepter. Je les accepte de grand cœur et celui-ci fut de ceux là. J’y pense souvent. Je m’attendris, je souris et m’étire. Je sais qu’il y aurait sûrement quelque chose à trouver. A quoi bon ? Cette demi-ignorance, ma foi, me convient.

 

Comme les plus profonds tourments pâlissent vite ! Il y a trente mois je désirais la mort. Nous étions quelques-uns à la désirer. Nous ne parvenions à voir devant nous rien qu’un abîme fétide. Comment y vivre ? Pourquoi attendre une asphyxie immonde ? Ah ! trouver un rocher désert, une île abandonnée, loin de la mêlée répugnante des hommes… Comme cela semble étrange, aujourd’hui, - où nous avons tant de motifs d’espérer ! Mais l’espoir, le désespoir, ne sont pas choses raisonnantes ni raisonnables. Le désespoir s’était emparé de nous, du chef à l’orteil. Et, il faut bien l’avouer, ce que nous avions vu, ce que nous voyions encore ne nous aidait guère à le secouer.

 

Car nous n’étions pas tous désespérés. Oh ! non. Dans ce mess hétéroclite, où le désastre avait rassemblé une douzaine d’officiers venus de toutes parts, sans point commun sinon celui de n’avoir pas combattu, la note dominante n’était pas le désespoir. Chacun était avant tout préoccupé de soi. Et pourvu que tous les chemins ne fussent pas coupés devant lui, prenait le reste assez légèrement. En ce juillet-là courait le mythe Laval-Talleyrand : une canaille après Waterloo, avait en quelques années refait une France redoutée ; une canaille referait de même. Il suffisait d’attendre.

 

Il y avait là un homme que j’appellerai le Capitaine Randois. Je ne l’aimais pas. Dès avant la défaite, tout en lui m’était ennemi : son caractère hautain, ses convictions monarchiques, son mépris de la foule. J’évitai de lui parler. Je craignais qu’il ne laissât, d’un mot, deviner la satisfaction que les malheurs de la République, le triomphe de la tyrannie, devaient avoir fait naître en lui. Je n’aurais pu le supporter sans réagir. Mes nerfs étaient peu solides alors. Heureusement, lui non plus ne parlait guère. Il mangeait en silence, son grand nez coupant baissé vers la nappe. Les incessantes discussions, politiques et imbéciles, qui formaient la trame de nos repas, n’obtenaient de lui qu’un dédain que j’aurais trouvé insultant, - si je n’eusse fait tout comme lui. Notre pauvre vieux brigand de commandant, conseiller général du Gard, présidait ces joutes, les couvait de ses gros yeux éteints. Il ressemblait, par le visage à l’accent, à un Raimu amolli, à l’un des Fratellini aussi, - celui qui est mort, celui qui cachait ses dérisoires malices sous un aspect de notaire solennel. Il interrogeait l’avenir avec malaise, inquiet de la place qu’il pourrait y creuser pour son adipeuse papelardise. Il dit un jour :

« Randois, vous avez vu ? Votre Maurras se range sans restriction derrière le Maréchal. »

Quand il parlait, il semblait que son accent fût noyé dans une gorgée d’eau, qu’on se fût attendu à voir couler entre ses lèvres molles. « Je suis un vieux radical, mais, dans le malheur de la patrie, il faut oublier ses convictions. Votre Maurras, bravo, c’est très bien. Que penseront nos vainqueurs, selon vous ? »

 

Le Capitaine Randois leva le nez. Et ses yeux, ses yeux bleus et froids (je les trouvais cruels) se posèrent sur moi. Oui, sur moi et sur mon voisin le Capitaine Despérados ; et il répondit :

- Les Fridolins ? Ils nous auront jusqu’au trognon.

 

Sa voix était d’une tristesse sans borne. Je fus surpris, - plus encore du regard que des paroles. Ainsi, il nous rejoignait, il avait su nous rejoindre, nous les solitaires, nous les muets. Il avait mieux su me comprendre, que moi, lui. Aujourd’hui, je sais bien que je manquais de sagacité. Car ce mess était à l’image de ce pays, où seuls les lâches, les malins et les méchants allaient continuer de pérorer ; où les autres n’auraient, pour protester, que leur silence. Randois nous avait reconnus.

 

J’étais silencieux. Mais le Capitaine Desperados l’était plus que moi. Il avait, lui, participé à « notre » bataille : à la bataille postiche, au déshonorant simulacre qui nous en avait plus appris, en ces trois jours serrés entre deux armistices, sur l’infamie dérisoire de certains hommes couverts d’honneurs, que l’expérience de toute une vie. Il avait assisté d’un bout à l’autre à la honteuse et cruelle comédie. Il avait eu dans les mains, on lui avait mis impudemment dans les mains des preuves immondes et puantes : celles du souci unique, aux pires jours du désastre, qu’avait eu un chef indigne de préparer les voies de son ambition. Ambition sordide. On eût dit qu’il en avait pâli, - pâli à jamais. Il était pâle et raide, raide d’une vieille blessure qui l’empêchait de tourner la tête sans tourner aussi les épaules ; et plus pâle d’une cicatrice qui partageait en deux son beau visage de matador grisonnant, ouvrant en passant l’œil droit, comme eût fait un monocle. Et cela lui donnait une expression double, pénétrante et dominatrice. Pendant toutes ces semaines, il ne sourit jamais. Je ne l’avais jamais vu rire, - sauf une fois.

 

Oui, j’ai presque un effort à faire aujourd’hui pour comprendre, comme je le comprenais alors, qu’un homme, pût être si mortellement découragé qu’il lui fût impossible, pendant des semaines, de sourire. J’étais ainsi moi-même, pourtant. Nous trainions nos gros souliers oisifs dans l’unique rue de ce village brûlé par le soleil, où l’on nous avait cantonnés après l’armistice. Nous n’en pouvions sortir. Nous n’avions d’autre choix que les deux bistrots, le banc du jardinier qu’une aimable personne avait offert, ou notre chambre. Pour ma part, j’avais choisi ma chambre. Je n’en bougeais guère. Mon accablement s’y nourrissait de soi-même, s’engraissait de ce fatal désœuvrement. Je pense aujourd’hui que Randois, que Desperados menaient la même torturante vie. Peut-être faut-il voir là les raisons de cet infernal silence, où nous nous étions murés malgré nous.

 

Ma chambre était petite. Je l’avais choisie parce qu’elle était petite. Elle ouvrait sur les toits par une mince fenêtre haut placée. Ainsi elle était constituée, un peu, comme un cachot, - un cachot qu’une jeune fille eût adouci de ses soins. Je restais là, de longues heures, entre ces murs rapprochés. Prisonnier de ces murs comme dans les pensées, simples et horribles, que je ne pouvais chasser. J’aimais sentir ces murs peser sur moi, comme on aime à presser d’un doigt nerveux une gencive irritée. Cela n’était certes pas bon pour la santé de l’esprit. Pas pire, sans doute, que d’errer d’un bistrot à l’autre, que d’assister à la lâcheté de tous.

 

J’avais fini par ne sortir guère qu’à l’heure des repas. Je n’avais pas un long chemin à faire. La maison qui abritait notre mess faisait face à la mienne, par-delà une étroite ruelle caillouteuse. Ces repas étaient animés et bruyants. Ils étaient pour moi lugubres. On nous y engraissait comme des oies. L’Intendance n’avait pas encore été touchée par la défaite, et nous fournissait plusieurs viandes par repas, qu’un cuistot arrogant, titulaire d’un diplôme de cuisine militaire et qu’un de nous avait découvert et « voracé », déguisait sous des sauces savamment immondes, devant lesquelles le mess fondait d’admiration. On s’en félicitait mutuellement. La plus franche cordialité régnait entre ces hommes galonnés, qui se déchiraient l’un l’autre sitôt séparés. Ils étaient tous rivaux, pour un raison ou une autre. La débâcle n’avait pas détruit chez eux le goût des préséances, dont ils allaient être bientôt privés. Leur rivalité était aussi plus matérielle. Certains avaient vite compris qu’il y avait quelque chose à tirer de la désorganisation générale, de la difficulté des contrôles. Le plus haï était celui qu’on accablait, aux repas, des plus hautes marques de fidèle respect, notre commandant-Fratellini, à qui son grade permettait les plus fructueuses rapines. Nous savions que son grenier se remplissait de chocolat, de pâtes, de riz. J’aurais dû, moi aussi, haïr cet homme. Je ne sais pourquoi, je n’y parvenais pas. Peut-être parce que sa canaillerie était si évidemment native qu’elle en devenait ingénue. Peut-être aussi parce que je savais – avant lui – qu’il allait mourir. Il en était arrivé à un point d’urémie qui ne pouvait tarder d’amener une crise. Il s’endormait, non pas seulement après le repas, non pas seulement entre chaque plat : entre chaque bouchée, - quelques secondes, sa fourchette levée. Je voyais les autres rire. C’était pitoyable et tragique. « Mon Dieu, pensai-je, qu’il garnisse son grenier ». Pourtant je m’en voulais de cette indulgence.

 

J’étais heureux d’avoir Despérados auprès de moi. Je me sentais moins seul. Non pas que nous eussions jamais échangé un mot de quelque importance. Mais, parfois, quand je sentais moi-même se gonfler mon cœur de dégoût, devant quelque nouvelle marque de la funeste insouciance de ces hommes en qui le pays avait cru trouver des chefs, je voyais se tourner vers moi le cou raide, se poser sur moi l’œil dilaté. Nous croisions ainsi nos regards, et cela nous soulageait. Nous n’allions pas plus loin dans nos confidences.

 

Ce matin-là, pourtant, il se laissa aller à quelque chose de plus. Quand j’entrai pour prendre ma tasse de café, il était là, seul devant la sienne. Il lisait le Petit Dauphinois. C’était un des premiers qui nous parvînt, après ces quinze horribles jours. Et soudain il me le tendit, silencieusement et rageusement, marquant du pouce l’éditorial, et tandis que je lisais à mon tour, il garda posés sur moi ses yeux lumineux. Oui, ce qu’il me fit lire dépassait tout ce qu’on pouvait attendre. Ce que le plus grand mépris des hommes n’aurait suffi à nous faire croire sans preuve. On nous ressortait, simplement (n’oubliez pas que c’était la première fois), Jeanne d’Arc, Sainte-Hélène, et la perfide Albion. Dans cette même colonne, sous cette même signature, où trois semaines plus tôt le même homme nous parlait encore, avec une délectation sadique, des milliers de barbares teutons que la Lys et la Somme charriaient, sanglants et putrides, vers la mer.

 

Qu’aurais-je dit ? Je ne dis rien. Mais me renversant sur ma chaise, je partis à rire. Despérados appuya ses avant-bras sur la table, et il rit aussi. D’un rire long et bruyant, en se balançant un peu. C’était un bruit déplaisant, cette gaieté sans joie dans cette pièce maussade où trainait une odeur de pain moisi. Puis nous nous tûmes, et nous nous levâmes, car c’était l’heure, pour nous, d’assister, dans la petite église, à une messe pour le repos des morts de la guerre. Cela eût pu être émouvant et simple. Ce fut odieux et grotesque. Un prêche nous fut fait par un jeune soldat-prêtre, studieux et ambitieux, heureux de trouver là une occasion d’exercer son éloquence. Il nous servit une oraison vide et pompeuse, encore maladroite d’ailleurs et que ne sauvait pas même le talent.

 

Je sortis là plus accablé que jamais. Je marchais tête basse, entre Despérados et Randois qui s’était joint silencieusement à nous. Comme nous passions dans une ruelle herbeuse, entre deux hauts murs de jardin, je ne pus retenir tout à fait un des soupirs contraints dont ma poitrine était pleine à faire mal. Randois tourna la tête vers moi, et je vis qu’il souriait affectueusement.

- Nous trainions notre besace, dit-il, et passant entre nous, il nous prit chacun par le bras.

 

Nous parvînmes ainsi devant le mess. Ce n’était pas l’heure encore. Pour la première fois nous ne nous séparâmes pas. Nous nous assîmes sur le bord de l’étroit trottoir, et le silence sur nous pesa une fois de plus.

 

C’est alors que nous vîmes venir les quatre petits canetons.

 

 

 

Je les connaissais. Souvent j’avais regardé l’un ou l’autre, l’une ou l’autre de ces très comique boules de duvet jaunâtre, patauger, sans cesse une seconde de couiner d’une voix fragile et attendrissante, dans les caniveaux ou la moindre flaque. Plus d’une fois, l’un d’eux m’avait ainsi aidé à vivre, un peu plus vite, un peu moins lourdement, quelques-unes des minutes de ces interminables jours. Je leur en savais gré.

 

Cette fois, ils venaient tous les quatre à la file, à la manière des canards. Ils venaient de la grande rue, claudicants et solennels, vifs, vigilants et militaires. Ils ne cessaient de couiner. Ils faisaient penser à des défilés de gymnastes, portant orgueilleusement leur bannière et chantant fermement d’une voix fausse. J’ai dit qu’ils étaient quatre. Le dernier était plus jeune, - plus petit, plus jaune, plus poussin. Mais bien décidé à n’être pas traité comme tel. il couinait plus fort que les autres, s’aidait des pattes et des ailerons pour se tenir à la distance réglementaire. Mais les cailloux que ses aînés franchissaient avec maladresse mais fermeté formaient, pour lui, autant d’embûches où son empressement venait buter. En vérité, rien d’autre ne peut peindre fidèlement ce qui lui arrivait alors, sinon de dire qu’il se cassait la gueule. Tous les six pas, il se cassait ainsi la gueule et il se relevait et repartait, et s’empressait d’un air martial et angoissé, couinant avec une profusion et une ponctualité sans faiblesse, et se retrouvait le bec dans la poussière. Ainsi défilèrent-ils tous les quatre, selon l’ordre immuable d’une parade de canards. Rarement ai-je assisté à rien d’aussi comique. De sorte que je m’entendis rire, et aussi Despérados, mais non plus de notre affreux rire du matin. Le rire de Desperados était, cette fois, profond et sain et agréable à entendre. Et même le rire un peu sec de Randois n’était pas désagréable. Et les canetons, toujours couinants, tournèrent le coin de la ruelle, et nous vîmes le petit, une dernière fois, se casser la gueule avant de disparaître. Et alors, voilà, Randois nous mit ses mains sur les épaules, et il s’appuya sur nous pour se lever, et ce faisant il serra les doigts, affectueusement, et nous fit un peu mal. Et il dit :

- A la soupe ! Venez. Nous en sortirons.

Or, c’était cela justement que je pensais : nous en sortirons. Oh ! je mentirais en prétendant que je pensai ces mots-là exactement. Pas plus que je ne pensai alors précisément à des siècles, à d’interminables périodes plus sombres encore que celle-ci qui s’annonçait pourtant si noire ; ni au courage, désespéré, à l’opiniâtreté surhumaine qu’il fallut à quelques moines, au milieu de ces meurtres, de ces pillages, de cette ignorance fanatique, de cette cruauté triomphante, pour se passer de main en main un fragile flambeau pendant près de mille ans. Ni que cela valait pourtant la peine de vivre, si tel devait être notre destin, notre seul devoir désormais. Certes, je ne pensai pas précisément tout cela. Mais ce fut comme lorsqu’on voit la reliure d’un livre que l’on connaît bien.

 

Comme ces quatre petits canards, par quelle voie secrète de notre esprit nous menèrent-ils à découvrir soudain que notre désespoir était pervers et stérile ? Je ne sais. Aujourd’hui où je m’applique à écrire ces lignes, je serais tenté d’imaginer quelque symbole, à la fois séduisant et facile, inconsciemment pensai-je aux petits canards qui déjà devraient défiler non moins comiquement sous les yeux des premiers chrétiens, qui avaient plus que nous lieu de croire tout perdu. Peut-être trouvai-je qu’ils parodiaient assez bien, ces quatre canetons fanfarons et candides, ce qu’il y a de pire dans les sentiments des hommes en groupe, comme aussi ce qu’il y a de meilleur en eux. Et qu’il valait de vivre, puisqu’on pouvait espérer un jour extirper ce pire, faire refleurir ce meilleur. Peut-être. Mais il se pourrait plus encore que, tout cela, je le découvrisse seulement pour les besoins de la cause. Au fond, j’aime mieux le mystère. Je sais, cela seul est sûr, que c’est à ces petits canards, que je dus, au plus sombre couloir d’un sombre jour, de sentir mon désespoir soudain glisser de mes épaules comme un manteau trop lourd. Cela suffit. Je ne l’oublierai pas.

18 avril 2012

Anton Tchekhov : La Demande en mariage

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose de lire ou relire la farce suivante en 1 acte d’Anton Tchekov, écrite en 1888 :

 

La Demande en Mariage

accessible à la lecture et/ou au téléchargement en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

 

Pour ceux qui auraient un trou de mémoire et auraient oublié qui était ce très célèbre écrivain russe, je vous invite à visiter les 2 sites suivants :

 

Théatre on line

cliquez ici

qui, par la même occasion nous avertit, qu’actuellement il y a 2 de ses pièces de programmer sur la ville de Paris.

 

Le Délivré

cliquez ici

qui aborde Tchekhov après quelques mots sur un autre tout aussi célèbre écrivain russe : Tolstoï…

 

J’ai choisi cette piécette, d’abord pour l’humour… ensuite parce qu’Anton Tchekhov nous rappelle ici que malgré notre colère où l’on prononce des mots qui dépassent souvent nos pensées, les sentiments véritables restent toujours présents même si nous continuons à nous « engueuler » ;)

 

Et pour ceux et celles qui aiment voir des pièces de théâtre, voici une petite troupe d’amateurs :

 

 

 

Bisous,

@+

Sab

4 avril 2012

René Descartes : Discours sur la Méthode

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Ah que coucou !

 

Il vous suffit d’accéder à la classe de Terminale pour connaître René Descartes et souvent pour devoir lire et étudier cet ouvrage :

 

Discours sur la Méthode

Ecrit en 1637

Accessible à la lecture et/ou téléchargement en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

 

Je ne doute pas que certains d’entre vous puissiez être étonnés aujourd’hui que je mette ce livre en ligne (me connaissant ils savent que je ne l’apprécie guère)… pourtant, comme de nombreuses personnes ayant fréquenté la Terminale, je me retrouve avec ce livre dans ma bibliothèque et je dois avouer que mon aversion contre ce discours en 6 parties que j’avais à l’époque, n’a pas disparu avec l’âge… je l’adore toujours autant (je vais dire cela comme ça ;))… pourtant je ne vais pas ici tenter de vous en dégouter, surtout ceux qui doivent l’étudier, mais je vais tenter de sortir les bons côtés du dit ouvrage…

 

Ce qu’il a de bien, je trouve, est qu’il est intéressant question : Histoire des sciences. Nous y voyons les vieilles croyances concernant le circuit sanguin (par exemple) expliquées par un scientifique moderne pour le XVIIe siècle… Vous y lisez aussi l’ancien français, tel qu’il était prisé à l’époque (et non le français actuel traduit du latin, R. Descartes écrivant en français et non en latin). Mais nous nous apercevons qu’il n’avait pas, ce que nous appelons, l’esprit cartésien, R. Descartes aimant faire de très longues phrases, parfois fastidieuses à lire de part le vocabulaire ancien usité, au lieu de préférer les phrases bien plus condensées et les croquis contrairement à ses courriers dont voici un exemple (et que vous trouvez à la dernière page de l’ouvrage) :

 

Descartes-Lettre

Sinon, pardonnez-moi, mais n’appréciant ni cet auteur, ni ce livre, je ne vois rien d’autre que je pourrais écrire pour vous encourager à le lire (ce qui est le but quand-même) contrairement à ce que je pourrais écrire pour vous en dégouter ;) (ce qui n’est pas le but recherché). Mais si quelqu’un appréciant cet ouvrage veut faire en commentaire son apologie, je n’aurais rien contre et qui sait… peut-être que cette fois je changerais d’opinion le concernant ;D…

 

Bisous,

@+

Sab

2 avril 2012

Sophocle : Œdipe-Roi

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Ah que coucou !

 

Avant que certains ne disent quoi que ce soit : « Oui, je sais, je n’ai mis aucune date de naissance et de décès pour Sophocle ». Mais question : vous les connaissez exactement, vous, les dates ??? Je ne pense pas ;) On ne connait même pas exactement les années, nous restons dans le vague… Il est peut-être né en 495 av JC ou 494 ou 496… qui le sait exactement ???? Par contre, nous sommes certains, Sophocle était un philosophe du 5e siècle avant J.C. ;)

 

Quoiqu’il en soit aujourd’hui je vous propose :

 

Sophocle-OEdipe-Roi_1

Accessible à la lecture et/ou téléchargement en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

 

Mais bon, je suis sûre que vous connaissez déjà tous cette histoire du fils qui tue son père, se marie avec sa mère dont il a plusieurs enfants. De quoi compliquer les relations familiales : un père qui est aussi le demi-frère de ses enfants…

 

Je pense que cette tragédie grecque est très intéressante et captivante à lire. Elle nous laisse entrevoir que parfois, il est dangereux de connaître la Vérité. Mais faisant moi-même des recherches généalogiques je comprends parfaitement les motifs qui ont poussé Œdipe à rechercher ses origines. Il est toujours très intéressant et enrichissant, pour notre épanouissement personnel, d’avoir le plus d’informations possibles sur nos ancêtres, car cela permet de comprendre mieux certaines choses qui nous arrivent dans notre vie. Mais là, un psychologue serait plus apte à expliquer ce besoin… Qui veut s’y coller ? ;)

 

Et pour ceux qui préfèrent l’Opéra au théâtre, voici une adaptation de 1927 (en latin) de Jean Cocteau sur une musique d’Igor Stravinsky ;) qui avait été présentée au Théâtre Carré d’Amsterdam :

 

 

La vidéo n'est malheureusement plus disponible sur la toile

 

Ca nous change un peu ;) – personnellement j’ADORE l’OPERA. Dommage que l’image soit décalée par rapport au son...

 

Bisous,

@+

Sab

14 février 2012

Jean de la Fontaine : Livret quatrième

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose le 4ième des 12 livrets des :

 

Fables

Ecrites par Jean de la Fontaine

Accessibles à la lecture et/ou téléchargement en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

 

qui contient les fables suivantes :

 

DA

DB

DC

DD

DE

DF

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS : oui, j’ai remarqué que j’avais quelques difficultés à suivre le rythme ;) mdrrrr !!!

3 février 2012

Stendhal : Le juif

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Ah que coucou!

 

Tout le monde connait ce célèbre écrivain du XIXème siècle qu’est Henri BEYLE, plus connu sous le pseudonyme de Stendhal.

 

Aujourd’hui je vous propose cette courte histoire qu’il a écrite en 1831 :

 

Le juif

Accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel accessible gratuitement sur le site d’Adobe)

 

dans laquelle le narrateur : Filippo Ebreo, y résume ses malheurs depuis le décès de son père jusqu’à son retour sur le sol italien, où, rentrer de France, il se retrouve aussi pauvre que le jour où il a quitté son pays natal…

 

Certes, cette histoire ne fait pas partie des plus connues mais en la lisant vous comprendrez pour quel motif j’ai décidé de la poster en premier ;)

 

Bisous,

@+

Sab

23 janvier 2012

John Buchan : Les 39 marches

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Ah que coucou !

 

Les 39 marches (accessible au téléchargement et/ou lecture en cliquant ici) est un roman dont j’apprécie la lecture autant que de regarder le fabuleux chef d’œuvre cinématographique de maître du suspens : Alfred Hitchcock, même si le film n’en est qu’une adaptation modernisée aux gouts et aux standards des années 30, qui, de ce fait, s’éloigne de l’œuvre originale…

 

Pour ceux et celles qui souhaitent faire la comparaison entre le livre et le film et améliorer leurs connaissances de la langue de Shakespeare, voici le film dans sa version originale :

 

 

 

au cas où la vidéo ne veut pas s’afficher

(ce lien ne faisant pas partie des sites reconnus par centerblog.net),

cliquez ici pour accéder directement sur le site pour le regarder et/ou télécharger

 

Bonne pause K-wa !

 

Bisous,

@+

Sab

21 janvier 2012

Les Gilbreth : 13 à la douzaine & 6 filles à marier

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21 janvier 2012

 

 

Ah que coucou !

 

De nombreux ingénieurs connaissent ou ont entendu parler de Frank Bunker Gilbreth, célèbre ingénieur américain, spécialiste dans l’étude du mouvement. Ses théories, appliquées dans sa vie familiale, sont ici décrites et expliquées par deux de ses enfants : Frank et Ernestine Gilbreth dans ces deux livres :

 

Treize à la douzaine

Six filles à marier

 

Accessibles au téléchargement et/ou lecture en cliquant ici

Format : .pdf

(logiciel gratuit fourni par Adobe)

 

Alors que Treize à la douzaine parle de la famille avant le décès de leur père en 1924, Six filles à marier abordent la vie de la famille après ce décès.

 

Malgré que ces deux ouvrages puissent être qualifiés d’ouvrages biographiques, ils n’en ont pas le ton. Je veux dire par là qu’ils sont très agréables à lire, sans tomber dans l’ennui, ni être une liste de dates à n’en plus finir. Ils sont « frais », ne tombent pas dans le vocabulaire scientifique sophistiqué non compréhensible pour tous et abordent aussi un autre sujet : l’éducation des enfants. En effet, Mr et Mme Gilbreth ont eu 12 enfants dans un pays et surtout dans une époque où les allocations familiales pour famille nombreuse n’existaient pas. Ces 12 enfants n’ont pas été « par accident » mais « souhaités » le jour de leur mariage…

 

Je ne vais pas en ajouter plus concernant ces livres (ma mère l’ayant déjà fait et une discussion ayant été ouverte à l’époque, pour y accéder, cliquez ici), alors je vous souhaite de bien vous amuser à lire ces deux ouvrages qui n’ont rien à voir avec le style de nos grands écrivains ;)

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS : pendant ce temps-là, moi, je vais avaler la part de gâteau que Maryse m’a promis pour avoir réparé son PC ;pp

 

 

22 janvier 2012

 

 

Ah que coucou!

 

En réponse à certains courriels me demandant si j'avais les véritables films tirés de ces 2 ouvrages (et non la mauvaise adaptation avec Steve Martin):

 

Oui j'avais cherché ces 2 films en versions françaises pour les incorporer à ce billet. Hélas tentative veine: je n'ai trouvé que les bandes-annonces en VO que voici:

 

Les bande-annonces ne sont malheureusement plus disponibles sur la toile

 

Bisous,

@+

Sab

3 janvier 2012

Jean de la Fontaine : Livret troisième

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doré 1-1

 

Ah que coucou!

 

Aujourd’hui je vous propose le 3ème des 12 livrets des :

 

Fables

Ecrites par Jean de la Fontaine

Accessibles à la lecture et/ou téléchargement en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

 

Qui contient les fables suivantes:

 

CA

CB

CC

CD

CE

Bisous,

@+

Sab

2 janvier 2012

Edgar Allan Poe: La Lettre volée

Edgar Allan 

Poe

 

Ah que coucou !

 

En cette rentrée 2012, nous allons commencer petit à petit à retourner dans l’actualité qui a été très dense pendant ces vacances. Pour nous permettre d’y entrer graduellement, nous allons commencer par une nouvelle écrite par Edgar Allan Poe et traduite en français par notre Charles Baudelaire qui s’intitule :

 

La Lettre Volée

Accessible à la lecture et/ou téléchargement en cliquant ici

Format : pdf

Logiciel fourni gratuitement par Adobe

 

Pourquoi ai-je choisis cette nouvelle par rapport à un article de la presse ou d’un point du J.O et/ou du JOUE ?

 

Parce qu’elle nous donne l’occasion de remettre en marche nos cellules grises après ces quelques jours d’insouciance et d’amusement. De plus cette courte histoire nous fait voir qu’il est toujours utile d’avoir une réflexion différente de celle des voisins/amis/entourage. Elle vante les mérites de connaître une opinion différente à la nôtre.

 

Bisous,

@+

Sab

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