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22 janvier 2012

Les Illuminatis selon Dan Brown : doc ou fiction ?

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Ah que coucou !

 

Je ne vais pas aborder ici le roman (que je vous conseille de lire tellement il est passionnant) pour lequel je vais vous mettre un passage à la fin de ce billet dans sa fiction littéraire mais dans son documentaire, car, comme vous le savez surement déjà, ce roman, écrit avant le Da Vinci Code, a été transformé par certains esprits en documentaire (comme ils l’avaient fait avant pour le Da Vinci Code). Alors, Dan Brown serait-il un scientifique ayant la connaissance des sectes secrètes ou simplement un bon écrivain, qui écrit si bien que certaine personne estime que tous ses livres ne sont que des documentaires déguisés pour informer toute la population mondiale des dangers que nous courrons ?

 

Alors des spécialistes ont décidé de décortiquer ce roman pour savoir s’il contient la Vérité, et si Dan Brown s’est appuyé sur des faits réels pour écrire son roman ou s’il n’a fait que d’inventer… et voilà ce que donne ce reportage :

 

 

 

Pour ma part, Dan Brown est un assez bon écrivain que je lis, non pour me documenter, mais pour me détendre car mes petites connaissances savent parfaitement qu’il ne faut jamais mélanger Fiction avec Documentaire, même si l’auteur s’est préalablement très bien documenté, et je suis estomaquée que pour certains, la chose n’est pas aussi claire… Pourtant, rien déjà qu’à regarder le film qui en a été tiré (que j’ai mis ici en VO pour ceux qui souhaitent le voir en américain, sous-titré en anglais), on voit tout de suite qu’il ne s’agit là que d’une fiction :

 

 

Et plus encore, il suffit simplement de lire la première page pour s’en rendre compte :

 

« Les faits

 

Le plus grand pôle de recherche scientifique aumonde, le CERN (Centre européen pour la recherche nucléaire), a récemment réussi à produire les premiers atomes d'antimatière. L'antimatière est identique à la matière, si ce n'est qu'elle se compose de particules aux charges électriques inversées.

L'antimatière est la plus puissante source énergétique connue. Contrairement à la production d'énergie nucléaire par fission, dont l'efficience se borne à 1,5 %, elle transforme intégralement sa masse en énergie. En outre, elle ne dégage ni pollution ni radiations.

Il y a cependant un problème:

L'antimatière est extrêmement instable. Elle s'annihile en énergie pure au contact de tout ce qui est... mêmel'air. Un seul gramme d'antimatière recèle autant d'énergie qu'une bombe nucléaire de 20 kilotonnes, la puissancede celle qui frappa Hiroshima.

Jusqu'à ces dernières années, on n'avait réussi à produire que quelques infimes quantités d'antimatière (quelques atomes à la fois). Mais le « décélérateur d'antiprotons » récemment mis au point par le CERN ouvrede formidables perspectives: sa capacité de production d'antimatière est considérablement renforcée.

Se pose désormais une angoissante question: cette substance hautement volatile sauvera-t-elle le monde, ousera-t-elle utilisée pour créer l'arme la plus destructrice de l'histoire?

 

 

Note de l'auteur

 

Tous les tombeaux, sites souterrains, édifices architecturaux et œuvres d'art romains auxquels se réfère cet ouvrage existent bel et bien. On peut encore les admirer aujourd'hui.

Quant à la Confrérie des Illuminati,elle a aussi existé. »

 

Alors, que se passe-t-il dans la tête de ceux qui croient y lire un documentaire concernant les Illuminatis ?

 

Sous ma signature vous découvrirez le prologue et le premier chapitre de ce livre que je ne me lasse pas de lire et lire à nouveau, pour vous donner envie, à vous aussi, de le lire à votre tour.

 

Bisous,

@+

Sab

 

Prologue

 

En reniflant une odeur de chair brûlée, le physicien Leonardo Vetra comprit que c'était la sienne. Il leva des yeux terrorisés vers la silhouette penchée sur lui.

— Que voulez-vous?

La chiave,répondit la voix rauque, le mot depasse.

— Mais... je n'ai pas...

L'intrus appuya de nouveau, enfonçant plus profondément l'objet blanc et brûlant dans la poitrine de Vetra.On entendit un grésillement de viande sur le gril.

Vetra poussa un hurlement de douleur.

— Il n'y a pas de mot de passe!

Il se sentait basculer dans le néant.

Son bourreau lui jeta un regard furibond.

— Exactement ce que je craignais. Ne avevo paura!

Vetra lutta pour ne pas perdre connaissance, maisle voile qui le séparait du monde s'épaississait. Son seul réconfort: savoir que son agresseur n'obtiendrait jamaisce qu'il était venu chercher. Quelques instants plus tard, l'homme sortit un couteau. La lame s'approcha du visagede Vetra. Avec une délicatesse toute chirurgicale.

— Pour l'amour de Dieu! hurla le mourant d'une voix étranglée.

Mais il était trop tard.

 

 

 

1

 

Au sommet des marches de la grande pyramide deGizeh, une jeune femme riait et l'appelait.

Robert, dépêche-toi! Décidément, j'aurais dûépouser un homme plus jeune!

Son sourire était magique.

Il s'efforçait de la suivre mais ses jambes étaientdeux blocs de pierre.

— Attends-moi! supplia-t-il. S'il te plaît!

Alors qu'il recommençait à grimper, la vision se brouilla. Son cœur cognait comme un gong à ses oreilles.Je dois la rattraper! Mais quand il leva de nouveau lesyeux, la femme avait disparu. À sa place se tenait unvieillard aux dents gâtées. L'homme regardait vers le bas, un étrange rictus retroussait ses lèvres. Puis il poussa uncri d'angoisse qui résonna dans le désert.

Robert Langdon se réveilla en sursaut de son cauchemar. Le téléphone sonnait à côté de son lit. Émergeant péniblement, il décrocha l'appareil.

— Allô?

Je cherche à joindre Robert Langdon, fit une voixd'homme.

Langdon s'assit dans son lit et essaya de reprendreses esprits.

— C'est... c'est lui-même.

Il cligna des yeux en tournant la tête vers son réveilnumérique. Celui-ci affichait 5 h 18 du matin.

— Il faut que je vous rencontre sur-le-champ.

— Mais qui êtes-vous?

— Je me nomme Maximilien Kohler. Je suis physicien. Spécialisé en physique des particules, pour être précis.

— Quoi?

Langdon se demandait s'il était vraiment réveillé.

— Vous êtes sûr que je suis le Langdon que vous cherchez?

— Vous êtes professeur d'iconologie religieuse à Harvard. Vous êtes l'auteur de trois ouvrages sur les systèmes symboliques et...

— Savez-vous l'heure qu'il est?

Excusez-moi. J'ai quelque chose à vous montrer.Il m'est impossible d'en parler au téléphone.

Langdon poussa un marmonnement entendu. Ce n'était pas la première fois. L'un des risques qui guettent l'auteur de livres sur la symbolique religieuse, c'est justement ce genre d'appels d'illuminés. Ils viennent de recevoir un message de Dieu et ils demandent confirmation au spécialiste. Le mois précédent, une danseuse de cabaret de Tulsa dans l'Oklahoma lui avait promis la nuit d'amour de sa vie s'il prenait l'avion pour authentifier le signe de croix qui venait d'apparaître sur sa housse de couette. Langdon avait baptisé ce nouveau cas « le suairede Tulsa ».

— Comment avez-vous eu mon numéro? demanda Langdon en essayant de garder son calme malgré l'heure matinale.

— Sur le Web, sur le site de votre bouquin.

Langdon fronça les sourcils. Il était parfaitement sûr que le site de son livre ne donnait pas son numéro de téléphone privé. Ce type mentait, de toute évidence.

— Il faut que je vous voie, insista l'autre. Je vous paierai bien.

Langdon sortit de ses gonds.

— Je suis désolé, mais vraiment je n'ai rien à...

— Si vous partez tout de suite, vous pouvez être ici vers...

Je n'irai nulle part! Il est 5 heures du matin!Langdon raccrocha et se laissa choir sur son lit. Il ferma les yeux et essaya de se rendormir. Peine perdue.Il était trop contrarié. A regret, il enfila son peignoir etdescendit au rez-de-chaussée.

Robert Langdon traversa pieds nus le grand salonvide de sa demeure victorienne du Massachusetts et seprépara le remède habituel des nuits d'insomnie, un bolde chocolat instantané en poudre. La lune d'avril filtraità travers les portes-fenêtres et animait les motifs destapis orientaux. Il balaya la pièce du regard. Ses collègues le taquinaient souvent sur son intérieur - celui-ciévoquait davantage, selon eux, un musée d'anthropologie qu'une habitation privée. Ses étagères étaient bondées d'objets d'art religieux du monde entier - un ekuabadu Ghana, une croix en or espagnole, une idole cycladique de la mer Égée et même un rare boccus tissé deBornéo, symbole de jeunesse éternelle porté par les jeunes guerriers indonésiens.

Assis sur son coffre Maharishi en cuivre, Langdon savourait son chocolat en surveillant d'un œil distrait son reflet dans la baie vitrée. L'image déformée et pâleévoquait un fantôme. Un fantôme vieillissant, songea leprofesseur, cruellement rappelé à la réalité de sa condition: un esprit jeune dans une enveloppe mortelle.

Âgé d'environ quarante ans, Langdon, qui n'était pasbeau au sens classique du terme, était le type même del'universitaire à la mâle distinction qui, selon ses collègues du sexe féminin, plaît tant aux femmes. Avec sestempes argentées qui rehaussaient une belle chevelureencore brune, son impressionnante voix de basse et lelarge sourire insouciant d'un grand sportif, Langdonavait gardé le corps du nageur de compétition qu'il avaitété à l'université. Et il veillait à maintenir en forme son mètre quatre-vingts longiligne et musclé en s'imposantchaque matin cinquante longueurs dans la piscine ducampus.

Ses amis l'avaient toujours considéré comme uneénigme. Tour à tour moderne et nostalgique, il semblaitchanger de peau à volonté. Le week-end, on pouvait levoir se prélasser sur une pelouse, discutant conceptionassistée par ordinateur ou histoire religieuse avec desétudiants; parfois, on l'apercevait en veste de tweed surun gilet à motifs cachemire dans les pages d'un magazine d'art ou à la soirée d'ouverture d'un musée où onlui avait demandé de prononcer une conférence.

Ce grand amoureux des symboles était sans aucundoute un professeur qui ne faisait pas de cadeaux et exigeait une stricte discipline de ses élèves, mais Langdonétait aussi le premier à pratiquer « l'art oublié du bonrire franc et massif », selon sa bizarre expression, dontil vantait les mérites. Il adorait les récréations et les imposait avec un fanatisme contagieux qui lui avait valuune popularité sans mélange auprès de ses étudiants.Son surnom sur le campus, le « Dauphin », en disait longsur son caractère bon enfant mais aussi sur sa capacité légendaire de multiplier les feintes pour tromper l'équipeadverse, lors des matchs de water-polo.

Soudain, le silence du grand salon fut de nouveau troublé, cette fois par une sorte de cliquetis que le quadragénaire à demi assoupi ne reconnut pas tout de suite.Trop fatigué pour s'emporter, Langdon esquissa un sourire las: le cinglé de tout à l'heure ne s'avouait pas vaincu. Ah, ces fous de Dieu! Deux mille ans qu'ils attendent le Messie et ils y croient plus que jamais!

Les sourcils froncés, il rapporta son bol vide à lacuisine et gagna à pas lents son bureau lambrissé dechêne. Le fax qui venait d'arriver luisait faiblement surle plateau. En poussant un soupir, il s'empara de la feuille et l'approcha de ses yeux.

Aussitôt, il fut pris de nausées.

C'était la photo d'un cadavre. On l'avait entièrementdénudé et on lui avait tordu le cou jusqu'à ce que sa têteregarde derrière lui. Sur la poitrine de la victime uneterrible brûlure renforçait l'atrocité de ce meurtre. L'homme avait été marqué au fer rouge, on avait gravéun mot, un seul mot dans sa chair. Un terme que Langdon connaissait bien. Très bien. Ses yeux restaient rivés,incrédules, sur les étranges caractères gothiques:

Illuminati,balbutia Langdon, le cœur battant àtout rompre. Ce n'est quand même pas...

D'un mouvement lent, appréhendant ce qu'il allaitdécouvrir, il fit pivoter le fax à 180 degrés. Lut le mot àl'envers. Il en eut le souffle coupé — à peu près comme s'ilvenait de se prendre un coup de poing en pleine poitrine.

Illuminati,répéta-t-il dans un murmure.

Abasourdi, Langdon s'affala dans une chaise. Il restapétrifié, sous le coup de la commotion qu'il venait derecevoir. Peu à peu, ses yeux furent attirés par le clignotement du voyant rouge sur son fax. Celui qui lui avaitenvoyé ce fax morbide était au bout du fil... et attendaitde lui parler. Langdon resta longtemps sans bouger, àfixer ce petit clignotant redoutable.

Puis, en tremblant, il décrocha le combiné.

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