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Bienvenue chez Sab
7 octobre 2012

Invasions barbares : les Francs / die Franken

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Ah que coucou !

 

Qui va oser avouer qu’il ne connait pas Clovis et l’histoire du Vase de Soissons ? Personne car j’espère que nous connaissons tous cette petite histoire-là !

 

Comme vous vous en doutez, aujourd’hui nous allons aborder la partie de l’histoire de France la plus importante, celle qui a donné son nom à notre patrie, celle qui a donné ses lois, celle qui a donné sa langue :

 

l’Invasion de l’Empire Romain

par les Francs.

 

Mais avant d’aborder leur venue et leur prise de pouvoir, regardons un peu qui ils étaient/sont…

 

J’en ignore la raison et trouve cela fort incompréhensible, mais il y a peu de choses les concernant sur la toile et en français… Etrangement bizarre cette chose-là comme si nous, Français, avions honte de notre passé… mais bon, il est vrai que les germanophobes ne peuvent apprécier qu’on leur rappelle sans cesse que leurs ancêtres étaient germaniques ! ;) mdrrr !! En effet, les Francs sont d’abord une tribu germanique que nous retrouvons actuellement en Bavière du Nord dans les régions suivantes :

 

1. Unterfranken

2. Oberfranken

3. Mittelfranken

 

comme vous pouvez le voir sur la carte de la Bavière ci-dessous :

 

Baviere_1

Mais d’où viennent-ils ? Pour cela regardons ensemble dans l’encyclopédie en 10 volumes de Larousse :

 

Francs, Franques, en latin Franci

Peuple germanique, originaire peut-être des pays de la Baltique, et qui donna son nom à la Gaule romaine après l’avoir conquise au Ve-VIe siècle.

 

Les Francs apparaissent à l’époque de Gallien, qui les rejette sur la rive droite du Rhin (vers 254). Il s’agit d’une ligue militaire nouvellement formée avec les débris de peuples plus anciens : Chamaves, Bructères, Ansivariens, Hattuaires, Tubantes, Tenctères, Usipètes, Chattes. On y distingue bientôt deux ensembles de tribus : Les Francs Saliens, établis sur l’IJsel ; les Francs Ripuaires, installés sur la rive droite du Rhin entre l’IJsel et la Lahn. Pillards intrépides, selon les sources romaines, ces Barbares lancent par deux fois (258 et 276) une expédition dévastatrice à travers la Gaule ; leur passage est jalonné par les « trésors » enfouis par les populations romaines. Dès l’empereur Postumus (258-268), ils fournissent individuellement des auxiliaires à l’armée romaine ; au IVe siècle, certains parviendront au commandement suprême (Arbogast, Bonitus, Silvanus). Après une campagne de l’empereur Maximien (288), un roi franc, Gennobaud, reconnaît la suzeraineté romaine et fournit des soldats et des colons. C’est le début d’une alliance qui s’étend progressivement aux différents peuples francs : battus par les Romains, ils acceptent de garder, en qualité de « fédérés », un secteur de frontière en avant du limes. Mais, à mesure que l’armé romaine s’affaiblit, leur liberté grandit. A la recherche de terres plus riches, ils s’infiltrent à l’intérieur de l’Empire : les Saliens, installés par Constance Chlore (293-305) dans l’« île des Bataves » (entre le Lek et le Waal), voient leur établissement en Toxandrie (Campine) reconnu par Julien (358). Le Ripuaire, refoulés par le même césar, sont chargés de défendre la rive droite du Rhin entre la Ruhr et le Main.

 

Au moment des grandes invasions (début du Ve siècle), les ambitions des fédérés francs semblent se limiter aux régions voisines du Rhin, et elles sont longtemps déçues. Les Ripuaires, repoussés par Aetius, doivent attendre sa mort (454) pour s’installer dans la vallée de la Moselle. Le chef salien Clodion, premier Mérovingien historique, occupe la « IIe Belgique » (Escaut supérieur) après 440 et y fonde le royaume de Cambrai. Le Mérovingien Childéric 1er († vers 481), roi des Saliens de Tournai, est encore fédéré et subordonné au général romain Egidius, qui occupe le cœur du Bassin parisien. Mais l’Empire disparaît en Occident en 476, et Clovis 1er, fils et successeur de Childéric, et qui règne de 481 à 511, bat et fait mettre à mort Syagrius, fils et successeur d’Egidius (486), accédant ainsi à l’indépendance totale. Au cours de son règne, le roi de Tournai unifie sous sa domination le peuple franc et conquiert la Gaule du Nord.

 

A la fin de son règne, voici à quoi ressemblait notre pays :

 

Royaume-des-Francs-c

Comme vous le voyez, il y a encore beaucoup à conquérir avant que nos frontières ne deviennent celles que nous connaissons aujourd’hui ;)... cela s’est fait au fil du temps (mais là est une autre histoire). Revenons à nos ancêtres et regardons un peu ce que pensaient d’eux nos autres ancêtres : les Gallo-Romains ! Pour cela, consultons l’Histoire des Civilisations élaborée par Eliane Lopez :

 

Les Romains nommaient « Barbares » tous les peuples qui ne faisaient pas partie de leur empire et ne vivaient pas suivant leur mode de civilisation.

 

Ce terme s’appliqua en particulier aux populations de l’Europe du Nord et de l’Est installées au-delà du limes, qui matérialisait les frontières de l’empire et donnait aux Romains l’impression d’être protégés, voire invincibles dans leur intégralité territoriale. Des provinces frontalières, sortes de « régions tampons » confiées à des colons, anciens mercenaires étrangers, en échange de leur loyalisme, accentuaient encore cette impression de sécurité. En effet, jusqu’au IIIe siècle, l’empire fut à l’abri des invasions.

 

Mais, qui étaient les Barbares ?

A l’exception des Huns, d’origine asiatique, tous étaient des Germains, donc des peuples celtes. Ils différaient des Romains par leur aspect physique, la rudesse de leurs mœurs, leur langue, leur religion et leur organisation.

Source :

Histoire des Civilisations

Chapitre 8

 

Maintenant que nous connaissons un peu mieux l’Histoire de nos ancêtres les Francs, regardons un peu comment ils vivaient… pour cela nous tournons quelques pages et lisons dans la partie consacrée à la Société germanique :

 

La famille en était le fondement, et le père, le maître absolu. Pour les décisions importantes, les chefs de famille et les hommes libres, armés, se réunissaient et ils élisaient un chef commun, sorte de roi temporaire.

 

Chez les Francs, l’élu était hissé sur un bouclier élevé au niveau des épaules. C’était le signe de sa puissance. Même à demi sédentarisés, les Germains vivaient de la chasse et de l’élevage des chevaux, joints à quelques cultures. La terre appartenait à la communauté qui la redistribuait chaque année entre les familles. On peut voir dans ce système l’origine de la commune rurale russe, le « mir », supprimée lors de la révolution bolchévique de 1917. Mais de là vient aussi la décision de nombreuses familles de partir ailleurs, à l’Ouest, pour acquérir en propre des terres plus vastes que la hutte familiale et son lopin de terre attenant.

 

Les Germains étaient surtout d’excellents artisans du bois et des métaux. Leurs forgerons, tout comme leurs orfèvres qui fabriquaient des bijoux cloisonnés, étaient réputés.

 

Leur supériorité militaire s’appuyait d’ailleurs sur leurs armes efficaces. Ils utilisaient toujours l’arc, mais y avaient ajouté :

- l’épée à double tranchant, plus longue que le glaive romain ;

- la framée, longue pique de bois terminée par des ailerons de fer précédant la pointe, elle aussi métallique ;

- la francisque, hache double au manche court, qui se projetait avec force sur l’ennemi.

 

Ils assuraient leur protection grâce à un bouclier rond cerclé de fer dont l’ombo ou umbo formait la pièce centrale, en relief. Un casque conique et une tunique de cuir, recouverte d’écailles métalliques, permettaient aux plus fortunés de se protéger la tête et le corps.

 

Les différents dialectes celtes qu’ils parlaient ne s’écrivaient pas. Les seules traces écrites connues sont les « runes », inscriptions sacrées et mystérieuses gravées sur des pierres et retrouvée en Scandinavie surtout, et en Allemagne. Ces dialectes celtes sont à l’origine des langues anglaise, allemande et néerlandaise.

Source :

Histoire des Civilisations

Chapitre 8

 

Evidemment nos ancêtres les Francs avaient aussi leurs croyances propres et comme presque tous les peuples qui étaient sur terre à cette époque, ils étaient polythéistes :

 

Comme beaucoup d’autres peuples, les Germains, admiratifs ou craintifs devant les mystères de la nature, les avaient identifiés à des divinités.

 

La tradition étant orale, nous ne possédons des renseignements sur leurs croyances que grâce à des ouvrages d’épopées, de sagas légendaires rédigées au XIIe et XIIIe siècles. Ce sont, écrite en vieil allemand, l’épopée des Nibelungen, nains descendants de Nibelung et dont Siegfried avaient pris le trésor, et en islandais, les Eddas, textes mythologiques.

 

D’une cosmogonie compliquée, opposant des mondes différents, seraient nés les premières êtres géants, à la fois divins et humains, puis la Terre, enfin le couple humain originel fabriqué à partir d’arbres, le frêne pour l’homme et l’orme pour la femme.

 

Les Germains, dont faisaient partie du VIIIe au XIe siècle les Vikings, conquérants maritimes, pensaient que douze dieux principaux présidaient aux destinées du monde, avec parmi eux :

- Odin ou Wotan, soleil créateur, dieu suprême et victorieux grâce à sa magie ; son emblème était un navire ;

- Frigga, son épouse, déesse de la fécondité ;

- Thor ou Donar, le dieu du tonnerre, dont l’emblème était un marteau ;

- Feyr, dieu de la fertilité et de la végétation ;

- Balder, dieu de la lumière et de la beauté.

Les elfes étaient des génies au rôle secondaire.

 

Des sacrifices d’animaux et d’êtres humains leur étaient offerts. Ces dieux, aussi belliqueux que les hommes, résidaient dans une sorte de paradis, le Wahlalla, où les walkyries, vierges guerrières, accueillaient aussi les guerriers courageux tués au combat. L’enfer était destiné aux faibles. Le frêne, à la fois arbre de vie et de connaissance, s’étendait sur tout l’univers. Dans ses racines se trouvait le dieu de la Mort, et à son sommet, tissant les trames des vies humaines, régnaient les Trois Destinées ou Norns, représentant le passé, le présent et l’avenir.

 

Le monde, détruit par le mal et la haine, devait finir dans les flammes. Il renaîtrait pourtant, un jour, sous l’aspect de riches prairies et de mers paisibles où les dieux mêlés aux hommes devraient revivre dans un bonheur éternel et total.

 

Les Germains invoquaient leurs dieux au cours de fête pendant lesquelles ils s’enivraient d’hydromel, ou miel fermenté.

 

Leur principal souci était de connaître leur avenir, que des « sorcières » lisaient dans le galop des chevaux ou dans les entrailles frissonnantes de victimes humaines.

Source :

Histoire des Civilisations

Chapitre 8

 

Mais à nous, les Français, quand on nous prononce le mot « Francs », la première chose à laquelle nous pensons n’est pas au peuple Francs, n’est pas à la religion des Francs, ce n’est pas trop à leurs invasions… Non, la première image qui nous vient à l’esprit est celle de Clovis et de l’épisode du vase de Soissons qui montre que « la force brutale reste essentiel » pour l’élection d’un roi et le respect au serment de fidélité… alors qu’il serait plus logique que nous retenions :

 

Sous Clovis, le peuple salien glisse vers le sud, occupant les territoires qui constituent aujourd’hui la haute Normandie, la Picardie, la Champagne ; les compagnons de Clovis sont dotés de domaines en Brie ou en Beauce.

Source :

LAROUSSE,

Encyclopédie en 10 volumes

 

Suite à cette invasion,

 

[…] les compagnons de Clovis sont dotés de domaines en Brie ou en Beauce. Les uns et les autres se fondent rapidement dans la population gallo-romaine, beaucoup plus nombreuse, qui adopte leur nom ; ils ne laisseront que leur nom, attaché à une propriété et qui passera ensuite à un village.

 

Les Ripuaires, restés en contact avec la Germanie barbare et sans cesse renforcés par elle, colonisent, aux VIe et VIIe siècle, la rive gauche du Rhin jusqu’à l’actuelle frontière des langues latines et germaniques, et en particulier ils occupent l’actuelle Flandre, restée déserte après le départ des Saliens. Ce n’est qu’au VIIIe siècle qu’ils adoptent la civilisation de l’Occident chrétien. Le nom des Francs Ripuaires va rester à la Franconie, mais celui des Francs Saliens est passé, après le triomphe de Clovis, à l’ensemble de la Gaule.

Source :

LAROUSSE,

Encyclopédie en 10 volumes

 

Voici un petit oubli réparé dans le monde de la toile francophone ;)

 

Bisous,

@+

Sab qui ne s’est jamais moqué de l’énorme bêtise des germanophobes ;) mdrrrrrrr !!!

 

les-francs

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6 octobre 2012

Arthur Rimbaud : Une Saison en Enfer

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Ah que coucou !

 

Et si nous continuions notre lancée sur Arthur Rimbaud ;) ? Je vous propose aujourd’hui le seul recueil qu’Arthur Rimbaud a voulu faire publier en 1873 :

 

ENFER-SAISON

accessible au téléchargement/lecture, en cliquant ici

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe, créateur du logiciel alors inutile d’aller sur un autre site pour le télécharger parfois en payant ;))

 

 

comprenant les textes suivants :

 

ENFER

Oui, j’ai bien écrit textes et non pas poèmes car non seulement être quasiment en prose et malgré que la prose puisse être utilisée en poésie, je ne parviens pas à y retrouver la définition de poésie en prose quand je les lis… Je dois avouer que je les lis plus comme une nouvelle que comme des poèmes mis bout à bout pour créer cet ouvrage ;)… Ah ! Rimbaud ! que nous as-tu fait là dans ton jonglage entre prose et vers dans TA Saison en Enfer ;) qui, non content de révolutionner le monde de la poésie de ton époque en lui donnant d’autres règles qui permet à la langue française un nouvel enrichissement de sa culture et un nouvel essor, tu nous fait réfléchir sur ce que doit être la poésie et comment la véhiculer au mieux (en écrivant en Prose ? ou Vers ?)…

 

Oui, comme vous vous en doutez, pour moi, cet ouvrage est le mieux de notre Arthur Rimbaud national car il nous montre bien là son génie d’écrivain : son aisance linguistique qui fait couler si aisément les mots les uns après les autres ce qui dit à certains qu’il faut classer cette œuvre en poésie malgré l’opposition entre les parties écrites en prose et les autres écrites en vers qui note pourtant une volonté, chez Arthur Rimbaud, de séparer les passages poétiques des autres – enfin, moi, c’est comme ça que je le comprends ;) - pour permettre aux lecteurs cette réflexion sur la poésie tout en dégustant ces fabuleux textes écrits avec Maestria…

 

Et vous, classeriez-vous une Saison en Enfer dans la catégorie Poésie ou non ? ;)

 

Bisous,

@+

Sab

5 octobre 2012

Incas : Histoire d’un empire, 4ième partie

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Ah que coucou !

 

Dans tous les pays, aussi gros, puissant, petit, faible qu’ils soient, il faut des règles bien précises pour éviter que s’y installe l’anarchie et l’injustice. Pour nous présenter cette justice et ces lois de l’empire des Incas, je laisse la parole à Jean-Christian Spahni, qui, comme il l’a fait jusqu’à maintenant, va nous éclairer de façon simple, concise et précise.

 

Il est courant de dire que l’on peut apprécier le degré de civilisation d’un peuple à l’état de son système judiciaire. Or, chez les Incas, la justice est rigoureuse, voire cruelle, mais équitable.

 

Tous les délits qui se produisent au sein de la communauté doivent être immédiatement rapportés à l’autorité supérieure par les curacas. Dans des cas d’une exceptionnelle gravité, le crime est annoncé au Conseil des Quatre ou à l’empereur lui-même.

 

La procédure inca rappelle celle de l’Europe du Moyen Age. Le chef fait comparaître l’accusé et tous les gens capables de donner des renseignements dignes de foi – on évite (je cite) « de s’adresser à des femmes, qui sont de nature trompeuse et lâche, ou à des pauvres plus faciles à corrompre que les riches ». Le chef écoute patiemment ce que chacun raconte et, si le cas est clair, la sentence est immédiatement prononcée. En revanche, s’il y a désaccord entre les déclarations de l’accusé et celles des témoins, le juge ouvre une enquête. On n’hésite pas à recourir à la torture pour arracher des aveux à celui qui est soupçonné d’un crime.

 

Au tribunal, on jure sur le Soleil, les lieux sacrés, l’empereur ou son épouse de dire toute la vérité et rien que la vérité. Le parjure est puni sévèrement et un faux serment encourt la peine capitale.

 

Celle-ci est appliquée toutes les fois qu’un crime a été commis par passion, par colère ou dans le dessein de dépouiller quelqu’un de ses biens, ou encore lorsqu’un supérieur a tué l’un de ses subordonnés mais sans avoir préalablement consulté l’autorité supérieure. On condamne également à la peine capitale la personne qui, dans un cas d’empoisonnement, a livré la drogue dont s’est servi le meurtrier.

 

L’homme qui tue sa femme pour adultère n’est pas puni. En revanche, une femme qui assassine son mari ou son enfant est pendue par les pieds.

 

Les révoltes contre l’Inca et les trahisons sont les crimes les plus graves : ils s’accompagnent de la peine capitale ou de l’exil. Quiconque détruit un pont ou une borne entre deux territoires est condamné à mort.

 

Le menteur est fouetté publiquement.

 

Le voleur doit rendre le produit de son larcin ; on lui pardonne s’il a soustrait de la nourriture par besoin réel.

 

Celui qui trouve un objet perdu doit le rendre à son propriétaire et mérite une récompense.

 

Le paiement d’une dette contractée par un personne qui, entre temps, est décédée, ne doit pas être réclamé.

 

Aucun arbre de valeur ne saurait être abattu. Les cobayes, les guanacos et les vigognes sont protégés. Mais il convient de tuer les ours et les renards à cause des dégâts qu’ils commettent.

 

La mise à mort comprend quatre méthodes différentes : on pend le criminel par les pieds, on le roue de coups, on le lapide ou on le précipite au bas d’une falaise.

 

Les suppliciés ne sont pas enterrés ; leur cadavre est abandonné dans les champs afin de servir de pâture aux renards et aux oiseaux de proie.

 

Il existe deux prisons dans les environs du Cuzco. L’une d’elles est réservée aux prisonniers à vie. L’autre est une immense caverne dont le sol est pavé d’épines et de cailloux pointus, et qui est infestée de loups, d’ours, de jaguars et d’insectes venimeux. Des geôliers sont chargés de nourrir ces animaux féroces. Si le criminel qu’on y jette est encore vivant au bout de deux jours passés dans cet enfer, on lui pardonne et il est même comblé d’honneur car on parle alors d’un miracle.

 

La confession est considérée comme un devoir public. En effet, aux yeux des Incas, les pêchés d’un homme sont susceptibles de nuire à toute la communauté.

 

Elle est précédée d’un jeûne de cinq jours et a lieu près d’une rivière. Le confesseur tient dans sa main droite une botte de foin et dans la gauche une cordelette au bout de laquelle est fixée une petite pierre. La confession est auriculaire et secrète – un confesseur qui livrerait à un tiers ce qu’il a appris serait aussitôt mis à mort. Le confesseur exhorte le pécheur à changer et lui donne de petites tapes dans le dos avec la pierre. Puis les deux hommes crachent sur la botte de foin et celle-ci est lancée dans la rivière afin que les eaux emportent les péchés. Après quoi, le pénitent prend un bain et promet de ne plus recommencer.

 

On se confesse d’avoir offensé les dieux, d’avoir été grossier, d’avoir éprouvés des désirs ou des intentions coupables. il n’est pas rare que des malades se confessent, croyant que leurs souffrances sont dues au péché. une femme peut se confesser pour hâter la guérison de son mari malade, un homme pour celle de sa femme ou de l’un de ses enfants.

 

Dans tous les cas, la confession vise au bien-être de l’Etat et, pour cette seule raison déjà, elle est très répandue chez les Incas.

 

Source :

Les Indiens de la Cordillère des Andes,

Jean-Christian Spahni

 

En effet, cela ressemble réellement à la justice telle qu’elle était faite dans ce médiéval religieux… avec variante pour le « jugement de Dieu »…

 

Bisous,

@+

Sab

4 octobre 2012

Univers et son unité de mesure…

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Ah que coucou !

 

Comment calculer une distance exacte entre les planètes ? Jusqu’à il y a quelques jours l’évaluation de ces distances étaient approximatives car la formules étaient basées sur d’anciennes connaissances et d’anciennes appréciations dépassées par nos connaissances et de l’Univers et des mathématiques actuelles…

 

Alors, Messieurs, Dames, les Astronomes amateurs, à vos encyclopédies avec vos crayons pour apporter la petite correction minime (< 10-10) ;) ! et y inscrire aussi le symbole :

 

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= 149 597 870 700 m

 

comme étant l’unité de mesure universelle. Pour plus de détails, cliquez ici ; vous accédez ainsi au Communiqué de presse de l’Observatoire de Paris daté du 21 septembre 2012, qui fait bizarrement peu de bruit dans la presse scientifique… oui, je suis tombée dessus vraiment par le plus grand des hasards en surfant !

 

Dans ce communiqué de presse nous sommes donc avertis que suite à « son assemblée générale tenue à Pékin, du 20 au 31 aout 2012, l’Union Astronomique Internationale (UAI) a adopté une nouvelle définition de l’unité astronomique, unité de longueur utilisée par les astronomes du monde entier pour exprimer les dimensions du Système solaire et de l’Univers. ». Cela sera-t-il plus pratique ? Cela apportera-t-il de grand changement par rapport à ce que nous connaissons déjà ? difficile à dire car nous ignorons tous si cette nouvelle correction est exacte à 100%... En tout cas, elle correspond à nos connaissances actuelles ! Alors sourions ! nous sommes sur la bonne voie ;) !

 

Bonne rectification ;) !

 

Bisous,

@+

Sab

3 octobre 2012

Quand l’homme touche à la génétique, vu par le 7e Art

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Ah que coucou !

 

Oui, ce n’est pas pour rien que je mets au début de ce billet la pochette du DVD Les Complices (pour acheter ce DVD que je vous conseille de posséder dans votre DVD-thèque, cliquez ici, vous serez dirigé directement sur la page d’Amazon) en associant cette image et ce film avec l’article du jour…

 

Tout chercheur vous dira que les recherches en génétique n’ont pas débuté l’année dernière mais il y a de nombreuses décennies. De nombreux scandales jalonnent déjà son parcours car, si les recherches en génétique vont permettre de soigner et guérir de nombreuses maladies (de grandes avancées en ce sens ont déjà été faites), certains individus non-scrupuleux veulent en profiter pour amasser le plus d’argent et cela quelqu’en soit les conséquences et le nombre de morts futurs ! La société Monsanto, par exemple, tente de breveter toute la génétique offerte gratuitement par la Nature pour s’assurer de gros revenus (ex. : le procès qui opposent les Mexicains à Mosanto) et faire prélever des Royalties quand vous souhaiterez planter vos propres graines dans VOS potagers ! Comme je l’ai dit déjà dans mon article « OGM, LA solution pour l’avenir ? » (pour y accéder, cliquez ici) :

 

être POUR ou CONTRE les OGM, ce n’est pas seulement un problème de protection de l’environnement,

être POUR ou CONTRE les OGM, ce n’est pas seulement un problème scientifique auquel les scientifiques devraient être les seuls à donner leurs opinions – Ah ! que nenni !! de nombreux d’entre eux souhaiteraient bien en profiter pour faire leurs petites expériences inconsidérément ! si nous les laissons prendre cette décision à eux seuls, qu’ils soient POUR ou CONTRE les OGM, nous courrions à la catastrophe !

être POUR ou CONTRE les OGM, c’est d’abord un problème FINANCIER (êtes-vous prêts à payer à prix d’or un kg de tomates et ne pas pouvoir agir sur les prix même en demandant à l’agriculture de baisser son prix de vente ?)

Etre POUR ou CONTRE les OGM, c’est aussi et SURTOUT un problème d’ordre politique : les personnes que nous éliront dans le futur n’auront plus aucun pouvoir réel, SEULE la société Monsanto aura droit de décision car elle détiendra à elle seule la capacité de nourrir la population ou de la laisser crever de faim !

 

D’où ma question aux pro-OGM :

 

Etes-vous prêt à laisser des requins de la finance que vous ne connaissez pas prendre toutes les décisions politiques, financières, sociales en France et en Europe, en sachant que ces requins-là, il sera impossible de leur trancher la tête comme nos ancêtres l’ont fait avec Louis XVI ?

 

et que même si nous y parvenions, nous crèverions de faim ensuite car nos sols seront devenus si pauvres qu’aucune graine traditionnelle ne pourra y pousser ?

 

Sachez aussi que ces requins-là n’auront strictement rien à faire de vos conditions de vie et s’en fouetteront royalement que vous ayez des difficultés financières suite à votre chômage futur qui fera que vous serez INCAPABLES de nourrir votre propre famille !!

Je sais qu’en votant François Hollande les Français ont choisi les belles promesses à la réalité et à la dureté de la vie. Voyez ce qu’il se passe ! Un président tout à fait INAPTE ! et ne parlons pas de ces ministres qui se tournent plus les doigts et se pavanent plutôt que de faire ce pour quoi nous les payons si grassement : TRAVAILLER ! (d’ailleurs s’ils sont ministres, c’est qu’ils ne savent pas travailler !! et qu’ils ne trouveraient jamais de job s’ils devaient en chercher un). Mais passons sur ce qui a déjà été dit et redit et redit à nouveau pour nous consacrer sur ce problème lié à la génétique, à son utilisation dans un but strictement financier, régit par les lois strictes de la finance sans aucune considération pour l’humanité…

 

J’étais trop jeune pour savoir dans quelles conditions politico-financières le film Les Complices a été tourné. Mais d’après certaines sources il paraîtrait que ce film Les Complices ait été sorti suite à un scandale concernant un gène qui était injecté aux veaux et qui rendait leur viande impropre à la consommation… mais bon, là ça demande vérification car je ne suis pas sûre de ces sources-là… bon, quoi qu’il en soit le pourquoi, regardons un peu plus près cette histoire-là…

 

Ne trouvant pas le film en version française sur la toile, il nous faut nous rabattre sur une pseudo bande-annonce du film (qui n’est en réalité que l’annonce du passage sur une chaîne de télévision) pour que vous puissiez vous le remettre en mémoire :

 

 

et bien dans cette petite comédie où jouent Nick Nolte et Julia Roberts, que nous pourrions estimer n’être qu’à l’eau de rose, on y aborde de nombreux sujets pas aussi anodins que nous pourrions l’imaginer…

 

Prenons le film à son début !

 

Deux enfants courent dans un champ. La journée est ensoleillée et tout laisse à croire que tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais voilà, à quelques mètres d’eux on enterre un chercheur en génétique (ce que le spectateur apprendra plus tard) dont le fils dissimule un microfilm dans un stylo avant de monter dans le train… pendant ce voyage le train déraille et le fils meurt…

 

L’enquête que mènent les deux journalistes pour le compte de leurs journaux, vont les mener dans cette campagne calme que nous avons vu au début du film, et plus précisément, dans une entreprise agro-alimentaire qui investit pour notre avenir ;). Justement le chercheur décédé avait la charge de trouver une molécule pouvant décupler le potentiel de la vache à faire du lait...

 

Je ne vous parle pas de la fin ; mais sachez que tous les dangers des OGM y sont bien illustrés (on y voit bien la corruption pour que soit autorisée l’utilisation de cette molécule ainsi que les faux rapports scientifiques élaborés pour dissimuler la vérité, on y voit bien les enjeux économiques, on y voit la volonté de faire taire les opposants, même quand ces opposants sont les scientifiques ayant travaillé sur cette recherche, on y voit aussi une allusion à la haute criminalité qui souhaite investir non pas pour le bien de l’humanité, mais pour le bien de leur portefeuille, on y voit aussi la difficulté de faire prendre conscience aux politiques et à la population des dangers). Oui, tout y est, tout en restant une fiction élaborée dans les studios hollywoodiens !! Là, je félicite chaleureusement le scénariste car je crois qu’il n’a absolument rien oublié !

 

Film à regarder sans aucune modération !!

 

C’est vrai qu’il y a d’autres films qui traitent de ce sujet de la génétique, mais personnellement, je les trouve moins biens que Les Complices, non pas dans leur qualité mais dans la dénonciation de tous les enjeux – ils en oublient – qu’ils ne bornent qu’à l’enjeu de l’environnement (même s’il est le plus important)…

 

Bisous,

@+

Sab

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2 octobre 2012

01 : Le Royaume des Sorciers et Sorcières

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Ah que coucou !

 

Aucun conte, digne de ce nom, ne peut débuter sans ces quelques mots : « Il était une fois… », mais comme nous sommes dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières, et non dans celui des bonnes fées, nous ne pouvons dignement pas débuter ce conte par ces mots magiques contenus dans cette formule nous servant à nous protéger des méfaits des méchantes sorcières et des méchants sorciers dans tous les autres contes et permettant à l’histoire de bien se terminer. Nous garderons donc le « Il était une fois » pour nous protéger et, en cas de besoin pressant, nous prononcerons ces paroles magiques en articulant le mieux possible pour que cette formule soit la plus efficace contre tous les sorciers et contre toutes les sorcières… Les enfants, rappelez-vous en bien, il y va de votre tranquillité durant toute l’histoire… dès que vous avez peur, vous criez : « Il était une fois ! » et votre peur disparaîtra et vous aurez vaincu la méchante sorcière ou le méchant sorcier qui approche de votre lit pour vous empêcher de dormir et vous faire gronder par Papa et/ou Maman… Nous pouvons maintenant commencer l’histoire…

 

Dans le très, très lointain monde magique il y a un royaume. Dans ce royaume ne règnent pas les bonnes fées comme cela est le cas presque partout dans le monde magique. Dans ce royaume ne règnent que des sorciers et des sorcières qui concourent pour être le ou la plus méchant ou méchante. Plus ils sont méchants, plus ils sont craints et les deux plus craints sont couronnés Roi et Reine du Royaume des Sorciers et des Sorcières, ils sont remplacés et meurent seulement quand un Sorcier et une Sorcière deviennent plus puissants et plus craints qu’eux. Pour vous dire qu’ils sont rudement méchants !

 

Dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières, la nature est inexistante ! Il n’y a pas de pelouse sur laquelle jouer et se rouler. Il n’y a pas de jolies fleurs à offrir à sa maman, à sa grand-mère. Les enfants n’ont pas de jolies chambres bien rangées où tous les jouets et les nounours apprécient être quand ils s’absentent et quand ils ne peuvent les emmener avec eux…

Dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières, tout est mécanique, tout est Acier, tout est sombre, même l’air qu’on y respire.

Dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières, tout est uniformisé : tous les habitants portent les mêmes habits de couleur sombre, tous les habitants ont la même taille, tous les habitants ont la même couleur de peau, tous les habitants ont la même couleur de cheveux, tous les habitants ont la même couleur d’yeux, tous les habitants ont la même voix, tous les habitants parlent la même langue, chantent des chansons non mélodieuses en utilisant les mêmes notes, le même rythme et le même langage non poétique.

 

Si un Sorcier ou une Sorcière tente d’agir différemment ; tous les autres Sorciers et toutes les autres Sorcières l’expulsent, ce qui pousse ce Sorcier ou cette Sorcière à s’exiler dans les autres pays du monde magique – c’est ainsi que nous les rencontrons dans les contes de fées. Ils ne peuvent retourner dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières seulement s’ils parviennent à gagner face au bien et à la bonté. C’est pour cela qu’il faut toujours aider et soutenir les bonnes fées… car en les vainquant, les uns après les autres, la puissance du Royaume des Sorciers et des Sorcières diminuent et, ainsi, un peu de leur territoire est à chaque fois redistribué pour le bien de Dame Nature qui crée sur ces terres, qu’elle rend fertiles à l’aide des nymphes, de belles forêts où tous les animaux peuvent vivre, de beaux prés où fleurissent toutes les belles fleurs, de belles rivières où l’eau clair et propre de tout déchet permet à tous les poissons de vivre dans le bonheur, etc.

 

C’est dans ce royaume des Sorciers et des Sorcières où vivent le très, très méchant roi Brokmar et la très méchante reine Dragui qui est la plus méchante et la plus puissante sorcière qui n’ait jamais existé. Ce qu’ils préfèrent, c’est kidnappé les petits enfants qui se promènent seuls, sans leurs parents, pour les ramener dans leur royaume et leur faire subir les pires atrocités avant de les tuer et de les manger. Les enfants, espérons que vous ne les rencontriez jamais !

 

Cela fait déjà plusieurs siècles qu’ils règnent ensembles sur le Royaume des Sorciers et des Sorcières. A plusieurs reprises ils ont eu des enfants, mais leur méchanceté étant si forte, qu’ils tuèrent leurs propres enfants avant qu’ils n’atteignent l’âge de 2 ans. Quand soudain la très méchante reine Dragui accouche à nouveau d’un bébé…

 

Ce jour-là, le puissant sorcier Herkor fut tué par une bonne fée et à cause de cette puissance perdue, le soleil avait réussi à paraître dans le ciel du Royaume des Sorciers et des Sorcières pendant 1 heure juste au moment où le bébé sortait du ventre de la reine Dragui, ce qui est un très mauvais présage chez tous les Sorciers et toutes les Sorcière habitués au ciel toujours gris et sombre.

Le bébé naissant dans de telles mauvaises conditions, ses parents se mirent à espérer que ses pouvoirs maléfiques n’apparaissent jamais et ce bébé eut ainsi la vie sauve car ses parents estimèrent qu’ils n’avaient rien à craindre de ce nouveau petit être… On la prénomma Babeth en hommage à la dernière bonne fée qu’avait tuée Dragui qui voulait montrer à tous qu’il n’y avait rien à redouter de cette petite fille, qui était née pendant que le soleil brillait et qui, selon leurs croyances, ne pourra jamais devenir une puissante sorcière, ce que redoutait Dragui car elle avait lu dans l’avenir qu’un de ses enfants, ayant hérité des pouvoirs de son père et des pouvoirs de sa mère, les vainquerait et tuerait tous les Sorciers et les Sorcières qui ne voudraient pas devenir aussi bon que les bonnes fées.

 

Et nous arrêtons là cette histoire pour aujourd’hui… si vous voulez connaître la suite, les enfants, n’oubliez pas de faire le bisou à papa, le bisou à maman et de faire maintenant un gros dodo pour être en forme demain pour pouvoir jouer !

 

Tout conte enseigne quelque chose à l’enfant. Ce que je pense avoir réussi à faire. En effet, nous retrouvons bien là la différence existante entre le Bien (le monde où règnent les bonnes fées) et le Mal (la description du monde dans lequel vivent les Sorciers et les Sorcières). Nous y retrouvons aussi l’apprentissage au respect de la nature et du monde dans lequel nous vivons. Nous y abordons aussi la prudence que l’enfant doit adopter quand il se retrouve séparé de ses parents ou de l’adulte devant le surveiller (dans ce que préfèrent Brokmar et Dragui). Et certains parents apprécieront cette petite allusion concernant les chambres d’enfant bien rangées (dans le fait que les jouets et les nounours aiment être dans ces chambres-là quand l’enfant est absent ;)) pour encourager nos têtes blondes à faire leur lit et à ranger leur chambre ;)…

 

Bisous,

@+

Sab qui tentera de poster une aventure par semaine... ce qui dépend et de la mémoire et d’un planning souvent surbooké…

2 octobre 2012

00 – Contes de Sab (nouvelle catégorie)

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Je sais,

Sab ne sait toujours pas dessiner…

et l’ordinateur n’arrange strictement rien, au contraire ;)

mais CHUT !!!! ;) mdrrrrr !!

 

Ah que coucou !

 

La création de cette nouvelle catégorie sur mon blog fait suite à une discussion entre une ado qui commence à baby-sitter et moi…

 

Hier après-midi une ado, qui, très bizarrement, au lieu de nous piquer sa crise, restait près de nous, les adultes, sans y être obligée et sans être occupée avec son téléphone portable et ses écouteurs, tout en semblant intéressée par notre discussion, et, après un moment, me demande si je peux lui prêter le livre de contes de fées dont je tirais les histoires que je lui racontais quand elle était petite car elle commençait, le week-end prochain, à faire du baby-sitting pour augmenter son argent de poche…

 

Mais voilà, tous les baby-sitters peuvent dire qu’il est très difficile de trouver un livre de contes qui n’ont pas l’option : « Ce n’est que Papa qui nous lit cette histoire ! » ou « celle-ci c’est Maman qui nous la lit », etc. quand nous demandons à ces chérubins quelle histoire ils souhaitent que nous leur lisions… Alors, pour palier à ce problème un tantinet énervant pour la baby-sitter que j’étais, je me mis à créer des contes originaux au fils du temps et de l’enfant que je devais garder… et ces mômes, se connaissant et se fréquentant, se mirent à demander à chaque fois que je devais les baby-sitter : les Aventures de Babeth, la petite Sorcière.

 

Alors comme maintenant tous ces mômes sont en âge de faire du baby-sitting et pour éviter qu’ils défilent tous chez moi pour me demander un livre qui n’existe pas, je vais tenter de faire appel à mes souvenirs pour écrire ici tous ces petits contes qui sortaient de mon imagination et qui se terminaient quand l’enfant se mettait enfin à s’endormir !! (pas de panique, il ne s’agit là pas de contes sans fin ;) mdrrrr !!)

 

Alors toute cette bande d’ado retrouvera ici, dans cette catégorie, Babeth, ses parents, ses amis sorciers, sorcières, fées, mais peut-être pas exactement comme ils s’en souviennent ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

1 octobre 2012

OGM : LA solution pour l’avenir ?

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Ah que coucou !

 

Des scientifiques se réunissent pour une pétition en faveur d’un débat raisonné autour des OGM (pour accéder à l’article, cliquez ici). Même si cette proposition semble intéressante et valable (les protocoles d’évaluation des OGM étant à réformer car c’est du n’importe quoi – pour accéder à une petite explication, cliquez ici), il y a pourtant quelque chose qui me met en boule : celle de donner à une société américaine le droit de décider quelle population doit vivre et quelle population doit mourir de faim ! Je veux dire par là qu’en plus des dangers écologiques (nulle besoin d’une étude très poussée pour constater que les arguments économiques et environnementaux valorisants la culture des OGM pour remplacer et accroître les agricultures nationales NE sont QUE mensonges honteux !) il y a aussi le pouvoir économique et les souverainetés nationales qui seront mise à mal pour le seul bien du porte-monnaie de quelques actionnaires de la firme Monsanto (qui est détentrice des brevets, faut-il le rappeler ;) ?). Pour constater ces dégâts déjà très palpables, il suffit pour cela de regarder l’état des sols où ont été cultivés ces OGM, la mise à mal des faunes et flores locales, l’accroissement de la pauvreté des agriculteurs qui ont eu cette naïveté de croire à toutes ces promesses, pour SAVOIR et DEVOIR RECONNAÎTRE que les OGM sont très loin d’être une solution, mais un problème futur que nous refilons à nos héritiers si nous acceptons d’adopter ces cultures qui, en réalité, parvient à transformer les gènes des animaux de laboratoire nourris exclusivement d’OGM (résultats que Monsanto s’est bien tenu de communiquer aux autorités sanitaires américaines, car devons-nous rappeler que cette société a profité d’un vide juridico-scientifique pour faire autoriser cette agriculture sur le sol des USA ?), car aucune personne consciente n’achèterait de la nourriture impropre à la consommation ;)… Moi, J-A-M-A-I-S ! Je préfère mourir de faim plutôt que d’avaler cette cochonnerie d’OGM !! Et les scientifiques auront bon discuté des heures et des heures, mon opinion reste et restera inchangée concernant ces poisons !! Mais je suis sûre aussi que vous avez gardé en mémoire mon billet concernant le maintien du moratoire sur l’OGM (pour ceux qui veulent se remettre en mémoire ce billet, cliquez ici) dans lequel se trouve un reportage dénonçant cette tentative d’hégémonie mondiale de la firme américaine Monsanto ! Alors, en discuter, OUI je veux bien, mais pour clôturer ce sujet une bonne fois pour toute et interdire à quelques individus non-scrupuleux de spolier leurs contemporains tout en les assassinant à petit feu sous prétexte d’alimenter leurs comptes en banque !

 

Et oui, je sais, j’en suis consciente : cette nouvelle a fait encore bondir votre Sab hors de ses gonds…

 

Bisous,

@+

Sab – qui devrait faire attention au plafond quand-même !! à force il risque de finir par se fissurer (la tête de Sab étant plus solide que les plaques de Placoplatre habillant ses plafonds)…

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