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31 juillet 2012

Quand le fanatisme se fait religion…

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… meurent de nombreux non-fanatiques

 

Ah que coucou !

 

Définissons d’abord ce que signifie fanatisme. Un petit clic sur le dictionnaire en ligne de l’Académie Française (pour y accéder, cliquez ici) et nous lisons ce qui suit :

 

nom masculin apparu au 17e siècle. Dérivé de fanatique

1. vieilli. Disposition d’esprit, comportement d’une personne qui se croit inspiré par la divinité.

2. Zélé outré et intolérant pour une religion, une croyance.

3. Attachement exclusif et intraitable à une doctrine, à un parti, à une opinion.

 

L’actualité montre surtout les images d’un fanatisme religieux et oublie souvent les autres formes du fanatisme comme le « fanatisme politique » (cf : les partis extrémistes), le « fanatisme scientifique » (ceux qui ne jurent que par les sciences dites « exactes » alors qu’elles comportent bon nombre d’erreurs qui sont heureusement corrigées au fur et à mesure de nos avancées scientifiques), etc. Pourtant eux aussi ils existent… hélas pour nous, les non-fanatiques, car tous ces fanatiques (religieux et laïcs) peuvent à tout moment devenir dangereux, non seulement pour les autres, mais aussi pour eux-mêmes : l’Histoire de l’Humanité est remplie de leurs actions fanatiques… Mais à cause de l’existence de ces fanatiques, devons-nous condamner l’objet supposé de leur fanatisme ou devons-nous accuser le fanatique en tant qu’individu et le faire soigner ?

 

Comme tout le monde nous nous retrouvons tous, trop souvent pour mon goût, à devoir discuter avec eux pour tenter de les modérer, de les calmer, de leur expliquer que l’on peut croire/adorer sans se montrer trop excessif/exclussif, etc. Tant que ces fanatiques ne le sont pas à 100%, nous y parvenons, mais quand leur intolérance est totale, nous pouvons préparer leur enterrement, quand ce n’est pas nos propres cercueils le jour où ces fanatiques ont un peu de pouvoir…

 

Pourtant je me refuse :

 

1. à condamner la religion à cause des fanatiques religieux,

2. à condamner la politique à cause des extrémistes (dont certains se montrent plus extrémistes que leur propre chef)

3. à condamner les sciences dites exactes

4. à condamner la philosophie

5. à condamner les jeux

6. à condamner la télévision

7. à condamner la musique

8. à condamner la littérature/poésie (oui, oui, même là il y en a ;), demandez à certains de nos grands écrivains ;)),

9. à condamner les hommes/femmes qui font/ont fait notre Histoire, etc

 

car cela me donnerait l’impression de condamner Napoléon Bonaparte ou Jésus Christ, par exemple, pour n’en nommer que 2, si grand objet d’obsession de certains fous dans nos asiles, qu’ils se prennent pour un de ces 2 personnages aux dires de la caricature du monde psychiatrique ;), ce qui, selon moi, est la pire marque de fanatisme (heureusement qu’ils sont soignés par un personnel compétent). Oui, pour moi, tous ces fanatiques relèvent plus de la psychiatrie que d’autre chose… alors, si l’on veut comprendre pourquoi il existe parmi nous des fanatiques, il est préférable d’étudier la psychiatrie plutôt que l’objet de leur fantasme (dont ils détournent toujours le sens, ou les actes/sentiments quand l’objet est une personne, pour expliquer leurs crimes)…

 

Bisous,

@+

Sab

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