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Bienvenue chez Sab
6 décembre 2012

Analyses du sol martien… et premières découvertes

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Ah que coucou !

 

Pour accéder à l’article (version anglaise), cliquez ici. Désolée mais je ne l’ai pas trouvé en français (les nouvelles en français que j’ai trouvées ne reflétant pas exactement et/ou complètement l’information de la NASA). C’est vrai que c’est dur, dur, de traduire du technique…

 

Si nous pouvons nous réjouir de cette nouvelle, qui laisse imaginer une « vie possible » sur Mars pour des hommes (ohlaaa !! nous imaginons très, très loin là, quand-même), il faut toutefois se montrer très prudent car rien ne nous dit que ces molécules ne sont pas terrestres (rappelez-vous l’épisode de l’eau que l’on croyait martienne mais qui était en réalité venu de notre planète, transporté par une sonde), car, comme le rappelle l’équipe des scientifiques pour le projet Curiosity, « The chlorine is of Martian origin, but it is possible the carbon may be of Earth origin, carried by Curiosity and detected by SAM’s high sensitvity design » ce qui, en gros veut dire, que même s’il est possible que les chlorites soient d’origine martienne, il est possible que le carbone ait des origines terrestres, et fut transporté par Curiosity… ce qui changerait toute la donne…

 

Que les molécules soient d’origine terrestre ou martienne, il faut ici applaudir l’exploit scientifique : le robot Curiosity a réussi à faire un prélèvement du sol pour en faire ensuite une analyse basique – j’imagine mal qu’une machine ait assez de technicité pour faire une analyse chimique complète du sol et j’imagine mal aussi que les concepteurs du laboratoire aient réussi à y mettre tous les composants pour faire toutes les analyses que les ingénieurs chimistes, spécialistes dans l’étude des sols, peuvent espérer et même imaginer… car, qui dit une autre planète, doit penser à autres molécules dont nous pouvons ignorer l’existence sur terre et la façon de les déceler et les analyser… Alors, à moins d’y aller soi-même pour y ramener des échantillons, je conçois mal que nous parvenions un jour à connaître le sol de Mars… comme celui de toute planète sur laquelle nous n’irions jamais…

 

Bisous,

@+

Sab

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5 décembre 2012

Paris : Le Louvre

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à partir d’une carte postale datée du début du 20e siècle

(collection des cartes postales anciennes de ma maman à moi ;p !)

 

Ah que coucou !

 

S’il y a bien un musée parisien où je ne me lasserais jamais d’aller, c’est le Louvre je crois.

 

Du Louvre (pour accéder au site du musée, cliquez ici), j’ai déjà fait plusieurs fois de nombreuses photo, de nombreuses vidéo et pour vous permettre de profiter, vous aussi qui n’habitez pas Paris ou proche, de ce très célèbre musée national, je vous propose un petit montage vidéo que j’ai créée en 2007/2008 suite à ma première visite du dit musée armée de mon caméscope numérique HD et appareil photo haute résolution que j’avais acheté quelques semaines plus tôt :

 

 

Evidemment, pour connaître ce musée, une visite n’est pas suffisante (à chaque fois que je le visite, je vois des choses et des détails que je n’avais pas vu la fois d’avant), mais pour vous faire observer ce que l’on ne voit pas sans être averti je vais copier pour vous ce qui est dit sur le Livre d’Or Tout Paris, sans entrer dans les détails des œuvres d’arts les plus importantes…

 

Histoire du Palais et du Musée

 

L’origine du Louvre remonte à 1200, lorsque Philippe-Auguste fit construire près du fleuve une forteresse destinée à la défense : elle occupait environ un quart de l’actuelle Cour Carrée. Alors qu’elle n’était pas encore demeure royale (le roi, en effet, préférait habiter dans la Cité), la forteresse abritait entre ses murs épais le Trésor royal et les archives. Au XIVe siècle, Charles V dit le Sage, la rendit plus habitable et l’élut pour demeure, y faisant construire, entre autres, la fameuse Librairie, gagnant ainsi ce surnom avec lequel il est entré dans l’histoire. Après son règne, le Louvre ne logea plus aucun roi jusqu’en 1546, lorsque François Ier confia la tâche à l’architecte Pierre Lescot de lui rendre la demeure plus habitable et plus en accord avec les nouveau goûts de la Renaissance. Pour cela il fit abattre la vieille forteresse et fit élever le nouveau palais sur se fondations. Les travaux se poursuivirent sous Henri II, toujours sous la direction de Lescot, qui s’adjoignit pour la sculpture Jean Goujon. Après la mort de Henri II au cours d’un tournoi, sa veuve Catherine de Médicis confia à Philibert Delorme la mission de construire le palais des Tuileries et de le réunir au Louvre par un long bras qui se prolongeait vers la Seine. Les travaux interrompus par la mort de Delorme, reprirent et furent terminés sous Henri IV, qui fit construire le Pavillon de Flore. On poursuivit également sous Louis XIII et Louis XIV un agrandissement constant de l’édifice, par l’achèvement de la Cour Carrée qui, par la richesse de sa décoration de sculptures devint la partie la plus prestigieuse de ce que l’on appelle le Vieux Louvre, et par la construction de la façade Est avec la Colonnade. Lorsque la cour se transféra à Versailles, en 1682, les travaux furent presque abandonnés, et alors, le palais se détériora tellement qu’en 1750 on envisagea de le démolir. On peut dire que ce furent les femmes des marchés parisiens qui, en marchant sur Versailles le 6 octobre 1789, le sauvèrent, en ramenant la famille royale à Paris. Après les années de la tourmente de la Révolution, les travaux furent finalement repris par Napoléon, lorsque les architectes Percier et Fontaine entreprirent la construction de l’aile Nord, complétée en 1852 par Napoléon III, qui se décida finalement à terminer le Louvre. Le Louvre prit définitivement son aspect actuel après l’incendie et la destruction des Tuileries en mai 1871.

Après qu’eut été dispersée l’importante Librairie de Charles le Sage, ce fut François Ier qui, au XVIe siècle, commença une collection artistique, début de ce qui devait devenir une des plus importantes collections du monde. Elle s’accrut notablement sous Louis XIII et Louis XIV, tellement bien qu’à la mort de ce dernier, le Louvre abritait régulièrement des Expositions de peintures et de sculpture. Finalement, le 10 aout 1783, la galerie fut ouverte au public et devint ainsi, en définitive, un musée. A partir de ce moment, il y eut un accroissement continuel, rendu encore plus important par le fait que Napoléon Ier imposait aux nations vaincues un tribut en œuvres d’art. Les pièces figurant au catalogue du musée se montent aujourd’hui au nombre de 400.000 environ, réparties en diverses sections, des antiquités égyptiennes, grecques et romaines aux antiquités orientales, de la sculpture médiévale à la sculpture moderne, des objets d’art (dont le Trésor royal) aux énormes collections de peinture.

 

 

La Colonnade

 

Pour la réalisation de cette Colonnade, le ministre de l’époque, Colbert, fit venir de Rome le Bernin, qui lui présenta en 1665 son projet de nette inspiration baroque. Cela ne répondant pas aux goûts de la Cour, qui s’orientaient déjà vers le ton classique dans lequel l’élément antique et la culture académique faisaient déjà sentir leur poids, le projet fut confié alors à Claude Perrault qui, entre 1667 et 1673, fit construire cette célèbre et monumentale Colonnade. Sur un soubassement important, interrompu par des fenêtres, la longue galerie court, formée par de très hautes colonnes jumelées, pour lesquelles Perrault utilisa une armature de fer. Trois éléments, l’élément central étant couronné par un fronton, font saillie le long de la façade. Le motif des deux L dos à dos, entourés d’une guirlande et enfermés dans un médaillon, est le chiffre de Louis XIV et se retrouve tout le long de la façade.

 

 

La Cour Carrée et le Pavillon de l’Horloge

 

Cette cour grandiose qui mesure plus de 120 mètres de côté était à l’origine l’enceinte du château primitivement construit par Philippe-Auguste. Son ensemble représente plusieurs phases de construction : la partie la plus intéressante est sans nul doute le pavillon central, construit par Pierre Lescot, formé de deux étages avec leurs files de fenêtres et couronné d’un attique. En outre, Jean Goujon et son école décorèrent richement la façade de cette aile de statues et de motifs sculptés. Au centre de l’aile se trouve le Pavillon de l’Horloge, dont la construction selon un projet de Lemercier sous Louis XIV commença en 1624, et fut rendue possible par la démolition de la tour de la Librairie qui faisait partie du Louvre au temps de Charles V. En un second temps, pendant la Restauration, on plaça l’horloge actuelle à la place d’une fenêtre ; ce sont les sculpteurs Buyster, Poissant et Guérin qui sont les auteurs des cariatides qui s’élèvent sous la coupole. On doit à Louis Le Vau le projet des autres ailes de la cour comportant à l’origine deux étages et augmentées d’un étage par la suite par les architectes de Napoléon Ier, Percier et Fontaine.

 

Personnellement je vous invite à ne pas regarder seulement les murs lors de votre visite, mais aussi les boiseries et les plafonds où vous y verrez aussi de nombreuses œuvres d’art. Pour une visite approfondie (sans toutefois réussir à y voir tout hélas) je vous conseille d’y rester la journée entière : la restauration étant possible sur place… personnellement j’y suis restée déjà plusieurs fois journée complète et j’avoue que je n’ai pas eu malheureusement la possibilité de tout voir SNIF ! (surtout quand vous y allez et qu’entre 2 visites les expositions ont changé ;))…

 

Bonne visite !

 

Bisous,

@+

Sab

4 décembre 2012

10 : Babeth rencontre Saint Nicolas

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Ah que coucou !

 

Dans le monde magique, tout se sait, et il n’y a pas besoin de maman ou de papa pour avertir Saint Nicolas, le Père Noël, le Père Fouettard, le Croquemitaine quand nous sommes gentils ou quand nous sommes méchants. Dans le monde magique, contrairement à chez nous, papa et maman n’ont pas besoin de tenir à jour une liste des bienfaits et des bêtises… Non, dans le monde magique, Saint-Nicolas sait automatiquement quand un enfant a été sage, quand un enfant a été vilain, tout comme le Père Noël… Dans le monde magique, c’est Saint-Nicolas qui avertit le Père Noël quand un enfant a été plus gentil que tous les autres pour que cet enfant puisse recevoir le plus beau cadeau contenu dans la hotte du Père Noël…

 

Comme vous vous en doutez, les enfants, dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières, ni Saint Nicolas, ni le Père Noël, ni le Père Fouettard, ni le Croquemitaine ne viennent pour récompenser ou pour punir les enfants, parce que, comme vous le savez, ce qui est bien dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières est tout ce qui mérite la visite du Père Fouettard chez nous. Alors, pour éviter des problèmes, ni Saint Nicolas, ni le Père Noël, ni le Père Fouettard, ni le Croquemitaine ne viennent visiter les enfants en décembre. Et oui, les enfants, les enfants dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières ne reçoivent aucun jouet à Noël, ni ne reçoivent aucun chocolat à la Saint-Nicolas… Imaginez comme ils sont malheureux quand ils apprennent que tous les autres enfants reçoivent bonbons, chocolats, joujoux… même s’ils font semblant que tout cela ne leur fait rien…

 

Mais depuis plusieurs mois, Saint Nicolas se demande s’il ne devrait pas donner des chocolats à la princesse Babeth pour la récompenser…

 

Afin de décider de ce qu’il était convenable de faire, Saint Nicolas a convoqué la semaine dernière le Père Noël, le Père Fouettard, le Croquemitaine… La discussion fut longue et laborieuse car Babeth est la princesse du Royaume des Sorciers et des Sorcières, elle est la fille des plus méchants sorciers qui existent dans le monde magique : le méchant roi Brokmar et la très méchante reine Dragui. Et personne ne peut la récompenser de ses bontés alors qu’elle doit défendre les méchants… et donner une récompense à une petite sorcière, mais c’est du JAMAIS VU jusqu’à maintenant ! Mais bon, la fée Marguerite, convoquée en tant que témoin des bonnes actions de Babeth, a aidé Saint Nicolas, le Père Noël, le Père Fouettard et le Croquemitaine à prendre leur décision… et ils ont décidé qu’ils allaient considérer Babeth de la même façon que toutes les autres petites filles et que cette année, fait exceptionnel dans le monde magique, une petite sorcière aurait des chocolats pour la Saint Nicolas et des cadeaux pour Noël pour la récompenser…

 

Mais voilà… il faut parvenir à passer, à traverser tous les pièges pour parvenir jusqu’à la princesse Babeth. C’est pour cela que Saint Nicolas a décidé de livrer ses chocolats à Babeth en premier – alors, les enfants, si Saint Nicolas a quelque retard cette année dans la livraison de vos bonbons et de vos chocolats, ne lui en veuillez pas ; soyez juste un peu plus patients que les autres… Il doit réussir à rentrer chez lui pour prendre les chocolats et les bonbons afin de vous les offrir… oui, les enfants : Saint Nicolas est actuellement coincé dans le royaume des Sorciers et des Sorcières et ignore quand et comment il parviendra à en sortir ! Mais bon, ne vous inquiétez pas les enfants, les bonnes fées étudient un plan pour l’aider à s’évader, alors, espérons qu’elles y parviennent avant le 6 décembre !

 

Maintenant je vais vous copier la lettre que Saint Nicolas m’a envoyée pour expliquer ce qu’il s’est passé…

 

S’il te plaît, peux-tu prévenir les enfants que je risque d’avoir du retard pour distribuer les friandises le 6 décembre ? J’ai honte à l’avouer, moi, Saint Nicolas, mais je me trouve prisonnier dans le royaume des Sorciers et des Sorcières où Brokmar et Dragui me considèrent comme étant un espion.

Comme nous te l’avons raconté, nous avons décidé que la princesse Babeth devait recevoir cette année des friandises pour la Saint Nicolas et des jouets pour Noël. Armé de bonbons et de friandises, j’ai donc franchi les frontières et me dirigeais vers le château où vit la princesse Babeth.

A cause des idées révolutionnaires actuelles que ressentent de plus en plus les sorciers et les sorcières dans ce pays, il m’a été simple de traverser les défenses et d’entrer dans le royaume. Mais je n’avais pas fait 100 km qu’un enfant m’a reconnu et a exigé de moi que je lui donne des bonbons. Estimant qu’il ne s’agissait là que d’un enfant et qu’il me serait facile de m’en débarrasser, je n’ai pas fait attention à l’arrivée de la police des Sorciers dont les deux représentants m’ont arrêté et mis en prison.

Depuis mon incarcération j’ai été jugé pour espionnage par le roi Brokmar et condamné à rester dans cette prison pendant 20 années. J’ai averti la Bonne Fée Marguerite afin qu’elle agisse le plus rapidement possible pour ma libération. J’ai averti aussi le Père Noël pour qu’il fasse attention lorsqu’il viendra livrer les jouets à la princesse Babeth, mais de son traineau volant, il ne pourra pas être inquiété par tous ces petits monstres d’enfants sorciers qui vont réclamer des jouets pour eux aussi ! Il n’aura donc pas les mêmes soucis que moi…

[…]

Hier, la princesse Babeth, intriguée par ma présence, a réussi à déjouer la surveillance de sa gardienne pour venir me voir. Nous en avons profité pour discuter de l’avenir du Royaume des Sorciers et des Sorcières et je pense que j’ai réussi à lui faire comprendre qu’il était nécessaire qu’il y ait une meilleure connaissance de ce qui est bien et mal. Il faut arrêter de dire aux Sorciers et aux Sorcières que ce qu’ils font est bien ! il faut leur dire que c’est mal ! Nous nous sommes mis d’accord qu’il est nécessaire qu’il existe les mêmes notions du bien et du mal dans tout le monde magique. Il faut que les enfants sorciers, comme Babeth, puissent recevoir des récompenses comme tous les autres enfants. Babeth a parfaitement compris le problème et m’a garanti qu’elle allait changer les choses avant le passage du Père Noël pour lui éviter les désagréments que je connais aujourd’hui.

[…]

Pendant sa présence je suis parvenu à faire apparaître les bonbons et les chocolats qu’il était prévu qu’elle reçoive pour la Saint Nicolas. Mais nous avons frôlé une nouvelle catastrophe : un gardien s’était réveillé et approchait son œil de l’œilleton quand Babeth a senti sa présence et a disparu sans oublier ses chocolats et ses bonbons.

Naturellement je te tiens au courant de l’évolution de la situation.

Embrasse tous les enfants de ma part, préviens-les qu’il faut qu’ils continuent à être sages et obéissants malgré mon absence actuelle accidentelle car je ferai tout mon possible pour être là et pouvoir leur donner leurs friandises le 6 décembre !

Saint Nicolas

 

Dépêche de la bonne Fée Marguerite :

 

URGENT ! IMPORTANT ! URGENT !

Action ce soir ! – Aidons évasion saint Nicolas. Fais prononcer les mots magiques par tous les enfants pour nous aider !

URGENT ! IMPORTANT ! URGENT !

 

Alors, les enfants, n’oubliez pas, pour aider les bonnes fées à libérer Saint Nicolas, n’oubliez pas de prononcer les mots magique : « Il était une fois » avant d’aller au dodo ! Par avance, merci les enfants de la part des bonnes fées et de Saint Nicolas…

 

Maintenant il est l’heure d’aller au dodo, faites un bisou à papa, faites un bisou à maman ! et n’oubliez pas saint Nicolas !!

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS: Avis aux parents/conteur, ne pas oublier d'avertir l'enfant que Saint Nicolas est sorti de sa prison ;)! et que c'est aussi grâce à lui et à ces mots magiques...

3 décembre 2012

Astérix

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Ah que coucou !

 

Qui ne connait pas encore notre fabuleux héros Astérix, un Gaulois qui tourne en ridicule les troupes de l’illustre empereur César ? Qui ne connait pas son non moins connu meilleur ami Obélix, livreur de menhir de son état et qui est tombé dans la marmite de la potion magique quand il était enfant ? Qui ne connait pas Idéfix, le chien d’Obélix, cet amoureux de la nature et protecteur de l’environnement ? Qui ne connait pas Panoramix, le druide, inventeur génial d’une potion qui donne une force surhumaine à quiconque la boit, Panoramix, le sage qui calme souvent les gens du village ? Qui ne connait pas Abraracourcix, le chef du village, gaffeur professionnel, devrions-nous le qualifier, qui se met souvent dans des situations assez pittoresques quand il ne tombe pas de son bouclier ? Qui ne connait pas Assurancetourix, le barde qui chante et joue de la lyre si mal qu’il fait fuir tout le monde, même les Romains, pourtant si raffinés… Bref, qui ne connait pas cette BD qui a bercé et berce l’enfance de plusieurs millions de francophones et qui est traduite dans plus d’une cinquantaine de langues ? Qui ne connait pas cette BD dont Walt Disney a acheté les droits pour nous sortir une version américanisée de notre héros, qui transforme le message contenu dans tous les albums du vivant de son scénariste R. Goscinny ?

 

Oui. Enfants nous ne lisons qu’une histoire pleine d’humour, mais une fois grands, nous nous apercevons que nous avons appris beaucoup à travers ces épisodes…

D’abord d’un point de vue historique les auteurs nous rappellent sans cesse les évènements importants qui ont eu lieu pendant le règne de César : la conquête de la Gaule, la reddition de Vercingétorix à Alésia, la conquête des îles britanniques, les intrusions barbares, Cléopâtre, etc. Ils nous rappellent aussi les appellations premières des cités : Lutèce (Paris), Durocortorum (Reims), etc., les appellations des pays en latin : Hispanie (Espagne)… Quand nous sommes enfants, nous apprenons aussi quelles sont les spécialités culinaires de toutes les régions françaises (cf. l’album Le Tour de Gaule d'Astérix). Ces albums qui ont été traduits en latin, aident nos latinistes en herbe à apprendre cette langue en leur permettant de la pratiquer… et pour les non-latinistes, ils apprennent les citations latines les plus connues et leur traduction française : « Alea jacta est », etc.

D’un point de vue inattendu, sont enseignées aussi aux lecteurs les bases de l’urbanisation, de l’économie (système capitaliste)…

Et tout ceci sans oublier le principal pour des histoires destinées aux enfants : la Morale ! Les gentils sont récompensés pendant que les méchants sont ridiculisés… et ceci dès le premier album Astérix, le Gaulois où le lecteur, plus ou moins consciemment, constate qu’il est dangereux de convoiter le bien d’autrui et de le forcer à le donner (le chef du camp romain voulait la recette de la potion magique pour prendre la place de César, il a fait kidnapper Panaromix, il a voulu lui voler le secret par la violence = en torturant Panoramix, il a été non seulement ridiculisé – épisode des fraises et des poils et cheveux qui poussent et poussent et poussent tant qu’il faut sans cesse que les romains ne se rasent et se fassent couper les cheveux -, mais il a été exilé – César l’a expédié avec ses hommes dans une zone dangereuse aux frontières de l’Empire). Et dans chaque album, il y a une morale différente… enfin, tant que René Goscinny en était le scénariste car depuis… Uderzo, le dessinateur, qui a continué la série sans Goscinny et a pris sa place pour écrire les scénarii, n’intègre plus dans les derniers albums des connaissances, qu’elles soient géographiques, historiques, linguistiques, et le mise à part « happy end » ne révèle aucune morale réelle (exception faite du premier qu’il a fait paraître après la mort de son ami et co-auteur R. Goscinny).

 

Cette série se compose de 34 albums dont 24 ont eu pour scénariste R. Goscinny

 

Titres des albums en collaboration avec R. Goscinny :

 

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1. Astérix le Gaulois

2. La Serpe d’or

3. Astérix et les Goths

4. Astérix gladiateur

5. Le Tour de Gaule d’Astérix

6. Astérix et Cléopâtre

7. Le Combat des chefs

8. Astérix chez les Bretons

9. Astérix et les Normands

10. Astérix légionnaire

11. Le Bouclier Arverne

12. Astérix aux Jeux Olympiques

13. Astérix et le chaudron

14. Astérix en Hispanie

15. La Zizanie

16. Astérix chez les Helvètes

17. Le Domaine des dieux

18. Les Lauriers de César

19. Le Devin

20. Astérix en Corse

21. Le Cadeau de César

22. La Grande Traversée

23. Obélix et Compagnie

24. Astérix chez les Belges

 

et voici ceux qu’Albert Uderzo a fait seul :

 

 

Uderzo

25. Le Grand Fossé

26. L’Odyssée d’Astérix

27. Le fils d’Astérix

28. Astérix chez Rahazade

29. La Rose et le Glaive

30. La Galère d’Obélix

31. Astérix et la Traviata

32. La rentrée gauloise

33. Le ciel lui tombe sur la tête

34. L’Anniversaire d’Astérix et Obélix

 

Quelques dessins animés ont été faits – je vous conseille ceux qui sont sortis des Studios Idéfix qui reflètent le contenu des albums et ne sont pas une pale représentation cinématographique comme nous avons eu le droit avec le dessin animé : Astérix et les Normands où l’histoire a été totalement transformée et où le sens moral de l’épisode est inexistant !

Quelques films ont fait l'adaptation des aventures d’Astérix et d’Obélix aussi, mais même s’ils respectent l’humour gaulois, même si le duo Clavier – Depardieu donne un bon mélange, ils donnent l’impression d’être fait plus pour amuser acteurs et équipe du tournage que le spectateur… quant au dernier : il est à fuir tellement il est nul !

 

Bisous,

@+

Sab

2 décembre 2012

Jean-Charles : Cancres en herbe

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Ah que coucou !

 

Et si aujourd’hui je vous proposais de vous reposer et vous détendre avec les perles récoltées par le journaliste Jean-Charles et éditées en 1968 ? Et oui, comme vous vous en doutez, je ne peux malheureusement pas mettre en ligne cette nouvelle numérisation d’un livre de ma bibliothèque… Pour ceux à qui je ne peux prêter ce livre, vous pouvez l’obtenir auprès du site amazon.fr, par exemple, en cliquant ici.

 

Dans cette collection des perles, de nombreux sujets y sont traités comme la reproduction, les dents et la petite souris, le Père Noël, le petit Jésus, les animaux, le futur métier, l’école, les vacances, etc. (ce qui résument parfaitement encore aujourd’hui le déroulement de la vie de nos bouts de choux) découpés en 9 chapitres (+ préambule) :

 

1. Papa, Maman et toute la famille

2. Et le lendemain, ça recommence

3. Bon et mauvais appétit

4. Des questions, encore des questions

5. Voulez-vous jouer avec nous ?

6. Promenons-nous !

7. C’est beau le progrès !

8. En route pour l’école

9. Tant qu’on a la santé

10. Le Bon Dieu et le Diable

11. Vive les vacances !

12. Les bonnes et les moins bonnes bêtes

13. Oh ! le beau bébé !

14. L’avenir est à eux

 

où nous nous apercevons que, déjà à cette époque, les enfants avaient le don de la répartie et, comme ce garçonnet Thierry à qui sa maman avait expliqué comment on faisait les enfants (sans parler des choux et des roses, des abeilles, des cigognes) qui a rétorqué ceci à sa mère :

 

Bon, j’ai compris. Mais c’est sûr, hein ? Ca va pas faire comme le Père Noël ? Tu viendras pas me dire que c’est pas vrai parce qu’alors je te croirai plus jamais.

 

nos têtes blondes ne s’en laissent pas si facilement conter et que même si nous ne comprenons pas toujours leur façon de penser, ils ont une logique et réfléchissent sans parfois s’en douter ;)…

 

Mais pour que vous puissiez mieux vous faire une opinion sur ce livre d’or des mots d’enfants, vous trouverez, en dessous de ma signature, le préambule de ce livre où Jean-Charles nous explique pourquoi et comment il est parvenu à récolter toutes ces perles…

 

Bisous,

@+

Sab

 

 

 

« Avec mes six gosses, m’écrit une lectrice, j’ai énormément de travail, mais leurs réparties sont tellement amusantes que je ris tous les jours. »

Si ce livre d’or a quelque épaisseur, c’est que des milliers de lecteurs et de lectrices m’ont écrit des lettres analogues. Bien sûr, les enfants qui vivent à la Cancrerie (mon Jérôme de fils et mon Vincent de neveu) font souvent des mots, mais pas assez pour confectionner tout un livre. Je suis donc reconnaissant à ceux qui pensent à moi, dès que sort de la bouche d’un enfant la réflexion cocasse, poétique ou simplement inattendue (I).

Certains poussent néanmoins le zèle trop loin et prêtent à leurs rejetons des mots inventés de toutes pièces. Heureusement, je commence à avoir l’habitude de détecter les faux. Encore que, comme tous les experts, j’hésite parfois. Ainsi, dans le cas du petit garçon qui accompagne son père à une station d’essence où figure l’affiche : « Mettez un tigre dans votre moteur ».

- Dis, papa, demande l’enfant, si on met un tigre dans le moteur, il va manger les chevaux ?

A mon avis, ce mot a été inventé par un chansonnier ou peut-être par un publicitaire. Pourtant il n’est pas impossible qu’un enfant ait dit la même chose, tant il est vrai que l’imagination de nos humoristes en herbe dépasse souvent celle des adultes.

J’ai d’ailleurs constaté que les vrais mots se refont des dizaines et des dizaines de fois. Le record appartient sans conteste à l’histoire du gigot dans lequel on met de l’ail, ce qui fait demander par le petit garçon ou la petite fille assistant à l’opération :

- Dis, maman, pourquoi tu lui mets des suppositoires ?

L’actualité aussi a son influence sur les réflexions des enfants. Au moment de la vogue de la copocléphilie, combien de moutards s’écrièrent, en voyant un militaire avec toutes ses décorations sur la poitrine :

- Oh ! la belle collection de porte-clefs !

Il peut même arriver que des mots semblables sortent de la bouche des enfants de Dallas et de Léningrad, de Tokyo et de Liverpool. Toutefois ce livre d’or est essentiellement consacré aux pays francophones pour une bonne raison : la majorité de mes lecteurs se trouvant en France, en Suisse, en Belgique et au Canada, c’est de là que vient la plus grande partie de mon courrier.

Un problème délicat a été celui des mots d’enfants de vedettes. En effet, de même que l’on prête à François Périer, Marcel Achard et autres Marcel Pagnol des traits d’esprit qui ne sont pas d’eux, on attribue aux fils et filles de Charles Aznavour, Juliette Gréco ou Dany Robin des répliques empruntées à des moutards anonymes. C’est pourquoi je n’ai retenu que les mots racontés par les parents ou les proches de Katia, Nicole, Anabelle et autres Nicolas.

Pour Lise, Philippe, Pierre, Alain, Chantal, Marc ou Viviane dont les parents ne sont pas célèbres, je me contenterai de citer un prénom. Sauf, bien sûr, quand mes correspondants auront omis de préciser ledit prénom.

Je n’oublie pas qu’il y a plus d’un âne à la foire qui s’appelle Jérôme ou Vincent. Quant il s’agira d’un autre Jérôme ou d’un autre Vincent que les miens, je le signalerai. Et si mon fils et mon neveu occupent une grande place dans ce livre, ce n’est pas qu’ils fassent davantage de mots, mais simplement que je n’oublie jamais de noter leurs répliques et leurs réflexions.

Je note avec le même soin les mots des habitués de la Cancrerie : Didier, Monique, Cathie, Thierry, Catherine, Cécile, Corinne, etc. Et je n’aurai garde d’oublier mes chères nièces, bien que Dominique et Brigitte dont j’ai beaucoup parlé dans de précédents ouvrages ne fassent plus guère de mots et qu’Odile et Marie-Eve n’en fassent pas encore beaucoup.

Assez bavardé, la parole est maintenant à Jérôme, à Vincent, à Joan, à Francis, à Canou, à Sylvie, à Jean, à Jocelyne, à Christine, à Marie-Claude, à Pascale, à Danièle, à Yannick, à Nicole, à Loïc, à André, à Jean-Aimé, à Anne, à Arnaud, à Laure, à Béatrix, à Isabelle, à Steven, à Emmanuel, à Michel, à Pascal et à tous les autres.

 

(I) Nombre de lettres me sont parvenues par l’intermédiaire de Radio-Luxembourg où pendant un an j’ai eu une émission dominicale, par l’intermédiaire de Bonne soirée qui présenta les premières pages de ce livre et par l’intermédiaire de Pilote où je continue à égrener chaque semaine un collier de perles d’inculture. Mais le plus simple est encore de m’écrire aux bons soins de mon éditeurs (les Presses de la Cité, 116 rue du Bac, Paris 7e).

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1 décembre 2012

Edgar Allan Poe : Le Canard au ballon

 

Edgar Allan 

Poe

 

Ah que coucou !

 

Tout le monde connait les frères Montgolfier Joseph et Etienne, ces Français qui sont les inventeurs de ce ballon volant qui porte leur nom, la montgolfière. Depuis le premier vol, la montgolfière, mine de rien, a conquis, à sa vitesse, l’espace aérien. D’elle, le souvenir le plus marquant que j’ai jusqu’à maintenant, est celui que je garde d’un certain après-midi, dans ce parc des environs de Bonn, où j’ai assisté au décollage de plusieurs montgolfières dont l’une, mal amarrée certainement, une fois que le volume d’air était suffisant pour qu’elle s’envole, décollait toute seule, sans personne pour la guider (c’est là où l’on constate la nécessité de savoir courir vite, sauter et escalader la barre de la nacelle quand on veut faire de la montgolfière mdrrr !! un des passagers, moins habiles que les 2 autres, étant resté au sol…). Donc comme vous l’avez deviné, cette nouvelle, tirée à nouveau des Histoires Extraordinaires, va nous parler d’un voyage en montgolfière et porte le titre de :

 

Le Canard au ballon

accessible à la lecture/téléchargement en cliquant ici

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

langue : français

(traduit par notre Charles Baudelaire national)

 

où vous y apprendrez que si parfois le décollage peut être accidentel (cf l’anecdote que je vous ai racontée), les voyages en montgolfière restent aléatoires ;) – oui, quand en partant du nord du Pays de Galles, on prévoit de traverser la Manche pour aller à Paris, et qu’on se retrouve en Amérique… cherchez l’erreur ;) mdrr !

Et pour ceux qui connaissent un peu mieux l’histoire des montgolfières, vous y retrouverez une allusion à un certain voyage entre l’Angleterre et Nassau de 1836 ;)…

 

Quant à savoir si Edgar Allan Poe connaissait le fonctionnement et la façon de faire pour voler, je laisse les spécialistes jugés car, n’y connaissant rien, je suis toutefois étonnée que les montgolfières utilisaient de la houille au 19e siècle, même si nous savons que les frères Montgolfier utilisaient de la paille humide… sur un site dédié aux voyages en montgolfière (pour y accéder, cliquez ici) j’ai appris qu’était utilisé comme combustible aussi de la viande avariée…

 

Bonne lecture !

Bisous,

@+

Sab

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