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2 décembre 2012

Jean-Charles : Cancres en herbe

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Ah que coucou !

 

Et si aujourd’hui je vous proposais de vous reposer et vous détendre avec les perles récoltées par le journaliste Jean-Charles et éditées en 1968 ? Et oui, comme vous vous en doutez, je ne peux malheureusement pas mettre en ligne cette nouvelle numérisation d’un livre de ma bibliothèque… Pour ceux à qui je ne peux prêter ce livre, vous pouvez l’obtenir auprès du site amazon.fr, par exemple, en cliquant ici.

 

Dans cette collection des perles, de nombreux sujets y sont traités comme la reproduction, les dents et la petite souris, le Père Noël, le petit Jésus, les animaux, le futur métier, l’école, les vacances, etc. (ce qui résument parfaitement encore aujourd’hui le déroulement de la vie de nos bouts de choux) découpés en 9 chapitres (+ préambule) :

 

1. Papa, Maman et toute la famille

2. Et le lendemain, ça recommence

3. Bon et mauvais appétit

4. Des questions, encore des questions

5. Voulez-vous jouer avec nous ?

6. Promenons-nous !

7. C’est beau le progrès !

8. En route pour l’école

9. Tant qu’on a la santé

10. Le Bon Dieu et le Diable

11. Vive les vacances !

12. Les bonnes et les moins bonnes bêtes

13. Oh ! le beau bébé !

14. L’avenir est à eux

 

où nous nous apercevons que, déjà à cette époque, les enfants avaient le don de la répartie et, comme ce garçonnet Thierry à qui sa maman avait expliqué comment on faisait les enfants (sans parler des choux et des roses, des abeilles, des cigognes) qui a rétorqué ceci à sa mère :

 

Bon, j’ai compris. Mais c’est sûr, hein ? Ca va pas faire comme le Père Noël ? Tu viendras pas me dire que c’est pas vrai parce qu’alors je te croirai plus jamais.

 

nos têtes blondes ne s’en laissent pas si facilement conter et que même si nous ne comprenons pas toujours leur façon de penser, ils ont une logique et réfléchissent sans parfois s’en douter ;)…

 

Mais pour que vous puissiez mieux vous faire une opinion sur ce livre d’or des mots d’enfants, vous trouverez, en dessous de ma signature, le préambule de ce livre où Jean-Charles nous explique pourquoi et comment il est parvenu à récolter toutes ces perles…

 

Bisous,

@+

Sab

 

 

 

« Avec mes six gosses, m’écrit une lectrice, j’ai énormément de travail, mais leurs réparties sont tellement amusantes que je ris tous les jours. »

Si ce livre d’or a quelque épaisseur, c’est que des milliers de lecteurs et de lectrices m’ont écrit des lettres analogues. Bien sûr, les enfants qui vivent à la Cancrerie (mon Jérôme de fils et mon Vincent de neveu) font souvent des mots, mais pas assez pour confectionner tout un livre. Je suis donc reconnaissant à ceux qui pensent à moi, dès que sort de la bouche d’un enfant la réflexion cocasse, poétique ou simplement inattendue (I).

Certains poussent néanmoins le zèle trop loin et prêtent à leurs rejetons des mots inventés de toutes pièces. Heureusement, je commence à avoir l’habitude de détecter les faux. Encore que, comme tous les experts, j’hésite parfois. Ainsi, dans le cas du petit garçon qui accompagne son père à une station d’essence où figure l’affiche : « Mettez un tigre dans votre moteur ».

- Dis, papa, demande l’enfant, si on met un tigre dans le moteur, il va manger les chevaux ?

A mon avis, ce mot a été inventé par un chansonnier ou peut-être par un publicitaire. Pourtant il n’est pas impossible qu’un enfant ait dit la même chose, tant il est vrai que l’imagination de nos humoristes en herbe dépasse souvent celle des adultes.

J’ai d’ailleurs constaté que les vrais mots se refont des dizaines et des dizaines de fois. Le record appartient sans conteste à l’histoire du gigot dans lequel on met de l’ail, ce qui fait demander par le petit garçon ou la petite fille assistant à l’opération :

- Dis, maman, pourquoi tu lui mets des suppositoires ?

L’actualité aussi a son influence sur les réflexions des enfants. Au moment de la vogue de la copocléphilie, combien de moutards s’écrièrent, en voyant un militaire avec toutes ses décorations sur la poitrine :

- Oh ! la belle collection de porte-clefs !

Il peut même arriver que des mots semblables sortent de la bouche des enfants de Dallas et de Léningrad, de Tokyo et de Liverpool. Toutefois ce livre d’or est essentiellement consacré aux pays francophones pour une bonne raison : la majorité de mes lecteurs se trouvant en France, en Suisse, en Belgique et au Canada, c’est de là que vient la plus grande partie de mon courrier.

Un problème délicat a été celui des mots d’enfants de vedettes. En effet, de même que l’on prête à François Périer, Marcel Achard et autres Marcel Pagnol des traits d’esprit qui ne sont pas d’eux, on attribue aux fils et filles de Charles Aznavour, Juliette Gréco ou Dany Robin des répliques empruntées à des moutards anonymes. C’est pourquoi je n’ai retenu que les mots racontés par les parents ou les proches de Katia, Nicole, Anabelle et autres Nicolas.

Pour Lise, Philippe, Pierre, Alain, Chantal, Marc ou Viviane dont les parents ne sont pas célèbres, je me contenterai de citer un prénom. Sauf, bien sûr, quand mes correspondants auront omis de préciser ledit prénom.

Je n’oublie pas qu’il y a plus d’un âne à la foire qui s’appelle Jérôme ou Vincent. Quant il s’agira d’un autre Jérôme ou d’un autre Vincent que les miens, je le signalerai. Et si mon fils et mon neveu occupent une grande place dans ce livre, ce n’est pas qu’ils fassent davantage de mots, mais simplement que je n’oublie jamais de noter leurs répliques et leurs réflexions.

Je note avec le même soin les mots des habitués de la Cancrerie : Didier, Monique, Cathie, Thierry, Catherine, Cécile, Corinne, etc. Et je n’aurai garde d’oublier mes chères nièces, bien que Dominique et Brigitte dont j’ai beaucoup parlé dans de précédents ouvrages ne fassent plus guère de mots et qu’Odile et Marie-Eve n’en fassent pas encore beaucoup.

Assez bavardé, la parole est maintenant à Jérôme, à Vincent, à Joan, à Francis, à Canou, à Sylvie, à Jean, à Jocelyne, à Christine, à Marie-Claude, à Pascale, à Danièle, à Yannick, à Nicole, à Loïc, à André, à Jean-Aimé, à Anne, à Arnaud, à Laure, à Béatrix, à Isabelle, à Steven, à Emmanuel, à Michel, à Pascal et à tous les autres.

 

(I) Nombre de lettres me sont parvenues par l’intermédiaire de Radio-Luxembourg où pendant un an j’ai eu une émission dominicale, par l’intermédiaire de Bonne soirée qui présenta les premières pages de ce livre et par l’intermédiaire de Pilote où je continue à égrener chaque semaine un collier de perles d’inculture. Mais le plus simple est encore de m’écrire aux bons soins de mon éditeurs (les Presses de la Cité, 116 rue du Bac, Paris 7e).

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