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8 octobre 2012

Arthur Rimbaud : Les Illuminations

Ah que coucou !

 

En préparant les billets à poster pendant cette semaine, j’ai choisi de poster aujourd’hui un tout autre sujet que celui que j’avais prévu de mettre et que je recule pour terminer aujourd’hui la mise en ligne des œuvres complètes d’Arthur Rimbaud. Alors, pour ceux et celles qui suivent ;) vous savez qu’aujourd’hui nous allons parler de :

 

 

Illuminations

accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

langue : Français

 

dans lequel vous pourrez lire les textes suivants :

 

Illuminations-table

La publication de ces écrits en un seul ouvrage n’a pas été la volonté de Rimbaud, cet assemblage a été fait par un de ses amis avec la collaboration de Paul Verlaine qui a écrit dans la préface de la première édition ce qui suit :

 

Le livre que nous offrons au public fut écrit de 1873 à 1875, parmi des voyages tant en Belgique qu’en Angleterre et dans toute l’Allemagne.

 

Le mot Illuminations est anglais et veut dire gravure coloriées, - colored plates : c’est même le sous-titre que M. Rimbaud avait donné à son manuscrit.

 

Comme on va voir, celui-ci se compose de courtes pièces, prose exquise ou vers délicieusement faux exprès. D’idée principale il n’y en a ou du moins nous n’y en trouvons pas. De la joie évidente d’être un grand poète, tels paysage féeriques, d’adorables vagues amours esquissées et la plus haute ambition (arrivée) de style : tel est le résumé que nous croyons pouvoir oser donner de l’ouvrage ci-après. Au lecteur d’admirer détail.

 

De très courtes notes biographiques feront peut-être bien.

 

M. Arthur Rimbaud est né d’une famille de bonne bourgeoisie à Charleville (Ardenne) où il fit d’excellentes études quelque peu révoltées. A seize ans il avait écrit les plus beaux vers du monde, dont de nombreux extraits furent par nous donnés naguère dans un libelle intitulé les Poètes maudits. Il a maintenant dans les trente-deux ans, et voyage en Asie où il s’occupe de travaux d’art. Comme qui dirait le Faust du second Faust, ingénieur de génie après avoir été l’immense poète vivant élève de Méphistophélès de cette blonde Marguerite !

 

On l’a dit mort plusieurs fois. Nous ignorons ce détail, mais en serions bien triste. Qu’il le sache au cas où il n’en serait rien. Car nous fûmes son ami et le restons de loin.

 

Deux autres manuscrits en prose et quelques vers inédits seront publié en leur temps.

 

Un nouveau portrait par Forain qui a connu également M. Rimbaud paraîtra quand il faudra.

 

Dans un très beau tableau de Fantin-Latour, Coin de table, à Manchester actuellement, croyons-nous, il y a un portrait en buste de M. Rimbaud à seize ans.

 

Les Illuminations sont un peu postérieures à cette époque.

 

Paul Verlaine

Publié dans La Vogue

1886

 

Malgré que nous pouvons les remercier d’avoir publié cet ouvrage, nous ne pouvons tout de même pas ignorer qu’il a été fait sans le consentement préalable d’Arthur Rimbaud et penser qu’il aurait certainement apporté quelques dernières modifications avant la publication s’il en avait été averti… oui, car ces feuilles mises bout à bout, corrigées, mises au propres, je ne sais pas pour vous, mais je ne peux m’empêcher de douter qu’elles soient toutes réellement écrites par notre Arthur Rimbaud national et cela malgré la confirmation de son ami de l’époque : Paul Verlaine. Et il est dommage que nous ne possédions aucun écrit de Rimbaud pour nous exprimer son sentiment face à cette action quand nous savons qu’il ne voulait plus revoir Verlaine et n’entretenait plus aucun lien d’amitié avec lui… Mais bon, il s’agit là d’une histoire entre eux deux dans laquelle nous n’avons rien à y redire.

 

 

Dans ce dernier e-book consacré à Rimbaud, vous vous apercevrez que j’ai laissé 1 écrit par page au lieu de les mettre à les uns après les autres, pour ainsi mieux respecter la volonté première de Rimbaud car nous ignorons tous si l’ordre adopté dans cet ouvrage aurait été celui que Rimbaud aurait adopté lui-même – il faut se souvenir qu’ils étaient sur des feuilles volantes et qu’en passant de mains en mains, les pages ont pu être déplacées…par exemple : tentez de les placer différemment et vous verrez apparaître une ligne directrice : celle du cours de la vie et de la découverte – hélas non terminée…

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

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6 octobre 2012

Arthur Rimbaud : Une Saison en Enfer

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Ah que coucou !

 

Et si nous continuions notre lancée sur Arthur Rimbaud ;) ? Je vous propose aujourd’hui le seul recueil qu’Arthur Rimbaud a voulu faire publier en 1873 :

 

ENFER-SAISON

accessible au téléchargement/lecture, en cliquant ici

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe, créateur du logiciel alors inutile d’aller sur un autre site pour le télécharger parfois en payant ;))

 

 

comprenant les textes suivants :

 

ENFER

Oui, j’ai bien écrit textes et non pas poèmes car non seulement être quasiment en prose et malgré que la prose puisse être utilisée en poésie, je ne parviens pas à y retrouver la définition de poésie en prose quand je les lis… Je dois avouer que je les lis plus comme une nouvelle que comme des poèmes mis bout à bout pour créer cet ouvrage ;)… Ah ! Rimbaud ! que nous as-tu fait là dans ton jonglage entre prose et vers dans TA Saison en Enfer ;) qui, non content de révolutionner le monde de la poésie de ton époque en lui donnant d’autres règles qui permet à la langue française un nouvel enrichissement de sa culture et un nouvel essor, tu nous fait réfléchir sur ce que doit être la poésie et comment la véhiculer au mieux (en écrivant en Prose ? ou Vers ?)…

 

Oui, comme vous vous en doutez, pour moi, cet ouvrage est le mieux de notre Arthur Rimbaud national car il nous montre bien là son génie d’écrivain : son aisance linguistique qui fait couler si aisément les mots les uns après les autres ce qui dit à certains qu’il faut classer cette œuvre en poésie malgré l’opposition entre les parties écrites en prose et les autres écrites en vers qui note pourtant une volonté, chez Arthur Rimbaud, de séparer les passages poétiques des autres – enfin, moi, c’est comme ça que je le comprends ;) - pour permettre aux lecteurs cette réflexion sur la poésie tout en dégustant ces fabuleux textes écrits avec Maestria…

 

Et vous, classeriez-vous une Saison en Enfer dans la catégorie Poésie ou non ? ;)

 

Bisous,

@+

Sab

29 septembre 2012

Arthur Rimbaud en vers

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Ah que coucou !

 

Après les différents écrits en prose que j’ai posté la dernière fois (pour accéder au billet ainsi qu’à l’ouvrage, cliquez ici), je vous propose aujourd’hui ce regroupement de poésies – classées par ordre chronologique – de ce célèbre poète français qu’était Arthur Rimbaud.

 

Poésies

pour télécharger/lire, cliquez ici

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

langue : français

 

parmi lesquelles, comme vous l’indique la liste des poésies ci-dessous, ne regroupent pas les poèmes d’une Saison en Enfer et les Illuminations.

 

Les Etrennes des Orphelins – Sensation -Le Forgeron - Soleil et Chair – Ophélie - Bal des pendus - Le Châtiment de Tartuffe - Vénus Anadyomène - Première soirée - Les Réparties de Nina - A la Musique - Morts de quatre-vingt douze - Les Effarés – Roman - Le Mal - Rage de Césars - Rêvé pour l’Hiver - Le Dormeur du Val - Au Cabaret-Vert - La Maline - L’Eclatante Victoire de Sarrebruck - Le Buffet - Ma Bohème - Tête de Faune - Les Assis - Les Douaniers - Oraison du soir - -Le Cœur volé - Chant de guerre parisien - Mes Petites Amoureuses – Accroupissements - Les Poètes de sept ans - Les Pauvres à l’Eglise - L’Orgie parisienne ou Paris se repeuple - Les Mains de Jeanne-Marie - Les Sœurs de Charité - Les Chercheuses de Poux - Les Premières Communions - L’Homme juste - Ce qu’on dit au Poète à propos de Fleurs - Le Bateau ivre

 

Album Zutique

 

L’Idole – Lys - Les Lèvres closes - Fête galante - J’occupais un wagon de troisième : un vieux prêtre - Je préfère sans doute, au printemps, la guinguette - L’Humanité chaussait –Conneries (Jeune Goinfre – Paris - Cocher ivre) - Vieux de la Vieille - Etat de siège ? - Le Balai – Exil - L’Angelot maudit - Les soirs d’été, sous l’œil ardent des devantures - Aux livres de chevet, livres de l’art serein -Hypotyposes saturniennes - Les Remembrances du Vieillard idiot - Ressouvenir

 

L’Enfant qui ramassa les balles, le Pubère -Les Corbeaux – Mémoire - Michel et Christine – Larme - La Rivière de Cassis - Comédie de la Soif - Bonne Pensée du Matin - Fêtes de la patience (Bannière de mai - Chanson de la plus haute Tour - L’Eternité - Age d’or) - Jeune Ménage – Bruxelles - Est-elle almée ? -Fêtes de la Faim - O Saisons, ô Châteaux –Honte - Qu’est-ce pour nous, mon cœur

 

Et comme promis, voici comment Paul Claudel présente Arthur Rimbaud, qui sert de préface aux œuvres complètes :

 

Arthur Rimbaud fut un mystique à l’état sauvage, une source perdue qui ressort d’un sol saturé. Sa vie, un malentendu, la tentative en vain par la fuite d’échapper à cette voix qui le sollicite et le relance, et qu’il ne veut pas reconnaître : jusqu’à ce qu’enfin, réduit, la jambe tranchée, sur ce lit d’hôpital à Marseille, il sache !

« Le bonheur ! Sa dent, douce à la mort, m’avertissait au chant du coq – ad matutinum, au Christus venit -, dans les plus sombres villes ». – « Nous ne sommes pas au monde ! » - « Par l’esprit on va à Dieu !... C’est cette minute d’éveil qui m’a donné la vision de la pureté… Si j’étais bien éveillé à partir de cette minute-ci… » (et tout le passage célèbre de la Saison en Enfer)… « Déchirante infortune ! »

Comparez, entre maints textes, cette référence, que j’ose emprunter à sainte Chantal (citée par l’abbé Bremond) :

« Au point du jour, Dieu m’a fait goûter presque imperceptiblement une petite lumière en la très haute suprême pointe de mon esprit. Tout le reste de mon âme et ses facultés n’en ont point joui : mais elle n’a duré environ qu’un demi-Ave Maria. »

Arthur Rimbaud apparaît en 1870, à l’un des moments les plus tristes de notre histoire, en pleine déroute, en pleine guerre civile, en pleine déconfiture matérielle et morale, en pleine stupeur positiviste. Il se lève tout à coup – « comme Jeanne d’Arc ! » s’écriera-t-il plus tard lamentablement. Il faut lire dans le livre de Paterne Berrichon (Jean-Arthur Rimbaud, le Poète) le récit tragique de cette vocation. Mais ce n’est pas une parole qu’il a entendue. Est-ce une voix ? Moins encore : une simple inflexion, mais qui suffit à lui rendre désormais impossible le repos et « la camaraderie des femmes ». Est-il donc si téméraire de penser que c’est une volonté supérieure qui le suscite ? dans la main de qui nous sommes tous : muette et qui a choisi de se taire. Est-ce un fait commun de voir un enfant de seize ans doué de facultés d’expression d’un homme de génie ? Aussi rare que cette louange de Dieu dans la bouche d’un nouveau-né dont nous parlent les récits indubitables. Et quel nom donner à un si étrange évènement ?

« Je vécus, étincelle d’or, de la lumière nature ! De joie, je prenais une expression bouffonne et égarée au possible ». un ou deux fois, la note, d’une pureté édénique, d’une douceur infinie, d’une déchirante tristesse, se fait entendre aux oreilles d’un monde abject et abruti, dans le fracas d’une littérature grossière. Et cela suffit. « J’ai brassé mon sang. Mon devoir m’est remis ». Il a fini de parler. On ne confie pas de secrets à un cœur descellé. Il ne lui reste plus qu’à se taire et à écouter, sachant, comme cette sainte encore, que « les pensées ne mûrissent pas d’être dites ». il regarde avec une ardente et profonde curiosité, avec une mystérieuse sympathie qui ne peut plus être exprimée « en paroles païennes », ces choses qui nous entourent et qu’il sait que nous ne voyons qu’en reflets et en énigmes : « un certain commencement », une amorce. Toute la vie n’est pas de trop pour faire la conquête spirituelle de cet univers ouvert par les explorateurs du siècle qui finit, pour épuiser la création, pour savoir quelque chose de ce qu’elle veut dire, pour donner de quelques mots enfin cette voix crucifiante au fond de lui-même.

Il nous reste quelques feuillets de son « carnet de damné » comme il l’appelle amèrement, quelques pages laissées par notre hôte d’un jour en ce lieu qu’il a définitivement vidé « pour ne pas voir quelqu’un d’aussi peu noble que nous ». Si courte qu’ait été la vie littéraire de Rimbaud, il est cependant possible d’y reconnaître trois périodes, trois manières.

La première est celle de la violence, du mâle tout pur, du génie aveugle qui se fait jour comme un jet de sang, comme un cri qu’on ne peut retenir en vers d’une force et d’une roideur inouïes :

Corps remagnétisé par les énormes peines,

Tu rebois donc la vie effroyable, tu sens

Sourdre le flux, des vers livides en tes veines !

(Paris se repeuple)

Mais, ô Femme, monceau d’entrailles, pitié douce !

‘Les Sœurs de Charité)

Qu’il est touchant d’assister à cette espèce de mue du génie et de voir éclater ces traits fulgurants parmi des espèces de jurons, de sanglots et de balbutiement !

La seconde période est celle du voyant. Dans une lettre du 15 mai 1871, avec une maladresse pathétique, et dans les quelques pages de la Saison en Enfer – intitulées « Alchimie du Verbe » - Rimbaud a essayé de nous faire comprendre « la méthode » de cet art nouveau qu’il inaugure et qui est vraiment une alchimie, une espèce de transmutation, une décantation spirituelle des éléments de ce monde. Dans ce besoin de s’évader qui ne le fâche qu’à la mort, dans ce désire « voir » qui tout enfant lui faisait écraser son œil avec son poing (Les poètes de sept ans), il y a bien autre chose que la vague nostalgie romantique. « La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde ». Ce n’est pas de fuir qu’il s’agit, mais de trouver « le lieu et la formule », « l’Eden » ; de reconquérir notre état primitif de « Fils du soleil ». – Le matin, quand l’homme et ses souvenirs ne sont pas réveillés en même temps, ou bien encore au cours d’une longue journée de marche sur les routes, entre l’âme et le corps assujetti à un desport rythmique se produit une solution de continuité ; une espèce d’hypnose « ouverte » s’établit, un état de réceptivité pure fort singulier. Le langage en nous prend une valeur moins d’expression que de signe ; les mots fortuits qui montent à la surface de l’esprit, le refrain, l’obsession d’une phrase continuelle forment une espèce d’incantation qui finit par coaguler la conscience, cependant que notre miroir intime est laissé, par rapport aux choses du dehors, dans un état de sensibilité presque matérielle. Leur ombre se projette directement sur notre imagination et vire sur son iridescence. Nous sommes mis en communication. C’est ce double état du marcheur que traduisent les Illuminations : d’une part les petits vers qui ressemblent à une ronde d’enfants et aux paroles d’un libretto, de l’autre les images désordonnées qui substituent à l’élaboration grammaticale, ainsi qu’à la logique extérieure, une espèce d’accouplement direct et métaphorique. « Je devins un opéra fabuleux ». Le poète trouve expression non plus en cherchant les mots, mais au contraire en se mettant dans un état de silence et en faisant passer sur lui la nature, les espèces sensibles « qui accrochent et tirent ». Le monde et lui-même se découvrent l’un par l’autre. Chez ce puissant imaginatif, le mot « Comme » disparaissant, l’hallucination s’installe et les deux termes de la métaphore lui paraissent presque avoir le même degré de réalité. « A chaque être plusieurs autres vies me semblaient dues. Ce monsieur ne sait ce qu’il fait, il est un ange. Cette famille est une nichée de chiens ». Pratiques extrêmes, espèce de mystiques « matérialiste », qui auraient pu égarer ce cerveau pourtant solide et raisonnable. Mais il s’agissait d’aller à l’esprit, d’arracher le masque à cette nature « absente », de posséder enfin le texte accessible à tous les sens, « la vérité dans une âme et un corps », un monde adapté à notre âme personnelle.

Troisième période. – J’ai déjà cité souvent la Saison en Enfer. Il me reste peu de chose à ajouter à l’analyse définitive que Paterne Berrichon a faite de ce livre si sombre, si amer, et en même temps pénétré d’une mystérieuse douceur. Là, Rimbaud, arrivé à la pleine maitrise de son art, va nous faire entendre cette prose merveilleuse tout imprégnée jusqu’en ses dernières fibres, comme le bois moelleux et sec d’un Stradivarius, par le son intelligible. Après Chateaubriand, après Maurice de Guérin, notre prose française, dont le travail en son histoire si pleine, et si différente de celle de notre poésie, n’a jamais connu d’interruption ni de lacune, a abouti à cela. Toutes les ressources de l’incidente, tout le concert des terminaisons, le plus riche et le plus subtil qu’aucune langue humaine puisse apprêter, sont enfin pleinement utilisés. Le principe de la « rime intérieure », de l’accord dominant, posé par Pascal, est développé avec une richesse de modulations et de résolutions incomparable. Qui une fois a subi l’ensorcellement de Rimbaud est aussi impuissant désormais à le conjurer que celui d’une phrase de Wagner. La marche de la pensée aussi qui procède non plus par développement logique, mais, comme chez un musicien, par dessins mélodiques et le rapport de notes juxtaposées, prêterait à d’importantes remarques.

Je pose la plume, et je revois ce pays qui fut le sien et que je viens de parcourir : la Meuse pure et noire, Mézières, la vieille forteresse coincée entre de dures collines, Charleville dans sa vallée pleine de fournaises et de tonnerres. (C’est là qu’il repose sous un blanc tombeau de petite fille). Puis cette région d’Ardenne, moissons maigres, un petit groupe de toits d’ardoise, et toujours à l’horizon la ligne légendaire des forêts. Pays de sources où l’eau limpide et captive de sa profondeur tourne lentement sur elle-même ; l’Aisne glauque encombrée de nénuphars et trois longs roseaux jaunes qui émergent du jae. Et puis cette gare de Voncq, ce funèbre canal à perte de vue bordé d’un double rang de peupliers : c’est là qu’un sombre soir, à son retour de Marseille, l’amputé attendit la voiture qui devait le ramener chez sa mère. Puis à Roche la grande maison de pierres corrodées avec sa haute toiture paysanne et la date : 1791, au-dessus de la porte, la chambre à grains où il écrivit son dernier livre, la cheminée ornée d’un grand crucifix où il brûla ses manuscrits, le lit où il a souffert. Et je manie des papiers jaunis, des dessins, des photographies, celle-ci entre autres si tragique où l’on voit Rimbaud tout noir comme un Nègre, la tête nue, les pieds nus, dans le costume de ces forçats qu’il admirait jadis, sur le bord d’un fleuve d’Ethiopie, des portraits à la mine de plomb et cette lettre enfin d’Isabelle Rimbaud qui raconte les derniers jours de son frère en l’hôpital de la Conception, à Marseille.

« … Il me regardait avec le ciel dans les yeux… Alors, il m’a dit : « Il faut tout préparer dans la chambre, tout ranger, le prêtre va revenir avec les sacrements. Tu vas voir, on va apporter les cierges et les dentelles, il faut mettre des linges blancs partout… » Eveillé il achève sa vie dans une sorte de rêve continuel : il dit à présent des choses bizarres très doucement, d’une voix qui m’enchanterait si elle ne me perçait le cœur. Ce qu’il dit, ce sont des rêves – pourtant ce n’est pas la même chose du tout que quand il avait la fièvre. On dirait et je crois qu’il le fait exprès. Comme il murmurait ces choses-là, la sœur me dit tout bas : « Il a donc encore perdu connaissance ? » Mais il a entendu et est devenu tout rouge ; il n’a plus rien dit, mais la sœur partie, il m’a dit : « On me croit fou, et toi, le crois-tu ? » Non, je ne le crois pas, c’est un être immatériel presque et sa pensée s’échappe malgré lui. Quelquefois, il demande aux médecins si eux voient les choses extraordinaires qu’il aperçoit, et il leur parle et leur raconte avec douceur, en termes que je ne saurais rendre, ses impressions : les médecins le regardent dans les yeux, ces beaux yeux qui n’ont jamais été si beaux et plus intelligents, et se disent entre eux : c’est singulier. Il y a, dans le cas d’Arthur, quelque chose qu’ils ne comprennent pas. Les médecins d’ailleurs ne viennent presque plus parce qu’il pleure souvent en leur parlant, et cela les bouleverse. il reconnaît tout le monde, moi il m’appelle parfois Djami, mais je sais que c’est parce qu’il le veut, et que cela rentre dans son rêve voulu ainsi ; d’ailleurs, il mêle tout et… avec art. Nous sommes au Harrar, nous partons toujours pour Aden, il faut chercher les chameaux, organiser la caravane ; il marche très facilement avec la nouvelle jambe articulée ; nous faisons quelques tours de promenade sur de beaux mulets richement harnachés ; puis il faut travailler, tenir les écritures, faire des lettres. Vite, vite, on nous attend, fermons les valises et partons. Pourquoi l’a-t-on laissé dormir ? Pourquoi ne l’aidé-je pas à s’habiller ? Que dira-t-on si nous n’arrivons pas aujourd’hui ? On ne le croira pas sur parole, on n’aura plus confiance en lui ! Et il se met à pleurer en regrettant ma maladresse et ma négligence, car je suis toujours avec lui et c’est moi qui suis chargée de faire tous les préparatifs… »

Je suis un de ceux qui l’ont cru sur parole, un de ceux qui ont eu confiance en lui.

Paul Claudel

Préface,

Arthur Rimbaud, Œuvres Complètes

 

Bisous,

@+

Sab

16 septembre 2012

Arthur Rimbaud en prose…

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Ah que coucou !

 

Suite au petit incident d’hier et à une Sab devenue rouge comme une tomate ;), je poste ce nouveau billet aujourd’hui alors que j’avais prévu autre chose pour ce jour consacré au repos dominical… (non, là, pas de risque d’erreur, il ne s’agit que de la photo d’Arthur Rimbaud se trouvant sur ses œuvres complètes ;))

 

Arthur Rimbaud, j’avoue, je connais mal, peut-être parce que comme beaucoup, nos profs se sont évertués à nous faire apprendre par cœur de nombreux poèmes qu’il a écrits… et ceux-ci étant nombreux (à une époque notre prof devait être un fan de Rimbaud car il nous avait fallu en apprendre 5 de lui en moins d’une année !! ;) et malgré que je ne suis jamais allée à l’école dans les Ardennes). Je suis donc restée plusieurs années avec en tête un Arthur Rimbaud synonyme de devoirs scolaires (quand ce n’était plus les poèmes à apprendre par cœur, c’est devenu les poèmes à expliquer)… Ce n’est donc que quelques années après que j’ai terminé mes études que j’ai ouvert, à nouveau, un livre regroupant quelques-uns de ses poèmes… Toutefois nous n’allons pas débuter cette série consacrée à Arthur Rimbaud par de la poésie en vers, mais par ses premiers écrits (alors qu’il n’avait pas encore 10 ans pour continuer avec certains écrits à l’adolescence) en prose et par certaines des lettres qu’il a envoyées à certains de ses amis, dont son ancien professeur Mr. Georges Izambard avec lequel il avait gardé d’excellentes relations amicales, et, naturellement, sans oublier l’amour de sa vie : Paul Verlaine (amour jusqu’en 1875)… Ce regroupement de différents écrits, je l’ai appelé :

 

Divers Ecrits,

accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

Langue : français

 

qui rassemblent par ordre chronologique les premiers écrits en prose :

 

Prologue

Charles d’Orléans à Louis XI

Un cœur sous une soutane

Lettre du Baron de Petdechèvre à son secrétaire au château de Saint-Magloire

Les Déserts de l’Amour

[suite Johannique]

 

et quelques-unes de ses lettres adressées à :

 

Théodore de Banville

Georges Izambard

Paul Demeny

Ernest Delahaye

Paul Verlaine

 

Tout ceci va vous permettre d’avoir une nouvelle approche de cet auteur…

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

 

Nota : la prochaine fois sera copiée la Préface du livre Poésie Complète, préface élaborée par Paul Claudel qui introduira le téléchargement des différents poèmes qu’Arthur Rimbaud n’a jamais regroupé dans un ouvrage – j’ignore encore si j’y ajouterai Illuminations et Une saison en Enfer ou si je les mettrai dans un autre billet… on verra !

7 septembre 2012

Colette : Dialogues de Bêtes

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Ah que coucou !

 

Suite à la demande permanente de Sabine, je vous propose aujourd’hui le livre suivant :

 

Dialogues de Bêtes

Accessible au téléchargement et/ou à la lecture, en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

Langue : Français

 

Comme vous vous en apercevrez, je n’ai pas mis la date de la sortie de cette œuvre, car même si il est vrai qu’elle a été écrite en 1904, il se trouve dans cet ouvrage certaines histoires qu’on ne peut dater de ces premières années du 20e siècle mais des années de la première Guerre Mondiale (et même après, que Colette – ou son éditeur - a ajouté à son œuvre initiale)… Je préfère donc ne pas mentionner de date plutôt qu’une année dont le lecteur peut tout de suite s’apercevoir qu’elle est erronée ;)… oui, il suffit simplement de savoir quel était l’uniforme de l’armée française pendant ces années de guerre…

 

Concernant cette œuvre, je dirais qu’elle se découpe en 2 parties distinctes.

 

Dans la première nous faisons la connaissance de Toby-Chien et de Kiki-la-Doucette (qui, contrairement à ce que son nom nous indique, est un chat). Tous deux discutent de la vie simple qu’ils mènent chez leurs « Deux-Pattes » : Elle & Lui. Etres étranges, difficiles à comprendre pour ces deux animaux domestiques, qui sont souvent étonnés par leur comportement… car, OUI, comment se fait-il que Lui n’accourt pas au moindre appel de Kiki-la-Doucette en n’admirant pas, de façon permanente, sa beauté, son élégance et préférant souvent « gratter le papier » au lieu de le choyer et de lui laisser faire tout ce qu’il veut ? Pourquoi punit-Elle Toby-Chien alors qu’il est fou d’amour pour sa maîtresse ? ou lui fait-Elle 1001 misères, comme de lui faire avaler des médicaments ou de lui faire prendre son bain ?

 

Dans la seconde partie sont certainement regroupées celles qui ont été ajoutées car nous sentons que nous ne sommes plus dans la même ambiance : les animaux ont changé, ainsi qu’Elle et Lui… Cette partie je la décompose de ces 3 « nouvelles » : La Chienne (qui accueille son maître sergent et lui montre comment son amante s’est comportée pendant sa longue absence), Celle qui en revient (qui nous parle d’une chienne traumatisée qui a été utilisée pendant la guerre pour effectuer certaines tâches, et qui décrit, dans son sommeil, aux autres animaux de la maison, comment elle a sauvé le Maître au risque de sa vie) et Les Bêtes et la Tortue, qui somme toute, nous rappelle que nos animaux domestiques sont souvent pleins de surprises et très amusants ;)…

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

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3 septembre 2012

Edgar Allan Poe : Scarabée d’or

Edgar Allan 

Poe

 

Ah que coucou !

 

Allez, une petite nouvelle traduite par notre Charles Baudelaire national pour remettre nos neurones en mode « MARCHE »…

 

Je vous propose donc la nouvelle suivante tirée du livre Les Histoires extraordinaires :

 

Le Scarabée d’or

Accès au téléchargement et/ou à la lecture en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

Langue : Français

 

Serez-vous capable de résoudre l’énigme et de trouver le code sans l’aide de Legrand ?

Legrand, ce mauvais dessinateur réputé, qui dessine sur un parchemin un scarabée reconnu par son visiteur comme étant un crâne de mort… Legrand, ce fou réputé, qui se serait fait mordre à la tête par le scarabée d’après les dires de son serviteur Jupiter… Legrand, ce génial, qui réussit, malgré les sarcasmes, a découvrir le fabuleux trésor du pirate Kidd qui était caché depuis plusieurs siècles…

Mais Legrand a-t-il réellement découvert toutes les réponses à cette formidable énigme ? Ne reste-t-il pas des questions restées « sans réponse » ? Vous le découvrirez en lisant ces quelques pages…

 

Bisous,

@+

Sab

28 juin 2012

Jaboune et JP Pinchon : Frimousset

Ah que coucou !

 

PARENTS ! A vos clés USB, imprimantes, etc. C’est à votre tour de travailler parce que moi, j’ai terminé le mien concernant cet illustré narrant l’aventure de Frimousset suivante :

 

Frimousset,

Directeur de Jardin Zoologique

Histoire de Jaboune

Illustrations de J.-P. Pinchon

 

Pour les parents qui ne connaissent pas encore, Frimousset est un garçonnet qui a vécu de nombreuses aventures dans la France dans la première moitiée du 20e siècle sous la plume de ses auteurs.

 

Dans cet épisode nous sommes entrainés au zoo que Mr Legigot et Frimousset ont acheté pour… comment dire ;) ??? amour d’un ourson ;)… Pourtant ils ne peuvent garder ce secret trop longtemps et, pour atténuer le choc que Tante Amélonde risque d’avoir quand elle apprendra la nouvelle et qu’elle devra s’occuper d’un zoo en faillite, Frimousset met au point une opération « charme » pour Tante Amélonde… Evidemment, il faudra toute l’ingéniosité de nos héros pour sortir le zoo de son impasse financière... j’arrête là de vous narrer cette aventure et laisse la place à tous les chérubins qui se feront un plaisir de vous raconter la suite…

 

Bisous,

@+

Sab

 

 

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16 juin 2012

Guy de Maupassant : Le p’tit fût

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je ne vais vous proposer qu’une courte histoire de l’ami Maupassant, en effet, devant préparer de nouveaux billets pour toute la semaine prochaine et faire toutes les autres choses que l’on fait pendant le week-end, et l’heure avançant à grand pas, je n’ai pas trop le temps actuellement de vous faire un exposé sur ce que je viens de lire et sur les liens sur lesquels je viens de cliquer, tout en œuvrant à la recherche de mes ancêtres qui ont trouvé spirituel, à nouveau, de disparaître pour on ne sait où

 

Donc, aujourd’hui je vous propose cette courte nouvelle :

 

Le p’tit fût

éditée le 7 avril 1884

Accessible à la lecture/téléchargement en cliquant ici

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(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

 

où l’on verra jusqu’où l’appas du gain (autant chez le vendeur que chez l’acheteur) peut mener. En effet, Guy de Maupassant nous raconte là ce qui pourrait être, de nos jours, une anecdote malheureuse concernant un viager et l’impatience de l’acheteur à accéder à la pleine jouissance de son bien alors que la vendeuse se porte à merveille.

 

Au sujet du viager, qui, par chance, ne finissent pas tous comme ça ;), je vous propose aussi de visionner le film : le Viager où Michel Serrault se retrouve centenaire, contre l’avis de son généraliste qui lui avait pronostiqué une fin plus précoce et avait conseillé à son frère d’acheter en viager la maison de ce grand malade « qui n’avait plus pour longtemps à vivre » et qui possédait à St Tropez une belle petite maison bien placée (bien longtemps avant que B.B. y habite et entraine à sa suite tout le gratin du show-business et leurs fans)… Film dont voici une interview de Pierre Tchernia, le réalisateur, qu’il a accordée à « Nord actualité télé » le 27 janvier 1972 avec un extrait noir et blanc du film (couleur ;)).

 

 

Bon appétit !

 

Bisous,

@+

Sab

1 juin 2012

Guy de Maupassant : Sur l’eau

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Ah que coucou !

 

A nouveau voici une nouvelle de l’ami Maupassant :

 

Sur l’eau

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Cette petite histoire est intéressante car elle nous montre un professionnel bloqué sur son lieu de travail. Seul, il attend avec angoisse l’arrivée des premiers pêcheurs pour qu’ils l’aident à se dégager… mais le sauvetage s’avère plus difficile que prévu (et là, c’est à vous de lire la suite ;))

 

Pour répondre à certains :

J’aime Guy de Maupassant parce qu’il met en scène principalement les petits gens de son temps sans tomber dans le misérabilisme de Zola et de Balzac (que j’adore aussi et dont j’ai leurs œuvres complètes)…Malgré que j’aime bien Guy de Maupassant je ne possède malheureusement pas toutes ses œuvres. En tout, je n’ai actuellement dans ma bibliothèque seulement 2 romans (La Horla et Pierre et Jean) et 9 nouvelles (La Ficelle, Sur l’eau, Le petit fût, L’Epave, A vendre, L’Enfant, La Rempailleuse, Amour et La Bête à maît’ Belhomme).

 

Bisous,

@+

Sab

27 mai 2012

A. de St Exupéry : Pilote de guerre

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Ah que coucou !

 

Tout le monde connait le Petit Prince (pour accéder au livre et au billet, cliquez ici), moins connaisse les autres œuvres d’Antoine de St Exupéry c’est pourquoi je vous propose aujourd’hui cet ouvrage suivant édité en 1942 :

 

Pilote de guerre

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grâce auquel vous allez apprendre tout ce qui peut traverser l’esprit des pilotes lors d’une mission dangereuse (presque suicidaire) en temps de guerre.

 

Antoine de Saint-Exupéry y témoigne aussi comment les pilotes pouvaient juger cette débâcle de l’armée française en 1940 face à la Blitzkrieg menée avec succès par les armées allemandes. Il apporte aussi son témoignage sur l’exode. Tous ces évènements vus du ciel ont une approche toute différence à celles des civils vus de la route… Evidemment Antoine de St-Exupéry y aborde plusieurs sujets aussi…

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

22 mai 2012

Guy de Maupassant : La Ficelle

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Ah que coucou !

 

Voici une petite nouvelle de l’ami Maupassant :

 

La Ficelle

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J’ai choisi cette nouvelle non seulement parce qu’elle contient, comme souvent, une pointe d’humour mais aussi parce qu’ici Guy de Maupassant nous décrit quel mal une rumeur peut faire aux gens. De quoi nous faire réfléchir avant qu’on ne transfère ce que nous croyons être une nouvelle ou une information ou avant que nous ne répétions la moindre chose sans l’avoir vérifiée au préalable…

 

Bonne lecture !

Bisous,

@+

Sab

5 mai 2012

Arthur Conan DOYLE : The Adventure of Bruce-Partington plans

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Ah que coucou !

 

Voici une nouvelle aventure de mon détective privé favori : Sherlock Holmes, tirée de l’ouvrage « His last Bow » (= le dernier coup) :

 

The Adventure of Bruce-Partington plans

Publié en 1912

Version originale

Pour accéder au téléchargement/lecture, cliquez ici

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que nous pourrions traduire par « l’aventure des plans du Bruce Partington ».

 

Dans cette nouvelle nous apprenons que le Bruce Partington est un sous-marin britannique dont les plans sont convoités non seulement par la France, mais aussi par l’Allemagne. C’est Mycroft qui apporte cette affaire à son frère et lui demande de mener l’enquête malgré qu’il soit parfaitement apte à résoudre cette énigme pour retrouver les plans du dit sous-marin… Mais, comme vous connaissez Mycroft, il apprécie guère de devoir quitté son club ;) et partir à la recherche des plans dans tout Londres, ce n’est pas trop « son truc »…

Bref, c’est Sherlock Holmes et le docteur Watson qui s’en chargent et trouvent, non seulement les plans (ce qui est le minimum pour notre héros) mais aussi résolvent cette affaire de meurtre liée ou non au vol des dit-plans… là, je vous laisse l’apprendre de l’histoire.

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

Sherlock-

Holmes

18 avril 2012

Anton Tchekhov : La Demande en mariage

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose de lire ou relire la farce suivante en 1 acte d’Anton Tchekov, écrite en 1888 :

 

La Demande en Mariage

accessible à la lecture et/ou au téléchargement en cliquant ici

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Pour ceux qui auraient un trou de mémoire et auraient oublié qui était ce très célèbre écrivain russe, je vous invite à visiter les 2 sites suivants :

 

Théatre on line

cliquez ici

qui, par la même occasion nous avertit, qu’actuellement il y a 2 de ses pièces de programmer sur la ville de Paris.

 

Le Délivré

cliquez ici

qui aborde Tchekhov après quelques mots sur un autre tout aussi célèbre écrivain russe : Tolstoï…

 

J’ai choisi cette piécette, d’abord pour l’humour… ensuite parce qu’Anton Tchekhov nous rappelle ici que malgré notre colère où l’on prononce des mots qui dépassent souvent nos pensées, les sentiments véritables restent toujours présents même si nous continuons à nous « engueuler » ;)

 

Et pour ceux et celles qui aiment voir des pièces de théâtre, voici une petite troupe d’amateurs :

 

 

 

Bisous,

@+

Sab

11 avril 2012

Johann Wolfgang von Goethe : Die schönsten Gedichte

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose d’améliorer vos connaissances sur Goethe en lisant quelques uns de ses plus beaux poèmes :

 

Die schönsten Gedichte

VERSION ORIGINALE

accessible à la lecture et/ou téléchargement en cliquant ici

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regroupant les 61 poèmes suivants (les titres en bleu correspondent aux « Lieder », en marron les « Balladen » et en rouge aux « Betrachtungen »)

 

Zueignung

Ländlich

An den Mond

Lesebuch

An die Günstigen

Mahomets Gesang

Axiom

Mailied

Beherzigung

Märkte reizen dich zum Kauf

Blinde Kuh

Meine Göttin

Brautnacht

Mignon 1

Das Göttliche

Mignon II

Das Veilchen

Mut

Der Fischer

Nachtgesang

Der Gott und die Bajadere

Natur und Kunst

Der König in Thule

Neue Liebe, neues Leben

Der Sänger

Philine

Der Schatzgräber

Rastlose Liebe

Der Totentanz

Rezensent

Der Zauberlehrling

Séance

Die Freuden

Selige Sehnsucht

Die Jahre nahmen dir

Suleika

Ein Andres

Urworte, Orphisch

Ein gleiches

Vanitas! Vanitatum Vanitas!

Erinnerung

Warum ist Wahrheit fern und weit?

Erlkönig

Was machst du an der Welt

Erster Verlust

Was wird mir jede Stunde so Bang?

Freisinn

Wenn ihrs nicht fühlt

Gedicht

Wenn in Wäldern Baum an Bäumen

Gefunden

Wie ich so ehrlich war

Gesang der Geister über den Wassern

Willkommen und Abschied

Grenzen der Menschheit

Worklage

Harfenspieler

Zum neuen Jahr

Heidenröslein

Zum Sehen geboren

Jene garstige Vettel

 

 

 

Bonne lecture ! et amusez-vous bien avec l’humoriste Goethe (je vous conseille particulièrement : Rezensent & Séance, dans le premier il parle des pique-assiettes tandis que dans le second il se moque très gentiment et avec humour de l’Académie Française – et ceci explique aussi pour quel motif il n’y a pas son équivalent en Allemagne, encore aujourd’hui).

 

Cedi dit en passant, ceux et celles qui comprennent l’allemand, voici le résumé de la biographie de Goethe (rédigée par Franz Sutter) que je recopie à partir du livre sur papier :

 

1749 in Frankfurt am Main geboren, studierte Jura in Leipzig und Straßburg. Mit dem Werther-Roman schrieb er 1774 den ersten internationalen Bestseller und ging ein Jahr später auf Einladung des Herzogs Karl August von Sachsen nach Weimar, wo er es bis zum Bergwerksleiter, Direktor des Weimarer Hoftheaters und Staatminister brachte. Der bekannteste Vertreter des Sturm und Drang wandelte sich unter dem Einfluss des Hoflebens und der ersten Italienreise zum Vollender des klassischen Formideals. Seinem Freund Friedrich Schiller verdankte er entscheidende Anstöße zur Vollendung wichtiger Werk, wie etwa des Faust, an dem er während 60 Jahren schrieb. Goethe prägte den Begriff „Weltliteratur“ als Gegensatz zur nationalen, und er ist der erste und bis heute der bedeutendste Deutsche, der zu ihren Vertretern gehört.

 

Bisous,

@+

Sab

10 avril 2012

Antoine de St Exupéry : Le Petit Prince

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Ah que coucou !

 

Pour vous reposer un peu les neurones et aussi pour nos têtes blondes, je vous propose aujourd’hui au cas où fort improbable vous ne l’ayez pas encore lu :

 

Petit-Prince

Le Petit Prince

accessible au téléchargement et/ou la lecture en cliquant ici

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Antoine de St Exupéry (pour ceux qui ont un trou de mémoire, cliquer ici pour accéder directement à la page que lui a consacré l’encyclopédie Larousse) comme vous le savez déjà n’a pas écrit seulement CE livre. Il est l’auteur d’autres ouvrages (tels que Courrier-Sud, Vol de nuit) qui lui ont donné sa notoriété et le titre d’aviateur-écrivain

 

Bonne lecture !

Bisous,

@+

Sab

6 avril 2012

Arthur Conan Doyle : The Adventure of the Red Circle

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Ah que coucou !

 

Voici une nouvelle aventure du célèbre détective Sherlock Holmes contenu dans le livre His last Bow (son dernier coup) :

 

The Adventure of the Red Circle

Ecrit en 1902

Version Originale

Pour accéder au téléchargement et/ou à la lecture, cliquez ici

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(logiciel gratuit fourni par Adobe)

 

Il ne s’agit pas là seulement que d’une enquête policière à laquelle participe l’inspecteur Gregson (ce dont Sherlock Holmes n’aura connaissance qu’à la fin de l’épisode), il ne s’agit pas là non plus d’une simple mésentente entre un locataire et sa logeuse. Non ! les choses sont bien plus graves qu’elles n’y paraissent et peuvent même devenir mortelles !

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

 

Sherlock-Holmes

2 avril 2012

Sophocle : Œdipe-Roi

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Ah que coucou !

 

Avant que certains ne disent quoi que ce soit : « Oui, je sais, je n’ai mis aucune date de naissance et de décès pour Sophocle ». Mais question : vous les connaissez exactement, vous, les dates ??? Je ne pense pas ;) On ne connait même pas exactement les années, nous restons dans le vague… Il est peut-être né en 495 av JC ou 494 ou 496… qui le sait exactement ???? Par contre, nous sommes certains, Sophocle était un philosophe du 5e siècle avant J.C. ;)

 

Quoiqu’il en soit aujourd’hui je vous propose :

 

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Accessible à la lecture et/ou téléchargement en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

 

Mais bon, je suis sûre que vous connaissez déjà tous cette histoire du fils qui tue son père, se marie avec sa mère dont il a plusieurs enfants. De quoi compliquer les relations familiales : un père qui est aussi le demi-frère de ses enfants…

 

Je pense que cette tragédie grecque est très intéressante et captivante à lire. Elle nous laisse entrevoir que parfois, il est dangereux de connaître la Vérité. Mais faisant moi-même des recherches généalogiques je comprends parfaitement les motifs qui ont poussé Œdipe à rechercher ses origines. Il est toujours très intéressant et enrichissant, pour notre épanouissement personnel, d’avoir le plus d’informations possibles sur nos ancêtres, car cela permet de comprendre mieux certaines choses qui nous arrivent dans notre vie. Mais là, un psychologue serait plus apte à expliquer ce besoin… Qui veut s’y coller ? ;)

 

Et pour ceux qui préfèrent l’Opéra au théâtre, voici une adaptation de 1927 (en latin) de Jean Cocteau sur une musique d’Igor Stravinsky ;) qui avait été présentée au Théâtre Carré d’Amsterdam :

 

 

La vidéo n'est malheureusement plus disponible sur la toile

 

Ca nous change un peu ;) – personnellement j’ADORE l’OPERA. Dommage que l’image soit décalée par rapport au son...

 

Bisous,

@+

Sab

3 février 2012

Stendhal : Le juif

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Ah que coucou!

 

Tout le monde connait ce célèbre écrivain du XIXème siècle qu’est Henri BEYLE, plus connu sous le pseudonyme de Stendhal.

 

Aujourd’hui je vous propose cette courte histoire qu’il a écrite en 1831 :

 

Le juif

Accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel accessible gratuitement sur le site d’Adobe)

 

dans laquelle le narrateur : Filippo Ebreo, y résume ses malheurs depuis le décès de son père jusqu’à son retour sur le sol italien, où, rentrer de France, il se retrouve aussi pauvre que le jour où il a quitté son pays natal…

 

Certes, cette histoire ne fait pas partie des plus connues mais en la lisant vous comprendrez pour quel motif j’ai décidé de la poster en premier ;)

 

Bisous,

@+

Sab

21 janvier 2012

Les Gilbreth : 13 à la douzaine & 6 filles à marier

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21 janvier 2012

 

 

Ah que coucou !

 

De nombreux ingénieurs connaissent ou ont entendu parler de Frank Bunker Gilbreth, célèbre ingénieur américain, spécialiste dans l’étude du mouvement. Ses théories, appliquées dans sa vie familiale, sont ici décrites et expliquées par deux de ses enfants : Frank et Ernestine Gilbreth dans ces deux livres :

 

Treize à la douzaine

Six filles à marier

 

Accessibles au téléchargement et/ou lecture en cliquant ici

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Alors que Treize à la douzaine parle de la famille avant le décès de leur père en 1924, Six filles à marier abordent la vie de la famille après ce décès.

 

Malgré que ces deux ouvrages puissent être qualifiés d’ouvrages biographiques, ils n’en ont pas le ton. Je veux dire par là qu’ils sont très agréables à lire, sans tomber dans l’ennui, ni être une liste de dates à n’en plus finir. Ils sont « frais », ne tombent pas dans le vocabulaire scientifique sophistiqué non compréhensible pour tous et abordent aussi un autre sujet : l’éducation des enfants. En effet, Mr et Mme Gilbreth ont eu 12 enfants dans un pays et surtout dans une époque où les allocations familiales pour famille nombreuse n’existaient pas. Ces 12 enfants n’ont pas été « par accident » mais « souhaités » le jour de leur mariage…

 

Je ne vais pas en ajouter plus concernant ces livres (ma mère l’ayant déjà fait et une discussion ayant été ouverte à l’époque, pour y accéder, cliquez ici), alors je vous souhaite de bien vous amuser à lire ces deux ouvrages qui n’ont rien à voir avec le style de nos grands écrivains ;)

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS : pendant ce temps-là, moi, je vais avaler la part de gâteau que Maryse m’a promis pour avoir réparé son PC ;pp

 

 

22 janvier 2012

 

 

Ah que coucou!

 

En réponse à certains courriels me demandant si j'avais les véritables films tirés de ces 2 ouvrages (et non la mauvaise adaptation avec Steve Martin):

 

Oui j'avais cherché ces 2 films en versions françaises pour les incorporer à ce billet. Hélas tentative veine: je n'ai trouvé que les bandes-annonces en VO que voici:

 

Les bande-annonces ne sont malheureusement plus disponibles sur la toile

 

Bisous,

@+

Sab

23 décembre 2011

Edmond Rostand : Cyrano de Bergerac

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose l’œuvre la plus célèbre d’Edmond Rostand :

 

Cyrano de Bergerac

Pièce de théâtre écrite en 1897

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En effet, tout le monde connait cette fameuse tirade des nez de l’acte premier après que Cyrano ait averti qu’il était le seul à pouvoir se moquer de son long nez avec élégance.

 

Et bien cette pièce de théâtre contient autant de merveilleux dialogues, tel que celui entre Cyrano et Roxane quand elle lui annonce son amour pour Christian, etc.

 

Cette pièce est intéressante car non seulement elle nous parle d’un fait existant dans toutes les sociétés de tous les âges et qui embarrasse beaucoup ceux qui en sont « victimes », à savoir : la timidité et ses conséquences, mais aussi elle nous parle d’un amour inaltérable quoi qu’il arrive. Cyrano, sous ses airs de dur et bagarreur, est, en réalité, un grand timide romantique, qui, par amour, met son aisance de la langue au service de son « adversaire » qui en manque. Jusqu’au jour où il s’aperçoit que Roxane, sa tendre aimée, n’appréciait Christian que par sa beauté du langage…

 

Et pour ceux qui souhaitent voir une représentation de la pièce, j’ai choisi cette version avec Philippe Noiret par rapport à celle avec Gérard Depardieu. Non pas à cause de la façon de jouer de Depardieu qui est excellente (lui aussi on peut lui faire jouer n’importe quel rôle, sauf de chanteur) mais parce que j’ai un petit faible pour Philippe Noiret qui connait le solfège ;)…

 

Rostand 2

rostand 3

 

 

Je tiens aussi à prévenir qu’à cause des fêtes de fin d’année, je serai encore moins disponible pour vous commenter des faits d’actualité.

 

Bisous,

@+

Sab

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