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3 juin 2012

A la recherche des ancêtres en Moselle

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Ah que coucou !

 

Nous allons dire que j’ai terminé pour ce week-end ;)… Mes recherches ont été fructueuses et j’ai fait de grandes découvertes (Maman, si tu veux imprimer l’arbre ce n’est plus un rouleau de 20m de long qu’il te faudra, mais plus – la hauteur ne changeant pas ;)).

 

Donc j’ai attaqué le dépouillement de la commune de Gueblange-les-Sarralbe (maintenant Sarralbe) où se trouvent mes ancêtres CATIMUS (ou KATIMUS dans sa version germanique) – pour ceux qui souhaitent savoir où cela se trouve, c’est au sud de Sarreguemines, à la limite entre la Moselle et le Bas-Rhin.

 

Les Archives départementales n’ayant mis en ligne que la partie « registres paroissiaux » qui regroupent les actes de baptême, mariage et décès antérieurs au 1er Empire, je m’attendais à trouver de nombreux écrits en allemand, ce qui m’eut encore plus intéressé… mais non, je ne les ai vus qu’en français ou dans un pseudo latin mélangé à du français et de l’allemand (une chance que je connais ces 3 langues – le latin étant toutefois une langue que je maîtrise beaucoup moins bien que le français et l’allemand), difficilement compréhensible, j’imagine, pour les latinistes purs et durs ! il faut, en effet, avoir l’esprit alerte et pouvoir sauter d’une langue à l’autre sans trop s’en rendre compte pour comprendre ce latin-là avec, quand-même, quelques surprises concernant les cas (dans un des actes je n’ai pas réussi à comprendre si c’était l’épouse ou l’époux qui était décédé, l’auteur ayant utilisé le même cas grammatical pour l’un comme pour l’autre – en clair et en français, si vous voulez, cela ferait « l’Année 1729, le 28 septembre est décédé Marie Durand Paul Dupond » - le cas indiquant s’il faut comprendre « est décédée Marie Durand épouse de Paul Dupond » ou « est décédé l’époux de Marie Durand, Paul Dupond » - pas si facile que ça de franciser ce truc-là ;) pas étonnant qu’il y ait autant de clacots dans les versions latines… ;))…

 

Je me suis aussi heurtée à une autre difficulté : à savoir s’il faut que je fasse, comme dans les registres, traduire prénoms et patronymes pour les retranscrire dans l’arbre (c’est-à-dire recopier la graphie de leur signature) ou retranscrire dans l’exactitude les renseignements portés sur l’acte…

J’ai opté pour la seconde solution car il est plus simple de retrouver un acte quand on le cherche avec des renseignements qui s’y trouve plutôt que d’utiliser les renseignements fournis par mes ancêtres dans leur signature… en effet, quand les actes sont rédigés en français, allez retrouver un « Peter Katimus » ou un « Joannes Katimus » ou un « Hans Rechenmann » ou un « Michael Bruder » (retranscrit phonétiquement par « Michel Brouder) quand vous ignorez l’allemand ;) !

 

De ce week-end dans les archives paroissiales de cette commune j’ai maintenant la preuve que ces Lorrains, dont la nationalité a changé de nombreuses fois, ne se souciaient pas trop de se mettre à communiquer dans une langue ou dans une autre et gardaient leurs habitudes linguistiques, au grand damne des pauvres curés dont l’un s’est plaint à l’Evêché de Metz, que non seulement il devait faire le travail pour lequel il était placé là, mais il devait tenir aussi le rôle de traducteur et, si j’en juge sa lettre en latin, il commençait à en avoir ras-la-casquette !

 

Bisous,

@+

Sab

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