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Bienvenue chez Sab
13 juillet 2012

« Pauvreté et Richesse » ou Sab, poétesse ? ;) mdrrrrr !!!!

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Ah que coucou !

 

Un petit mot d’abord pour expliquer le choix de cette image par rapport au titre… comme nous l’a appris notre culture enfantine, Donald Duck, neveu de Picsou, est un canard sans fortune devant s’occuper de ses 3 neveux : Riri, Fifi & Loulou et ne pouvant pas réellement prouver son amour à sa cousine Daisy par manque d’argent, que son cousin Gontran tente de lui prendre. Picsou est le riche avare qui, malgré son amour pour son neveu, refuse de lui prêter le moindre sou et quand il y est forcé, il s’arrange pour que cette somme soit plus que petite ;)… Donald représente donc ici la « Pauvreté » dont la place est inconfortable – vous n’avez qu’à tenter de marcher au plafond ;) mdrrr ! tandis que Picsou représente la « Richesse ». Maintenant revenons à nos moutons !

 

Sab en poétesse, cela me vient de mes années de primaires, cela a été un peu développé lors de mes années collèges, pour devenir plus important lors de mon année à l’internat et disparaître ensuite de mes années lycée par manque de temps.

 

Donc aujourd’hui, pour changer et aborder le sujet d’une autre façon, j’ai choisi un des poèmes que j’avais écrit pendant que j’étais à l’internat, cafardeuse à cause de ces hauts murs gris où il était interdit de faire le moindre bruit, même de prononcer le moindre son, que je ne pouvais quitter que les mercredis après-midi, après 14 heures, et les week-ends à partir du samedi midi (mes cours terminant le samedi à midi) jusqu’au dimanche 18 heures (pour les non majeures). Evidemment, ce cafard se retrouve dans ces quelques vers…

 

Mais je l’ai choisi aussi parce qu’une de mes amies, que je ne nommerai pas ici mais qui se reconnaitra une fois de retour de vacances (où elle profite des journées de grandes pluies comme tout le monde), avait découvert ce poème dans ma bibliothèque et avait profité de connaître parfaitement son auteur pour le décortiquer à la façon dont on nous l’enseigne en cours de littérature ;)…

 

Pauvreté et Richesse

 

Surprise dans les jours courts de l’hiver,

Petite fille, qui part à Anvers,

Court de tout ton souffle en réagissant

Vite pour pouvoir t’en aller très loin.

 

Surpris dans les jours trop courts de l’hiver,

Toi, petit garçon gâté, prends ton sac

Et part en voiture vers ta ville Anvers

Pour pouvoir te coucher dans ton hamac.

 

Surprise dans les jours durs de l’hiver,

Petite fille, tu sais la misère,

Toi qui connais le revers du décor,

Prends ton courage à deux mains ! Lutt’ encore !

 

Surpris dans les jours douillets de l’hiver,

Toi, petit garçon, écoute le vent !

Tu pourras jouer dans la neige après

Tous te caresseront, même le vent.

 

Surprise dans le sombre de l’hiver,

Ta vie continue dans les misères

Pauvre petite fille, tu rêves

au monde rempli de paix et de trêves.

 

Surpris dans les jours recouverts de blanc,

Toi, petit garçon, tu rêve de l’hiver

Tu regardes les paysages blancs

Et tu dis : « Vive le prochain hiver ! »

 

Surprise dans les jours noirs de l’hiver,

P’tite fille, tu penses à l’été

A la mort cruelle de tous les hivers ;

Tandis que l’été pourrait donc régner.

 

Mais voilà p’tite fille

Regarde bien ça

Car c’est ton dernier,

ton dernier hiver.

Oui, petite fille,

Car ta vie s’effile

doucement, comme ça.

 

Et un jour, tu meurs.

 

Mais voilà, petit garçon,

toi, morte tu la verras

Et à ton père tu diras :

« Papa, penses-tu qu’elle dorme ? »

Et il te répondra, à toi :

« Bien sûr ; où elle est, il fait si bon ».

Et ensuite vous partirez

sans vous en soucier.

 

Pour ceux qui se sont amusés à le décortiquer à la mode des prof de français qui notent dur, vous noterez qu’il ne correspond pas entièrement aux normes usuelles, ce qui est fait exprès et en toute connaissance de cause pour accentuer cette différence/opposition entre la vie d’une pauvre fillette dont les jours s’effilochent rapidement et celle d’un garçonnet issu d’une famille aisée qui peut profiter de toute la vie.

 

Evidemment mon opinion actuelle par rapport à celle d’une ado de 16/17 ans a évolué pour devenir un peu moins poignardant ;)… sans toutefois continuer à être révoltée par des personnes qui ont tout pour vivre et ne cessent de se plaindre pour un rien pendant qu’une partie de la population mondiale est privée du minimum vital pour cause de guerre civile, maladie, famine…

 

Cette petite fille, tout comme ce petit garçon, n’ont rien à voir avec mon vécu de l’époque. Pour la pauvreté j’ai choisi l’image de la petite fille parce que ce sont elles qui sont les plus touchées, même quand elles deviennent majeures, et même dans nos sociétés, surtout modernes où, par exemple, elles sont plus touchées par la crise économique et le chômage. Et ne parlons pas des conditions de la femme dans les pays musulmans et certains pays asiatiques (où le règne des castes n’a disparu que sur le papier) où elles ne sont que des bêtes de somme seulement aptes à produire des enfants et dont les droits élémentaires sont bafoués, surtout si elles ne se marient pas.

Pour représenter la richesse, j’ai préféré l’image d’un petit garçon hyper protégé (il est accompagné de son père alors que la fillette est seule), non pas parce que les hommes sont moins touchés par la crise (ce qui est faux), mais parce qu’un garçon devient adulte plus tard qu’une fille, non pas pour une cause intellectuelle, mais pour une cause « biologique » (nous allons classer ça là ;) mdrr !!) : les ado masculins aimant prouver leur virilité par des actes souvent stupides qui méritent plus une baffe qu’une admiration féminine (n’est-ce pas, tu sais qui ;) ?? mdrrr)

Quelque part, oui, j’avais été influencé par ma vie de l’époque, parce que, comme toutes les ado féminins je voyais les ado masculins tentés de m’impressionner par des actes/propos stupides pendant que nous nous montrions plus sages et sérieuses faces aux problèmes de notre génération et de cette seconde moitié des années 80 où, honnêtement, les voir rouler sur la roue arrière de leur mobylette n’avait rien d’extraordinaire ni d’impressionnant et qui avait plus tendance à me faire tourner les talons qu’autre chose ;)…

 

Quant au choix de la saison hivernale c’est parce que les pauvres meurent plus l’hiver, où les conditions de vie sont plus difficiles à cause du climat, surtout si vous vous souvenez de l’hiver terriblement froid que nous traversions en cette fin des années 80 et que vous savez que dans cet internat là, nous pelions de froid et n’avions même pas accès à de l’eau chaude pour prendre une douche (l’eau chaude étant prise par les majeures qui, pouvant accéder plus tôt à leur dortoir/chambre, piquaient toute l’eau chaude disponible avant que nous, les mineurs, ne pouvions accéder à nos douches avant 21h)…

 

Sinon, qu’ajouter d’autre pour exprimer plus mon ressentiment concernant le comportement de l’homme sur l’homme, le riche sur le pauvre qu’il veut ignorer, le bien portant sur le malade, la vie « normale » sur la vie « détruite », etc. ? Rien je pense, si je veux que vous y réfléchissiez par vous-même… car « y réfléchir » est le commencement pour diminuer cette détresse de l’homme causée par d’autres hommes… et pourquoi ? souvent pour rien, juste par ignorance…

 

Bisous,

@+

Sab

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