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Bienvenue chez Sab
30 janvier 2012

Neuilly, sa mère !

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Ah que coucou !

 

Voici un film que je vous conseille si vous souhaitez passer un moment agréable.

 

On nous parle toujours des banlieues où la délinquance sévit, et là, dans ce film, on nous parle d’un maghrébin, non délinquant, issu d’une de ces banlieues, qui se retrouve contre son gré à Neuilly pour la fin de l’année scolaire… Evidemment, au départ, cela pose quelques légers problèmes, surtout pour le fils de la famille qui doit partager sa chambre, tout comme pour certains élèves dans son nouvel établissement. Mais les plus grandes difficultés, c’est Samy qui doit les surmonter : on le prend pour un des membres de la bande « Picasso », il subit certaines attaques racistes, il doit porter un costume cravate pour aller au collège, il est séparer de ses meilleurs amis qui font une « arrivée surprise dans sa nouvelle demeure »…

 

En un mot, voici une petite comédie gentille qui nous montre que la Cité peut manquer aussi malgré une certaine violence, en fait, quand on y réfléchit, dans les banlieues dites « chics », il y a aussi de la violence, mais sous une autre forme. Laquelle est la plus violente ?

 

Malheureusement la vidéo n'est plus accessible sur la toile

 

 Bisous,

@+

Sab

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29 janvier 2012

Les grandes vacances

 

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Ah que coucou!

 

Et si ce soir je vous proposais de regarder un film avec Louis de Funès: Les grandes vacances? Elle n'est pas mimi,mon idée?

 Malheureusement la vidéo n'est plus disponible sur la toile 

Bonne détente et bonne soirée!

 

Bisous,

@+

Sab

29 janvier 2012

Le Tibet

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Ah que coucou !

 

Voici un pays où je rêve d’aller depuis longtemps mais les conditions d’accès semblent être assez compliquées. Mais en attendant que mon rêve puisse devenir réalité, je me délecte des reportages divers concernant cette petite portion du monde.

Parmi les reportages j’ai découvert sur CCTV-F une série de reportage s’intitulant : « Tibet, aussi haut que le toit du ciel » qui m’a fait encore plus envie d’y aller. Ce reportage aborde l’histoire, la culture et la vie quotidienne au Tibet (je ne communique ici que les liens, car, si j’utilise les codes, les vidéos partiront toutes ensembles car je ne parviens pas à supprimer le démarrage automatique) :

 

1. http://fr.cntv.cn/program/documentaire/20111121/105717.shtml

2. http://fr.cntv.cn/program/documentaire/20111122/106384.shtml

3. http://fr.cntv.cn/program/documentaire/20111123/105873.shtml

4. http://fr.cntv.cn/program/documentaire/20111124/104336.shtml

5. http://fr.cntv.cn/program/documentaire/20111125/104711.shtml

6. http://fr.cntv.cn/program/documentaire/20111126/102745.shtml

7. http://fr.cntv.cn/program/documentaire/20111127/102276.shtml

8. http://fr.cntv.cn/program/documentaire/20111128/104818.shtml

9. http://fr.cntv.cn/program/documentaire/20111129/102416.shtml

 

En oubliant les sujets qui fâchent le gouvernement communiste chinois que voici :

 

 

Bisous,

@+

Sab

28 janvier 2012

Chine: Concert du nouvel an 2012

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Ah que coucou!

 

Et si ce soir, au lieu d'une pièce de théâtre, je vous proposais d'assister à un spectacle? En cette période de nouvel an chinois qui annonce l'arrivée du dragon, je vous propose le concert du nouvel an 2012 qui avait été retransmis, pour nous francophones, sur la Chaine Centrale de Télévision Chinoise (CCTV-F), le spectacle pour l'année du dragon n'est pas encore disponible...

 

Comme la vidéo démarre automatiquement sans que je ne parvienne à l'éviter,

cliquez ici pour accéder au spectacle

 

Pas de panique, tout est traduit en français, chansons comprises ;)

 

Bisous,

@+

Sab

27 janvier 2012

Théâtre: Attends-moi pour commencer

Attends moi

 

Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose cette nouvelle pièce de théâtre qui nous propose de réfléchir sur la meilleure façon de vivre à deux : est-ce le concubinage ? est-ce le mariage ?

 

Si nous comparons le nombre de ceux qui vivent en concubinage par rapport à celui de ceux qui se marient, nous constatons qu’à notre époque, cette première correspond au choix de la majorité, même si le nombre de mariage depuis quelques temps est à nouveau dans sa phase croissante.

 

Cette pièce nous décrit quelques avantages et quelques inconvénients pour les 2 choix, et ceci avec humour…

 

 

Bisous,

@+

Sab

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26 janvier 2012

David Bowie : Life on Mars

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Ah que coucou !

 

David Bowie est un artiste britannique qui mérite d’être connu et qui était très à la mode dans les années 70 et 80 et je me souviens qu’avec une copine nous attendions avec impatience la sortie de son nouveau clip pour savoir quelle frasque vestimentaire il allait avoir, et surtout quel visage il allait se faire… Evidemment, vu notre âge à l’époque, David Bowie était à ses dernières années dans ce style et se dirigeait vers une tenue beaucoup plus classique. Snif !

 

Bon pour ceux qui ne l’ont pas connu dans les années 70 ou qui n’avait pas pu en profiter parce que pas né ou trop petit (comme je l’étais à l’époque) voici une de ces chansons avec son look 70 :

 

 

 

Hein, qu’il était mimi déguisé ainsi ;) ?

 

Bisous,

@+

Sab

26 janvier 2012

François 1er

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Ah que coucou !

 

Je vous propose de faire une petite pause en compagnie de notre adorable humoriste et grand acteur : Fernandel et vous invite à regarder le film François 1er. Ce que j’apprécie le plus dans ce film (hors les acteurs) est cet accessoire souvent utilisé par Fernandel qu’est le Larousse et qui fait le succès de notre héros à la cour du roi.

 

Malheureusement la vidéo n'est plus disponible sur la toile

 

Amusez-vous bien!

 

Bisous,

@+

Sab

23 janvier 2012

Théâtre : J’y suis, j’y reste

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Ah que coucou !

 

Et non ! cette fois-ci j’ai choisi une pièce de théâtre sans Jean Le Poulain, mais une où Denise Grey joue ;) ainsi qu’un certain Jacques Morel ;)

Et oui, ce soir je vous propose de vous amuser avec cette satyre humoristique de la noblesse, mélangée à de la religion, dans un fond de vol de pièce d’identité qui va faire que cette brave baronne, qui était baronne sans le savoir, pour sauver les apparences devant le Cardinal, va devoir jusqu’à assumer une maternité qui n’est pas la sienne et s’apercevoir que son fiancé n’est qu’un coureur de jupons, en sorte. Bref, voici ces quelques jours en Dordogne très riches en information et en rebondissement pour toute la famille, qui doit subir, en plus, un Cardinal squatteur qui n’a nul envie de retourner à Rome où il est pourtant très attendu.

 

 

Amusez-vous bien !

 

Bisous,

@+

Sab

23 janvier 2012

MegaUpload : le chant du cygne ? :)

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Ah que coucou !


Petite traduction de l’annonce faite par le F.B.I., le département de la justice et l’IPR posté sur le site de megaupload.com depuis l’arrestation des dirigeants de ce site de streaming non autorisé :

 

Ce nom de domaine associé à celui de Megaupload.com a été clôturé par ordre de la Court de justice des Etats-Unis.

Un grand Jury fédéral a relevé de nombreuses infractions individuelles imputées à MegaUpload.com et les sites qui relèvent d’eux et les poursuit pour les différents crimes fédéraux suivants :

Racket

Non respect des copyrights et détournement de leurs droits financiers

Fraude

 

Pour plus d’informations concernant cette affaire juridique, cliquez sur le lien suivant (et oui, la fenêtre pour incorporer un lien refuse de s’ouvrir, alors, au lieu de m’énerver ;)…) :

 

http://fr.reuters.com/article/technologyNews/idFRPAE80M00B20120123

 

Et vous savez quoi ? Je suis bien contente que cette bande de voleurs soit poursuivie. En effet, c’est à cause de ce genre de personnes que nous avons aujourd’hui en France une loi Hadopi, qui sanctionne tous les Français qui veulent partager un document/fichier entre eux dans le cadre amical et familial, et ceci sans percevoir le moindre argent et qui passent par des sites p2p car les dits fichiers/documents sont d’une taille trop importante pour être mis en pièce jointe dans un courriel ! Mais bon, il n’y a pas que MegaUpload.com qui vole aussi bien leurs membres que les artistes en prélevant, à leur nom, l’argent versé par les membres et par les annonceurs publicitaires, il y en a encore beaucoup d’autres qui, sous prétexte de Streaming, ne sont en fait qu’une bande de pirates… j’en ai même vu qui se faisait de la publicité sur centerblog.net… bref, ils détournent ce que devrait être le vrai streaming ; c’est-à-dire un procédé informatique permettant un meilleur accès à la culture en donnant envie aux consommateurs de se procurer l’œuvre montrée… un bon site de streaming devrait pouvoir fournir à la vente toutes les œuvres que l’on visionne sur leur site et permettre ainsi aux producteurs de toucher leurs royalties… comme le fait l’INA.fr par exemple ;)

Bisous,

@+

Sab

22 janvier 2012

Les Illuminatis selon Dan Brown : doc ou fiction ?

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Ah que coucou !

 

Je ne vais pas aborder ici le roman (que je vous conseille de lire tellement il est passionnant) pour lequel je vais vous mettre un passage à la fin de ce billet dans sa fiction littéraire mais dans son documentaire, car, comme vous le savez surement déjà, ce roman, écrit avant le Da Vinci Code, a été transformé par certains esprits en documentaire (comme ils l’avaient fait avant pour le Da Vinci Code). Alors, Dan Brown serait-il un scientifique ayant la connaissance des sectes secrètes ou simplement un bon écrivain, qui écrit si bien que certaine personne estime que tous ses livres ne sont que des documentaires déguisés pour informer toute la population mondiale des dangers que nous courrons ?

 

Alors des spécialistes ont décidé de décortiquer ce roman pour savoir s’il contient la Vérité, et si Dan Brown s’est appuyé sur des faits réels pour écrire son roman ou s’il n’a fait que d’inventer… et voilà ce que donne ce reportage :

 

 

 

Pour ma part, Dan Brown est un assez bon écrivain que je lis, non pour me documenter, mais pour me détendre car mes petites connaissances savent parfaitement qu’il ne faut jamais mélanger Fiction avec Documentaire, même si l’auteur s’est préalablement très bien documenté, et je suis estomaquée que pour certains, la chose n’est pas aussi claire… Pourtant, rien déjà qu’à regarder le film qui en a été tiré (que j’ai mis ici en VO pour ceux qui souhaitent le voir en américain, sous-titré en anglais), on voit tout de suite qu’il ne s’agit là que d’une fiction :

 

 

Et plus encore, il suffit simplement de lire la première page pour s’en rendre compte :

 

« Les faits

 

Le plus grand pôle de recherche scientifique aumonde, le CERN (Centre européen pour la recherche nucléaire), a récemment réussi à produire les premiers atomes d'antimatière. L'antimatière est identique à la matière, si ce n'est qu'elle se compose de particules aux charges électriques inversées.

L'antimatière est la plus puissante source énergétique connue. Contrairement à la production d'énergie nucléaire par fission, dont l'efficience se borne à 1,5 %, elle transforme intégralement sa masse en énergie. En outre, elle ne dégage ni pollution ni radiations.

Il y a cependant un problème:

L'antimatière est extrêmement instable. Elle s'annihile en énergie pure au contact de tout ce qui est... mêmel'air. Un seul gramme d'antimatière recèle autant d'énergie qu'une bombe nucléaire de 20 kilotonnes, la puissancede celle qui frappa Hiroshima.

Jusqu'à ces dernières années, on n'avait réussi à produire que quelques infimes quantités d'antimatière (quelques atomes à la fois). Mais le « décélérateur d'antiprotons » récemment mis au point par le CERN ouvrede formidables perspectives: sa capacité de production d'antimatière est considérablement renforcée.

Se pose désormais une angoissante question: cette substance hautement volatile sauvera-t-elle le monde, ousera-t-elle utilisée pour créer l'arme la plus destructrice de l'histoire?

 

 

Note de l'auteur

 

Tous les tombeaux, sites souterrains, édifices architecturaux et œuvres d'art romains auxquels se réfère cet ouvrage existent bel et bien. On peut encore les admirer aujourd'hui.

Quant à la Confrérie des Illuminati,elle a aussi existé. »

 

Alors, que se passe-t-il dans la tête de ceux qui croient y lire un documentaire concernant les Illuminatis ?

 

Sous ma signature vous découvrirez le prologue et le premier chapitre de ce livre que je ne me lasse pas de lire et lire à nouveau, pour vous donner envie, à vous aussi, de le lire à votre tour.

 

Bisous,

@+

Sab

 

Prologue

 

En reniflant une odeur de chair brûlée, le physicien Leonardo Vetra comprit que c'était la sienne. Il leva des yeux terrorisés vers la silhouette penchée sur lui.

— Que voulez-vous?

La chiave,répondit la voix rauque, le mot depasse.

— Mais... je n'ai pas...

L'intrus appuya de nouveau, enfonçant plus profondément l'objet blanc et brûlant dans la poitrine de Vetra.On entendit un grésillement de viande sur le gril.

Vetra poussa un hurlement de douleur.

— Il n'y a pas de mot de passe!

Il se sentait basculer dans le néant.

Son bourreau lui jeta un regard furibond.

— Exactement ce que je craignais. Ne avevo paura!

Vetra lutta pour ne pas perdre connaissance, maisle voile qui le séparait du monde s'épaississait. Son seul réconfort: savoir que son agresseur n'obtiendrait jamaisce qu'il était venu chercher. Quelques instants plus tard, l'homme sortit un couteau. La lame s'approcha du visagede Vetra. Avec une délicatesse toute chirurgicale.

— Pour l'amour de Dieu! hurla le mourant d'une voix étranglée.

Mais il était trop tard.

 

 

 

1

 

Au sommet des marches de la grande pyramide deGizeh, une jeune femme riait et l'appelait.

Robert, dépêche-toi! Décidément, j'aurais dûépouser un homme plus jeune!

Son sourire était magique.

Il s'efforçait de la suivre mais ses jambes étaientdeux blocs de pierre.

— Attends-moi! supplia-t-il. S'il te plaît!

Alors qu'il recommençait à grimper, la vision se brouilla. Son cœur cognait comme un gong à ses oreilles.Je dois la rattraper! Mais quand il leva de nouveau lesyeux, la femme avait disparu. À sa place se tenait unvieillard aux dents gâtées. L'homme regardait vers le bas, un étrange rictus retroussait ses lèvres. Puis il poussa uncri d'angoisse qui résonna dans le désert.

Robert Langdon se réveilla en sursaut de son cauchemar. Le téléphone sonnait à côté de son lit. Émergeant péniblement, il décrocha l'appareil.

— Allô?

Je cherche à joindre Robert Langdon, fit une voixd'homme.

Langdon s'assit dans son lit et essaya de reprendreses esprits.

— C'est... c'est lui-même.

Il cligna des yeux en tournant la tête vers son réveilnumérique. Celui-ci affichait 5 h 18 du matin.

— Il faut que je vous rencontre sur-le-champ.

— Mais qui êtes-vous?

— Je me nomme Maximilien Kohler. Je suis physicien. Spécialisé en physique des particules, pour être précis.

— Quoi?

Langdon se demandait s'il était vraiment réveillé.

— Vous êtes sûr que je suis le Langdon que vous cherchez?

— Vous êtes professeur d'iconologie religieuse à Harvard. Vous êtes l'auteur de trois ouvrages sur les systèmes symboliques et...

— Savez-vous l'heure qu'il est?

Excusez-moi. J'ai quelque chose à vous montrer.Il m'est impossible d'en parler au téléphone.

Langdon poussa un marmonnement entendu. Ce n'était pas la première fois. L'un des risques qui guettent l'auteur de livres sur la symbolique religieuse, c'est justement ce genre d'appels d'illuminés. Ils viennent de recevoir un message de Dieu et ils demandent confirmation au spécialiste. Le mois précédent, une danseuse de cabaret de Tulsa dans l'Oklahoma lui avait promis la nuit d'amour de sa vie s'il prenait l'avion pour authentifier le signe de croix qui venait d'apparaître sur sa housse de couette. Langdon avait baptisé ce nouveau cas « le suairede Tulsa ».

— Comment avez-vous eu mon numéro? demanda Langdon en essayant de garder son calme malgré l'heure matinale.

— Sur le Web, sur le site de votre bouquin.

Langdon fronça les sourcils. Il était parfaitement sûr que le site de son livre ne donnait pas son numéro de téléphone privé. Ce type mentait, de toute évidence.

— Il faut que je vous voie, insista l'autre. Je vous paierai bien.

Langdon sortit de ses gonds.

— Je suis désolé, mais vraiment je n'ai rien à...

— Si vous partez tout de suite, vous pouvez être ici vers...

Je n'irai nulle part! Il est 5 heures du matin!Langdon raccrocha et se laissa choir sur son lit. Il ferma les yeux et essaya de se rendormir. Peine perdue.Il était trop contrarié. A regret, il enfila son peignoir etdescendit au rez-de-chaussée.

Robert Langdon traversa pieds nus le grand salonvide de sa demeure victorienne du Massachusetts et seprépara le remède habituel des nuits d'insomnie, un bolde chocolat instantané en poudre. La lune d'avril filtraità travers les portes-fenêtres et animait les motifs destapis orientaux. Il balaya la pièce du regard. Ses collègues le taquinaient souvent sur son intérieur - celui-ciévoquait davantage, selon eux, un musée d'anthropologie qu'une habitation privée. Ses étagères étaient bondées d'objets d'art religieux du monde entier - un ekuabadu Ghana, une croix en or espagnole, une idole cycladique de la mer Égée et même un rare boccus tissé deBornéo, symbole de jeunesse éternelle porté par les jeunes guerriers indonésiens.

Assis sur son coffre Maharishi en cuivre, Langdon savourait son chocolat en surveillant d'un œil distrait son reflet dans la baie vitrée. L'image déformée et pâleévoquait un fantôme. Un fantôme vieillissant, songea leprofesseur, cruellement rappelé à la réalité de sa condition: un esprit jeune dans une enveloppe mortelle.

Âgé d'environ quarante ans, Langdon, qui n'était pasbeau au sens classique du terme, était le type même del'universitaire à la mâle distinction qui, selon ses collègues du sexe féminin, plaît tant aux femmes. Avec sestempes argentées qui rehaussaient une belle chevelureencore brune, son impressionnante voix de basse et lelarge sourire insouciant d'un grand sportif, Langdonavait gardé le corps du nageur de compétition qu'il avaitété à l'université. Et il veillait à maintenir en forme son mètre quatre-vingts longiligne et musclé en s'imposantchaque matin cinquante longueurs dans la piscine ducampus.

Ses amis l'avaient toujours considéré comme uneénigme. Tour à tour moderne et nostalgique, il semblaitchanger de peau à volonté. Le week-end, on pouvait levoir se prélasser sur une pelouse, discutant conceptionassistée par ordinateur ou histoire religieuse avec desétudiants; parfois, on l'apercevait en veste de tweed surun gilet à motifs cachemire dans les pages d'un magazine d'art ou à la soirée d'ouverture d'un musée où onlui avait demandé de prononcer une conférence.

Ce grand amoureux des symboles était sans aucundoute un professeur qui ne faisait pas de cadeaux et exigeait une stricte discipline de ses élèves, mais Langdonétait aussi le premier à pratiquer « l'art oublié du bonrire franc et massif », selon sa bizarre expression, dontil vantait les mérites. Il adorait les récréations et les imposait avec un fanatisme contagieux qui lui avait valuune popularité sans mélange auprès de ses étudiants.Son surnom sur le campus, le « Dauphin », en disait longsur son caractère bon enfant mais aussi sur sa capacité légendaire de multiplier les feintes pour tromper l'équipeadverse, lors des matchs de water-polo.

Soudain, le silence du grand salon fut de nouveau troublé, cette fois par une sorte de cliquetis que le quadragénaire à demi assoupi ne reconnut pas tout de suite.Trop fatigué pour s'emporter, Langdon esquissa un sourire las: le cinglé de tout à l'heure ne s'avouait pas vaincu. Ah, ces fous de Dieu! Deux mille ans qu'ils attendent le Messie et ils y croient plus que jamais!

Les sourcils froncés, il rapporta son bol vide à lacuisine et gagna à pas lents son bureau lambrissé dechêne. Le fax qui venait d'arriver luisait faiblement surle plateau. En poussant un soupir, il s'empara de la feuille et l'approcha de ses yeux.

Aussitôt, il fut pris de nausées.

C'était la photo d'un cadavre. On l'avait entièrementdénudé et on lui avait tordu le cou jusqu'à ce que sa têteregarde derrière lui. Sur la poitrine de la victime uneterrible brûlure renforçait l'atrocité de ce meurtre. L'homme avait été marqué au fer rouge, on avait gravéun mot, un seul mot dans sa chair. Un terme que Langdon connaissait bien. Très bien. Ses yeux restaient rivés,incrédules, sur les étranges caractères gothiques:

Illuminati,balbutia Langdon, le cœur battant àtout rompre. Ce n'est quand même pas...

D'un mouvement lent, appréhendant ce qu'il allaitdécouvrir, il fit pivoter le fax à 180 degrés. Lut le mot àl'envers. Il en eut le souffle coupé — à peu près comme s'ilvenait de se prendre un coup de poing en pleine poitrine.

Illuminati,répéta-t-il dans un murmure.

Abasourdi, Langdon s'affala dans une chaise. Il restapétrifié, sous le coup de la commotion qu'il venait derecevoir. Peu à peu, ses yeux furent attirés par le clignotement du voyant rouge sur son fax. Celui qui lui avaitenvoyé ce fax morbide était au bout du fil... et attendaitde lui parler. Langdon resta longtemps sans bouger, àfixer ce petit clignotant redoutable.

Puis, en tremblant, il décrocha le combiné.

21 janvier 2012

Théâtre : Les deux timides

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Ah que coucou !

 

Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas proposés une soirée au Théâtre, et bien voilà qui est fait. Je vous invite à regarder cette nouvelle pièce d’Eugène Labiche mise en scène par Jean Le Poulain (oui, je sais, mais je l’adore ;)). Rire va nous reposer de toute cette science ;)

 

 

Amusez-vous bien !

 

Bisous,

@+

Sab

18 janvier 2012

Documentaire ou fiction ?

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Ah que coucou !

 

Regardez bien cette vidéo et à quoi vous fait-elle penser : à un documentaire ou à un film de sciences-fictions ?

 

 

Quand j’ai acheté le DVD, j’avais cru acheter un documentaire sur cet animal mystique présent dans de nombreuses littératures et dans des religions plusieurs fois millénaires. Cela pouvait-il signifier qu’ils avaient existé ?

 

Parce que le réalisateur a eu la brillante idée de le présenter tel un documentaire, la première fois que j’avais regardé cette vidéo, j’avais été si captivée que j’avais eu des difficultés à reprendre mon esprit analogique pour m’apercevoir qu’il ne s’agissait là que d’un film, fort bien fait, ma foi ! comme quoi, il est facile de nous tromper. Mais cette erreur m’a permis de m’apercevoir que j’étais conditionnée à mon insu par un style de présentation et que mon jugement en avait été altéré. Ce qui me laisse à penser que je ne dois pas être la seule quand je lis la classification suivante concernant ce film : Documentaire. Ca a le don de me faire sourire ;). Et vous, vous y êtes-vous aussi laissé prendre ?

 

Bisous,

@+

Sab

16 janvier 2012

Georges Brassens : Chanson pour l’Auvergnat

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Ah que coucou !

 

Je vous propose de vous remémorer cette très belle chanson pour l’Auvergnat interprétée par Georges Brassens en 1967 :

 

 

 

Maintenant, pourquoi ai-je choisi cette chanson alors que Brassens je ne l’apprécie guère malgré ses textes très engagés ?

 

Je pense qu’en cette période de crise économique il est utile de revenir sur le « nécessaire ». Comment, voilà un « Auvergnat », ce qui signifie, dans notre langage populaire, une personne radin, près de ses sous, qui ose, malgré tout donner à un plus pauvre et cela sans se moquer… Certains devraient en tirer une leçon et je suis sûre que vous comprenez de qui je veux parler ;) mdrrrr ! De ceux que nous adorons actuellement ;)… et qui nous en sortent encore de belles !!

 

Bisous,

@+

Sab

14 janvier 2012

Angelo Branduardi : Rataplan

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Ah que coucou !

 

Bon voici la vidéo de la chanson dont Marie-Claire nous a aimablement offert la traduction française et pour laquelle nous la remercions bien fort et que je recopie dessous la vidéo :

 

 

RATAPLAN

ESSAI DE TRADUCTION

 

Un Coq au bec jaune une belle a réveillé

Mais la colère du ciel il a déclenché… rataplan !

A cette belle jamais rien d’imprévu n’arrivait

(jamais rien de sa poêle n’était tombé)

Mais quand, en un regard, l’amour l’a touchée

Elle fit un pas et … rataplan !

 

Refrain :

Et rataplan ! Combien dur est le choc des baguettes sur le tambour !

Et rataplan ! Au rythme du rataplan tourne et danse l’amour !

Et rataplan ! Si fantasque (rebelle) est le choc des baguettes sur la peau du tambour

Et rataplan ! Au rythme du rataplan tourne et danse l’amour ! (selon un deuxième texte :l'amour dure et passe le temps d'un rataplan)

Tombe la pluie ! Mais, malgré l’eau, le jeune homme ne s’est pas arrêté !

Il est trempé, il se couvre la tête, mais… rataplan !

Cheminant sur les pierres, il pense à la braise absente

Quand un regard l’a rendu amoureux !

Alors, il trébuche et… rataplan !

 

 

(refrain)

 

 

Tel l’effraie en son habit de plumes t’effleure quand vient le soir,

Le rêve est un souffle qui te surprend et ignore (oublie) le rythme du rataplan !

Le coq au bec jaune a réveillé les deux amants

Mais le ciel, en son courroux, a fait entendre au monde

Le rataplan du tambour !

De pierres sont les fenêtres, mais sous la cendre survit la braise

Pour qui sait accepter ce qui arrive, si encore son cœur fait rataplan(bis)

 

Bisous,

@+

Sab

12 janvier 2012

Angelo Branduardi: Domenica e Lunedi

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Ah que coucou !

 

Angelo Branduardi est, je crois, le seul chanteur italien que j’apprécie actuellement et cela depuis qu’il a chanté : la Demoiselle dans les années 80…

 

Ce soir je vous propose la chanson Domenica e Lunedi (= Dimanche et Lundi) qu’il a interprétée l’année dernière pour la chaîne télévisée allemande Z.D.F.

 

Angelo Branduardi (pour accéder à son site, cliquez ici) a souvent l’habitude de traduire ses chansons en français (je l’en remercie sinon je ne les comprendrais jamais), pourtant, là, j’ai choisi une chanson en italien que, je pense, n’a pas été traduite ( ???)

 

 

Bisous,

@+

Sab

 

13/01/2012

 

Ah que coucou!

 

Cliquez sur "Demand It" pour qu'Angelo Branduardi programme une tournée chez nous aussi - pour le moment il n'a seulement que 2 demandes :'(

 

Demand Angelo Branduardi in France!Angelo Branduardi in France - Learn more about this Eventful Demand

 

Sur la page, cliquez sur la flèche de l'ascenseur pour le "Country", sélectionnez la "France", puis dans la case "City" nommez la ville dans laquelle vous pourrez assister à son concert.

 

Bisous,

@+

Sab

12 janvier 2012

Beatles & Maurice Chevalier : Yellow Submarine

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Ah que coucou !

 

Voici une chanson que j’aime autant en version originale qu’en français, malgré la différence de texte (par exemple : le sous-marin jaune des Beatles devient vert dans la version française)… de plus, la voix de Maurice Chevalier se prête très bien à cette chanson, avec lui, on y croit à ce sous-marin vert ;) …

 

Pour que vous puissiez comparer voici d’abord la chanson dans sa version originale :

 

 

Et maintenant sa version française :

 

 

Bisous,

@+

Sab

12 janvier 2012

John Lennon

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Ah que coucou !

 

En 1975 John LENNON, ancien membre des Beatles, dont la carrière professionnelle a continué malgré la séparation du groupe, a accordé l’interview suivante à la télévision française entrecoupée par quelques extraits de ses chansons où il expose aussi ses opinions politiques...

 

Durée : 14 mn 11s

Y participe aussi son épouse : Yoko ONO

 

Pourquoi ai-je choisi cette interview par rapport à une des interprétations d’une de ses chansons ? parce que non seulement nous apprenons certaines choses concernant les opinions de cet artiste mais aussi, pour nous qui étions bébés ou tout petits ou pas nés en 1975, nous y trouvons là un témoignage de cette année 1975… et cela, sans casser les oreilles à nos aînés ;) mdrrrrr !

 

Bisous,

@+

Sab

10 janvier 2012

Piano : Alexis Weissenberg

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Ah que coucou !

 

Alexis Weissenberg, ce grand pianiste de réputation mondiale est décédé à l’âge de 82 ans des suites de la maladie de Parkinson… SNIFF!

 

En hommage à ce virtuose, je vous propose la vidéo suivante :

 

 

Bisous,

@+

Sab

3 janvier 2012

Théâtre : Chat en poche

Chat en poche

 

Ah que coucou !

 

Je vous propose à nouveau une nouvelle pièce écrite par Georges Feydeau dans laquelle Thierry le Luron nous interprète le rôle d’un étudiant, pris par erreur, pour un jeune ténor prometteur…

 

Pourquoi l’ai-je choisi ? Premièrement parce qu’on rit bien car il n’y a pas seulement que ce quiproquo dans cette pièce. Deuxièmement parce que Georges Feydeau se raille de toutes ces personnes qui croient ce qu’elles ne veulent pas entendre. Cette pièce nous rappelle qu’il faut toujours écouter les gens jusqu’au bout, sans les interrompre pour savoir ce qu’elles veulent dire et éviter tout risque d’erreur de compréhension.

 

Ben oui, moi, quand j’étais petite, mes parents m’ont toujours appris à ne pas interrompre les gens ;) contrairement à certains que je connais ;) mdrrrrrr !!

 

 

Bonne rigolade !!

 

Bisous,

@+

Sab

31 décembre 2011

Théâtre : Volpone

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Ah que coucou !

 

En ce jour de réveillon je vous propose une nouvelle pièce de théâtre, très amusante et qui nous fait réfléchir sur le pouvoir de l’argent. En effet, Volpone, joué par Jean le Poulain avec maestra, prétend être sur le point de mourir pour duper son monde et lui soutirer des sommes et avantages en nature. Jusqu’où cet entourage va-t-il accepter d’aller pour être couché sur le testament de Volpone ? Et Volpone est-il en réalité mauvais et condamnable de profiter ainsi des âmes prétendant l’aimer mais qui ne cherchent qu’à profiter de lui après sa mort ? Là sont les deux questions auxquelles cette pièce nous invite à réfléchir. Car dans notre société où l’argent A le POUVOIR, il est bon de rappeler que l’argent NE devrait JAMAIS passer au-dessus de notre moralité et au-dessus de ce qui fait notre bonheur !

 

 

Bon Réveillon de la St Sylvestre !

Bisous,

@+

Sab

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