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Bienvenue chez Sab

8 octobre 2012

Arthur Rimbaud : Les Illuminations

Ah que coucou !

 

En préparant les billets à poster pendant cette semaine, j’ai choisi de poster aujourd’hui un tout autre sujet que celui que j’avais prévu de mettre et que je recule pour terminer aujourd’hui la mise en ligne des œuvres complètes d’Arthur Rimbaud. Alors, pour ceux et celles qui suivent ;) vous savez qu’aujourd’hui nous allons parler de :

 

 

Illuminations

accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

langue : Français

 

dans lequel vous pourrez lire les textes suivants :

 

Illuminations-table

La publication de ces écrits en un seul ouvrage n’a pas été la volonté de Rimbaud, cet assemblage a été fait par un de ses amis avec la collaboration de Paul Verlaine qui a écrit dans la préface de la première édition ce qui suit :

 

Le livre que nous offrons au public fut écrit de 1873 à 1875, parmi des voyages tant en Belgique qu’en Angleterre et dans toute l’Allemagne.

 

Le mot Illuminations est anglais et veut dire gravure coloriées, - colored plates : c’est même le sous-titre que M. Rimbaud avait donné à son manuscrit.

 

Comme on va voir, celui-ci se compose de courtes pièces, prose exquise ou vers délicieusement faux exprès. D’idée principale il n’y en a ou du moins nous n’y en trouvons pas. De la joie évidente d’être un grand poète, tels paysage féeriques, d’adorables vagues amours esquissées et la plus haute ambition (arrivée) de style : tel est le résumé que nous croyons pouvoir oser donner de l’ouvrage ci-après. Au lecteur d’admirer détail.

 

De très courtes notes biographiques feront peut-être bien.

 

M. Arthur Rimbaud est né d’une famille de bonne bourgeoisie à Charleville (Ardenne) où il fit d’excellentes études quelque peu révoltées. A seize ans il avait écrit les plus beaux vers du monde, dont de nombreux extraits furent par nous donnés naguère dans un libelle intitulé les Poètes maudits. Il a maintenant dans les trente-deux ans, et voyage en Asie où il s’occupe de travaux d’art. Comme qui dirait le Faust du second Faust, ingénieur de génie après avoir été l’immense poète vivant élève de Méphistophélès de cette blonde Marguerite !

 

On l’a dit mort plusieurs fois. Nous ignorons ce détail, mais en serions bien triste. Qu’il le sache au cas où il n’en serait rien. Car nous fûmes son ami et le restons de loin.

 

Deux autres manuscrits en prose et quelques vers inédits seront publié en leur temps.

 

Un nouveau portrait par Forain qui a connu également M. Rimbaud paraîtra quand il faudra.

 

Dans un très beau tableau de Fantin-Latour, Coin de table, à Manchester actuellement, croyons-nous, il y a un portrait en buste de M. Rimbaud à seize ans.

 

Les Illuminations sont un peu postérieures à cette époque.

 

Paul Verlaine

Publié dans La Vogue

1886

 

Malgré que nous pouvons les remercier d’avoir publié cet ouvrage, nous ne pouvons tout de même pas ignorer qu’il a été fait sans le consentement préalable d’Arthur Rimbaud et penser qu’il aurait certainement apporté quelques dernières modifications avant la publication s’il en avait été averti… oui, car ces feuilles mises bout à bout, corrigées, mises au propres, je ne sais pas pour vous, mais je ne peux m’empêcher de douter qu’elles soient toutes réellement écrites par notre Arthur Rimbaud national et cela malgré la confirmation de son ami de l’époque : Paul Verlaine. Et il est dommage que nous ne possédions aucun écrit de Rimbaud pour nous exprimer son sentiment face à cette action quand nous savons qu’il ne voulait plus revoir Verlaine et n’entretenait plus aucun lien d’amitié avec lui… Mais bon, il s’agit là d’une histoire entre eux deux dans laquelle nous n’avons rien à y redire.

 

 

Dans ce dernier e-book consacré à Rimbaud, vous vous apercevrez que j’ai laissé 1 écrit par page au lieu de les mettre à les uns après les autres, pour ainsi mieux respecter la volonté première de Rimbaud car nous ignorons tous si l’ordre adopté dans cet ouvrage aurait été celui que Rimbaud aurait adopté lui-même – il faut se souvenir qu’ils étaient sur des feuilles volantes et qu’en passant de mains en mains, les pages ont pu être déplacées…par exemple : tentez de les placer différemment et vous verrez apparaître une ligne directrice : celle du cours de la vie et de la découverte – hélas non terminée…

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

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7 octobre 2012

Invasions barbares : les Francs / die Franken

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Ah que coucou !

 

Qui va oser avouer qu’il ne connait pas Clovis et l’histoire du Vase de Soissons ? Personne car j’espère que nous connaissons tous cette petite histoire-là !

 

Comme vous vous en doutez, aujourd’hui nous allons aborder la partie de l’histoire de France la plus importante, celle qui a donné son nom à notre patrie, celle qui a donné ses lois, celle qui a donné sa langue :

 

l’Invasion de l’Empire Romain

par les Francs.

 

Mais avant d’aborder leur venue et leur prise de pouvoir, regardons un peu qui ils étaient/sont…

 

J’en ignore la raison et trouve cela fort incompréhensible, mais il y a peu de choses les concernant sur la toile et en français… Etrangement bizarre cette chose-là comme si nous, Français, avions honte de notre passé… mais bon, il est vrai que les germanophobes ne peuvent apprécier qu’on leur rappelle sans cesse que leurs ancêtres étaient germaniques ! ;) mdrrr !! En effet, les Francs sont d’abord une tribu germanique que nous retrouvons actuellement en Bavière du Nord dans les régions suivantes :

 

1. Unterfranken

2. Oberfranken

3. Mittelfranken

 

comme vous pouvez le voir sur la carte de la Bavière ci-dessous :

 

Baviere_1

Mais d’où viennent-ils ? Pour cela regardons ensemble dans l’encyclopédie en 10 volumes de Larousse :

 

Francs, Franques, en latin Franci

Peuple germanique, originaire peut-être des pays de la Baltique, et qui donna son nom à la Gaule romaine après l’avoir conquise au Ve-VIe siècle.

 

Les Francs apparaissent à l’époque de Gallien, qui les rejette sur la rive droite du Rhin (vers 254). Il s’agit d’une ligue militaire nouvellement formée avec les débris de peuples plus anciens : Chamaves, Bructères, Ansivariens, Hattuaires, Tubantes, Tenctères, Usipètes, Chattes. On y distingue bientôt deux ensembles de tribus : Les Francs Saliens, établis sur l’IJsel ; les Francs Ripuaires, installés sur la rive droite du Rhin entre l’IJsel et la Lahn. Pillards intrépides, selon les sources romaines, ces Barbares lancent par deux fois (258 et 276) une expédition dévastatrice à travers la Gaule ; leur passage est jalonné par les « trésors » enfouis par les populations romaines. Dès l’empereur Postumus (258-268), ils fournissent individuellement des auxiliaires à l’armée romaine ; au IVe siècle, certains parviendront au commandement suprême (Arbogast, Bonitus, Silvanus). Après une campagne de l’empereur Maximien (288), un roi franc, Gennobaud, reconnaît la suzeraineté romaine et fournit des soldats et des colons. C’est le début d’une alliance qui s’étend progressivement aux différents peuples francs : battus par les Romains, ils acceptent de garder, en qualité de « fédérés », un secteur de frontière en avant du limes. Mais, à mesure que l’armé romaine s’affaiblit, leur liberté grandit. A la recherche de terres plus riches, ils s’infiltrent à l’intérieur de l’Empire : les Saliens, installés par Constance Chlore (293-305) dans l’« île des Bataves » (entre le Lek et le Waal), voient leur établissement en Toxandrie (Campine) reconnu par Julien (358). Le Ripuaire, refoulés par le même césar, sont chargés de défendre la rive droite du Rhin entre la Ruhr et le Main.

 

Au moment des grandes invasions (début du Ve siècle), les ambitions des fédérés francs semblent se limiter aux régions voisines du Rhin, et elles sont longtemps déçues. Les Ripuaires, repoussés par Aetius, doivent attendre sa mort (454) pour s’installer dans la vallée de la Moselle. Le chef salien Clodion, premier Mérovingien historique, occupe la « IIe Belgique » (Escaut supérieur) après 440 et y fonde le royaume de Cambrai. Le Mérovingien Childéric 1er († vers 481), roi des Saliens de Tournai, est encore fédéré et subordonné au général romain Egidius, qui occupe le cœur du Bassin parisien. Mais l’Empire disparaît en Occident en 476, et Clovis 1er, fils et successeur de Childéric, et qui règne de 481 à 511, bat et fait mettre à mort Syagrius, fils et successeur d’Egidius (486), accédant ainsi à l’indépendance totale. Au cours de son règne, le roi de Tournai unifie sous sa domination le peuple franc et conquiert la Gaule du Nord.

 

A la fin de son règne, voici à quoi ressemblait notre pays :

 

Royaume-des-Francs-c

Comme vous le voyez, il y a encore beaucoup à conquérir avant que nos frontières ne deviennent celles que nous connaissons aujourd’hui ;)... cela s’est fait au fil du temps (mais là est une autre histoire). Revenons à nos ancêtres et regardons un peu ce que pensaient d’eux nos autres ancêtres : les Gallo-Romains ! Pour cela, consultons l’Histoire des Civilisations élaborée par Eliane Lopez :

 

Les Romains nommaient « Barbares » tous les peuples qui ne faisaient pas partie de leur empire et ne vivaient pas suivant leur mode de civilisation.

 

Ce terme s’appliqua en particulier aux populations de l’Europe du Nord et de l’Est installées au-delà du limes, qui matérialisait les frontières de l’empire et donnait aux Romains l’impression d’être protégés, voire invincibles dans leur intégralité territoriale. Des provinces frontalières, sortes de « régions tampons » confiées à des colons, anciens mercenaires étrangers, en échange de leur loyalisme, accentuaient encore cette impression de sécurité. En effet, jusqu’au IIIe siècle, l’empire fut à l’abri des invasions.

 

Mais, qui étaient les Barbares ?

A l’exception des Huns, d’origine asiatique, tous étaient des Germains, donc des peuples celtes. Ils différaient des Romains par leur aspect physique, la rudesse de leurs mœurs, leur langue, leur religion et leur organisation.

Source :

Histoire des Civilisations

Chapitre 8

 

Maintenant que nous connaissons un peu mieux l’Histoire de nos ancêtres les Francs, regardons un peu comment ils vivaient… pour cela nous tournons quelques pages et lisons dans la partie consacrée à la Société germanique :

 

La famille en était le fondement, et le père, le maître absolu. Pour les décisions importantes, les chefs de famille et les hommes libres, armés, se réunissaient et ils élisaient un chef commun, sorte de roi temporaire.

 

Chez les Francs, l’élu était hissé sur un bouclier élevé au niveau des épaules. C’était le signe de sa puissance. Même à demi sédentarisés, les Germains vivaient de la chasse et de l’élevage des chevaux, joints à quelques cultures. La terre appartenait à la communauté qui la redistribuait chaque année entre les familles. On peut voir dans ce système l’origine de la commune rurale russe, le « mir », supprimée lors de la révolution bolchévique de 1917. Mais de là vient aussi la décision de nombreuses familles de partir ailleurs, à l’Ouest, pour acquérir en propre des terres plus vastes que la hutte familiale et son lopin de terre attenant.

 

Les Germains étaient surtout d’excellents artisans du bois et des métaux. Leurs forgerons, tout comme leurs orfèvres qui fabriquaient des bijoux cloisonnés, étaient réputés.

 

Leur supériorité militaire s’appuyait d’ailleurs sur leurs armes efficaces. Ils utilisaient toujours l’arc, mais y avaient ajouté :

- l’épée à double tranchant, plus longue que le glaive romain ;

- la framée, longue pique de bois terminée par des ailerons de fer précédant la pointe, elle aussi métallique ;

- la francisque, hache double au manche court, qui se projetait avec force sur l’ennemi.

 

Ils assuraient leur protection grâce à un bouclier rond cerclé de fer dont l’ombo ou umbo formait la pièce centrale, en relief. Un casque conique et une tunique de cuir, recouverte d’écailles métalliques, permettaient aux plus fortunés de se protéger la tête et le corps.

 

Les différents dialectes celtes qu’ils parlaient ne s’écrivaient pas. Les seules traces écrites connues sont les « runes », inscriptions sacrées et mystérieuses gravées sur des pierres et retrouvée en Scandinavie surtout, et en Allemagne. Ces dialectes celtes sont à l’origine des langues anglaise, allemande et néerlandaise.

Source :

Histoire des Civilisations

Chapitre 8

 

Evidemment nos ancêtres les Francs avaient aussi leurs croyances propres et comme presque tous les peuples qui étaient sur terre à cette époque, ils étaient polythéistes :

 

Comme beaucoup d’autres peuples, les Germains, admiratifs ou craintifs devant les mystères de la nature, les avaient identifiés à des divinités.

 

La tradition étant orale, nous ne possédons des renseignements sur leurs croyances que grâce à des ouvrages d’épopées, de sagas légendaires rédigées au XIIe et XIIIe siècles. Ce sont, écrite en vieil allemand, l’épopée des Nibelungen, nains descendants de Nibelung et dont Siegfried avaient pris le trésor, et en islandais, les Eddas, textes mythologiques.

 

D’une cosmogonie compliquée, opposant des mondes différents, seraient nés les premières êtres géants, à la fois divins et humains, puis la Terre, enfin le couple humain originel fabriqué à partir d’arbres, le frêne pour l’homme et l’orme pour la femme.

 

Les Germains, dont faisaient partie du VIIIe au XIe siècle les Vikings, conquérants maritimes, pensaient que douze dieux principaux présidaient aux destinées du monde, avec parmi eux :

- Odin ou Wotan, soleil créateur, dieu suprême et victorieux grâce à sa magie ; son emblème était un navire ;

- Frigga, son épouse, déesse de la fécondité ;

- Thor ou Donar, le dieu du tonnerre, dont l’emblème était un marteau ;

- Feyr, dieu de la fertilité et de la végétation ;

- Balder, dieu de la lumière et de la beauté.

Les elfes étaient des génies au rôle secondaire.

 

Des sacrifices d’animaux et d’êtres humains leur étaient offerts. Ces dieux, aussi belliqueux que les hommes, résidaient dans une sorte de paradis, le Wahlalla, où les walkyries, vierges guerrières, accueillaient aussi les guerriers courageux tués au combat. L’enfer était destiné aux faibles. Le frêne, à la fois arbre de vie et de connaissance, s’étendait sur tout l’univers. Dans ses racines se trouvait le dieu de la Mort, et à son sommet, tissant les trames des vies humaines, régnaient les Trois Destinées ou Norns, représentant le passé, le présent et l’avenir.

 

Le monde, détruit par le mal et la haine, devait finir dans les flammes. Il renaîtrait pourtant, un jour, sous l’aspect de riches prairies et de mers paisibles où les dieux mêlés aux hommes devraient revivre dans un bonheur éternel et total.

 

Les Germains invoquaient leurs dieux au cours de fête pendant lesquelles ils s’enivraient d’hydromel, ou miel fermenté.

 

Leur principal souci était de connaître leur avenir, que des « sorcières » lisaient dans le galop des chevaux ou dans les entrailles frissonnantes de victimes humaines.

Source :

Histoire des Civilisations

Chapitre 8

 

Mais à nous, les Français, quand on nous prononce le mot « Francs », la première chose à laquelle nous pensons n’est pas au peuple Francs, n’est pas à la religion des Francs, ce n’est pas trop à leurs invasions… Non, la première image qui nous vient à l’esprit est celle de Clovis et de l’épisode du vase de Soissons qui montre que « la force brutale reste essentiel » pour l’élection d’un roi et le respect au serment de fidélité… alors qu’il serait plus logique que nous retenions :

 

Sous Clovis, le peuple salien glisse vers le sud, occupant les territoires qui constituent aujourd’hui la haute Normandie, la Picardie, la Champagne ; les compagnons de Clovis sont dotés de domaines en Brie ou en Beauce.

Source :

LAROUSSE,

Encyclopédie en 10 volumes

 

Suite à cette invasion,

 

[…] les compagnons de Clovis sont dotés de domaines en Brie ou en Beauce. Les uns et les autres se fondent rapidement dans la population gallo-romaine, beaucoup plus nombreuse, qui adopte leur nom ; ils ne laisseront que leur nom, attaché à une propriété et qui passera ensuite à un village.

 

Les Ripuaires, restés en contact avec la Germanie barbare et sans cesse renforcés par elle, colonisent, aux VIe et VIIe siècle, la rive gauche du Rhin jusqu’à l’actuelle frontière des langues latines et germaniques, et en particulier ils occupent l’actuelle Flandre, restée déserte après le départ des Saliens. Ce n’est qu’au VIIIe siècle qu’ils adoptent la civilisation de l’Occident chrétien. Le nom des Francs Ripuaires va rester à la Franconie, mais celui des Francs Saliens est passé, après le triomphe de Clovis, à l’ensemble de la Gaule.

Source :

LAROUSSE,

Encyclopédie en 10 volumes

 

Voici un petit oubli réparé dans le monde de la toile francophone ;)

 

Bisous,

@+

Sab qui ne s’est jamais moqué de l’énorme bêtise des germanophobes ;) mdrrrrrrr !!!

 

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6 octobre 2012

Arthur Rimbaud : Une Saison en Enfer

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Ah que coucou !

 

Et si nous continuions notre lancée sur Arthur Rimbaud ;) ? Je vous propose aujourd’hui le seul recueil qu’Arthur Rimbaud a voulu faire publier en 1873 :

 

ENFER-SAISON

accessible au téléchargement/lecture, en cliquant ici

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe, créateur du logiciel alors inutile d’aller sur un autre site pour le télécharger parfois en payant ;))

 

 

comprenant les textes suivants :

 

ENFER

Oui, j’ai bien écrit textes et non pas poèmes car non seulement être quasiment en prose et malgré que la prose puisse être utilisée en poésie, je ne parviens pas à y retrouver la définition de poésie en prose quand je les lis… Je dois avouer que je les lis plus comme une nouvelle que comme des poèmes mis bout à bout pour créer cet ouvrage ;)… Ah ! Rimbaud ! que nous as-tu fait là dans ton jonglage entre prose et vers dans TA Saison en Enfer ;) qui, non content de révolutionner le monde de la poésie de ton époque en lui donnant d’autres règles qui permet à la langue française un nouvel enrichissement de sa culture et un nouvel essor, tu nous fait réfléchir sur ce que doit être la poésie et comment la véhiculer au mieux (en écrivant en Prose ? ou Vers ?)…

 

Oui, comme vous vous en doutez, pour moi, cet ouvrage est le mieux de notre Arthur Rimbaud national car il nous montre bien là son génie d’écrivain : son aisance linguistique qui fait couler si aisément les mots les uns après les autres ce qui dit à certains qu’il faut classer cette œuvre en poésie malgré l’opposition entre les parties écrites en prose et les autres écrites en vers qui note pourtant une volonté, chez Arthur Rimbaud, de séparer les passages poétiques des autres – enfin, moi, c’est comme ça que je le comprends ;) - pour permettre aux lecteurs cette réflexion sur la poésie tout en dégustant ces fabuleux textes écrits avec Maestria…

 

Et vous, classeriez-vous une Saison en Enfer dans la catégorie Poésie ou non ? ;)

 

Bisous,

@+

Sab

5 octobre 2012

Incas : Histoire d’un empire, 4ième partie

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Ah que coucou !

 

Dans tous les pays, aussi gros, puissant, petit, faible qu’ils soient, il faut des règles bien précises pour éviter que s’y installe l’anarchie et l’injustice. Pour nous présenter cette justice et ces lois de l’empire des Incas, je laisse la parole à Jean-Christian Spahni, qui, comme il l’a fait jusqu’à maintenant, va nous éclairer de façon simple, concise et précise.

 

Il est courant de dire que l’on peut apprécier le degré de civilisation d’un peuple à l’état de son système judiciaire. Or, chez les Incas, la justice est rigoureuse, voire cruelle, mais équitable.

 

Tous les délits qui se produisent au sein de la communauté doivent être immédiatement rapportés à l’autorité supérieure par les curacas. Dans des cas d’une exceptionnelle gravité, le crime est annoncé au Conseil des Quatre ou à l’empereur lui-même.

 

La procédure inca rappelle celle de l’Europe du Moyen Age. Le chef fait comparaître l’accusé et tous les gens capables de donner des renseignements dignes de foi – on évite (je cite) « de s’adresser à des femmes, qui sont de nature trompeuse et lâche, ou à des pauvres plus faciles à corrompre que les riches ». Le chef écoute patiemment ce que chacun raconte et, si le cas est clair, la sentence est immédiatement prononcée. En revanche, s’il y a désaccord entre les déclarations de l’accusé et celles des témoins, le juge ouvre une enquête. On n’hésite pas à recourir à la torture pour arracher des aveux à celui qui est soupçonné d’un crime.

 

Au tribunal, on jure sur le Soleil, les lieux sacrés, l’empereur ou son épouse de dire toute la vérité et rien que la vérité. Le parjure est puni sévèrement et un faux serment encourt la peine capitale.

 

Celle-ci est appliquée toutes les fois qu’un crime a été commis par passion, par colère ou dans le dessein de dépouiller quelqu’un de ses biens, ou encore lorsqu’un supérieur a tué l’un de ses subordonnés mais sans avoir préalablement consulté l’autorité supérieure. On condamne également à la peine capitale la personne qui, dans un cas d’empoisonnement, a livré la drogue dont s’est servi le meurtrier.

 

L’homme qui tue sa femme pour adultère n’est pas puni. En revanche, une femme qui assassine son mari ou son enfant est pendue par les pieds.

 

Les révoltes contre l’Inca et les trahisons sont les crimes les plus graves : ils s’accompagnent de la peine capitale ou de l’exil. Quiconque détruit un pont ou une borne entre deux territoires est condamné à mort.

 

Le menteur est fouetté publiquement.

 

Le voleur doit rendre le produit de son larcin ; on lui pardonne s’il a soustrait de la nourriture par besoin réel.

 

Celui qui trouve un objet perdu doit le rendre à son propriétaire et mérite une récompense.

 

Le paiement d’une dette contractée par un personne qui, entre temps, est décédée, ne doit pas être réclamé.

 

Aucun arbre de valeur ne saurait être abattu. Les cobayes, les guanacos et les vigognes sont protégés. Mais il convient de tuer les ours et les renards à cause des dégâts qu’ils commettent.

 

La mise à mort comprend quatre méthodes différentes : on pend le criminel par les pieds, on le roue de coups, on le lapide ou on le précipite au bas d’une falaise.

 

Les suppliciés ne sont pas enterrés ; leur cadavre est abandonné dans les champs afin de servir de pâture aux renards et aux oiseaux de proie.

 

Il existe deux prisons dans les environs du Cuzco. L’une d’elles est réservée aux prisonniers à vie. L’autre est une immense caverne dont le sol est pavé d’épines et de cailloux pointus, et qui est infestée de loups, d’ours, de jaguars et d’insectes venimeux. Des geôliers sont chargés de nourrir ces animaux féroces. Si le criminel qu’on y jette est encore vivant au bout de deux jours passés dans cet enfer, on lui pardonne et il est même comblé d’honneur car on parle alors d’un miracle.

 

La confession est considérée comme un devoir public. En effet, aux yeux des Incas, les pêchés d’un homme sont susceptibles de nuire à toute la communauté.

 

Elle est précédée d’un jeûne de cinq jours et a lieu près d’une rivière. Le confesseur tient dans sa main droite une botte de foin et dans la gauche une cordelette au bout de laquelle est fixée une petite pierre. La confession est auriculaire et secrète – un confesseur qui livrerait à un tiers ce qu’il a appris serait aussitôt mis à mort. Le confesseur exhorte le pécheur à changer et lui donne de petites tapes dans le dos avec la pierre. Puis les deux hommes crachent sur la botte de foin et celle-ci est lancée dans la rivière afin que les eaux emportent les péchés. Après quoi, le pénitent prend un bain et promet de ne plus recommencer.

 

On se confesse d’avoir offensé les dieux, d’avoir été grossier, d’avoir éprouvés des désirs ou des intentions coupables. il n’est pas rare que des malades se confessent, croyant que leurs souffrances sont dues au péché. une femme peut se confesser pour hâter la guérison de son mari malade, un homme pour celle de sa femme ou de l’un de ses enfants.

 

Dans tous les cas, la confession vise au bien-être de l’Etat et, pour cette seule raison déjà, elle est très répandue chez les Incas.

 

Source :

Les Indiens de la Cordillère des Andes,

Jean-Christian Spahni

 

En effet, cela ressemble réellement à la justice telle qu’elle était faite dans ce médiéval religieux… avec variante pour le « jugement de Dieu »…

 

Bisous,

@+

Sab

4 octobre 2012

Univers et son unité de mesure…

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Ah que coucou !

 

Comment calculer une distance exacte entre les planètes ? Jusqu’à il y a quelques jours l’évaluation de ces distances étaient approximatives car la formules étaient basées sur d’anciennes connaissances et d’anciennes appréciations dépassées par nos connaissances et de l’Univers et des mathématiques actuelles…

 

Alors, Messieurs, Dames, les Astronomes amateurs, à vos encyclopédies avec vos crayons pour apporter la petite correction minime (< 10-10) ;) ! et y inscrire aussi le symbole :

 

au

= 149 597 870 700 m

 

comme étant l’unité de mesure universelle. Pour plus de détails, cliquez ici ; vous accédez ainsi au Communiqué de presse de l’Observatoire de Paris daté du 21 septembre 2012, qui fait bizarrement peu de bruit dans la presse scientifique… oui, je suis tombée dessus vraiment par le plus grand des hasards en surfant !

 

Dans ce communiqué de presse nous sommes donc avertis que suite à « son assemblée générale tenue à Pékin, du 20 au 31 aout 2012, l’Union Astronomique Internationale (UAI) a adopté une nouvelle définition de l’unité astronomique, unité de longueur utilisée par les astronomes du monde entier pour exprimer les dimensions du Système solaire et de l’Univers. ». Cela sera-t-il plus pratique ? Cela apportera-t-il de grand changement par rapport à ce que nous connaissons déjà ? difficile à dire car nous ignorons tous si cette nouvelle correction est exacte à 100%... En tout cas, elle correspond à nos connaissances actuelles ! Alors sourions ! nous sommes sur la bonne voie ;) !

 

Bonne rectification ;) !

 

Bisous,

@+

Sab

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3 octobre 2012

Quand l’homme touche à la génétique, vu par le 7e Art

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Ah que coucou !

 

Oui, ce n’est pas pour rien que je mets au début de ce billet la pochette du DVD Les Complices (pour acheter ce DVD que je vous conseille de posséder dans votre DVD-thèque, cliquez ici, vous serez dirigé directement sur la page d’Amazon) en associant cette image et ce film avec l’article du jour…

 

Tout chercheur vous dira que les recherches en génétique n’ont pas débuté l’année dernière mais il y a de nombreuses décennies. De nombreux scandales jalonnent déjà son parcours car, si les recherches en génétique vont permettre de soigner et guérir de nombreuses maladies (de grandes avancées en ce sens ont déjà été faites), certains individus non-scrupuleux veulent en profiter pour amasser le plus d’argent et cela quelqu’en soit les conséquences et le nombre de morts futurs ! La société Monsanto, par exemple, tente de breveter toute la génétique offerte gratuitement par la Nature pour s’assurer de gros revenus (ex. : le procès qui opposent les Mexicains à Mosanto) et faire prélever des Royalties quand vous souhaiterez planter vos propres graines dans VOS potagers ! Comme je l’ai dit déjà dans mon article « OGM, LA solution pour l’avenir ? » (pour y accéder, cliquez ici) :

 

être POUR ou CONTRE les OGM, ce n’est pas seulement un problème de protection de l’environnement,

être POUR ou CONTRE les OGM, ce n’est pas seulement un problème scientifique auquel les scientifiques devraient être les seuls à donner leurs opinions – Ah ! que nenni !! de nombreux d’entre eux souhaiteraient bien en profiter pour faire leurs petites expériences inconsidérément ! si nous les laissons prendre cette décision à eux seuls, qu’ils soient POUR ou CONTRE les OGM, nous courrions à la catastrophe !

être POUR ou CONTRE les OGM, c’est d’abord un problème FINANCIER (êtes-vous prêts à payer à prix d’or un kg de tomates et ne pas pouvoir agir sur les prix même en demandant à l’agriculture de baisser son prix de vente ?)

Etre POUR ou CONTRE les OGM, c’est aussi et SURTOUT un problème d’ordre politique : les personnes que nous éliront dans le futur n’auront plus aucun pouvoir réel, SEULE la société Monsanto aura droit de décision car elle détiendra à elle seule la capacité de nourrir la population ou de la laisser crever de faim !

 

D’où ma question aux pro-OGM :

 

Etes-vous prêt à laisser des requins de la finance que vous ne connaissez pas prendre toutes les décisions politiques, financières, sociales en France et en Europe, en sachant que ces requins-là, il sera impossible de leur trancher la tête comme nos ancêtres l’ont fait avec Louis XVI ?

 

et que même si nous y parvenions, nous crèverions de faim ensuite car nos sols seront devenus si pauvres qu’aucune graine traditionnelle ne pourra y pousser ?

 

Sachez aussi que ces requins-là n’auront strictement rien à faire de vos conditions de vie et s’en fouetteront royalement que vous ayez des difficultés financières suite à votre chômage futur qui fera que vous serez INCAPABLES de nourrir votre propre famille !!

Je sais qu’en votant François Hollande les Français ont choisi les belles promesses à la réalité et à la dureté de la vie. Voyez ce qu’il se passe ! Un président tout à fait INAPTE ! et ne parlons pas de ces ministres qui se tournent plus les doigts et se pavanent plutôt que de faire ce pour quoi nous les payons si grassement : TRAVAILLER ! (d’ailleurs s’ils sont ministres, c’est qu’ils ne savent pas travailler !! et qu’ils ne trouveraient jamais de job s’ils devaient en chercher un). Mais passons sur ce qui a déjà été dit et redit et redit à nouveau pour nous consacrer sur ce problème lié à la génétique, à son utilisation dans un but strictement financier, régit par les lois strictes de la finance sans aucune considération pour l’humanité…

 

J’étais trop jeune pour savoir dans quelles conditions politico-financières le film Les Complices a été tourné. Mais d’après certaines sources il paraîtrait que ce film Les Complices ait été sorti suite à un scandale concernant un gène qui était injecté aux veaux et qui rendait leur viande impropre à la consommation… mais bon, là ça demande vérification car je ne suis pas sûre de ces sources-là… bon, quoi qu’il en soit le pourquoi, regardons un peu plus près cette histoire-là…

 

Ne trouvant pas le film en version française sur la toile, il nous faut nous rabattre sur une pseudo bande-annonce du film (qui n’est en réalité que l’annonce du passage sur une chaîne de télévision) pour que vous puissiez vous le remettre en mémoire :

 

 

et bien dans cette petite comédie où jouent Nick Nolte et Julia Roberts, que nous pourrions estimer n’être qu’à l’eau de rose, on y aborde de nombreux sujets pas aussi anodins que nous pourrions l’imaginer…

 

Prenons le film à son début !

 

Deux enfants courent dans un champ. La journée est ensoleillée et tout laisse à croire que tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais voilà, à quelques mètres d’eux on enterre un chercheur en génétique (ce que le spectateur apprendra plus tard) dont le fils dissimule un microfilm dans un stylo avant de monter dans le train… pendant ce voyage le train déraille et le fils meurt…

 

L’enquête que mènent les deux journalistes pour le compte de leurs journaux, vont les mener dans cette campagne calme que nous avons vu au début du film, et plus précisément, dans une entreprise agro-alimentaire qui investit pour notre avenir ;). Justement le chercheur décédé avait la charge de trouver une molécule pouvant décupler le potentiel de la vache à faire du lait...

 

Je ne vous parle pas de la fin ; mais sachez que tous les dangers des OGM y sont bien illustrés (on y voit bien la corruption pour que soit autorisée l’utilisation de cette molécule ainsi que les faux rapports scientifiques élaborés pour dissimuler la vérité, on y voit bien les enjeux économiques, on y voit la volonté de faire taire les opposants, même quand ces opposants sont les scientifiques ayant travaillé sur cette recherche, on y voit aussi une allusion à la haute criminalité qui souhaite investir non pas pour le bien de l’humanité, mais pour le bien de leur portefeuille, on y voit aussi la difficulté de faire prendre conscience aux politiques et à la population des dangers). Oui, tout y est, tout en restant une fiction élaborée dans les studios hollywoodiens !! Là, je félicite chaleureusement le scénariste car je crois qu’il n’a absolument rien oublié !

 

Film à regarder sans aucune modération !!

 

C’est vrai qu’il y a d’autres films qui traitent de ce sujet de la génétique, mais personnellement, je les trouve moins biens que Les Complices, non pas dans leur qualité mais dans la dénonciation de tous les enjeux – ils en oublient – qu’ils ne bornent qu’à l’enjeu de l’environnement (même s’il est le plus important)…

 

Bisous,

@+

Sab

2 octobre 2012

01 : Le Royaume des Sorciers et Sorcières

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Ah que coucou !

 

Aucun conte, digne de ce nom, ne peut débuter sans ces quelques mots : « Il était une fois… », mais comme nous sommes dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières, et non dans celui des bonnes fées, nous ne pouvons dignement pas débuter ce conte par ces mots magiques contenus dans cette formule nous servant à nous protéger des méfaits des méchantes sorcières et des méchants sorciers dans tous les autres contes et permettant à l’histoire de bien se terminer. Nous garderons donc le « Il était une fois » pour nous protéger et, en cas de besoin pressant, nous prononcerons ces paroles magiques en articulant le mieux possible pour que cette formule soit la plus efficace contre tous les sorciers et contre toutes les sorcières… Les enfants, rappelez-vous en bien, il y va de votre tranquillité durant toute l’histoire… dès que vous avez peur, vous criez : « Il était une fois ! » et votre peur disparaîtra et vous aurez vaincu la méchante sorcière ou le méchant sorcier qui approche de votre lit pour vous empêcher de dormir et vous faire gronder par Papa et/ou Maman… Nous pouvons maintenant commencer l’histoire…

 

Dans le très, très lointain monde magique il y a un royaume. Dans ce royaume ne règnent pas les bonnes fées comme cela est le cas presque partout dans le monde magique. Dans ce royaume ne règnent que des sorciers et des sorcières qui concourent pour être le ou la plus méchant ou méchante. Plus ils sont méchants, plus ils sont craints et les deux plus craints sont couronnés Roi et Reine du Royaume des Sorciers et des Sorcières, ils sont remplacés et meurent seulement quand un Sorcier et une Sorcière deviennent plus puissants et plus craints qu’eux. Pour vous dire qu’ils sont rudement méchants !

 

Dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières, la nature est inexistante ! Il n’y a pas de pelouse sur laquelle jouer et se rouler. Il n’y a pas de jolies fleurs à offrir à sa maman, à sa grand-mère. Les enfants n’ont pas de jolies chambres bien rangées où tous les jouets et les nounours apprécient être quand ils s’absentent et quand ils ne peuvent les emmener avec eux…

Dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières, tout est mécanique, tout est Acier, tout est sombre, même l’air qu’on y respire.

Dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières, tout est uniformisé : tous les habitants portent les mêmes habits de couleur sombre, tous les habitants ont la même taille, tous les habitants ont la même couleur de peau, tous les habitants ont la même couleur de cheveux, tous les habitants ont la même couleur d’yeux, tous les habitants ont la même voix, tous les habitants parlent la même langue, chantent des chansons non mélodieuses en utilisant les mêmes notes, le même rythme et le même langage non poétique.

 

Si un Sorcier ou une Sorcière tente d’agir différemment ; tous les autres Sorciers et toutes les autres Sorcières l’expulsent, ce qui pousse ce Sorcier ou cette Sorcière à s’exiler dans les autres pays du monde magique – c’est ainsi que nous les rencontrons dans les contes de fées. Ils ne peuvent retourner dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières seulement s’ils parviennent à gagner face au bien et à la bonté. C’est pour cela qu’il faut toujours aider et soutenir les bonnes fées… car en les vainquant, les uns après les autres, la puissance du Royaume des Sorciers et des Sorcières diminuent et, ainsi, un peu de leur territoire est à chaque fois redistribué pour le bien de Dame Nature qui crée sur ces terres, qu’elle rend fertiles à l’aide des nymphes, de belles forêts où tous les animaux peuvent vivre, de beaux prés où fleurissent toutes les belles fleurs, de belles rivières où l’eau clair et propre de tout déchet permet à tous les poissons de vivre dans le bonheur, etc.

 

C’est dans ce royaume des Sorciers et des Sorcières où vivent le très, très méchant roi Brokmar et la très méchante reine Dragui qui est la plus méchante et la plus puissante sorcière qui n’ait jamais existé. Ce qu’ils préfèrent, c’est kidnappé les petits enfants qui se promènent seuls, sans leurs parents, pour les ramener dans leur royaume et leur faire subir les pires atrocités avant de les tuer et de les manger. Les enfants, espérons que vous ne les rencontriez jamais !

 

Cela fait déjà plusieurs siècles qu’ils règnent ensembles sur le Royaume des Sorciers et des Sorcières. A plusieurs reprises ils ont eu des enfants, mais leur méchanceté étant si forte, qu’ils tuèrent leurs propres enfants avant qu’ils n’atteignent l’âge de 2 ans. Quand soudain la très méchante reine Dragui accouche à nouveau d’un bébé…

 

Ce jour-là, le puissant sorcier Herkor fut tué par une bonne fée et à cause de cette puissance perdue, le soleil avait réussi à paraître dans le ciel du Royaume des Sorciers et des Sorcières pendant 1 heure juste au moment où le bébé sortait du ventre de la reine Dragui, ce qui est un très mauvais présage chez tous les Sorciers et toutes les Sorcière habitués au ciel toujours gris et sombre.

Le bébé naissant dans de telles mauvaises conditions, ses parents se mirent à espérer que ses pouvoirs maléfiques n’apparaissent jamais et ce bébé eut ainsi la vie sauve car ses parents estimèrent qu’ils n’avaient rien à craindre de ce nouveau petit être… On la prénomma Babeth en hommage à la dernière bonne fée qu’avait tuée Dragui qui voulait montrer à tous qu’il n’y avait rien à redouter de cette petite fille, qui était née pendant que le soleil brillait et qui, selon leurs croyances, ne pourra jamais devenir une puissante sorcière, ce que redoutait Dragui car elle avait lu dans l’avenir qu’un de ses enfants, ayant hérité des pouvoirs de son père et des pouvoirs de sa mère, les vainquerait et tuerait tous les Sorciers et les Sorcières qui ne voudraient pas devenir aussi bon que les bonnes fées.

 

Et nous arrêtons là cette histoire pour aujourd’hui… si vous voulez connaître la suite, les enfants, n’oubliez pas de faire le bisou à papa, le bisou à maman et de faire maintenant un gros dodo pour être en forme demain pour pouvoir jouer !

 

Tout conte enseigne quelque chose à l’enfant. Ce que je pense avoir réussi à faire. En effet, nous retrouvons bien là la différence existante entre le Bien (le monde où règnent les bonnes fées) et le Mal (la description du monde dans lequel vivent les Sorciers et les Sorcières). Nous y retrouvons aussi l’apprentissage au respect de la nature et du monde dans lequel nous vivons. Nous y abordons aussi la prudence que l’enfant doit adopter quand il se retrouve séparé de ses parents ou de l’adulte devant le surveiller (dans ce que préfèrent Brokmar et Dragui). Et certains parents apprécieront cette petite allusion concernant les chambres d’enfant bien rangées (dans le fait que les jouets et les nounours aiment être dans ces chambres-là quand l’enfant est absent ;)) pour encourager nos têtes blondes à faire leur lit et à ranger leur chambre ;)…

 

Bisous,

@+

Sab qui tentera de poster une aventure par semaine... ce qui dépend et de la mémoire et d’un planning souvent surbooké…

2 octobre 2012

00 – Contes de Sab (nouvelle catégorie)

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Je sais,

Sab ne sait toujours pas dessiner…

et l’ordinateur n’arrange strictement rien, au contraire ;)

mais CHUT !!!! ;) mdrrrrr !!

 

Ah que coucou !

 

La création de cette nouvelle catégorie sur mon blog fait suite à une discussion entre une ado qui commence à baby-sitter et moi…

 

Hier après-midi une ado, qui, très bizarrement, au lieu de nous piquer sa crise, restait près de nous, les adultes, sans y être obligée et sans être occupée avec son téléphone portable et ses écouteurs, tout en semblant intéressée par notre discussion, et, après un moment, me demande si je peux lui prêter le livre de contes de fées dont je tirais les histoires que je lui racontais quand elle était petite car elle commençait, le week-end prochain, à faire du baby-sitting pour augmenter son argent de poche…

 

Mais voilà, tous les baby-sitters peuvent dire qu’il est très difficile de trouver un livre de contes qui n’ont pas l’option : « Ce n’est que Papa qui nous lit cette histoire ! » ou « celle-ci c’est Maman qui nous la lit », etc. quand nous demandons à ces chérubins quelle histoire ils souhaitent que nous leur lisions… Alors, pour palier à ce problème un tantinet énervant pour la baby-sitter que j’étais, je me mis à créer des contes originaux au fils du temps et de l’enfant que je devais garder… et ces mômes, se connaissant et se fréquentant, se mirent à demander à chaque fois que je devais les baby-sitter : les Aventures de Babeth, la petite Sorcière.

 

Alors comme maintenant tous ces mômes sont en âge de faire du baby-sitting et pour éviter qu’ils défilent tous chez moi pour me demander un livre qui n’existe pas, je vais tenter de faire appel à mes souvenirs pour écrire ici tous ces petits contes qui sortaient de mon imagination et qui se terminaient quand l’enfant se mettait enfin à s’endormir !! (pas de panique, il ne s’agit là pas de contes sans fin ;) mdrrrr !!)

 

Alors toute cette bande d’ado retrouvera ici, dans cette catégorie, Babeth, ses parents, ses amis sorciers, sorcières, fées, mais peut-être pas exactement comme ils s’en souviennent ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

1 octobre 2012

OGM : LA solution pour l’avenir ?

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Ah que coucou !

 

Des scientifiques se réunissent pour une pétition en faveur d’un débat raisonné autour des OGM (pour accéder à l’article, cliquez ici). Même si cette proposition semble intéressante et valable (les protocoles d’évaluation des OGM étant à réformer car c’est du n’importe quoi – pour accéder à une petite explication, cliquez ici), il y a pourtant quelque chose qui me met en boule : celle de donner à une société américaine le droit de décider quelle population doit vivre et quelle population doit mourir de faim ! Je veux dire par là qu’en plus des dangers écologiques (nulle besoin d’une étude très poussée pour constater que les arguments économiques et environnementaux valorisants la culture des OGM pour remplacer et accroître les agricultures nationales NE sont QUE mensonges honteux !) il y a aussi le pouvoir économique et les souverainetés nationales qui seront mise à mal pour le seul bien du porte-monnaie de quelques actionnaires de la firme Monsanto (qui est détentrice des brevets, faut-il le rappeler ;) ?). Pour constater ces dégâts déjà très palpables, il suffit pour cela de regarder l’état des sols où ont été cultivés ces OGM, la mise à mal des faunes et flores locales, l’accroissement de la pauvreté des agriculteurs qui ont eu cette naïveté de croire à toutes ces promesses, pour SAVOIR et DEVOIR RECONNAÎTRE que les OGM sont très loin d’être une solution, mais un problème futur que nous refilons à nos héritiers si nous acceptons d’adopter ces cultures qui, en réalité, parvient à transformer les gènes des animaux de laboratoire nourris exclusivement d’OGM (résultats que Monsanto s’est bien tenu de communiquer aux autorités sanitaires américaines, car devons-nous rappeler que cette société a profité d’un vide juridico-scientifique pour faire autoriser cette agriculture sur le sol des USA ?), car aucune personne consciente n’achèterait de la nourriture impropre à la consommation ;)… Moi, J-A-M-A-I-S ! Je préfère mourir de faim plutôt que d’avaler cette cochonnerie d’OGM !! Et les scientifiques auront bon discuté des heures et des heures, mon opinion reste et restera inchangée concernant ces poisons !! Mais je suis sûre aussi que vous avez gardé en mémoire mon billet concernant le maintien du moratoire sur l’OGM (pour ceux qui veulent se remettre en mémoire ce billet, cliquez ici) dans lequel se trouve un reportage dénonçant cette tentative d’hégémonie mondiale de la firme américaine Monsanto ! Alors, en discuter, OUI je veux bien, mais pour clôturer ce sujet une bonne fois pour toute et interdire à quelques individus non-scrupuleux de spolier leurs contemporains tout en les assassinant à petit feu sous prétexte d’alimenter leurs comptes en banque !

 

Et oui, je sais, j’en suis consciente : cette nouvelle a fait encore bondir votre Sab hors de ses gonds…

 

Bisous,

@+

Sab – qui devrait faire attention au plafond quand-même !! à force il risque de finir par se fissurer (la tête de Sab étant plus solide que les plaques de Placoplatre habillant ses plafonds)…

30 septembre 2012

Plancy l’Abbaye à l’heure catholique 4/4

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Ah que coucou !

 

Avant d’aborder l’histoire de Plancy l’Abbaye nous allons déjà visiter un peu ce village grâce à ce panorama regroupant quelques photo que j’ai prises en ce 23 septembre 2012 :

 

Cette courte visite ne vous montre malheureusement pas tout ce qu’il y a à voir

comme le château, le barrage fleuri, etc.

- par manque de temps et de batteries ;)…

 

pour poursuivre sur un petit cours de géographie pour que vous puissiez savoir où se trouve ce village champenois :

 

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plus précisément par rapport à ce que vous voyez sur la carte ci-dessus, Plancy l’Abbaye se trouve à la limite des départements de l’Aube et de la Marne et la ville la plus proche se trouve être Romilly-sur-Seine, ville réputée pour ses chaussettes (marque Olympia), connue pour ses vélo (cycles Peugeot), dans le département réputé pour son textile et ses « pseudos » magasins d’usine (Mac Arthur à Troyes où les touristes se font arnaquer en croyant qu’en privilégiant cette zone commerciale au restant de la ville, ils font des affaires en or alors que c’est tout le contraire ;)…)

 

carte-2

Plancy l’Abbaye (pour accéder à son site, cliquez ici) est, en fait, le regroupement de deux villages :

Plancy

Abbaye-sous-Plancy

 

regroupant 849 habitants sur une superficie de 4138 ha. Le maire actuel est Mr James Lionnet qui a remplacé Mr Poncelet.

 

Depuis quelques années la commune de Plancy-l’Abbaye fait partie de la C.C.P.A. (Communauté de Communes de Plancy-l’Abbaye) regroupant les communes de Charny-le-Bachot, Rhèges, Champfleury, et Salon ;).

 

D’où vient le nom de Plancy ? et bien je laisse répondre Hubert Richard qui a étudié ce sujet de fond en comble… « Une version assez simpliste pourrait l’attribuer à l’état du pays où il se trouve implanté : Plaine-plane. Une seconde, plus vraisemblable, fait état d’un chef romain, Plancus, venu y créer un fundus (domaine rural). L’appellation « Plancy » viendrait alors de « Planci Villa », villa de Plancus. Et ce Plancus semble bien avoir été l’ami de l’orateur latin Cicéron. Ce dernier serait venu se reposer de ses joutes oratoires sur les bords de l’Alba (la blanche rivière – l’Aube) où, d’après les recherches de l’académicien Camille Jullian (Histoire de la Gaule, 1863-1874), des colons bataves auraient été transplantés par les Romains pour développer la région. »

 

Et Hubert Richard nous apprend ceci durant la période de la fin de l’Antiquité et du début du Moyen-Age, avant que l’Abbaye-sous-Plancy n’existe :

 

C’est à partir de cette époque[le temps où vivaient Plancus et Cicéron] que les villages de Perthus (passage)[qui se trouve de nos jours sur l’ancien territoire de l’Abbaye-sous-Plancy], Saturniac et Planciacum prirent vraiment leur essor. Saturniac, tirant son nom d’origine d’un bois où l’on vénérait le dieu Saturne, devint ensuite Saint-Vistre, puis Saint-Victor, et n’exista que jusqu’à la fin du IXe siècle. Il eut à subir les pillages des Normands qui remontèrent le cours de l’Aube. Les guerres de Louis 1er le Débonnaire (778 – 840) achevèrent de le ruiner, ses habitants trouvant refuge à Plancy.

Quand à Perthus (la Perthe), c’était un gros bourg établi malheureusement sur un lieu de passage, d’où son nom. Il eut à subir les invasions des Huns et des Vandales. Il était cependant très prospère au début du Moyen-Age, mais il déclina petit à petit au profit de Plancy.

Notre territoire est resté très longtemps sauvage et isolé, malgré la villa romaine aménagée en défense. Mais, comprenant la sécurité que procurait la ceinture de marais qui l’entourait, nombre d’habitants des villages voisins vinrent y chercher protection. Les écrits anciens font foi du vieil adage : « fort comme Plancy entouré de roseaux ».

 

Toutefois il est estimé que le territoire de Plancy fut habité avant l’arrivée romaine pour preuve divers objets retrouvés sur l’ancien secteur de Saint-Victor comme des charrues, haches de silex poli.

 

A l’ère catholique, le personnage célèbre de Plancy l’Abbaye est toutefois Saint-Victor de Plancy qui fut un moine ermite qui prêchait la nouvelle religion avec force et foi malgré que nous n’ayons que des données historiques aléatoires concernant son existence, d’où légendes… que nous verrons plus tard, dans la catégorie « Mythes et légendes »… Les reliques de ce saint sont revenues à Plancy l’Abbaye en octobre 1957… Elles avaient quitté le village vers 1632, suite à la visite qu’avait fait le théologien Marie Nicolas des Guerrois qui rapporta ceci après qu’il eut découvert l’état de délabrement de la chapelle où étaient conservées les reliques de ce Saint catholique :

 

un autel de pierre ; au dessous d’icelui, une petite crypte. J’y trouvai deux vers gravés dans la craie :

Tant que ce désastre sera

Jamais Plancy ne florira

 

Qui montre là un grand amour des plancéens pour leur Saint ;)…

 

Comme partout ailleurs dans ces temps médiévaux, Plancy de par son développement devient « fortifié », on creuse des fossés, on construit des murailles et un château-fort comprenant 4 tours d’angle et des douves. « Le premier seigneur de Plancy mentionné dans les circulaiers fut la Dame Gilie ou Gilette de Plancy dont nous trouvons trace en 1076 (sur le territoire il y avait, voici encore peut de temps, une contrée portant le nom de Vigne Gilette). C’est elle qui fit don à saint Robert, abbé de Molesme, de terres pour fonder un monastère. Celui-ci s’appela longtemps Le Moustier aux ormes avant de devenir l’Abbaye-sous-Plancy. » (Fort comme Plancy entouré de Roseaux, Hubert Richard). Jusqu’à la Révolution différentes familles aristocratiques se succèdent, dont voici le blason :

 

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et dont leurs histoires sont très bien narrées dans le livre déjà plusieurs fois nommé dans cette série.

 

Ensuite il n’y a pas de fait réellement marquant avant ce 6 septembre 1914 quand arriva le poste de commandement de Foch (général alors) qui installa son quartier général dans la maison où mourut le Révérend Père Louis Brisson. Ce qui crée une panique chez les habitants de Plancy dont certains décident de partir en exode à Mesgrigny (quelques dizaines de kilomètres de là) pendant que d’autres, par amitié, font parvenir à Foch et à son Etat-Major des bonnes bouteilles de vins ce qui fait dire à Foch courroucé : « Mais que fête-t-on ici ? La victoire ? Pas encore ! Que l’on me retire tout ceci immédiatement ! » (l’histoire ne dit pas si elles furent retirées pleines ou vides de leur contenu ;)…

 

Parmi les visiteurs célèbres je vais toutefois faire un petit arrêt pour un certain Henri Beyle, ou Stendhal si vous préférez… Oui, cet écrivain français célèbre a séjourné très souvent dans cette commune où se trouvait un de ses amis, un certain Crozet, ingénieur de son état qui a servi de modèle à Stendhal pour son héros : Fabrice… Crozet est l’ingénieur qui fit la conception du canal de Plancy dont vous voyez une photo au début de ce billet…

 

Nous sommes dans les années 1800 – 1805. En ce début de dix-neuvième siècle, notre région est prospère. Les récoltes de froment, de seigle et d’avoine sont largement excédentaires par rapport aux besoins de la région. L’industrie commence à révolutionner nos campagnes. Plancy a sa manufacture de coton, actionnée par la retenue du moulin et de très nombreux habitants travaillent sur leur métier les articles de bonneterie. C’est vers la capitale que s’écoule notre production. L’acheminement peut se faire par route, mais vu l’état des chemins, c’est problématique, difficile, dangereux et onéreux, car le tonnage transporté est faible. Le meilleur moyen est la voie d’eau. L’Aube entretenue est bien navigable, c’est donc le meilleur moyen de communication pour l’acheminement des marchandises de nos régions vers la capitale. Seulement, il y a de nombreux obstacles, tels les barrages servant aux retenues pour actionner les moulins. Le barrage de Plancy en est un fort import. Il faut donc décharger les bateaux venant de l’amont et en recharger d’autres à l’aval. C’est alors que le compte de Plancy, Adrien Godard d’Aucour, pense à la création d’un canal de dérivation pour éviter tout ce trafic de transvasement entre bateaux et gagner un temps appréciable. Cela permettrait aux fossés de défense nord du village d’être utiles à quelques chose, tout en rendant la navigation sur l’Aube plus fluide. Avec les déblais du creusement, on pourrait combler, donc assécher la « crouillère » (marais) pestilentielle qui se trouve encore au milieu du village.

Le comte de Plancy a ses entrées auprès du premier consul. N’est-il pas le gendre de Lebrun, troisième consul dont il a épousé la fille Sophie Dorothée ? De plus, n’a-t-il pas la confiance de Bonaparte, puisque ce dernier vient de le nommer préfet de la Doire, département nouvellement créé dans la plaine […]

 

Je vous passe quand-même tout l’historique du dit canal ;)…

 

Même si la Foire de Plancy a été institué dans les temps médiévaux, comme de nombreuses foires champenoise (la plus connue étant, je crois, les Foires de Champagne qui se déroulent à Troyes, si ma mémoire est bonne, tous les ans de la fin Mai à début Juin – les Aubois, vous confirmez ?), je ne vais que vous dire ceci la concernant : elle se déroule annuellement à l’Ascension et, d’une fête médiévale, elle est devenue, comme toutes les autres à notre époque, une fête foraine sur la Place du Maréchal Foch (la grande place du village)… et de ce temps a aussi été hérité un marché hebdomadaire qui a lieu tous les mardis…

 

Bisous,

@+

Sab

29 septembre 2012

Arthur Rimbaud en vers

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Ah que coucou !

 

Après les différents écrits en prose que j’ai posté la dernière fois (pour accéder au billet ainsi qu’à l’ouvrage, cliquez ici), je vous propose aujourd’hui ce regroupement de poésies – classées par ordre chronologique – de ce célèbre poète français qu’était Arthur Rimbaud.

 

Poésies

pour télécharger/lire, cliquez ici

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par Adobe)

langue : français

 

parmi lesquelles, comme vous l’indique la liste des poésies ci-dessous, ne regroupent pas les poèmes d’une Saison en Enfer et les Illuminations.

 

Les Etrennes des Orphelins – Sensation -Le Forgeron - Soleil et Chair – Ophélie - Bal des pendus - Le Châtiment de Tartuffe - Vénus Anadyomène - Première soirée - Les Réparties de Nina - A la Musique - Morts de quatre-vingt douze - Les Effarés – Roman - Le Mal - Rage de Césars - Rêvé pour l’Hiver - Le Dormeur du Val - Au Cabaret-Vert - La Maline - L’Eclatante Victoire de Sarrebruck - Le Buffet - Ma Bohème - Tête de Faune - Les Assis - Les Douaniers - Oraison du soir - -Le Cœur volé - Chant de guerre parisien - Mes Petites Amoureuses – Accroupissements - Les Poètes de sept ans - Les Pauvres à l’Eglise - L’Orgie parisienne ou Paris se repeuple - Les Mains de Jeanne-Marie - Les Sœurs de Charité - Les Chercheuses de Poux - Les Premières Communions - L’Homme juste - Ce qu’on dit au Poète à propos de Fleurs - Le Bateau ivre

 

Album Zutique

 

L’Idole – Lys - Les Lèvres closes - Fête galante - J’occupais un wagon de troisième : un vieux prêtre - Je préfère sans doute, au printemps, la guinguette - L’Humanité chaussait –Conneries (Jeune Goinfre – Paris - Cocher ivre) - Vieux de la Vieille - Etat de siège ? - Le Balai – Exil - L’Angelot maudit - Les soirs d’été, sous l’œil ardent des devantures - Aux livres de chevet, livres de l’art serein -Hypotyposes saturniennes - Les Remembrances du Vieillard idiot - Ressouvenir

 

L’Enfant qui ramassa les balles, le Pubère -Les Corbeaux – Mémoire - Michel et Christine – Larme - La Rivière de Cassis - Comédie de la Soif - Bonne Pensée du Matin - Fêtes de la patience (Bannière de mai - Chanson de la plus haute Tour - L’Eternité - Age d’or) - Jeune Ménage – Bruxelles - Est-elle almée ? -Fêtes de la Faim - O Saisons, ô Châteaux –Honte - Qu’est-ce pour nous, mon cœur

 

Et comme promis, voici comment Paul Claudel présente Arthur Rimbaud, qui sert de préface aux œuvres complètes :

 

Arthur Rimbaud fut un mystique à l’état sauvage, une source perdue qui ressort d’un sol saturé. Sa vie, un malentendu, la tentative en vain par la fuite d’échapper à cette voix qui le sollicite et le relance, et qu’il ne veut pas reconnaître : jusqu’à ce qu’enfin, réduit, la jambe tranchée, sur ce lit d’hôpital à Marseille, il sache !

« Le bonheur ! Sa dent, douce à la mort, m’avertissait au chant du coq – ad matutinum, au Christus venit -, dans les plus sombres villes ». – « Nous ne sommes pas au monde ! » - « Par l’esprit on va à Dieu !... C’est cette minute d’éveil qui m’a donné la vision de la pureté… Si j’étais bien éveillé à partir de cette minute-ci… » (et tout le passage célèbre de la Saison en Enfer)… « Déchirante infortune ! »

Comparez, entre maints textes, cette référence, que j’ose emprunter à sainte Chantal (citée par l’abbé Bremond) :

« Au point du jour, Dieu m’a fait goûter presque imperceptiblement une petite lumière en la très haute suprême pointe de mon esprit. Tout le reste de mon âme et ses facultés n’en ont point joui : mais elle n’a duré environ qu’un demi-Ave Maria. »

Arthur Rimbaud apparaît en 1870, à l’un des moments les plus tristes de notre histoire, en pleine déroute, en pleine guerre civile, en pleine déconfiture matérielle et morale, en pleine stupeur positiviste. Il se lève tout à coup – « comme Jeanne d’Arc ! » s’écriera-t-il plus tard lamentablement. Il faut lire dans le livre de Paterne Berrichon (Jean-Arthur Rimbaud, le Poète) le récit tragique de cette vocation. Mais ce n’est pas une parole qu’il a entendue. Est-ce une voix ? Moins encore : une simple inflexion, mais qui suffit à lui rendre désormais impossible le repos et « la camaraderie des femmes ». Est-il donc si téméraire de penser que c’est une volonté supérieure qui le suscite ? dans la main de qui nous sommes tous : muette et qui a choisi de se taire. Est-ce un fait commun de voir un enfant de seize ans doué de facultés d’expression d’un homme de génie ? Aussi rare que cette louange de Dieu dans la bouche d’un nouveau-né dont nous parlent les récits indubitables. Et quel nom donner à un si étrange évènement ?

« Je vécus, étincelle d’or, de la lumière nature ! De joie, je prenais une expression bouffonne et égarée au possible ». un ou deux fois, la note, d’une pureté édénique, d’une douceur infinie, d’une déchirante tristesse, se fait entendre aux oreilles d’un monde abject et abruti, dans le fracas d’une littérature grossière. Et cela suffit. « J’ai brassé mon sang. Mon devoir m’est remis ». Il a fini de parler. On ne confie pas de secrets à un cœur descellé. Il ne lui reste plus qu’à se taire et à écouter, sachant, comme cette sainte encore, que « les pensées ne mûrissent pas d’être dites ». il regarde avec une ardente et profonde curiosité, avec une mystérieuse sympathie qui ne peut plus être exprimée « en paroles païennes », ces choses qui nous entourent et qu’il sait que nous ne voyons qu’en reflets et en énigmes : « un certain commencement », une amorce. Toute la vie n’est pas de trop pour faire la conquête spirituelle de cet univers ouvert par les explorateurs du siècle qui finit, pour épuiser la création, pour savoir quelque chose de ce qu’elle veut dire, pour donner de quelques mots enfin cette voix crucifiante au fond de lui-même.

Il nous reste quelques feuillets de son « carnet de damné » comme il l’appelle amèrement, quelques pages laissées par notre hôte d’un jour en ce lieu qu’il a définitivement vidé « pour ne pas voir quelqu’un d’aussi peu noble que nous ». Si courte qu’ait été la vie littéraire de Rimbaud, il est cependant possible d’y reconnaître trois périodes, trois manières.

La première est celle de la violence, du mâle tout pur, du génie aveugle qui se fait jour comme un jet de sang, comme un cri qu’on ne peut retenir en vers d’une force et d’une roideur inouïes :

Corps remagnétisé par les énormes peines,

Tu rebois donc la vie effroyable, tu sens

Sourdre le flux, des vers livides en tes veines !

(Paris se repeuple)

Mais, ô Femme, monceau d’entrailles, pitié douce !

‘Les Sœurs de Charité)

Qu’il est touchant d’assister à cette espèce de mue du génie et de voir éclater ces traits fulgurants parmi des espèces de jurons, de sanglots et de balbutiement !

La seconde période est celle du voyant. Dans une lettre du 15 mai 1871, avec une maladresse pathétique, et dans les quelques pages de la Saison en Enfer – intitulées « Alchimie du Verbe » - Rimbaud a essayé de nous faire comprendre « la méthode » de cet art nouveau qu’il inaugure et qui est vraiment une alchimie, une espèce de transmutation, une décantation spirituelle des éléments de ce monde. Dans ce besoin de s’évader qui ne le fâche qu’à la mort, dans ce désire « voir » qui tout enfant lui faisait écraser son œil avec son poing (Les poètes de sept ans), il y a bien autre chose que la vague nostalgie romantique. « La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde ». Ce n’est pas de fuir qu’il s’agit, mais de trouver « le lieu et la formule », « l’Eden » ; de reconquérir notre état primitif de « Fils du soleil ». – Le matin, quand l’homme et ses souvenirs ne sont pas réveillés en même temps, ou bien encore au cours d’une longue journée de marche sur les routes, entre l’âme et le corps assujetti à un desport rythmique se produit une solution de continuité ; une espèce d’hypnose « ouverte » s’établit, un état de réceptivité pure fort singulier. Le langage en nous prend une valeur moins d’expression que de signe ; les mots fortuits qui montent à la surface de l’esprit, le refrain, l’obsession d’une phrase continuelle forment une espèce d’incantation qui finit par coaguler la conscience, cependant que notre miroir intime est laissé, par rapport aux choses du dehors, dans un état de sensibilité presque matérielle. Leur ombre se projette directement sur notre imagination et vire sur son iridescence. Nous sommes mis en communication. C’est ce double état du marcheur que traduisent les Illuminations : d’une part les petits vers qui ressemblent à une ronde d’enfants et aux paroles d’un libretto, de l’autre les images désordonnées qui substituent à l’élaboration grammaticale, ainsi qu’à la logique extérieure, une espèce d’accouplement direct et métaphorique. « Je devins un opéra fabuleux ». Le poète trouve expression non plus en cherchant les mots, mais au contraire en se mettant dans un état de silence et en faisant passer sur lui la nature, les espèces sensibles « qui accrochent et tirent ». Le monde et lui-même se découvrent l’un par l’autre. Chez ce puissant imaginatif, le mot « Comme » disparaissant, l’hallucination s’installe et les deux termes de la métaphore lui paraissent presque avoir le même degré de réalité. « A chaque être plusieurs autres vies me semblaient dues. Ce monsieur ne sait ce qu’il fait, il est un ange. Cette famille est une nichée de chiens ». Pratiques extrêmes, espèce de mystiques « matérialiste », qui auraient pu égarer ce cerveau pourtant solide et raisonnable. Mais il s’agissait d’aller à l’esprit, d’arracher le masque à cette nature « absente », de posséder enfin le texte accessible à tous les sens, « la vérité dans une âme et un corps », un monde adapté à notre âme personnelle.

Troisième période. – J’ai déjà cité souvent la Saison en Enfer. Il me reste peu de chose à ajouter à l’analyse définitive que Paterne Berrichon a faite de ce livre si sombre, si amer, et en même temps pénétré d’une mystérieuse douceur. Là, Rimbaud, arrivé à la pleine maitrise de son art, va nous faire entendre cette prose merveilleuse tout imprégnée jusqu’en ses dernières fibres, comme le bois moelleux et sec d’un Stradivarius, par le son intelligible. Après Chateaubriand, après Maurice de Guérin, notre prose française, dont le travail en son histoire si pleine, et si différente de celle de notre poésie, n’a jamais connu d’interruption ni de lacune, a abouti à cela. Toutes les ressources de l’incidente, tout le concert des terminaisons, le plus riche et le plus subtil qu’aucune langue humaine puisse apprêter, sont enfin pleinement utilisés. Le principe de la « rime intérieure », de l’accord dominant, posé par Pascal, est développé avec une richesse de modulations et de résolutions incomparable. Qui une fois a subi l’ensorcellement de Rimbaud est aussi impuissant désormais à le conjurer que celui d’une phrase de Wagner. La marche de la pensée aussi qui procède non plus par développement logique, mais, comme chez un musicien, par dessins mélodiques et le rapport de notes juxtaposées, prêterait à d’importantes remarques.

Je pose la plume, et je revois ce pays qui fut le sien et que je viens de parcourir : la Meuse pure et noire, Mézières, la vieille forteresse coincée entre de dures collines, Charleville dans sa vallée pleine de fournaises et de tonnerres. (C’est là qu’il repose sous un blanc tombeau de petite fille). Puis cette région d’Ardenne, moissons maigres, un petit groupe de toits d’ardoise, et toujours à l’horizon la ligne légendaire des forêts. Pays de sources où l’eau limpide et captive de sa profondeur tourne lentement sur elle-même ; l’Aisne glauque encombrée de nénuphars et trois longs roseaux jaunes qui émergent du jae. Et puis cette gare de Voncq, ce funèbre canal à perte de vue bordé d’un double rang de peupliers : c’est là qu’un sombre soir, à son retour de Marseille, l’amputé attendit la voiture qui devait le ramener chez sa mère. Puis à Roche la grande maison de pierres corrodées avec sa haute toiture paysanne et la date : 1791, au-dessus de la porte, la chambre à grains où il écrivit son dernier livre, la cheminée ornée d’un grand crucifix où il brûla ses manuscrits, le lit où il a souffert. Et je manie des papiers jaunis, des dessins, des photographies, celle-ci entre autres si tragique où l’on voit Rimbaud tout noir comme un Nègre, la tête nue, les pieds nus, dans le costume de ces forçats qu’il admirait jadis, sur le bord d’un fleuve d’Ethiopie, des portraits à la mine de plomb et cette lettre enfin d’Isabelle Rimbaud qui raconte les derniers jours de son frère en l’hôpital de la Conception, à Marseille.

« … Il me regardait avec le ciel dans les yeux… Alors, il m’a dit : « Il faut tout préparer dans la chambre, tout ranger, le prêtre va revenir avec les sacrements. Tu vas voir, on va apporter les cierges et les dentelles, il faut mettre des linges blancs partout… » Eveillé il achève sa vie dans une sorte de rêve continuel : il dit à présent des choses bizarres très doucement, d’une voix qui m’enchanterait si elle ne me perçait le cœur. Ce qu’il dit, ce sont des rêves – pourtant ce n’est pas la même chose du tout que quand il avait la fièvre. On dirait et je crois qu’il le fait exprès. Comme il murmurait ces choses-là, la sœur me dit tout bas : « Il a donc encore perdu connaissance ? » Mais il a entendu et est devenu tout rouge ; il n’a plus rien dit, mais la sœur partie, il m’a dit : « On me croit fou, et toi, le crois-tu ? » Non, je ne le crois pas, c’est un être immatériel presque et sa pensée s’échappe malgré lui. Quelquefois, il demande aux médecins si eux voient les choses extraordinaires qu’il aperçoit, et il leur parle et leur raconte avec douceur, en termes que je ne saurais rendre, ses impressions : les médecins le regardent dans les yeux, ces beaux yeux qui n’ont jamais été si beaux et plus intelligents, et se disent entre eux : c’est singulier. Il y a, dans le cas d’Arthur, quelque chose qu’ils ne comprennent pas. Les médecins d’ailleurs ne viennent presque plus parce qu’il pleure souvent en leur parlant, et cela les bouleverse. il reconnaît tout le monde, moi il m’appelle parfois Djami, mais je sais que c’est parce qu’il le veut, et que cela rentre dans son rêve voulu ainsi ; d’ailleurs, il mêle tout et… avec art. Nous sommes au Harrar, nous partons toujours pour Aden, il faut chercher les chameaux, organiser la caravane ; il marche très facilement avec la nouvelle jambe articulée ; nous faisons quelques tours de promenade sur de beaux mulets richement harnachés ; puis il faut travailler, tenir les écritures, faire des lettres. Vite, vite, on nous attend, fermons les valises et partons. Pourquoi l’a-t-on laissé dormir ? Pourquoi ne l’aidé-je pas à s’habiller ? Que dira-t-on si nous n’arrivons pas aujourd’hui ? On ne le croira pas sur parole, on n’aura plus confiance en lui ! Et il se met à pleurer en regrettant ma maladresse et ma négligence, car je suis toujours avec lui et c’est moi qui suis chargée de faire tous les préparatifs… »

Je suis un de ceux qui l’ont cru sur parole, un de ceux qui ont eu confiance en lui.

Paul Claudel

Préface,

Arthur Rimbaud, Œuvres Complètes

 

Bisous,

@+

Sab

28 septembre 2012

Paludisme : Avancées pour connaître mieux la maladie

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Ah que coucou !

 

Qui dit connaitre mieux, dit aussi combattre mieux ! Et le paludisme est l’une des maladies qui fait le plus de ravage. Selon les statistiques de l’Institut Pasteur (pour accéder à l’article, cliquez ici) cette maladie tue un enfant toutes les 30 secondes en Afrique et entre 1 et 3 millions de personnes par an, selon les estimations de l’OMS. Et elle ne s’arrête pas là et continue à faire des ravages. Contre elle il devient de plus en plus difficile de lutter car les parasites, véhiculant cette maladie, deviennent de plus en plus résistants, autant qu’aux médicaments, qu’aux insecticides… Alors que faire sommes-nous en droit de nous demander… et bien, des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS, en collaboration avec l’Imperial College de Londres, ont synthétisé deux composés capables d’enrayer rapidement et de manière irréversible la croissance de P. falciparum durant toutes les phases sanguines de son cycles de vie (pour accéder à l’article, cliquez ici) – le Plasmodium falciarum étant l’espèce la plus pathogène des parasite qui transmettent le paludisme et est responsable de l’ensemble des cas mortels. Espérons maintenant, pour les futurs malades, qu’ils auront un accès facile pour guérir de la maladie avant qu’il ne soit trop tard pour eux et leurs proches…

 

Bisous,

@+

Sab

27 septembre 2012

Sciences : quoi de neuf depuis vendredi 21 septembre 2012 ?

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Ah que coucou !

 

Alors là, jamais je n’aurais cru cela possible un jour ! Aucune nouvelle scientifique depuis vendredi ! A croire que nos chercheurs sont en vacances… Où sont-ils ? Que font-ils ? Il y a bien quelques avancées scientifiques et quelques résultats de communiquer, mais rien qui ne soit accessible pour tous et que je ne puisse expliquer ou éclairer… mais bon, pour les médecins il y a bien cette nouvelle concernant la prévention des maladies liées au collagène (pour y accéder, cliquez ici). Et question Espace, rien de neuf qui se profile réellement à l’horizon : on revient sur les anciennes missions… J’espère qu’ils vont se remuer un peu les fesses ces jours prochains pour que je puisse écrire des articles… (mais bon, je ne vais pas trop me plaindre pour aujourd’hui, cela donne une occasion à mes petits doigts de se reposer un peu ;) mdrrrr !)

 

Dommage que mon article sur l’histoire de Plancy ne soit pas encore prêt ; vous ne vous seriez pas aperçu de ce trou dans l’actualité scientifique !!

 

Bisous,

@+

Sab qui espère que vous avez remarqué l’art de ne rien dire tout en vous donnant du travail pour vos neurones qui ne pensent qu’à s’abreuver ! ;p

26 septembre 2012

Plancy l’Abbaye à l’heure catholique 3/4

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Ah que coucou !

 

Avant d’aborder les festivités données à l’église de ce petit village aubois, à la limite de la Marne, je laisse la parole à Hubert Richard qui nous narre l’histoire de cette église dans son ouvrage (déjà cité ce samedi) qui s’appelle Fort comme Plancy entouré de Roseaux, publié en 2004 (et que je vous conseille d’acheter si l’histoire de Plancy vous intéresse).

 

« Ouvrir la porte d’une église, c’est ouvrir un livre de mémoire. Y sont enchâssés les souvenirs des évènements de la vie et des actes de foi de générations de chrétiens qui se sont succédés dans la paroisse au cours des siècles. Feuilletons ensemble le livre plancéen.

 

Comme toutes les églises, celle de Plancy a la forme d’une croix latine orientée vers l’est. Elle est relativement vaste. Sa longueur sous voûte est de 31 mètres, sa largeur sanctuaire de 6,40 m, le chœur et les chapelles latérales font 19,5 m, la nef 11,9 m. Il y a deux hauteurs de voûtes, 5,2 m et 4,8 m.

 

Les matériaux employés à sa construction sont la pierre dure de Sézanne pour les fondations et soubassements et la craie du pays pour le reste. La nef, modifiée ultérieurement, et une partie du transept, datent du XIIè siècle. Le reste est du XVIè ou plus récent. L’abside voûtée en ogive est XVIè siècle également. Le pignon occidental est percé d’une fenêtre du XIIIè siècle. L’ensemble a été beaucoup remanié, la tour et le clocher s’étant effondrés le 6 juillet 1694. La construction actuelle ne fut vraiment rétablie qu’en 1737 (date gravée dans la craie à la base du clocher côté extérieur nord).

 

A l’intérieur, on remarque un seul pilier (chapelle latérale sud) dont le chapiteau représente un homme renversé sur le dos, tenant une hache à la main et ayant les deux jambes coupées (symbole de la force vaincue). Un rat s’enfuit à la vue d’une chouette.

 

Le chœur récemment réaménagé possède un certain cachet. En toile de fond, l’ancien maître-autel en bois avec la Cène sculptée dans son socle, apporte une note de douceur. Devant, le nouvel autel en pierre se marie très bien dans l’ensemble. A sa gauche se trouve l’ambon de lecture et son médaillon portant le nom du sculpteur de l’autel, François Haussaire, à sa droite, l’ambon d’animation et son médaillon portant les armes de Monseigneur Colson, curé doyen de Plancy au début du XXè siècle, prélat de sa Sainteté.

 

Les fenêtres de l’abside possédaient autrefois de magnifiques vitraux des XVIè et XVIIè siècles. Ils ont été détruits lors du bombardement de Plancy le 13 juin 1940. De ces vitraux ne subsistent que les trois petites ogives de la fenêtre centrale, tout en haut, derrière le maître-autel. Ce qui restait après ce bombardement dévastateur a été récupéré par les Beaux-Arts et entreposé dans des caisses depuis cette date. Il était prévu, après restauration, de les remettre en place. Tous les autres vitraux, qu’ils soient dans le chœur ou à la chapelle de la sainte Vierge, n’ont pas 50 ans.

 

Trois grands tableaux ornent l’église : dans le transept, sur la gauche, une descente de croix, dans le collatéral sud, un saint Sébastien du peintre E. Gautier et près des fonds baptismaux, une décollation de saint Julien.

 

Parmi le statuaire, à souligner deux œuvres de pierre situées de chaque côté du chœur, une vierge à l’enfant et une sainte Anne éducatrice, toutes deux assez jolies, deux statues de saint Victor de Plancy, l’une dans le chœur, l’autre (du XVIIè siècle) contre un pilier de la nef. La statue d’un évêque, non datée, dans une niche de l’ancien autel saint-Nicolas, ne manque pas d’intérêt. La statue centrale qui surplombe l’autel de la sainte Vierge a été dite miraculeuse car, en se détachant à l’improviste et en blessant ceux qui voulaient la mettre à terre, elle a arrêté les exactions des sectaires du village lors de la Révolution en 1793. C’est également au pied de cette statue que le Père Louis Brisson, fondateur des Oblats et Oblates de Saint François de Sales, dit avoir reçu l’appel à la vocation sacerdotale.

 

A la place de l’autel Saint-Nicolas se trouve la châsse contenant les ossements de saint-Victor, évangélisateur e la région au VIIè siècle.

 

La sacristie ne fut construite qu’en 1865. Le clocher forme une pyramide octogonale haute de 35 mètres. Il contient quatre cloches prénommées Aline, Hélène, Léonie et Chichette. Cette dernière, la plus petite, s’est trouvée pendant fort longtemps hors du clocher sous un petit auvent. Elle doit son nom à l’esprit critique des Plancéens qui, lors de son baptême, avaient jugé sa marraine trop « chiche » en dragées.

 

L’église de Plancy a d’abord été placée sous le vocable de saint Julien l’Hospitalier (patron des aubergistes), mais lorsque que les paroissiens eurent connaissance de la vie de ce saint (il fut parricide), ils le récusèrent. Ils prirent comme nouveau patron saint Julien de Brioude. Le second protecteur de la paroisse est saint Sébastien.

 

Noms des différents Curés de Plancy trouvés dans les archives :

 

1647 : Henri Masson – 1670 : Laurent Durnel – 1671 : Jean Moret (pour Plancy) et Claude Mallier (pour l’Abbaye) – 1684 : Louis Brosset – 1686 : Jean-Baptiste Godot – 1691 : Antoine Rivet – 1705 : Jean-Baptiste Holass – 1712 : Pierre François Sorel – 1728 : Chanoine Guillernat – Révolution & Empire : Houzelot – 1817 : Blin – 1850 : Blampignon – 1870 : Jacquinot – 1908 : Prélat de sa Sainteté Colson & Giraut – 1922 : Chanoine Eugène COUSU – 1952 : Chanoine Paul Reitzer – 1980 : Roger Valentin – 1995 : Michel Gatouillat – 2003 : Philippe Dudon

 

Malheureusement, à cause des spectacles à l’intérieur de l’église, je n’ai pu prendre autant de photo que j’aurais voulue, par contre, voici quelques photo que j’ai prises de la maquette de l’église offerte pendant l’office religieux :

 

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ainsi qu’un des vitraux :

 

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Les festivités dans l’église étaient des chants dont voici un court extrait interprété par le compositeur lui-même, accompagné de son fils aux claviers et de quelques plancéens dont le diacre.

 

 

Ils n’ont pas été les seuls mais ne pouvant pas passer toute l’après-midi dans l’église, Sab s’est rendue ensuite à la maison du Révérend Père Louis Brisson pour continuer vers la Salle Polyvalente où les plancéens avaient mis en scène la vie du Révérend Père Louis Brisson accompagné d’un spectacle de danse (que je n’ai pu regarder : les spectateurs débordaient sur la cour… J’avais tenté d’entrer mais sans réel succès…

 

Dans le dernier billet de cette série nous aborderons un peu l’histoire de cette commune. Billet que je posterai pendant le week-end pour vous reposer un peu ;). Jusque là nous aborderons d’autres sujets, qui sont plus scientifiques ;).

 

Bisous,

@+

Sab

 

28 juin 2013

Ah que coucou!

 

Suite au déménagement, toutes les photo de cette journée du 23 septembre 2012 sont disponibles dans l'album photo Béatification du Révérend père Louis Brisson (pour y accéder directement, cliquez ici)

25 septembre 2012

Plancy l’Abbaye à l’heure catholique 2/4

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Ah que coucou !

 

Dans son dernier billet, ma maman à moi vous a expliqué un peu comment cette matinée du 23 s’était déroulée (pour accéder au billet, cliquez ici), et bien vous allez apprendre un peu les détails concernant cette messe d’Action de grâce…

 

D’abord nous étions convoqués pour 10 heures et chaque Français sait que les cérémonies ne débutent jamais à l’heure… pourtant nous n’avons pas dû patienter pendant une demi-heure (elle n’a fait que juste de débuter avec un peu de retard). Cela a commencé par une procession comme vous le montre la vidéo suivante :

 

 

procession interrompue par le discours de bienvenue du maire de Plancy l’Abbaye : Mr. James Lionnet. Suivi par la suite par d’autres discours de bienvenue dans différentes langues…

 

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Ensuite nous avons eu le droit à une messe « normale » en plein air

 

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Monseigneur Marc Stenger,

Evêque de Troyes

 

jusqu’aux offrandes…

 

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Pour terminer par la communion et la procession finale

 

 

Cette messe a été suivie par un repas entouré de guêpes agressives qui m’ont empêché de manger mais elles m’ont permis de constater que les secours étaient bien organisés même s’ils n’étaient pas au garde à vous à côté de leur véhicule… En effet, à cause d’un guêpe, j’ai fait la constatation suivante :

 

Sur le site se trouvaient des infirmières (non prévues pour les secours, 2 médecins généralistes, dont un 100% plancéen, 2 pompiers, qui avaient oublié de l’apaisant anti-piqure dans leur sac à pharmacie, 2 ambulanciers : 1 homme et 1 femme qui n’avaient que du désinfectant pour soigner ma piqure…)

 

Quoi ajouter d’autre par rapport à ce que ma mère a déjà écrit concernant cette étape de la journée au Stade municipal du village aubois de Plancy l’Abbaye ? je l’ignore… pourtant il doit y avoir quelque chose d’autre ;)…

 

L’épisode suivant sera consacré à la manifestation musicale dans l’Eglise de Plancy l’Abbaye…

 

Bisous,

@+

Sab

 

28 juin 2013

Ah que coucou!

 

Suite au déménagement, toutes les photo de cette journée du 23 septembre 2012 sont disponibles dans l'album photo Béatification du Révérend père Louis Brisson (pour y accéder directement, cliquez ici)

24 septembre 2012

Plancy l’Abbaye à l’heure catholique 1/4

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Ah que coucou !

 

Cette micro-série, qui comportera 4 billets, va vous présenter les festivités qui ont eu lieu à Plancy l’Abbaye à l’occasion de la béatification de Louis Brisson…

 

C’est à midi, en ce jour de 23 septembre 2012 qu’a été annoncé sur la Place St Pierre à Rome, par le Pape qu’il fallait nommer désormais le Révérend Père Louis Brisson, le Bienheureux. et qu’il fallait maintenant l’inscrire sur la plaque commémorative de son église… en attendant, voici ce que nous pouvons voir de sa maison natale (que vous pouvez visiter, il faut suffit de frapper à la porte pour qu’une sœur oblate vous ouvre les portes :

 

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Il ne s’agit là que de quelques premières images… En réalité pour avoir ces quelques images, il vous suffit de frapper à la porte de la maison natale du Bienheureux Révérend Père Louis Brisson… ce qui est encore valable à l’heure d’aujourd’hui…

 

Bisous,

@+

Sab

 

28 juin 2013

Ah que coucou!

 

Suite au déménagement, toutes les photo de cette journée du 23 septembre 2012 sont disponibles dans l'album photo Béatification du Révérend père Louis Brisson (pour y accéder directement, cliquez ici)

23 septembre 2012

23 septembre 2012 : Plancy l’Abbaye

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Ah que coucou !

 

Il s’agit d’une date importante pour la communauté catholique plancéenne : une fête est organisée en l’honneur du Révérend Père Louis Brisson, fondateur des oblats et oblates de Saint-François de Sales. En effet, en ce jour dominical du 23 septembre, est organisée à Plancy-l’Abbaye (Aube) une messe commémorative présidée par Mgr Stenger (Evêque de Troyes) ainsi qu’une visite de sa maison natale à l’occasion de sa béatification (qui s’est déroulée ce samedi 22 septembre à 15 heures à la Cathédrale de Troyes et qui a été présidée par le Cardinal Angelo Amato, Préfet des Causes des Saints, représentant du Pape Benoît XVI).

 

« Dans ce qui subsiste du vieux Plancy, dans une rue étroite, se tient une petite maison basse, sans apparence, qui ne retient guère l’attention. Elle semble se tapir au pied de la vieille église, comme pour passer inaperçue et cacher aux indiscrets les souvenirs pieux enfermés entre ses épais murs de craie. Si l’on entre par la porte située au nord, on traverse un large couloir puis, sur la droite, on pénètre dans une salle assez spacieuse dont les fenêtres ouvrent au midi sur un jardin. Le mobilier est très simple : une grande table ronde et plusieurs chaises au milieu, un lit au sommier de cordes dans une alcôve. C’est dans ce lieu où tout respire le recueillement, que meurt le Très Vénéré Père Louis Brisson le 2 février 1908.

 

C’est un Plancéen authentique. Toussaint Brisson, son père, est originaire de la Marne, mais sa mère, née Savine Corrard, est de vieille souche plancéenne. Ils tiennent une petite épicerie rue des Mazeux. C’est là que Louis Alexandre Alphonse Sosthène Brisson naît le 23 juin 1817, déclaré au registre de l’état-civil le 25 juin devant M. Lenfant, maire, et baptisé le 29 juin par M. Blin, curé de la paroisse. L’épicerie, rue des Mazeux, est détruite par un incendie et la famille Brisson s’installe dans un local plus spacieux, rue de l’Ancienne Poste (devenue rue Pierre Labonde). On peut encore voir aujourd’hui, dans l’imposte au dessus de la porte les initiales entrelacées B. et C. (Brisson-Corrard). Monsieur et Madame Brisson y demeurent jusqu’en 1941, année où ils rejoignent leur fils à Troyes.

 

L’éducation du jeune Louis est assez sévère. Ses parents l’habituent à l’obéissance, au culte du devoir, au respect et surtout à la foi chrétienne. L’enfant commence ses études à l’école du village, puis chez Monsieur le Curé. Il est studieux, appliqué, réfléchi. Même très jeune, il se sent déjà irrésistiblement attiré par le sacerdoce. Tout a un intérêt pour lui, la physique, la chimie, la mécanique, l’astronomie, ce qui le conduit plus tard à d’ingénieuses inventions.

 

A 14 ans, le 19 octobre 1831, Louis entre au petit séminaire. Les débuts sont difficiles, il lui faut travailler ferme. Il a de la volonté et bientôt les résultats dépassent les espérances. Le 19 juin 1835, Monseigneur Seguin de Hons, évêque de Troyes, lui confère la tonsure. En 1836, il est au grand séminaire : le 25 mai il est appelé au sous-diaconat, le 13 décembre de la même année au diaconat et enfin, le 21 décembre suivant, il est ordonné prêtre dans la chapelle de la Trinité. Il célèbre sa première messe à Plancy, en l’église Saint-Julien, le 22 décembre. Il nous est rapporté que la fête fut splendide. Voici donc l’abbé Brisson au seuil de sa vie sacerdotale pendant laquelle sa grande intelligence et sa foi ardente lui permettront de réaliser une œuvre immense.

 

Il est d’abord nommé aumônier du monastère de la Visitation où il fait connaissance de la mère Marie de Sales Chappuis qui lui apportera son soutien et ses encouragements dans l’accomplissement de son œuvre.

 

Il se tourne tout d’abord vers la jeunesse ouvrière et fonde dans divers quartiers de Troyes des Œuvres Ouvrières (Œuvres de Saint-François de Sales, Tauxelles, Terrasses, Saint-Nicolas). Ces œuvres sont dirigées par des personnes de bonne volonté à l’âme charitable. L’abbé Brisson en donne cette définition : « L’œuvre de Saint François de Sales est une œuvre de préservation et encore plus une œuvre d’éducation morale et religieuse pour la jeune fille ouvrière. »

 

L’abbé Brisson entretient directement le pape de ses entreprises. Il part pour Rome. Le pape Pie IX est enthousiasmé par ses idées et lui accorde sa bénédiction. S’il revient de Rome avec une confiance et une volonté de réussir décuplées, il comprend bien vite que, pour réussir pleinement dans sa tâche, il lui faut confier la direction de ses œuvres à des religieuses qui puissent exercer leur apostolat à l’extérieur d’un monastère.

 

Poussé par la mère Marie de Sales, il fonde une institution religieuse et, le 30 octobre 1868, Monseigneur Mermillot, évêque auxiliaire de Genève, préside la cérémonie de vêture des deux premières religieuses du nouvel Institut Saint-François de Sales, les deux postulantes sont Mademoiselle Léonie Aviat, une Sézannaise (sœur Françoise de Sales) et Mademoiselle Canuet (sœur Jeanne-Marie). Cette jeune congrégation voit bientôt grossir ses rangs et prend une remarquable extension.

 

L’abbé Brisson donne ses conseils : « Oui, leur dit-il, à l’époque où nous sommes Saint François de Sales veut encore faire beaucoup de bien sur terre et c’est vous qu’il emploie pour répandre son esprit dans les âmes ». C’est à Léonie Aviat que l’abbé Brisson confie la responsabilité de la Congrégation des Oblates, choix judicieux, puisque le 17 septembre 1992, à la basilique Saint-Pierre de Rome, le Pape Jean-Paul II béatifie cette digne Champenoise, et la canonise le 25 novembre 2001.

 

L’apostolat des sœurs Oblates requiert le concours de religieux animés du même esprit et, devant l’extension de ses œuvres ouvrières, le fondateur reconnaît l’opportunité d’une communauté de prêtres. Sur les conseils de la Mère Marie de Sales, supérieur de la Visitation, il se décide à fonder la Congrégation des Oblats de saint-François de Sales. Le 11 octobre 1873, jour de la fête de saint Victor de Plancy, Monseigneur Ravinet, évêque de Troyes, reçoit au noviciat les six premiers religieux de la congrégation. Dorénavant, l’abbé Brisson ne s’appellera plus que le Révérend Père Brisson. L’œuvre du Père Brisson reçoit les encouragements du pape Léon XIII qui lui prédit un grand avenir : « Vous irez par toute la terre, mais commencez par la France ». Par la France ! Pas facile, car l’Etat y est en lutte avec l’Eglise mais la ténacité des Oblates et des Oblats a raison des difficultés.

 

Aujourd’hui, des institutions existent un peu partout dans le monde. D’abord en France (Troyes, la maison mère, Sainte-Savine, Paris, Voiron, Grasse, Morangis, Annecy, Marseille…), puis à l’étranger, Italie, Autriche, Suisse, Angleterre, Grèce, Allemagne, Afrique du Sud, Etats-Unis, bref, dans toutes les parties du monde rayonne cette œuvre d’éducation de la jeunesse par les principes de charité dont le Père Brisson est le fondateur. C’est à Plancy, son village natal, que le bon Père crée en 1900 sa dernière œuvre ouvrière, à laquelle il s’intéresse personnellement jusqu’à sa mort.

 

C’est aussi à Plancy qu’il subit sa dernière épreuve en lisant un matin, placardée sur sa porte, l’affiche annonçant la vente de sa propre maison, saisie par l’Etat comme bien d’église. Une personne généreuse la rachète dans l’anonymat et en fait don à l’œuvre Saint-Victor.

 

Enfin, c’est à Plancy que le père Brisson, son travail accompli, s’endort dans la paix du seigneur. Sa dépouille mortelle quitte Plancy le 5 février 1908 pour Troyes d’abord, où une cérémonie funèbre présidée par Monseigneur Monnier est célébrée à la cathédrale, puis pour le cimetière de Saint-André où elle repose dans le caveau de la grande famille salésienne.

 

Sept ans plus tard, c’est dans l’institution fondée à Plancy par le père Brisson que le maréchal Foch établira son quartier général pendant la bataille de la Marne.

 

Lorsque Foch quitte Plancy, sûr de sa victoire, il confie aux sœurs qui le remercient : « Je crois que votre Père Brisson a intercédé pour moi auprès du Bon Dieu. »

 

Le Père Brisson n’était pas seulement un religieux accompli, c’était aussi un homme de science. On peut voir, à l’école de la Visitation, rue des Terrasses à Troyes, une horloge astronomique qu’il a construite. Elle se présente sous la forme d’un meuble vitré de deux mètres de haut sur un mètre de large comportant pas moins de 63 cadrans. On y lit l’heure moyenne dans toutes les contrées du globe, les jours, les mois, les années, les siècles, le temps, le cycle solaire, les phases de la lune, de Vénus, de Jupiter, la hauteur des marées, les époques des éclipses de lune ou de soleil. »

Source :

Fort comme Plancy entouré de Roseaux

Hubert Richard

2004

 

Programme des festivités de ce jour :

 

10 heures – Messe d’action de grâce au stade de Plancy l’Abbaye

suivi d’un repas champêtre pour tous les participants.

 

Visite de la Maison du Père Brisson, de l’église et du village.

 

15h et 17 heures – spectacle sur l’enfance du Père Brisson joué par les villageois.

 

Si vous cherchez Sab, vous la trouverez par là, armée de son caméscope et de son appareil photo… ce n’est pas que je me sens une âme religieuse actuellement, mais j’ai promis d’y être présente ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

21 septembre 2012

CNRS : le journal vient de paraître…

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Ah que coucou !

 

 

Enfin !

Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’attendais avec impatience sa parution ! D’ailleurs si vous cliquez ici, vous accédez directement sur sa version gratuite en ligne…

 

Parmi tous les articles qu’il contient (et que je vous encourage à lire) il y en a un qui mérite plus spécialement notre attention. Il s’agit de l’article Le CNRS mobilise les énergies où on nous explique cette nouvelle cellule mise en place au CNRS (pour y accéder directement, cliquez ici) qui nous parle des sources énergétiques françaises que nous pourrions adopter dans les années futures.

 

Personnellement j’en attends beaucoup de ces études qui, si elles sont réellement faites sans tenir compte des lobbying de certaines entreprises truandes voulant garder leur monopole de fabrication et de vente d’énergie au peuple français, devraient nous fournir des solutions simples et prôner les énergies renouvelables, sans pour autant, polluer (comme c’est le cas pour fabriquer les éoliennes – qui dit « acier » dit « pollution » (jamais l’homme n’a fabriqué de l’acier sans polluer, toutefois les éoliennes polluent moins qu’une centrale et le cellules photovoltaïques (qui lors de leur fabrication polluent aussi) polluent moins que de fabriquer des éoliennes… Logiquement, le CNRS devrait étudier honnêtement et sans aprioris économiques toutes les solutions possibles et conseiller ci ou ça… Leur programme, tout comme leurs sujets d’études, est donc à surveiller…

 

Bisous,

@+

Sab

20 septembre 2012

Tantale

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Ah que coucou !

 

 

 

Pour ceux et celles qui ont un trou de mémoire et ont oublié ce mythe grec, le voici narré par Eduard Petiška.

 

Il y a des siècles, le roi Tantale régnait sur la Lydie, pays qui fait partie aujourd’hui de la Turquie. Nul n’était plus riche que lui. La montagne du Sipyle lui donnait de l’or, ses champs s’étendaient à perte de vue et les épis de blé qui y poussaient étaient deux fois plus lourds que n’importe où ailleurs. Sur les flancs verdoyants des collines, les bouviers gardaient d’énormes troupeaux. Les dieux eux-mêmes couvraient Tantale de leurs faveurs. Ils lui permirent de participer à leurs festins à l’Olympe et d’écouter leurs discours.

Pourtant Tantale n’était qu’un mortel. Comme pour les autres humains, le fil de sa vie avait été filé par la Moire Clotho. Il était dévidé par la seconde Moire, Lachésis, et la troisième, Atropos, allait le couper. Mais Tantale ne pensait pas à la mort.

« J’assiste aux banquets des dieux », se disait-il, « et il n’y a aucune différence entre eux et moi. Ils emplissent ma coupe avec le nectar divin, je partage avec eux l’ambroisie sacrée et je sais de quoi ils parlent. Personne ne peut penser que je ne suis pas un des leurs, moi aussi. »

« Mais tu ne sais pas tout, » lui répondait sa conscience.

« C’est vrai, » admettait le roi, « mais les dieux eux-mêmes sont-ils omniscients ? Je vais les mettre à l’épreuve ».

Un jour, un audacieux vola dans le temple de Zeus, en Crète, un précieux chien en or. Sachant que Tantale ne craignait pas les dieux, il le lui apporta pour qu’il le dissimulât. Peu après, un prêtre visiblement indigné se présenta aux portes du palais.

« O roi, » lui dit-il, « l’usage ne veut pas que les gouvernants s’associent avec les voleurs. Rends au temple ce qui ne t’appartient pas ».

« Je ne sais pas de quoi tu parles, » lui fut-il répondu.

« Tu peux cacher un objet volé », poursuivit le saint homme dont les yeux flamboyaient, « mais tu ne pourras te dérober à la colère divine ».

« Si j’ai fait quelque chose de mal », sourit le coupable, « l’Olympe qui sait tout, l’aurait déjà appris et m’aurait puni. »

Le roi jura donc qu’il n’avait pas la statuette en or et le prêtre, désappointé, repartit.

Tantale était sûr que les dieux faisaient semblant d’être omniscients mais qu’ils ne l’étaient pas plus que les mortels.

En fait, chacun des actes de Tantale était connu au ciel, mais une chance était laissée au roi félon de choisir la vérité plutôt que le mensonge, l’honnêteté plutôt que le vol et la justice plutôt que le mal.

Aussi l’arrogance de Tantale ne fit que croître.

Le nectar et l’ambroisie ne lui suffirent plus : il se mit à dérober à la table des dieux du breuvage divin et de la nourriture pour les rapporter sur terre. Ses forfaits étaient de constantes injures aux lois célestes et humaines. Un jour, il imagina un crime terrible.

Ayant assassiné son fils Pélops, il convia les dieux à un banquet où il leur offrit de se nourrir de la dépouille de son fils. La déesse des cultures, Déméter, perdue dans ses pensées, mangea un morceau de la viande présentée, mais les autres dieux, saisis d’horreur, se levèrent précipitamment de table.

Tantale s’effraya, il comprit alors la puissance des dieux et se prosterna devant eux en implorant leur pardon. Mais la mesure était comble. Zeus, divinité suprême, envoya sans hésitation le traître dans les ténèbres du monde inférieur, dans le Tartare. Pour le punir de toutes ses mauvaises actions, il fut condamné à la souffrance perpétuelle.

Depuis ce jour au royaume des morts, Tantale doit se baigner dans une eau limpide et fraîche, tourmenté par une soif cruelle. Chaque fois qu’il se penche pour tremper ses lèvres sèches et gercées, l’eau s’échappe de ses mains et il ne retient que le sable.

Des fruits savoureux poussent à sa portée, mais Tantale ne peut apaiser sa faim : dès qu’il touche une poire, une figue ou une pomme, le vent se lève soudain et l’objet de sa convoitise s’envole. Au-dessus de sa tête se tient en équilibre un énorme rocher qui menace de tomber à tout moment. Une angoisse mortelle étreint sans cesse sa gorge.

C’est ainsi que le roi félon, subit parmi les ombres une triple torture.

Quant aux restes du fils de Tantale, Pélops, ils furent rassemblés par les dieux dans une marmite. Clotho retira du chaudron le jeune homme plus beau que jamais et lui rendit la vie. Seul manquait un petit morceau de son omoplate, mangé par la distraite Déméter.

Les dieux le remplacèrent par un morceau d’ivoire et depuis lors tous les descendants de Pélops ont une tache blanche sur l’épaule.

 

Chaque mythe contient une morale qui doit guider le peuple à se comporter telle que la morale de l’époque l’exigeait. Nous avons donc là encore une morale et un enseignement philosophico-religieux.

 

En effet les grecs voient là que personne, même un roi, ne peut se moquer indéfiniment et impunément des dieux. Ce n’est pas parce que personne ne dit quoi que ce soit, qu’il faut en profiter et abuser de la situation. Ce mythe encourage chaque individu à choisir la Vérité aux Mensonges, à choisir l’Honnêteté aux Vols, à choisir la Justice au Mal. Il enseigne donc que chacun d’entre nous doit choisir la route du Bien sous peine des pires châtiments car, qu’y a-t-il de pire de mourir de soif et de faim dans une région dont les cultures et la source sont abondantes ?

 

Ce mythe enseigne aussi qu’il ne faut pas se moquer des dieux, réfuter leurs existences, même si nous avons l’impression que Dieu n’existe pas, car :

 

« les desseins de dieu sont impénétrables »

 

encore aujourd’hui ;)… et qu’il a certainement une raison de nous laisser agir ainsi ou de laisser agir d’autres personnes comme elles le font et ceci malgré que nous ne pouvons pas encore en comprendre tous les aboutissants… Regardez dans ce dernier mythe ! les dieux ne voulaient donner à Tantale qu’une seconde chance de se comporter correctement et de corriger ses erreurs…

 

Bisous,

@+

Sab

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19 septembre 2012

Incas : Histoire d’un empire, 3ième partie

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Ah que coucou !

 

Comme promis hier (pour accéder au billet présentant la famille royale et la noblesse, cliquez ici), voici le second volet de la population de l’empire des Incas consacré aux paysans, mais comme je risquerais de faire quelques erreurs parce que je maîtrise mal cette société, je préfère recopier ci-dessous ce que nous enseigne Jean-Christian Spahni dans son ouvrage Les Indiens de la Cordillère des Andes, chapitre deuxième.

 

 

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La Paysannerie et le Travail des Champs

 

La civilisation inca repose essentiellement sur l’agriculture et la grosse masse du peuple est formée de paysans. La puissance de l’Inca est basée sur le travail en commun et l’union des populations, bien que l’empire soit une mosaïque de tribus très différentes les unes des autres.

Les paysans vivent en petites communautés auxquelles on a donné le nom quichua d’ayllu.

Une famille composant un ayllu ont un ancêtre, les markayoc, et se disent de même sang. Celui-ci peut être un animal, une plante, un rocher de forme étrange, une grotte, un lac, le sommet d’une montagne.

Tous les mariages se font à l’intérieur de l’ayllu, d’où le caractère de lignage de ce dernier auquel, par surcroit, la possession d’un territoire, la marca, confère un haut degré de cohésion.

La marca est divisée en topus, qui sont autant de parcelles appartenant aux chefs de familles, les purej. Les dimensions de chacune d’elles dépendent du genre de culture, de l’irrigation et du nombre des membres qui composent les familles. Nous savons qu’un tiers des terres revient aux paysans, alors que les deux autres sont répartis entre l’Inca et le clergé.

Chaque ayllu est indépendant et obéit à un système d’organisation à la tête duquel se trouvent les chefs de famille.

La terre se transmet par héritage ou par redistribution périodique selon les besoins de chaque groupe familial. Les membres d’un ayllu qui, pour une raison ou pour une autre, sont obligés de s’absenter – par exemple les soldats contraints d’aller à la guerre – ne perdent pas leurs droits. Leurs terres sont cultivées par les autres membres de la collectivité.

Il y a des terrains qui appartiennent à tout le monde et qui servent principalement de pâturages.

La communauté dispose encore de terres en friche qui sont distribuées aux nouvelles familles. Ainsi, personne ne souffre ni de faim ni de chômage.

 

 

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Terrains de cultures en terrasses artificiellement irriguées

CHILI

 

Chaque communauté se suffit à elle-même et n’échange que très peu de choses avec les collectivités voisines. Elle est divisée en deux parties : celle d’en haut ou Hanansaya, et celle d’en bas ou Hurinsaya, entre lesquelles s’établit une compétition qui, souvent, engendre des rivalités sérieuses.

Aucun peuple de la planète n’a su, comme les Incas, exploiter le sol et cela au mépris d’une terre des plus ingrates par sa configuration et sa nature. On peut même dire de ces derniers qu’ils sont les plus grands agriculteurs du monde.

Ce résultat a été obtenu par une division dans le travail, qui tint compte de l’âge et du sexe de chaque individu mis à contribution.

Jusqu’à l’âge de neuf ans, le petit Inca est libre de faire ce qu’il veut. Tout au plus lui demande-t-on d’aider son père ou sa mère dans les besognes domestiques. De neuf à douze ans, le garçon est envoyé dans les champs afin de surveiller les plantations de maïs et d’éloigner les oiseaux qui s’attaquent aux épis. La fillette doit récolter les plantes utilisées pour teindre les étoffes. De douze à vingt ans, le jeune Indien mène les lamas au pâturage et commence à apprendre un métier manuel. Quant à la fille, elle s’initie aux différentes formes de l’artisanat ainsi qu’à la fabrication de la chicha de maïs, véritable boisson nationale utilisée au cours des fêtes. De vingt à cinquante ans, les Indiens adultes doivent se marier. Vers la soixantaine, ils ont droit au plus grand respect et on vient les consulter pour tout ce qui a trait au développement de la communauté. La femme vieillissante est souvent chargée de l’éducation des enfants, du filage et du tissage.

Les mariages sont réglementés dans une certaine mesure par l’Inca en personne et les gouverneurs de province.

Chaque année, les inspecteurs se rendent dans les villages et prient les adultes célibataires des deux sexes de s’aligner, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre, encourageant chacun d’eux à choisir un partenaire. Les familles sont consultées mais le clergé n’intervient pas dans cette affaire.

Le célibat est presque impossible chez les hommes car l’empire a besoin de monde. On le tolère pour les femmes ; ces dernières ne sont d’ailleurs pas malheureuses car elles reçoivent la part des terres qui leur revient.

La polygamie n’existe qu’à l’échelon le plus élevé de la société. La première épouse est la seule légitime ; les autres ne sont que des concubines. Un homme qui a perdu son épouse légitime peut se remarier mais jamais avec l’une de ses concubines.

Il y a plusieurs façons d’acquérir ces dernières, soit par héritage – un homme reçoit toutes les concubines de son père – soit à la suite d’une guerre, étant donné que les femmes des tribus soumises par les Incas et choisies principalement parmi les membres de l’aristocratie, sont distribuées entre l’empereur, les représentants de la famille royale et ceux de la noblesse.

La femme enceinte suit un régime sévère qui s’étend aussi à son mari.

L’accouchement se fait de la manière la plus naturelle qui soit, sans douleur, l’Indienne se mettant en position accroupie, aidée ou non de quelques voisines.

Le cordon ombilical est conservé comme talisman. Le bébé, lavé et emmailloté, est placé dans une sorte de berceau en bois, à quatre pieds, portable.

A l’âge de trois ou quatre ans, le jeune Indien est l’objet d’une fête appelée le rutuchicuy au cours de laquelle on lui coupe les cheveux pour la première fois de son existence.

A la puberté, le garçon revêt un pantalon et une veste. Puis il reçoit son nom qui est celui d’un ancêtre auquel on ajoute encore le nom d’une plante ou d’un animal. La fillette, au moment de la première menstruation, doit jeûner trois jours. On la lave et elle porte des vêtements de femme. Son oncle lui choisit le nom qu’elle portera toute sa vie.

La garde-robe de l’Inca se compose d’un pantalon de laine de lama, d’une chemise sans manche, l’unco, et d’un caleçon ou chache-sexe, le huara. Il chausse des ojotas en cuir et porte une petite bourse, en laine, la chuspa, dans laquelle il conserve de menus objets et des feuilles de coca.

La femme s’enveloppe dans une étoffe retenue à la ceinture et une cape, la lijlia, où elle pique une grosse épingle décorée, en argent ou en cuivre, le tupu.

Le mariage à l’essai, le servinacuy, vient à l’encontre de la thèse qui prétend que les unions obligatoires et décidée par les gouverneurs de province. Ceux-ci se bornent en réalité à rendre officielle une cérémonie d’ordre public.

Les Incas savent multiplier à l’infini la surface des champs de cultures en employant la méthode des terrasses sur les flancs escarpés de la Cordillère des Andes et qui s’avancent parfois jusqu’au bord de l’abîme. Ce procédé ingénieux, hérité des civilisations antérieures, permet en outre de lutter contre l’érosion du sol, qui est très forte en montagne, et d’utiliser l’eau sans perdre la moindre goutte.

L’irrigation est à la base de cette agriculture réalisée dans des conditions exceptionnelles.

Les Incas construisent des acequias qui s’étendent sur des centaines de kilomètres, ainsi que des aqueducs qui traversent les vallées les plus profondes. L’un d’eux, aménagé sous le règne de l’empereur Virachocha, mesure trois mètres de large et deux cents kilomètres de long. Des tunnels ont été creusés dans la montagne, des rivières endiguées, corrigées et détournées. Enfin, l’eau est emmagasinée dans d’énormes réservoirs à partir desquels se fait la distribution grâce à un système d’écluses.

Notre admiration est d’autant plus grande que ces travaux gigantesques sont réalisés sans l’emploi d’outils ni de machines et qu’ils n’ont été possibles que grâce à la collaboration de milliers de volontaires.

Les paysans incas savent cultiver une multitude de végétaux : des céréales, des légumes, des fruits, procédant par sélection, parmi lesquels on compte des centaines d’espèces de pommes de terre. Le maïs est à la base de leur alimentation mais, sur les hauteurs de la cordillère, il est remplacé par la quinua.

 

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Maison à Cupo (CHILI)

 

Pour tracer les sillons ils emploient une charrue qui se rapproche de la houe, la taclia, qui est encore en usage de nos jours chez les habitants de la montagne. Ils font venir le guano du littoral à dos d’homme ou de lama, en empruntant les routes admirables qu’ils ont construites.

Près de Cuzco se trouvent des plantations de maïs que l’on consacre au Soleil. Sa culture est assurée par des membres de la famille royale auxquels, très souvent, s’associe l’Inca qui n’hésite donc pas à se salir les mains. C’est également au souverain que revient le soin de tracer à la charrue les premiers sillons toutes les fois qu’un champ de cultures est réservé à des fins religieuses.

 

Texte et image :

Jean-Christian Spahni

 

La prochaine fois nous aborderons la justice et les lois au pays des Incas…

 

Bisous,

@+

Sab

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