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Bienvenue chez Sab

1 novembre 2012

Mythes et légendes de la Grèce Antique : Niobé

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Illustration réalisée par :

Zdeněk Sklenář

 

Ah que coucou !

 

Comme promis voici aujourd’hui la légende de la reine Niobé, fille de Tantale, ce roi qui avait tué son propre fils et l’avait offert à manger aux dieux (pour accéder à ce mythe, cliquez ici)… narrée par Eduard Petiška :

 

Niobé était la reine de Thèbes et jamais il n’y eut femme plus heureuse. A travers toute la Grèce, d’une côte à l’autre, les gens parlaient de son époux le roi Amphion, et de son talent pour jouer de la lyre.

 

Lorsqu’ils avaient dû construire les murs de la ville de Thèbes, le roi n’avait eu qu’à chanter une de ses jolies chansons et les roches s’étaient brisés d’eux-mêmes. Les pierres, charmées, l’avaient suivi et s’étaient entassées toutes seules en murailles épaisses.

 

Le père de Niobé était Tantale. Elle était très fière de son amitié avec les dieux. Les greniers royaux étaient pleins de blé, les troupeaux étaient gras et les coffres du palais regorgeaient d’or et d’argent. La reine ne manquait de rien. Mais son orgueil suprême était d’avoir donné naissance à sept beaux garçons et à autant de ravissantes filles.

 

Un jour, toutes les pieuses femmes de Thèbes, les cheveux ornés de lauriers, se préparaient à faire de grands sacrifices en l’honneur de la déesse Léto et de ses enfants, Apollon et Artémis.

 

Niobé, courroucée, les surveillait, quand finalement la colère lui fit quitter le palais. Elle descendit dans la ville avec ses suivantes, semblable à une déesse dans son magnifique manteau tissé d’or, sa brillante chevelure lui retombant sur les épaules. Telle une divinité, elle fendit la foule des femmes en prières qui versaient de l’encens sur les feux sacrés.

 

« Etes-vous devenues folles ? » leur demanda-t-elle. « Vous offrez des sacrifices à des dieux que vous n’avez jamais vus. Pourquoi n’en faites-vous pas pour moi ? Vous me connaissez sûrement mieux que Léto. Mon mari est le fameux roi Amphion. Mon père était le roi Tantale. Il participait aux festins des dieux et partageait le nectar et l’ambroisie. J’ai plus de trésors que n’importe quelle déesse et bien plus d’enfants que Léto. J’ai sept fils et sept filles alors qu’elle n’a qu’Apollon et Artémis. Ma famille est noble, riche et féconde. Aucune divinité ne peut comparer son bonheur au mien et même s’il diminuait, il serait encore bien grand ! Quittez les autels et les sacrifices. Priez celle qui le mérite ! »

 

Les femmes s’effrayèrent de la colère royale, elles enlevèrent les lauriers de leurs cheveux et abandonnèrent les sanctuaires. Mais en elles-mêmes, elles demandèrent pardon à Léto.

 

Celle-ci, du sommet de la montagne, n’avait rien perdu de la scène qui s’était déroulée à Thèbes. Son cœur se mit à battre lorsqu’elle vit Niobé détourner les pieuses femmes de leur devoir.

 

« Mes enfants, » dit-elle au dieu Apollon et à la déesse Artémis, « votre mère a été gravement offensée par une simple mortelle. La folle a chassé les fidèle de mes autels, elle a mis ses enfants au-dessus de vous et elle s’est moquée de moi ! »

 

Léto allait poursuivre son discours quand son fils s’exclama :

« Cessez de vous lamenter, ma mère, vous ne faites que retarder sa punition ! »

 

Apollon et Artémis s’enroulèrent dans un nuage comme dans un manteau et, ainsi cachés aux yeux des hommes, ils descendirent à travers le ciel d’azur près des murailles de Thèbes.

 

Devant les portes de la ville, les sept fils de Niobé s’exerçaient à la lutte et aux jeux de la guerre.

 

L’aîné galopait en rond sur un robuste cheval, retenant fermement par la bride l’animal écumant, quand soudain il poussa un cri et tomba. La flèche d’Apollon vibrait encore dans sa poitrine.

 

Le second frère avait entendu siffler la flèche. Il se retourna et fut saisi de terreur à la vue d’un sombre nuage immobile dans le ciel. Il pressa sa monture, mais en vain : d’une seconde flèche, Apollon avait déjà transpercé sa nuque.

 

Deux garçons plus jeunes luttaient au corps à corps. ils furent tous deux rivés à terre par le même coup et ensemble ils expirèrent. Le cinquième accourut à leur aide, mais avant d’atteindre leurs corps, il fut tué à son tour. Le sixième fut touché à la jambe. Tandis qu’il essayait de tirer la flèche de la blessure, une autre flèche le transperça et, avec son sang, la vie quitta son corps.

 

Le plus jeune leva les bras et supplia les dieux de l’épargner. Apollon fut ému, mais il ne pouvait rattraper son trait. Le dernier fils périt aussi.

 

La nouvelle de l’affreux massacre se répandit dans Thèbes comme une horrible tempête. Fou de chagrin, le roi saisit son épée et se tua. Niobé se précipita sur les lieux du carnage. Elle enlaça les morts en pleurant et les embrassa pour la dernière fois, mais l’orgueil fut encore le plus fort.

 

Elle leva les yeux au ciel et s’écria :

« Réjouis-roi de ma peine, cruelle Léto. Avec mes sept fils, j’enterre une partie de ma vie. Pourtant il me reste plus d’enfants que toi : j’ai encore sept filles ravissantes ».

 

A peine eut-elle fini cet imprudent discours que la corde de l’arc vibra. L’une des beautés tomba, morte, sur le corps à peine refroidi de son frère. La déesse Artémis tendit à nouveau son arc et la seconde fille dit adieu à la vie. Quant aux autres, malgré leurs tentatives pour fuir ou leurs essais pour se dissimuler, les flèches de la déesse vengeresse les atteignirent toujours.

 

Seule la dernière, la plus jeune, restait couverte par Niobé elle-même. Pour la première fois, les bras au ciel, celle-ci implorait la déesse de l’épargner. Mais, tandis qu’elle suppliait, l’enfant mourut dans ses bras.

 

La reine resta seule.

 

Autour d’elle, l’herbe murmurait : « Quel être humain peut compter sur le bonheur, en présence de la mort ? »

 

Immobile, perdue dans sa peine, Niobé regardait droit devant elle. Le sang quittait doucement ses joues, ses cheveux devenaient pesants et même le vent n’arrivait plus à les éparpiller. Dans son visage de pierre ses yeux se figèrent. Ses bras et ses jambes s’alourdirent et tout son corps se transforma en rocher.

 

Un puissant tourbillon de vent s’abattit sur Thèbes, emportant Niobé en Lydie où les hommes se précipitèrent pour voir l’étrange nouveauté.

 

La pierre avait la forme d’une femme et de ses yeux coulaient deux intarissables sources de larmes.

 

Comme vous en avez l’habitude, nous allons maintenant dégager la morale de ce mythe… Que veulent nous apprendre là les sages grecs ? D’abord comparons l’histoire de Tantale avec celle de sa fille Niobé et nous constatons que, tandis que Tantale se croyait aussi puissant que les dieux, Niobé exigeait d’être adorée telle une déesse… quelle impertinence, même pour la reine la plus puissante et la plus heureuse au monde !!! Niobé se croit supérieure à la déesse Léto, qui n’est pas seulement la mère de deux puissants dieux : Artémis et Apollon mais aussi une déesse… De plus Niobé ose comparer ses 14 enfants mortels aux 2 enfants divins de Léto… quelle imprudence…

 

Nous apprenons là aussi qu’il était coutumier chez les Grecs d’estimer qu’une femme ne pouvait être heureuse seulement dans l’enfantement (Niobé faisant le lien entre avoir 7 fils et 7 filles avec le bonheur et donc elle affirmait être forcément plus heureuse et plus méritante que la déesse Léto). Mais dans ce mythe, nous constatons que les Sages tentent de faire évoluer la mentalité du peuple en lui démontrant que le bonheur d’une femme n’est pas dans le nombre d’enfants qu’elle a engendrés, mais dans la puissance (physiques et psychologiques illustrée ici par la divinité d’Artémis et d’Apollon) que les enfants acquièrent à l’âge adulte car, à quoi sert d’avoir 14 enfants vaillants et forts beaux s’ils ne voient pas le danger avant qu’il ne soit trop tard (le rôle du nuage) et qu’ils ne peuvent pas le vaincre ?

Il ne faut pas non plus oublier que la mortalité infantile était importante dans cette période et que tant qu’une femme estimait que son seul bonheur résidait dans l’enfantement, elle ne pouvait jamais reprendre goût à la vie lorsque survenait un décès et/ou une difficulté pour avoir des enfants (ce qu’illustre la transformation de Niobé en statue de pierre).

Maintenant ces Sages ont-ils réussi à faire évoluer cette pensée ?? Réponse que vous pouvez vous-mêmes fournir en répondant à cette simple question :

 

« Quel rôle

la femme doit-elle tenir

dans la société ? » ;)

 

Bisous,

@+

Sab

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31 octobre 2012

05 : Babeth revient vivre au château

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Ah que coucou!

 

« Mais où est donc passée cette incapable de Kirkra ?! » hurle plus que ne demande la très méchante reine Dragui, « Nous ne pouvons pas laisser Babeth sans aucune surveillance, et sans aucun apprentissage de sorcellerie sous peine de la voir transformer le Royaume en terre pour les bonnes fées et leurs semblables ! »

 

Cela faisait bien depuis 3 jours que Kirkra avait disparu, sans avertir au préalable, ni le méchant roi Brokmar, ni la très méchante reine Dragui, ni la directrice de la garderie, ni la concierge de son abominable immeuble. Personne ne savait où était Kirkra et quand on demandait à Babeth ce que Kirkra lui avait dit avant de partir, Babeth répondait par la formule magique de transformation et le sorcier ou la sorcière se transformait en une très belle grenouille dont il fallait se débarrasser au plus vite !

 

Parce que tous ignoraient où se trouvait Kirkra, même ses parents et comme personne ne parvenait à la retrouver, sa tête fut mise à prix par le méchant roi Brokmar pour désertion et Babeth revint vivre au château où la très méchante reine Dragui entreprit de donner à Babeth quelques bases de sorcellerie.

 

Malgré que Babeth comprenait que ses parents étaient fort méchants, elle ne parvenait pas à les détester comme cela était normal dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières. Babeth aimait sa maman, Babeth adorait son papa. A son réveil, la première chose que faisait Babeth était de se jeter dans les bras de son papa pour l’embrasser et de courir vers sa maman pour lui donner un câlin. Pendant qu’on la salissait pour dissimuler ses tâches roses qui apparaissaient sur son corps, Babeth chantait de très belles chansons ce qui faisait hurler d’horreur et d’épouvante les sorcières qui s’occupaient de son bain de salissures ! Quand on la servait, Babeth disait : « Merci Madame » ou « Merci Monsieur » au lieu des « va t’faire voir vieux chnoc ! » habituels entre Sorciers et Sorcières… Bref, le méchant roi Brokmar et la très méchante reine Dragui n’entendaient de leur domesticité que plaintes perpétuelles contre Babeth…

 

Pour mettre fin au mauvais comportement de Babeth la très méchante reine Dragui entreprit d’agir comme sa fille afin que Babeth puisse comprendre que cela ne se faisait pas… Quand Babeth vint vers elle pour son câlin quotidien, la très méchante reine Dragui joua à la chatouiller. Quand Babeth tentait de voler un bisou à sa maman, la très méchante reine ne tentait plus de fuir mais faisait face en souriant et en lui faisant des bisous partout sur son petit visage. Babeth veut jouer avec son nounours ? la très méchante reine Dragui fit apparaître des centaines de nounours dans sa chambre. Babeth veut chanter et jouer d’un instrument de musique ? La très méchante reine Dragui kidnappa le plus grand compositeur et professeur de musique qui existait dans le royaume des bonnes fées ! Babeth veut apprendre à danser ? La très méchante reine Dragui kidnappa la danseuse étoile principale de l’Opéra du Royaume du roi Mécit, roi réputé être le plus fervent adorateur des Arts…

 

C’est ainsi que Babeth, malgré ses parents, put apprendre les Arts et plus spécialement : la danse et la musique tout en vivant dans une si belle chambre que tous les nounours et les jouets furent heureux…

 

Bisous,

@+

Sab

29 octobre 2012

Maurice Leblanc : La Lampe juive

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Ah que coucou !

 

oups ! je crois que j'ai oublié quelque chose cette nuit…

 

Voici un autre de mes héros préférés… celui-là est français et a déjà été interprété au cinéma par de grands acteurs comme Robert Lamoureux ou Georges Descrières… oui, il s’agit de notre Arsène Lupin national, ce gentleman cambrioleur qui faisait tourner en bourrique des inspecteurs comme Ganimard au début du 20e siècle… ce gentleman cambrioleur qui a ridiculisé plusieurs fois le si fin et intelligent détective anglais : Herlock Sholmès… De ce personnage de fiction, sorti tout droit de l’imagination de Maurice Leblanc (pour accéder à un résumé de sa biographie, cliquez ici), je vous propose aujourd’hui l’aventure suivante :

 

La Lampe juive

(accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici)

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par adobe.com)

langue : français

 

où notre gentleman-cambrioleur national va tenter de récupérer une lampe dérobée chez le baron d’Imblevalle ainsi que divers objets… mais comme le baron d’Imblevalle n’est nullement satisfait des résultats de la police française (placée sous la responsabilité de ce bon Ganimard), il appelle à l’aide Herlock Sholmès qui est le seul à pouvoir contrer Arsène Lupin. De ce duel, qui en sortira vainqueur ? je vous laisse le découvrir… toutefois je donne l’indice suivant : « Je trouve extrêmement drôle que, dans l’aventure qui nous occupe, je sois le bon génie qui secoure et qui sauve, et vous le mauvais génie qui apporte le désespoir et les larmes » ;)

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS : comme ce billet arrive en début d’après-midi de ce 29 octobre, le prochain billet ne sera pas posté avant la nuit du 30 au 31 octobre…

28 octobre 2012

Quel sens donner à la vie ?

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Ah que coucou !

 

Peut-être est-ce l’âge ;)… Oui, comme tout le monde, Sab vieillit :(

Peut-être est-ce les circonstances ;)…

Peut-être est-ce les interrogations perpétuelles sur la Mort…

Peut-être est-ce les interrogations perpétuelles sur la Vie…

 

Mais voilà qu’aujourd’hui j’ai un besoin incompréhensible de parler du sens de la vie… Vous savez ? un de ces besoins incompréhensibles qui font que vous vous trouvez devant une page et il vous faut écrire, écrire, écrire encore, écrire encore et toujours…

 

Oui. J’en suis consciente : Il s’agit là d’une question existentielle.

Oui. J’en suis consciente : Il s’agit là d’une question d’ordre privé…

Pourtant…

 

Imaginez que demain, votre avenir ne dépende QUE de cette réponse qui répond à cette simple question : « Quel sens donnez-vous à la Vie ? ». Que répondriez-vous ???

 

Ici, je ne cherche pas à uniformiser une réponse.

Ici je NE cherche QU’à vous faire réfléchir sur la définition que vous donnez au petit mot : Vie.

 

Pour vous, pourquoi sommes-nous en vie ?

Pour vous, pourquoi l’Homme existe ?

Pour vous, pourquoi la Vie existe sur notre planète ?

Pour vous, notre planète peut-elle se passer de nos existences à tous (aussi bien végétales que animales) ?

 

Ma réponse personnelle, qui NE doit PAS être semblable à la vôtre vu que nos expériences de la vie sont différentes (personne ne vit MA vie à ma place, personne ne vit VOTRE vie à votre place) est que la Vie est un état de conscience… un état de conscience qui nous permet d’agir sur notre environnement, que cet environnement soit humain ou autre…

Ma réponse est que personne n’a le droit de dicter à une autre sa façon de vivre, sa façon de penser…

Ma réponse est que personne ne peut juger la façon dont vous menez votre Vie.

Ma réponse est que personne d’autre que VOUS n’est responsable de Votre façon de vivre aujourd’hui.

 

Oui. NOTRE Vie est NOTRE choix personnel ! et PERSONNE n’a le droit de VOUS juger… Personne sauf Dieu, si vous êtes croyants ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

27 octobre 2012

Des bactéries très différentes d’un pôle à l’autre…

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Ah que coucou !

 

Cela peut nous paraître étrange, mais il a été constaté par des chercheurs que les « bactéries océaniques sont très différentes d’un pôle à l’autre », pour accéder à l’article, cliquez ici.

 

Mais après réflexion, nous en comprenons les raisons. Oui, pendant qu’au Pôle Nord nous y trouvons principalement un océan glacial, nous avons au Pôle Sud un continent. L’environnement étant différent, il est logique que les bactéries le soient aussi… Les courants marins aussi y sont pour beaucoup car l’observateur s’aperçoit qu’il semble exister une frontière infranchissable au niveau de l’équateur où les bactéries véhiculées par exemple avec notre Gulf Stream ne pourraient rejoindre le Pôle Sud qu’à grand peine… Alors pourquoi cela nous semble-t-il si étrange que les bactéries sous-marines soient différentes ? Est-ce parce que l’auteur de cet article a utilisé le verbe « révéler » dans le titre de son article au lieu de « prouver » comme si nous assistions là plus à une grande découverte qu’à un énorme travail ?

 

Par contre il y a une constatation qui m’étonne quand même, mais pas celle sur laquelle l’auteur de l’article a voulu porter à notre attention, mais sur une autre qu’il passe un peu sous silence, il s’agit de la densité de bactéries dans nos océans – il paraît qu’elle est identique ??? En regardant la riche diversité des espèces animales qui peuplent l’Antarctique et en la comparant à celle qui se trouve dans l’Arctique, j’aurais été prête à jurer que les bactéries étaient plus nombreuses au Pôle Sud !! Comme quoi, il ne faut jurer de rien ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

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26 octobre 2012

Les Francs à Frankfurt-am-Main (Francfort-sur-le-Main)

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Ah que coucou !

 

Quand nous cherchons les traces des Francs, nous ne les découvrons pas seulement en France, pas seulement en Bavière, comme nous l’avons vu dans le billet : Invasions barbares : les Francs / die Franken (pour y accéder, cliquez ici), mais aussi dans d’autres parties de l’ancien empire romain… Par exemple, prenez la ville allemande de Frankfurt/Main, Frankfurt signifiant en français : le Fort des Francs. Quelles traces y ont laissés les Francs ?

 

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Partons à la découverte de cette importante métropole financière allemande !

 

Frankfurt/Main (ou Francfort sur le Main) – pour accéder au site web de la ville en allemand (langues disponibles : Anglais, Espagnol, Italien), cliquez ici - est une des villes les plus importantes de l’Etat fédéral allemand : Hessen (ou Hesse en français), vous pouvez la situer sur la carte de l’Allemagne ci-dessous, Frankfurt/Main étant entourée en rouge :

 

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D’une superficie de 248,3 km², cette mégapole européenne, regroupe une population de 700.259 habitants dont un quart est étrangère (24,3%). La densité étant de 2.772 hbts/km², les habitants vivent souvent dans des immeubles. Ville très moderne desservie par un des plus importants aéroports au monde, siège de l’économie allemande, elle possède une des instances capitalistes la plus importante : la Bourse. Ville touristique, elle propose aux visiteurs un voyage dans le temps et ceci, sans quitter Stadtmitte (centre-ville) ou le visiteur peut observer différents bâtiments d’époque différente. Pour les amoureux de la nature, il est possible de se promener dans de nombreux parcs, forêts, ou alors vous pouvez visiter le Palmengarten (Jardin Botanique)…

 

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Mais bon, ce qui nous intéresse aujourd’hui est la présence de nos ancêtres francs qui ont donné leur nom à cette ville en association avec la rivière qui la traverse : le Main, sur lequel je vous invite à naviguer pour y découvrir de magnifiques paysages…

 

Les premières traces humaines découvertes à ce jour datent d’il y a environ 200.000 ans et nous viennent des hommes du Neandertal. Nous allons sauter quelques siècles pour arriver à l’occupation romaine…

 

Au nord du Main se trouvaient les Limes, c’est sur cette frontière romaine au bord du Main qu’on décida d’ériger un bastion militaire vers 70 après notre ère, qui devint plusieurs années après une agglomération romaine où se trouvait tout le confort romain (bains, villa, entreprises), à ce sujet, vous pouvez en observer certains vestiges dans le jardin de la cathédrale.

 

Au milieu de 3e siècle après JC l’Empire romain est dans l’obligation d’abandonner aux Germains les terres se situant à l’est du Rhin. C’est dans les années 500 que les Francs supplantèrent les Alamans (tribu germanique qui sont les ancêtres de nos Alsaciens, par exemple). Ces Francs arrivèrent du Nord de la France. Ils prirent ce poste pour asseoir leur puissance militaire et conquérir d’autres territoires. Ce lieu fut nommer Franconofurd (Furt der Franken en allemand ce qui donne en français : le Fort des Francs). Les Francs y édifièrent un royaume pour contrôler le Main.

 

A partir de 855 c’est à Frankfurt/Main que fut votée l’identité des prochains rois francs, vote institué par Lothaire II. Entre 855 et 1792, ont été élus 36 rois, dont 10 ont accédé au titre d’Empereur…

 

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Bisous,

@+

Sab

 

PS : surtout ne vous moquez pas trop fort des germanophobes ;) ! sinon ils risqueraient de disparaître et de ne plus nous faire rire… Dans quelle tristesse le monde vivrait sans leur énorme stupidité affichée ;) !!!

25 octobre 2012

Incas : Histoire d’un empire, 5ième partie

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Tiauanaco (Bolivie).

Le linteau de la Porte du Soleil

Photographie prise par J-C Spahni

 

Ah que coucou !

 

Voici le dernier volet que nous consacrons aujourd’hui à l’empire inca, qui, je le souhaite, vous a donné envie d’en connaître encore plus sur cette superbe civilisation précolombienne, hélas disparue avec la Conquête des Amériques par les Conquistadors et autres puissances européennes voulant une part de ce nouveau continent… quoi que ;)…

 

Après avoir étudié les légendes de la Cordillère des Andes (accessibles à partir de la rubrique « Mythes & Légendes », pour accéder à cette rubrique, cliquez ici),

 

après avoir vu :

 

1. La Naissance et la Mort de l’empire inca (pour accéder au billet, cliquez ici)

2. La famille royale et la noblesse (pour accéder au billet, cliquez ici)

3. La paysannerie et le travail des champs (pour accéder au billet, cliquez ici)

4. La justice (pour accéder au billet, cliquez ici)

 

nous allons nous intéresser à l’organisation de l’Empire… Comme je suis loin d’être une spécialiste concernant cette civilisation, je laisse la parole à Jean-Christian Spahni où il explique ce qui suit dans son ouvrage Les Indiens de la Cordillère des Andes* que je vous conseille de lire pour, non seulement mieux connaître cette ancienne civilisation mais aussi pour apprendre ce que sont devenus leurs descendants et les problèmes qu’ils rencontrent de nos jours pour survivre… ce livre est, par exemple, en vente sur le site d’amazon.fr (pour acheter les exemplaires encore disponibles, cliquez ici – ehh oui, Sab ne va pas recopier tout le livre ;)…).

 

L’organisation de l’Empire

 

Le royaume inca est divisé en quatre régions correspondant plus ou moins aux quatre points cardinaux : c’est le Tawsantinsuyu ou empire des Quatre sillons, qui comprend un certain nombre de provinces. L’Antisuyu désigne l’orient, le Contisuyu le couchant, le Chinchasuyu le nord et le Collasuyu le sud. Le suyu est réparti en huamanis, qui sont les territoires occupés par les différentes tribus annexées, chacun d’eux ayant sa propre capitale. Il existe une division régionale en sayas qui comprennent plusieurs syllus.

A la tête de la province se trouve un gouverneur de sang royal désigné par l’Inca ou par le Conseil du Cuzco. Cet important personnage, connu sous le nom de Tucy Ricuy, est aussi un inspecteur et un contrôleur des fonctionnaires subalternes dont il reçoit régulièrement les rapports. Il a le pouvoir d’infliger des châtiments et de renvoyer des collaborateurs incompétents mais avec le consentement du souverain. Ce gouverneur voyage en litière, précédé de coureurs, accompagné de secrétaire et de soldats.

La population de chaque province est divisée selon le système décimal en groupes de dix, cent, mille, dix mille familles, chacun d’eux étant dirigé par un fonctionnaire dont les devoirs sont d’autant plus étendus que le nombre des familles est plus élevé. Celui-ci doit maintenir la discipline entre les membres de la communauté, envoyer à la fin de chaque mois au gouverneur de province une statistique de la population, s’assurer que les citoyens ne manquent de rien, surveiller le travail qui s’accomplit au sein de la communauté et prendre encore garde à ce que la terre soit équitablement répartie entre les familles d’un même village. Il est donc à la fois un inspecteur, un chef et un juge. Ce fonctionnaire n’est pas de sang royal mais il fait partie de la noblesse se plaçant ainsi, dans l’échelle sociale, entre la famille de l’Inca et le peuple.

Sitôt la guerre terminée, et après que les vainqueurs aient célébré avec éclat la victoire, l’empereur envoie des fonctionnaires chargés de recenser les hommes et les richesses du pays occupé, de délimiter les terres qui vont appartenir à l’Etat et celles qui seront consacrées au clergé. L’inventaire de ces dernières est dressé par les quipucamayoc qui utilisent un objet devenu désormais célèbre, le quipu.

Celui-ci se compose d’une corde principale à laquelle sont attachées un certains nombre de cordes secondaires portant des nœuds plus ou moins volumineux et à des hauteurs différentes. Au moyen de ces nœuds dont la grosseur et la situation sur la corde ont une signification bien définie, les Incas expriment une multitude d’idées, le nom de la province en question, le genre de tribut à payer, le type de population vivant en ce lieu fraîchement conquis et le nombre des membres de la communauté. Il semble avoir existé également des quipus narratifs et d’autres employés comme calendrier. Dans tous les cas, il s’agit d’un procédé mnémotechnique très ingénieux mais dont le message est gardé dans le plus grand secret par les quipucamayoc.

Les biens appartenant à l’Inca sont innombrables. Au souverain reviennent les mines d’or, d’argent et les plantations de coca. La chasse lui est strictement réservée et il organise fréquemment de véritables battues au guanaco et au venado. Il possède la majorité des troupeaux de lamas et d’alpacas.

Le monarque a l’habitude de distribuer une partie des terrains de cultures qu’il possède aux membres de la famille royale et à ceux de la noblesse. Ces terres sont ensuite héréditaires.

Les cultures de l’Inca et du clergé sont soignées par des paysans qui doivent être mariés, les hatun-runa, et les récoltes sont acheminées vers le Cuzco ou mise en réserve dans des sortes de silos appelés collca ou pirhua. Ces dernières sont utilisées en cas de disette et pour nourrir l’armée.

La laine de lama, d’alpaca et de vigogne est filée et tissée par les paysans, et sert à la confection d’étoffes dont on fait grand emploi, surtout au moment des sacrifices.

Parmi les animaux domestiques figurent le cobaye (cuye ou jaca), le canard (pato) et le chien (ailjo). La viande de lama séchée constitue le charki très apprécié des indigènes.

Les paysans doivent également cultiver la terre des orphelins, des veuves et des infirmes, ainsi que celles des membres de la collectivité qui ont dû s’absenter pour une raison ou pour une autre. Toutes ces corvées s’appellent le mita.

Les villages ont encore l’obligation de fournir des serviteurs à l’Inca, d’entretenir un certain nombre de jeunes filles, choisies parmi les plus saines et les plus belles, les aclias, qui sont placées dans des sortes de couvents dirigés par les mamacunas, où elles apprennent à filer et à tisser des étoffes destinées au monarque. A la puberté, elles sont réparties en trois groupes : les unes deviennent des concubines de l’empereur ou des membres de la noblesse, les autres remplacent les mamacunas vieillissantes, les troisièmes sont consacrées au Soleil et sacrifiées à l’occasion de certaines cérémonies. Ce sont elles que l’on désigne généralement sous le nom de vierges du Soleil mais que l’on devrait plutôt appeler femmes choisies.

Le paysan, le berger et le soldat, qui sont au service direct de l’Etat, reçoivent leur nourriture des greniers royaux ainsi que les vêtements dont ils ont besoin, et cela suivant une loi très rigoureuse qui s’est maintenue d’ailleurs jusqu’à nos jours au sein de la plupart des communautés : à savoir que l’individu bénéficiaire de ses voisins doit pourvoir aux nécessités de ces derniers.

Les artisans tels que les céramistes, les tisserands et les orfèvres qui travaillent pour la cour, sont exempts de toute corvée, nourris et vêtus au frais de l’Etat.

Il existe aussi une foule de domestiques de l’empereur, les yanaconas. Si ceux-ci se conduisent bien, on leur confie des postes plus importants. L’Inca peut d’ailleurs anoblir des paysans de mérite qui deviennent les parvenus de l’empire.

Les communautés indigènes ne souffrent pas trop des revendications de l’Inca, car ces dernières correspondent toujours aux droits reconnus par la tradition aux chefs et aux idoles de la région. Ainsi que le faisait justement remarquer Alfred Métraux dans son remarquable ouvrage sur les Incas, c’est donc moins la collectivité soumise qui s’adapte à de nouvelles conditions que la dynastie Inca qui s’identifie à l’ordre ancien. On juge alors de l’excellence du système. Du reste, il y a des compensations car les conquérants incas prennent aussi possession de terres en friche qu’ils mettent ensuite à profit et qui sont distribues en trois parties, selon le système habituel : une tranche pour l’Etat, une autre pour le clergé et la troisième pour les paysans.

En vertu de cette organisation, et malgré les tributs important à payer, les communautés se suffisent amplement à elles-mêmes et produisent un surplus grâce auquel les membres de la noblesse et les fonctionnaires vivent largement. Ce surplus permet aussi la réalisation de grands travaux : construction de temples et de forteresses, de routes et de ponts, de canaux d’irrigation, de tambos. Il permet encore la conduite d’une guerre de conquête dont nous savons qu’elle a fait de l’empire inca l’un des plus vastes de l’Amérique précolombienne.

A noter que chaque classe de cette hiérarchie sociale est reliée à celle qui lui est supérieure ou inférieure, mais que les fonctionnaires d’un même grade n’ont presque pas de contact entre eux.

Il n’empêche que toutes les couches de la société se trouvent représentées et que les populations des provinces soumises conservent une certaine liberté puisque l’Inca ne s’attaque jamais à leur religion, ni à leurs coutumes et pas davantage à leurs traditions les plus sacrées, leur demandant seulement de payer leurs tributs et de respecter le Soleil dont lui, l’empereur, est le fils incontesté.

L’esclavage est inconnu chez les Incas mais l’empereur impose une série de corvées et de services personnels ainsi que le système de prestation de services, encore en vigueur de nos jours.

 

Bisous,

@+

Sab

 

* : Ouvrage écrit par Jean-Christian Spahni regroupant 64 planches hors texte en héliogravure, 8 planches hors texte en couleurs et 23 cartes et croquis. Photo prises et croquis exécutés par :

 

Jean-Christian Sphani

 

Dans cet ouvrage, découpé en 9 parties, sont abordés les points suivants :

 

1. Les origines de l’empire des Incas

2. L’Empire des Incas

3. La Conquête espagnole et ses conséquences

4. Les Indiens à l’époque actuelle

5. Légendes indiennes de la Cordillère

6. Les grands pèlerinages

7. Les Artisans de la forêt Amazonienne

8. Les Grands problèmes de l’Amérique du Sud

9. L’Intégration des Indien de la Cordillère

 

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Récipient anthropomorphe en terre cuite

Photographié par J-C Spahni

24 octobre 2012

04 : Babeth et la Sorcellerie…

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Ah que coucou !

 

« Il faut apprendre à Babeth à devenir une parfaite petite sorcière ! » tel est l’ordre que Kirkra a reçu du méchant roi Brokmar, accompagné d’insultes et de menaces. En effet, le méchant roi Brokmar et la très méchante reine Dragui ont été avertis du mauvais comportement de Babeth à la garderie et des formules de politesses et d’encouragement que Babeth utilisait au réfectoire et distribuait aux employés, etc. « Cette situation est tout à fait intolérable et inacceptable ! », reçoit trop souvent la directrice comme plainte des sorciers et des sorcières qui menaçaient, en plus, de faire grève et d’alerter tous les journaux du pays.

Bref, Kirkra n’eut d’autre option que d’enseigner à Babeth les mauvais sortilèges et la forcer à les utiliser sous peine que Babeth ne se fasse renvoyer de la garderie et/ou que le méchant roi Brokmar ne se venge en lui faisant subir les milles et unes tortures…

 

Elle décide alors de commencer par le plus simple des sortilèges : transformer un individu en un crapaud horrible… Pour cela, elle a réussi à capturer 3 gentilles fées, qui étaient trop inexpérimentées pour la combattre et qui pensaient être trop puissantes pour ne pas s’enfuir… Elle loua 3 pièces au sous-sol de son immeuble et y emprisonna les 3 fées qu’elle attacha au mur à l’aide de menottes… Pour éviter qu’elles n’impressionnent trop Babeth, elle ne leur donna aucune nourriture pendant plusieurs jours et les fées s’affaiblirent… une fois bien affaiblies, Kirkra amena Babeth dans la première cellule, prononça la formule qui transforme les fées en horrible crapaud, tourna sa baguette, la dirigea vers la fée qui prit la forme d’un crapaud boutonneux. L’image fut si horrible que Babeth se mit à pleurer… Kirkra redonna son merveilleux physique à la bonne fée et ordonna à Babeth de la transformer en crapaud. Babeth se mit à réfléchir, pensa à une formule qu’elle ne prononça pas, fit tourner sa baguette, la dirigea vers la bonne fée qui disparut ! Oui, les enfants, Babeth libéra de sa prison la première fée en la renvoyant dans le Royaume des bonnes fées ! Kirkra, pensant qu’il ne s’agissait là que d’un accident dû à l’inexpérience et à l’âge de Babeth, lui fit répéter 2 fois la formule avant de pénétrer dans la seconde cellule où se trouvait prisonnière une seconde fée… Babeth prononça les mots que Kirkra lui avait ordonnés de dire en pensant à une autre formule, fit tourner sa baguette qu’elle dirigea ensuite vers la bonne fée, qui disparut et regagna le Royaume des bonnes fées ! Oui, les enfants, c’est ainsi que Babeth libéra cette seconde fée… Kirkra commença à s’inquiéter car elle ne comprenait pas pourquoi cette formule de transformation que Babeth avait bien prononcée avait pu faire disparaître la bonne fée au lieu de la transformer en crapaud… Kirkra interrogea alors Babeth et comprit que Babeth, refusant de transformer une bonne fée en crapaud, lui redonnait sa liberté en la renvoyant dans son royaume… Kirkra eut alors une idée pour forcer Babeth à transformer la dernière des 3 fées prisonnières en un horrible crapaud. Elle prit le nounours miniature que Babeth dissimulait dans une de ses nombreuses poches en menaçant Babeth de le faire exploser si Babeth continuait à ne pas utiliser la formule de transformation contre cette dernière fée…

 

A votre avis, les enfants, qu’advient-il alors à la bonne fée ? Babeth l’a-t-elle libérée comme les deux autres fées ou l’a-t-elle transformée en un horrible crapaud comme le lui avait ordonné Kirkra ?

 

Et bien voici ce qui advint à Babeth, à Kirkra et à la bonne fée…

 

Babeth se concentrant très fort sur la formule de transformation, le plus fort qu’elle le put, fit tourner sa baguette de sorcière et la dirigea vers… Kirkra ! qui se transforma en une mignonne petite grenouille. Babeth put ensuite prononcer la formule magique pour libérer la bonne fée étonnée et très agréablement surprise et la renvoya dans le Royaume des bonnes fées…

 

Quant à Kirkra, devenue grenouille, elle rejoignit une des poches de Babeth qui la lâcha aux bords d’un bel étang, dont l’eau est aussi limpide et clair qu’une rivière et qui abrite parmi ses roseaux de magnifiques animaux fort aimables et bons… de quoi faire faire des cauchemars à une terrible sorcière comme Kirkra…

 

Bisous,

@+

Sab

23 octobre 2012

Sectes : Je n’en reviens pas…

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Ah que coucou !

 

Ce n’est pas le fait de trouver des gourous pas tentés dans la blogosphère…

Ce n’est pas le fait de constater que les gourous continuent à avoir leur basse-cour…

Ce n’est pas le fait de lire leurs délires…

 

… nous en avons malheureusement tous plus ou moins l’habitude…

 

Non, mais là, ce qui m’a totalement choquée est de constater, par écrit, que les adeptes de ces sectes ne s’aperçoivent pas de ce qu’ils écrivent et ne s’aperçoivent pas être donnés en pâture au monde par leur gourou, sous par exemple le fallacieux prétexte de l’Amour du Christ !! Pourtant, l’acte d’écrire étant moins rapide que l’acte de parler, enfin pour certains ;p mdrrr ! ils devraient se rendre facilement compte qu’il y a quelque chose qui ne va pas entre cet Amour du Christ et cette volonté de leur gourou d’avoir des relations sexuelles avec ses adeptes (pour en avoir un exemple - j'ai choisi de mettre le lien vers l'accueil du blog pour que les curieux puissent voir les dégâts - cliquez ici) ! Oui, quel est le rapport entre « aimer Jésus Christ » et accepter d’écarter « légèrement » les « Cuisses et » faire « 120 Contractions Vaginales Comme pour retenir une forte envie d’Uriner » ??? dixit un tchat qu’un gourou pas tenté a mis en ligne !! Comment cette adepte ne s’aperçoit-elle pas de ce qu’il se passe exactement ? Comment ne s’aperçoit-elle pas de la direction que prend cette discussion ? En plus, en surfant sur ce blog, on ne peut que faire le malheureux constat que ce n’est pas la première tentative de ce type pour sauter sur une de ses adeptes ! et en plus, il se vante de construire un harem !!! et de procréer avec toutes ses « concubines »… Mais où se trouve donc l’Amour là-dedans ??? que ce soit un Amour pour le divin ou un Amour terrestre ???

 

Bon, c’est vrai que les adeptes des sectes religieuses vivent dans un autre monde que le nôtre, malgré qu’ils soient sur la même planète que nous. Il paraît que souvent ils ont eu la même éducation religieuse que de nombreux autres croyants, ils ont donc accédé aux mêmes notions du bien et du mal que toutes pensées religieuses contiennent (que cela soit écrit dans la Bible, le Coran, la Thora,…), enfin, ils ne sont pas stupides même si, une fois sorti de leur secte, nombreux d’entre eux peuvent le croire quand ils repensent à tout ce qu’ils ont accepté pendant le temps où ils étaient sous l’emprise de leur secte… Mais bon, là je pense que seuls des psys peuvent expliquer qu’un adepte ne s’aperçoit absolument pas être en danger… même quand il le lit ?!?!! Y a-t-il un psy dans l’audience qui peut s’y coller là, SVP ??? et tenter de nous faire voir une lumière dans ce brouillard psychologique ?

 

Bisous,

@+

Sab

21 octobre 2012

Antonio Pisano PISANELLO (v. 1395 – 1455)

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Ah que coucou !

 

Voici un peintre italien que je ne connais quasi pas, sauf 2 ou 3 de ses tableaux dont celui représentant la princesse d’Este… peut-être parce qu’il était plus médailliste que peintre et malgré qu’il ait été très populaire dans les cours princières peu de ses œuvres nous sont parvenues, et le peu qu’il reste sont dispersées dans de nombreux musées.

 

Pour ceux qui le connaissent vous constaterez que, contrairement à mon habitude, je n’ai pas mis en tête de ce billet une photographie de son œuvre qui a été adjugée la plus chère en 1990 (Un seigneur avec ses chevaliers et un chevalier tombé de cheval dans un paysage a été adjugé pour 212.300 $) et ai préféré à cette œuvre sur papier, un tableau que vous pouvez voir au Musée du Louvre de Paris : Le Portrait de la Princesse d’Este. Ceci pour plusieurs raisons :

 

1 – Ignorant à quoi il ressemble j’hésite à mettre une reproduction (surtout quand on voit toutes ces erreurs qui circulent sur la toile – MOI, plus confiance).

2 – ce que je connais de ce peintre sont ces peintures, et non des croquis, des médailles, sculptures… pour moi, Pisanello est un peintre ;) qui retransmet dans ses œuvres son observation de la vie et est très soucieux des détails – par exemple dans ce portrait, vous pouvez remarquez les différentes couleurs des ailes du papillon, vous pouvez compter le nombre de pétales des fleurs, le nombre de plis de la robe qui habille la princesse d’Este, et regardez le ruban qui attaches ses cheveux, vous pouvez en voir tous les détails…

 

Des spécialistes annoncent le concernant : « Son œuvre a les mêmes qualités que l’enluminure. Elle est particulièrement indiquée pour qui entend se lancer dans un long débat d’histoire de l’art : « Pisanello, dernière floraison du gothique international ou pionner de la Renaissance ? » »

 

Ces mêmes spécialistes expliquent aussi que « les profils caractéristiques de ses portraits, sont à rapprocher de l’art du médaillon, qu’il a véritablement lancé et dans lequel il excellait »… il va falloir que je recherche un de ses médaillons pour savoir à quoi ils ressemblent et le comparer à ce qui se fait à notre époque, d’après le dire de ces spécialistes en art, je devrais être subjuguée et estomaquée.

 

Bisous,

@+

Sab - Demain nous revenons à l'heure habituelle...

20 octobre 2012

Une planète jumelle pour la Terre ?

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Ah que coucou !

 

« Il était une fois, proche de notre système solaire se trouvait une exoplanète proche d’Alpha Centauri B, et dont la masse étant très légèrement supérieure à notre bonne vieille Planète Bleue, nous laissait penser qu’elle était la sœur jumelle de notre Terre nourricière bien-aimée », pourrait-on commencer cette nouvelle histoire. Oui, à force de chercher parmi toutes les exoplanètes qui se dénombrent en milliard, nos astronomes espèrent découvrir dans un avenir prochain, une planète ayant les mêmes caractéristiques que notre bonne chère Terre. C’est ainsi qu’une nouvelle planète découverte dernièrement, qui se trouve très proche de nous (seulement à 4,3 années lumière) a été découverte il y a quelques semaines (résultats édités dans la revue Nature du 18 octobre dernier dont vous pouvez avoir un résumé en accédant au site du CNRS en cliquant ici).

 

Toutefois nous découvrons à la lecture de cet article, qu’il ne s’agit pas là de la sœur jumelle à notre Terre mais que les chercheurs estiment qu’ils sont sur la bonne voie.

 

Découvrir une sœur jumelle, est-ce possible ? et qu’en penser une fois découverte ???

 

Personnellement cela m’inquiéterait car cela signifierait qu’il y a une autre moi dans l’Univers et qui vivrait comme Moi, qui aurait eu la même éducation que Moi, qui aurait les mêmes opinions que Moi, etc. Je sais qu’il est d’usage de dire « ah ! si tout le monde me ressemblait il n’y aurait pas… » Mais moi, je haïrais de voir des voisins identiques à Moi, je craquerais si tout le monde avait exactement les mêmes idées que Moi, je m’énerverais de constater qu’on ne cesse de me donner raison en tout, en plus je risquerais d’attraper la grosse tête ! Bref, cette perspective me fait horreur…

 

Alors je suis d’accord pour que l’on découvre une planète identique à la nôtre, mais je détesterais de constater que notre petite planète chérie, habituée à évoluer seule dans son orbite, ait une sœur jumelle quelque part dans l’Univers ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS : ne vous attendez pas un prochain article avant la nuit de dimanche à lundi ;) pour pouvoir reprendre le rythme habituel…

19 octobre 2012

Charles Perrault : Peau d’Âne

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Ah que coucou !

 

Nous allons commencer tout doucement, les neurones montrant encore quelques signes de fièvre et le méchant virus grippal n’ayant pas encore disparu totalement…

 

Qui, ayant plus de 10 ans, ne connait pas les « contes de ma Mère l’Oye » ;), ouvrage certainement le plus connu de Charles Perrault (si vous avez oublié qui était ce célèbre académicien et poète, je vous propose de lire les informations le concernant sur le site de l’Académie Française, en cliquant ici)

 

Oui, aujourd’hui vous allez vous remémorer le très célèbre conte de fée :

 

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accessible au téléchargement/lecture, en cliquant ici

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par adobe.com)

langue : français

 

Mais « Peau d’Âne » n’est pas seulement un conte de fées, réservé aux enfants, comme nous l’apprenons depuis notre plus tendre enfance car, dans tout conte, comme dans tout mythe et toute légende, il y a une moralité, qui, toujours actuelle, n’est pas forcément celle écrite par l’auteur à la fin de son ouvrage ;)…

 

Par exemple, prenons « Peau d’Âne »… que nous ordonne ce conte ? qu’il ne faut pas transformer des relations d’amour existantes entre enfant et parent en relations incestueuses car tout le monde y perd (ici le roi perd sa fille, sa fille perd sa maison, son rang et le seul parent vivant qui lui restait : son père). Il enseigne aussi à regarder au-delà des apparences (qui aurait cru que sous une souillon que les paysans surnomment « Peau d’Âne » se cache en réalité une très belle princesse qui deviendra leur reine ?) et nous ne pouvons que constater : « ceux qui affichent leurs richesses ne possèdent que CES richesses, ceux qui n’affichent aucune richesse peuvent posséder beaucoup de richesses, dont la plus précieuse : celle du cœur ! » ;).

 

Bisous,

@+

Sab

16 octobre 2012

03 : Babeth va à la garderie…

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Ah que coucou !

 

Babeth, abandonnée par ses parents le très méchant Roi Brokmar et la méchante Reine Dragui chez Kirkra, n’habite plus dans le château avec ses parents, n’est plus servie par des centaines de sorciers et sorcières serviteurs. Avec Kirkra elle partage une petite chambre au centre de la plus grande des villes, la plus proche du château, où l’air qu’on y respire est la plus polluée du Royaume des Sorciers et des Sorcières, où la saleté règne en maître et où l’eau est si impropre qu’elle transforme petit à petit la peau rose de Babeth en une peau verdâtre comme celle de tous les autres sorciers et sorcières du royaume. Au bout de quatre semaines, on ne peut plus déceler la moindre petite tâche rose sur la peau de Babeth qui ressemble ainsi à tous les autres enfants du Royaume des Sorciers et des Sorcières. Fort de cette uniformité, Kirkra décide de l’inscrire à la garderie afin de se débarrasser de ce fardeau encombrant et qui lui faisait craindre pour sa vie car Babeth avait quand-même des attitudes bizarres : elle jouait, elle inventait des histoires, elle dessinait ! bref, Babeth est très loin d’être une sorcière enfant normale ! et Kirkra ne pense qu’à s’en défaire. « A la garderie, à force de rencontrer d’autres enfants normaux, Babeth finira bien par devenir normale et à agir telle une petite sorcière » pensait Kirkra.

 

A la garderie, personne ne savait qu’il s’agissait de Babeth, la fille du très méchant Roi Brokmar et de la méchante Reine Dragui. On l’appelait par un numéro, comme on le faisait pour tous les enfants avant qu’ils ne dépassent leur 6e année. Babeth fut donc appelée Six Mil Sept.

 

Mais au bout deux jours de garderie, la responsable convoqua Kirkra car elle avait remarqué que Six Mil Sept avait un comportement étrange et donnait un nom à tous ceux avec lesquels elle jouait ! Elle ne tentait de transformer personne en crapaud ou autres animaux. Elle se montrait douce et gentille comme le font les bonnes fées. Et le comble ! elle apprenait à jouer, à dessiner aux autres enfants ! Cette situation devenait insupportable pour la directrice de la garderie qui menaça Kirkra de prévenir la police des Sorciers pour bonne traittance à jeune enfant ! Kirkra dut alors avertir la directrice que Six Mil Sept n’était en réalité que Babeth, la fille du très méchant Roi Brokmar et de la méchante Reine Dragui. La directrice prit peur, n’appela pas la police des Sorciers et tenta d’empêcher Babeth d’approcher de tous les autres enfants de la garderie en espérant qu’aucun des parents des enfants n’apprendraient que Babeth se trouvait dans la garderie, parmi les autres enfants…

 

Parmi les autres enfants se trouvait un petit Sorcier qu’on nommait Mil Deux Cent Neuf et qui ne comprenait pas pourquoi on voulait l’empêcher d’aller jouer avec son amie Six Mil Sept…

Un jour que la surveillance se relâcha, Mil Deux Cent Neuf en profita pour rejoindre Babeth qui, le voyant s’approcher, utilisa un de ses pouvoirs pour les faire disparaître et les mener dans un endroit que seule elle connaissait…

 

Dans cet endroit il y avait un agneau qui broutait une herbe bien verte et grasse à côté de sa maman qui le séparait d’un petit cours d’eau au fond duquel on pouvait voir des cailloux de différentes tailles et de différentes couleurs. Le ciel était d’un bleu clair. Le soleil brillait de toutes ses flammes. Babeth et Mil Deux Cent Neuf écoutaient le chant mélodieux des rossignols qu’ils tentèrent de débusquer dans les fourrés. Ils couraient. Ils sautaient. Ils riaient. Ils arrivèrent près d’une jolie petite maison au toit rouge et y trouvèrent à goûter : une bonne compote de pommes accompagnée d’une bonne tartine de pain légèrement beurrée et chocolatée. Dans cette maison logeaient un petit garçon et une petite fille. Lui se prénommait Daniel, Elle se prénommait Chloé. Ils avaient le même âge que Babeth et Mil Deux Cent Neuf et leur apprirent d’autres jeux comme Colin-Maillard, Cache-Cache…

 

Mais tout malheureusement a une fin, même les plus belles des journées et malgré ses pouvoirs Babeth ne put empêcher le temps de s’écouler et il fut le dire de dire au-revoir à leurs nouveaux amis quand la maman de ceux-ci les appela pour qu’ils viennent dîner. Le soleil se couchant, la nuit arrivant, Babeth et Mil Deux Cent Neuf décidèrent de retourner à la garderie où la directrice, les parents de Mil Deux Cent Neuf et Kirkra les attendaient de pieds fermes…

 

Bisous,

@+

Sab

15 octobre 2012

La surdité héréditaire…

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Ah que coucou !

 

Au nombre de magasins offrant à la vente des appareils auditifs nous pouvons y voir là la preuve visible que la population française devient de plus en plus sourde (surtout quand on entend le niveau sonore insupportable de certaines manifestations)… parmi ces surdités liées à l’irrespect actuel de nos propres tympans, certaines sont héréditaires et sont parfois liées à des troubles de la vision ce qui forme le syndrome de Usher, dont la plus sévère est de type I (qui touche 40% des malades). Il est donc naturel que le monde de la recherche s’interroge sur les causes de cette maladie pour pouvoir, demain, être apte à l’éradiquer. C’est pour cela que « ces recherches font l’objet d’une publication le 8 octobre dans le Journal of Cell Biology » (je vous propose le résumé en français, pour cela, cliquez ici).

 

Dans cette étude les chercheurs se sont concentrés sur la rétinite pigmentaire afin de découvrir un traitement inexistant actuellement.

 

Or une difficulté supplémentaire doit être surmontée pour mener à bien cette étude : les cellules photoréceptrices des rongeurs utilisés pour faire cette étude ne possèdent pas de processus caliciels… Il faut donc que les chercheurs trouvent un animal pouvant servir de meilleur « cobaye ».

 

Oui, je sais, comme tout le monde, qu’il est terrible de devoir condamner un animal pour faire des expériences en laboratoire, de lui inculquer une maladie dont on sait que les conséquences sont irréversibles, car personne n’a le droit de vie ou de mort sur un autre être vivant et il n’est facile pour personne de nommer des « sacrifiés ». Pourtant, parfois, il est préférable de sacrifier un individu pour pouvoir un sauver 1 million…

 

Bisous,

@+

Sab

14 octobre 2012

Gaz dangereux dans les maisons…

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Ah que coucou !

 

 

 

 

Basée sur une histoire réelle voici un article qui est paru dans la presse locale, il y a de cela plusieurs années (par respect de la vie privée, je ne mentionnerais ni l’adresse exacte, ni les noms) :

 

En prenant sa douche

un jeune homme de 17 ans

est sérieusement intoxiqué

par les émanations

d’un chauffe-eau

 

Un jeune homme de 17 ans a failli périr asphyxié, enfermé dans sa salle de bains, hier, vers 17 h 40 ;

M. X X, 17 ans, étudiant, demeurant chez ses parents, [adresse] à [ville], décidait, hier soir, vers 17 heures, de prendre une douche et il s’enferma dans la salle de bains.

Vers 17 h 40, sa mère, qui vaquait à ses occupations dans une pièce voisine, fut surprise d’entendre la douche fonctionner sans interruption et le silence régner dans la salle de bains. Elle appela son fils, mais celui-ci ne répondit pas.

Sans attendre, Mme XX descendit à la cave fermer le compteur à gaz afin d’arrêter le chauffe-eau, puis revint à la salle de bains dont elle défonça la porte. Ce fut pour découvrir son fils X inanimé, étendu dans le bac de la douche, intoxiqué par les émanations du chauffe-eau, fonctionnant au gaz naturel.

La salle d’eau étant dépourvue de système d’aération et ne comportant pour renouveler l’atmosphère que des trappes dont les volets étaient d’ailleurs fermés, le jeune homme avait probablement été victime d’un malaise et s’était effondré sur place sans avoir le temps de prévenir sa mère.

Il était dans le coma lorsque l’ambulance des pompiers parvint sur les lieux. Il fut placé sous oxygène et c’est l’antenne chirurgicale qui prit le relais et le transporta au Centre Hospitalier des X. On pouvait déjà noter une certaine amélioration de son état.

L’Est-Eclair forme des vœux à l’intention de M. X.

 

Ce que ne dit pas l’article dont son auteur n’a jamais interviewé la famille pour savoir ce qu’il s’était passé réellement et pour connaître l’installation de la salle de bain, tout comme la façon dont cette pièce était aérée, EST que le chauffe-eau avait été vérifié par un technicien de Gaz de France la veille ! et que ce jeune homme n’était pas la première victime, ni la dernière, la ville dénombrait déjà de nombreuses victimes qui, contrairement à lui, étaient décédées suite à cette transformation du réseau de gaz dans la ville… Cet article ne mentionne pas non plus que Gaz de France, conscient de sa responsabilité, à l’annonce de cet accident, a dépêché un technicien pour effacer toutes preuves qui les auraient condamnés en cas de procès…

 

Pourquoi cet article aujourd’hui ? car en somme, la ville ne déplorant plus de décès à cause de ces changements, nous pourrions continuer à passer cette histoire sous silence… surtout que la victime M. X a survécu, mais à quel prix : handicapé à vie !

 

Et bien voilà… ce chauffe-eau n’a jamais été trafiqué par un bricoleur du dimanche qui estime, sous prétexte qu’il parvient à planter un clou sans se taper sur les doigts, qu’il peut TOUT réparer et que c’est INNE chez lui. Vous savez : ceux qui ne lisent pas les modes d’emploi et qui se permettent de tout tripatouiller, qui pensent être des électriciens confirmés en laissant des fils dénudés à proximité d’une matière inflammable, etc. Et bien, avec cet article, je veux montrer que même des professionnels font parfois des erreurs qui peuvent causer d’énormes dégâts irréparables, alors, quand un « bricoleur » ne s’y connait pas et veut impérativement bricoler l’électricité, le gaz, supprimez-lui ses outils ! c’est plus prudent ! ;)

 

Cet article est aussi pour illustrer les dangers qui peuvent résulter des pièces confinées (ce que le journaliste pensait être la cause de l’accident, mais pas de chance pour lui, la pièce était même trop aérée, le système d’aération ne fonctionnant pas, il restait bloqué sur aération maximale). En effet, à l’approche de l’hiver, nombreux sont ceux qui pensent faire des économies en calfeutrant toutes les aérations de leur habitat, chose tout à fait fausse, car l’humidité de la respiration humaine, ou faire la cuisine, par exemple, génère du froid dans le logement et elle détériore aussi tous les murs/plâtres. Régénérer l’atmosphère évacue l’humidité, les chauffages fonctionnent moins et vous faites des économies d’énergie, donc du bien à votre compte en banque ;). Mais pour vous rendre compte des méfaits de cette humidité sur les murs, il vous suffit de regarder un immeuble, je suis sûre que vous vous apercevrez tout de suite quels sont les logements où les aérations ont été bouchées (traces sombres qui montrent la séparation entre 2 étages : le logement en dessous de cette bande est le logement où les aérations ont été bouchées).

 

Bisous,

@+

Sab

13 octobre 2012

Que devient la France après la mort de Clovis I ?

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Ah que coucou !

 

Clovis, qui fut le premier roi franc de cette France balbutiante (enfin je veux dire par là le premier roi franc que nos livres d’histoire reconnaissent), n’étant pas éternel, à sa mort, le royaume fut divisé entre ses fils comme cela était usuel dans le droit salien. Et nous arrivons ici, encore une fois, à une partie de notre histoire où il est difficile de trouver des informations sur la toile alors qu’il s’agit là quand-même, des débuts des Mérovingiens !

 

Comme les encyclopédies qui sont à la maison sont peu parlantes à ce sujet, nous allons utiliser un vieux livre datant d’il y a 2 siècles ;) pour connaître cette partie de l’histoire de France.

 

Malheureusement les auteurs de cet ouvrage (M. Drioux et M. Leroy) restent assez succincts sur cette période et préfèrent les cartes aux écrits… pour nous expliquer cette époque nous pouvons lire ce qui suit :

 

511. 1er partage. Les états de Clovis furent, après sa mort, divisés par ses fils en quatre royaumes désignés sous les noms de leurs capitales, et avec des délimitations arbitraires :

 

- METZ, Thierry 1er, puis Théodebert 1er, Téodebalde

- ORLEANS, Clodomir

- PARIS, Childebert 1er

- SOISSONS, Clotaire 1er

 

C’est chouette de savoir enfin qui étaient les fils de Clovis 1er ;) n’est-ce pas ? Evidemment, cela n’empêche pas ces rois de vouloir agrandir leur territoire alors nous commençons à voir la France du sud arrivée dans ce Royaume des Francs partagés en 4, comme vous pouvez le voir sur la carte suivante :

 

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Cette géographie de la France durera jusqu’en 558, quand Clotaire 1er réunit tous ces Etats après la mort des autres princes…

 

Mais après la mort de Clotaire 1er, revoici qu’à cause des lois saliennes, la France se trouve à nouveau divisée entre ses fils : Caribert, Gontran, Sigebert 1er, Chilpéric 1er… Mais là est un autre épisode de l’histoire de France ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

12 octobre 2012

Mythes et légendes de la Grèce Antique : Midas

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Dessin exécuté par :

Zdeněk Sklenářv

 

 

Ah que coucou !

 

Qui ne connait pas l’histoire de ce roi qui transformait en or tout ce qu’il touchait ? Peut-être l’avez-vous oubliée ainsi que la seconde partie du mythe où Midas se retrouve avec des oreilles d’âne ? et bien, pour vous la remettre en mémoire, la voici narrée par Eduard Petiška :

 

Il y a bien longtemps régnait en Phrygie, pays de l’Asie Mineure, un grand adorateur du dieu Dionysos. Il était immensément riche et habitait un splendide palais. De plus, il se croyait très intelligent et capable de comprendre et de décider tout mieux que n’importe qui. Et, comme il était le roi, personne ne pouvait défier sa vanité.

Un jour, des paysans lui amenèrent un vieil homme qui pouvait à peine tenir sur ses jambes. Ils dirent qu’ils l’avaient trouvé dans les vignes royales en train de voler les grappes les plus grosses et les plus belles. Et en vérité, ce vieillard chauve, gonflé par l’alcool, avait le menton et les mains tachés par le jus des raisons mûrs. Même l’espèce de couronne verte qui oscillait sur sa tête laissait tomber des gouttes sombres.

Midas reconnut immédiatement Silène, vieux compagnon de Dionysos. Il avait élevé le dieu lorsqu’il était enfant et depuis ne l’avait pas quitté. C’est pourquoi le roi Midas accueillit le visiteur avec des transports de joie et ordonna un magnifique festin en son honneur.

Il commanda les mets les plus fins et de pleines outres du vin le meilleur. Il fit aussi venir des musiciens et des chanteurs.

Pendant dix jours et dix nuits Silène festoya avec le roi et ses invités. Tant que dura la fête les coupes d’argent ne furent jamais laissées vides et, au lieu de vin mélangé d’eau, ils burent du vin pur qui rendit joyeux tous les convives. Sans arrêt, les serviteurs entretinrent les feux et les braises ne cessèrent de réchauffer les broches qui tournaient sans relâche. Les tables fléchirent et craquèrent sous le poids des plats chargés de nourriture, tout le palais bourdonna comme une ruche et, jour et nui, les flûtes et les lyres accompagnèrent les chants joyeux qui traversaient les murs du palais.

Le onzième jour, le roi organisa une procession avec les joyeux convives. Il proposa un âne à Silène, sachant que c’était sa monture préférée. Les autres accompagnèrent l’invité d’honneur à cheval, en char ou à pied, et, tout en chantant avec entrain, ils gagnèrent le pays voisin où Dionysos se trouvait à cette époque.

Ils rencontrèrent le dieu dans un char d’or tiré par des tigres. Il était parti à la recherche de son tuteur.

Heureux de retrouvé celui-ci paré de fleurs et de feuilles et suivi d’un aussi somptueux cortège, il dit au roi :

« En récompense du service que tu m’as rendu, j’exaucerai n’importe lequel de tes vœux. Quel don aimerais-tu recevoir ? »

Midas s’inclina devant Dionysos et tenta de se donner un air intelligent.

« Je voudrais que tout ce que je touche devienne de l’or », dit-il.

Le souhait du roi fit sourire le dieu :

« Tu aurais pu mieux choisir, mais, qu’importe ! Ton désir s’accomplira. »

Tout joyeux, Midas prit le chemin du retour. Il se flattait de son intelligence : il n’y aurait jamais sur terre de roi plus riche que lui. Dans son impatience, il voulut éprouver sur la route le don divin.

Il cassa une brindille d’un arbre et put à peine en croire ses yeux : la tige et les feuilles jetaient une lueur jaune ; elles s’étaient changées en or pur. Il ramassa un caillou, qui entre ses mains devint un morceau de métal précieux. Il toucha une motte de terre, et elle aussi se transforma en or. Dans un champ qu’il longeait il arracha quelques épis de blé mûr et l’or résonna entre ses doigts. Une pomme du jardin royal subit le même sort.

Fou de joie, Midas se précipita dans son palais : à peine avait-il touché une porte que celle-ci se mit à briller. Il tira un rideau, celui-ci devint rigide : à la place, il y avait un mur doré.

Pour célébrer sa chance, le roi ordonna un grand festin. Il se rinça les mains et vit avec un sourire béat l’eau se transformer en or liquide. Mais à table, quand il voulut prendre un morceau de pain et qu’il le sentit se durcir et se transformer en lingot, quand la viande grillée se mit elle aussi à étinceler dès qu’il la saisit, il appela ses serviteurs et leur ordonna de le nourrir. Ils obéirent. Pourtant, malgré ses précautions, dès que les mets avaient atteint ses lèvres, l’or résonnait entre ses dents. Quant au vin, il se figeait lui aussi dans sa bouche.

Entouré de métal précieux, le roi fut saisi de terreur. Devinant la mort qui le guettait, son vœu lui fit horreur : il allait périr de faim et de soif…

Tremblant de peur, il fit rapidement harnacher son cheval. Au galop, il se rendit chez Dionysos, remarquant avec effroi que la bride entre ses mains devenait de l’or.

Des chants joyeux lui apprirent qu’il était arrivé au lieu de repos du dieu et de ses admirateurs.

Il sauta à terre et se prosterna :

« Cher Dionysos, pardonne mon souhait », gémit-il, « fais cesser ma souffrance ».

Le dieu fit grâce au malheureux en lui donnant ce conseil :

« Plonge-toi complètement dans l’eau de la rivière Pactole. Ainsi tu laveras les traces de ton vœu stupide. »

Sans attendre Midas se baigna, rinçant aussi son visage et ses cheveux. Depuis ce jour, les hommes trouvent à cet endroit du sable doré.

Heureux d’être débarrassé de ce terrible don, le roi ne voulait même plus regarder l’or. Il préférait se promener dans les prairies et les bosquets et écouter Pan, dieu des pâturages et protecteur des troupeaux, qui jouait de la syrinx, flûte à sept tuyaux faite de roseaux. Le musicien avait des cornes et des pieds de chèvre, et était entièrement recouvert de poils. Il gambadait à travers les forêts en poursuivant les nymphes et les voyageurs effarouchés. A l’ombre des arbres, il ne jouait que des chansons gaies sur son curieux instrument et Midas les aimait mieux qui n’importe quelle autre musique.

Voyant ses mélodies ainsi appréciées, Pan se mit à imaginer qu’il surpassait Apollon, dieu des Muses. Aussi appela-t-il le dieu de la montagne, Tmolos, pour qu’il désignât le meilleur joueur.

Tmolos accepta sa proposition et dégagea ses gigantesques oreilles des branches d’arbre vénérables qui les encombraient. Pan exécuta tout d’abord une chanson sauvage et barbare.

A l’orée de la forêt, le roi Midas fut charmé par cette mélodie, semblable au chant des oiseaux, au sifflement du vent et des rochers, au bruit de l’eau gambadant sur les galets.

Le dieu s’arrêta et l’arbitre appela Apollon. Celui-ci, tenant dans la main gauche une magnifique lyre, rejeta son manteau pourpre. Il pinça délicatement les cordes de l’instrument, qui se mirent à chanter de façon exquise. Dans le calme du soir, les notes s’envolaient comme si elles étaient portées par de fragiles ailes d’argent.

Emu par la chanson d’Apollon, Tmolos invita Pan et sa syrinx à s’incliner devant la lyre.

Les chants divins avaient triomphé de la chansonnette.

Midas fut indigné par cette sentence, et comme il était très sûr de son jugement, il s’écria :

« Ce n’est pas possible. Pan chante cent fois mieux. Je préfère son talent et puisque je le préfère, c’est qu’il doit être le meilleur. Croyez-vous donc que je n’ai pas d’oreilles ? »

Vexé, Apollon s’approcha du roi et lui tira les oreilles. Celles-ci changèrent de forme, grandirent et se recouvrirent d’un crin blanc et soyeux.

« Tu as maintenant les oreilles que tu mérites ! » dit le dieu en colère tandis qu’il disparaissait.

Midas toucha ses oreilles : elles étaient devenues semblables à celles d’un âne.

Il se repentit, un peu tard, ses cheveux poussèrent tellement que sa coiffure ne pouvait les dissimuler. Alors il appela son barbier habituel et lui révéla sa malchance.

« Nous sommes maintenant deux à être au courant, » lui dit-il. « Si tu apprends cela à quiconque, tu le paieras de ta vie ».

Le serviteur se mit à trembler de peur de trahir sa promesse. Mais le secret lui pesait, il était trop lourd.

Il pensa et pensa encore à la façon de se débarrasser de ce poids et, une nuit où le sommeil ne venait pas, il eut une idée.

Le lendemain matin, il franchit les portes de la ville et se dirigea vers une rivière près de laquelle il chercha un endroit isolé. Il creusa au bord de l’eau un petit trou et murmura :

« Le roi Midas a des oreille d’âne ».

Il reboucha l’orifice avec de la terre, croyant avoir à jamais enterré son secret. Soulagé, il s’en revint à la ville et continua à tailler la chevelure royale.

En moins d’un an, un épais rideau de roseaux avait poussé à l’endroit où était enterré le secret, et, lorsque le vent soufflait, ces roseaux chantaient doucement : « Le roi Midas a des oreilles d’âne… »

C’est ainsi que tous apprirent le malheur du roi. Ils pensèrent avec plaisir que, pour une fois, les dieux avaient marqué la bêtise d’un signe évident. Et qu’il était dommage qu’Apollon ne fît pas un tel cadeau à tous les sots présomptueux !

 

Maintenant voyons ensembles ce que cette deux courtes histoires nous apprend.

 

Abordons d’abord cette partie du mythe dans laquelle Midas transforme « tout ce qu’il touche en or »… et imaginez !

 

Imaginez que vous ayez la possibilité de faire un vœu ! un seul et unique vœu ! Que choisiriez-vous ? Si j’en crois les enquêtes marketing faites à ce jour sur ce que les humains recherchent le plus au monde, je découvre la chose suivante :

 

Argent / Richesses – Amour – Gloire - Beauté

 

et certains, moins nombreux, ajoutent :

 

Santé

 

Il est donc clair que votre vœu, pour la majorité, touchera un de ces domaines…

 

Et bien cette première partie nous indique qu’il faut faire très attention à ce que nous désirons et qu’il ne faut pas souhaiter une chose juste par orgueil (le roi Midas voulant être le plus riche de tous les rois demande que tout ce qu’il touche se transforme en or) au risque que notre vœu, en se réalisant, se transforme en cauchemar (le roi Midas ne pouvant plus s’alimenter risquait de mourir de faim et de soif)… Alors souhaiter Argent / Richesses, gloire et beauté à quoi cela nous mènera-t-il si nous ne pouvons en profiter ! En effet, à quoi servirait de l’argent s’il n’y a rien à acheter ? A quoi servirait la richesse si nous ne pouvons en profiter car nous serions devenus paranoïaques pour les protéger et éviter qu’on ne nous les vole ? A quoi servirait la gloire si elle ne nous permet pas d’avoir des vrais amis, car la gloire attire surtout les profiteurs et faux amis. A quoi servirait la beauté quand on sait qu’elle n’est dictée que par la mode du jour ? Par contre souhaiter :

 

Bonheur – Santé - Amour

 

semblent des choix beaucoup plus judicieux, vous ne trouvez pas ;) ?

 

Maintenant passons à la seconde partie du mythe…

Ici nous voyons un duel entre deux dieux, arbitré par un autre dieu… Midas est-il un dieu ? NON. Demande-t-on l’avis de Midas ? NON. Pourtant cela n’empêche pas Midas de mettre en doute l’arbitrage et d’exiger qu’il soit tel qu’il le veut…

Dans la conscience collective, dieu représente le summum de l’Intelligence avec un I majuscule. Il est donc normal qu’un être humain, fut-il le plus puissant des rois, soit traité d’idiot quand il se permet d’émettre un avis contraire à celle d’un dieu, aussi petit fut-il (Tmolos n’étant qu’un des innombrables dieux dont le royaume n’est qu’une montagne…).

Mais comme de nous n’avons jamais l’occasion, tout comme les grecs de l’Antiquité, d’être témoin d’un duel divin, qu’est-ce que cette partie peut enseigner à la population ?

 

D’abord à respecter des opinions différentes aux nôtres et surtout, à respecter l’avis des professionnels et des spécialistes ;). En tant que roi, Midas n’a aucune réelle qualification musicale contrairement à sa connaissance de la politique dans le monde des hommes. Si Apollon et Pan ont choisi Tmolos comme arbitre, cela signifie qu’ils estiment que Tmolos a une fine oreille et sait reconnaître de la bonne musique.

 

Ensuite cela nous enseigne à ne pas être imbus de notre personne sous peine d’être considéré comme une personne stupide. Midas estime qu’en tant que roi, ami d’un dieu puissant (Dionysos), il est assez puissant pour réfuter l’arbitrage de Tmolos alors que les 2 dualistes divins s’en contentent (« puisque je [Midas] le préfère, c’est qu’il doit être le meilleur » quelle arrogance dans ses paroles)…

 

Après on nous montre qu’il est inutile de tenter de se faire passer pour ce que nous ne sommes pas parce que, comme le dit si bien l’adage « chasser le naturel, il revient au galop », les autres finissent toujours par découvrir notre véritable nature et ça, quoi que nous fassions pour le dissimuler au mieux…

 

Bisous,

@+

Sab (le prochain mythe sera : Niobé)

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11 octobre 2012

Le génome du champignon de Paris décrypté.

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Ah que coucou !

 

Pour accéder au communiqué de presse du C.N.R.S., cliquez ici !

 

A l’annonce de cette nouvelle, je me réjouissais car c’est un grand pas scientifique fait pour la protection de l’environnement. En effet, la première chose qui me soit venue à l’esprit a été de me féliciter car on allait en profiter pour s’en servir aussi bien comme testeur environnemental pour nos forêts que comme outil pour nettoyer les lisières.

 

Mais une fois ma joie passée, je me suis mise à penser à d’autres buts, beaucoup plus intéressants financièrement parlant que la protection de notre environnement ! En effet, j’ai eu l’horrible vision, qui j’espère ne sera jamais prémonitoire, de poudre qu’on étalait sur nos pelouses, de forêts que nous abattions et sur laquelle nous déversions une poudre pour en faire disparaître toutes traces, etc. Bref, c’était réellement un cauchemar horrible où l’homme utilisait cette découverte plus pour détruire que pour améliorer nos campagnes, ce qui m’a fait regretter la joie que j’avais ressentie suite à la nouvelle…

 

En effet, combien de découvertes, combien d’avancées scientifiques ont-elles été détournées de leur but premier pour notre malheur simplement parce que les gains financiers, qui en résultent, peuvent être plus importants ??? Qui le sait ? Ce décryptage génétique du champignon de Paris va-t-il avoir un impact positif pour l’environnement comme cela se doit naturellement ou va-t-il avoir un impact négatif pour l’homme et son environnement ??? Qui peut nous garantir que des sociétés comme Monsanto ne vont pas s’en emparer pour mettre sur le marché un poison supplémentaire visant à augmenter leurs bénéfices sans aucune considération pour l’Humanité ? Le Monde a-t-il les moyens pour protéger toute la génétique mondiale de ces rapaces financiers qui n’ont d’Homme que le nom et qui tentent de voler ce que la Nature nous donne à tous ?

 

Bisous,

@+

Sab

10 octobre 2012

Pour promouvoir son blog : jusqu’où peut-on aller ?

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Ah que coucou !

 

Certains d’entre nous ont la chance d’avoir un minimum de connaissances en force de vente et sont tentés naturellement de les utiliser… et pourtant… Voyons aujourd’hui cette question d’éthique :

 

Faut-il OUI ou NON utiliser nos connaissances/aptitudes en force de vente

afin de promouvoir notre blog ?

 

Comme vous le constatez sur mon blog, personnellement je préfère ne pas les utiliser sinon j’aurais l’impression de faire des heures supplémentaires ! Mais ai-je raison ou tort ?

 

Définissons d’abord ce que nous recherchons dans un blog en tant que concepteur/auteur !

 

Je ne vais traiter ici que de certains points que je pense être les plus recherchés, mais évidemment cette liste n’est pas exhaustive et l’ordre est tout à fait aléatoire…

 

la notoriété

Parmi les blogueurs nombreux cherchent à être connus pour que cela leur rapporte un salaire. Ils rêvent de ces blogueurs des débuts qui maintenant sont célèbres et dont les blogs génèrent un important chiffre d’affaire. D’ailleurs, quand vous regardez les arguments de ventes des hébergeurs de blog, la notion de « générer des gains financiers » est présente sur tous ! De quoi en faire rêver plus d’un…

 

émettre et promouvoir son opinion personnelle

Bizarrement j’ai l’impression que cette option n’est pas celle adoptée par de nombreux blogueurs qui abreuvent leur hébergeur de différentes images trouvées sur internet et parfois même, sur leur propre hébergeur… Pourtant un blog est un outil formidable pour faire profiter au monde de ces propres réflexions, de ces propres opinions sur le monde, etc. afin d’enrichir la blogosphère pour qu’elle devienne une encyclopédie gratuite mondiale et montrer NOS différences afin d’enrichir l’Humanité ! et permettre que les choses changent pour que ce Monde devienne plus humain… d’ailleurs j’ai déjà écrit un article à ce sujet auquel vous pouvez accéder en cliquant .

 

trouver des « amis »

Quand on voit sur de nombreux blogs des listes d’amis d’un kilomètre de long, quand on ne cesse de recevoir des invitations pour joindre la liste d’amis de telle ou telle personne qu’on ne connait même pas alors que dans notre blog nous avons déjà inséré notre réponse à cette question (pour y accéder, cliquez ici), la notion de « trouver des amis » paraît être monnaie courante dans toutes les blogosphères du monde entier.

 

Pourtant certains vous affirmeront que ces listes permettent de promouvoir autant leur blog que le vôtre : ce qui est totalement FAUX ! Ce serait exact si ces listes ne regroupaient pas plus d’une dizaine de noms, car qui a le temps de cliquer sur plus d’une dizaine de liens sans savoir ce qu’il va trouver et ça sur tous les membres de sa propre liste ?? De plus, cela donne l’impression aux lecteurs que le propriétaire de la dite-liste est incapable de trier… ce qui est un argument négatif pour pouvoir faire augmenter l’audience d’un blog, comme vous le signifierait tout bon commercial…

 

se faire plaisir

Nous ne tenons pas notre blog à jour si nous n’en retirions pas le moindre plaisir. Nous n’ouvrons aucun blog à moins d’en tirer un plaisir, un besoin (ceci dépendant de la façon dont chacun définit la notion de « plaisir »)

 

partager

En parcourant la toile j’ai l’impression que cette notion est tout de même la plus importante et celle qui a le plus de supporters. Tout le monde veut partager quelque chose ! Cela va du simple « bonjour » jusqu’aux thèses philosophiques, études scientifiques… et il faut avouer qu’un blog est un parfait outil pour tous ces échanges/partages…

 

Bref, il y a de nombreuses raisons pour lesquelles une personne décide d’avoir SON blog…

 

Ouvrir un blog, c’est bien beau. Mais encore faut-il qu’il ait des visiteurs, sinon à quoi ça sert ? Et devant le nombre incalculable de blogs et la blogosphère mondiale grandissante à une allure vertigineuse, il s’ensuit une « guerre » entre blogueurs pour attirer un maximum de lecteurs…

 

Mais voilà, certains sont des « vendeurs » professionnels (commerciaux, directeur en marketing, etc.) qui connaissent toutes les ficelles pour que leur blog ait une très grande audience. Certains d’entre eux utilisent leurs aptitudes professionnelles (souvent pour illustrer et promouvoir leur propre CV) et vendent ainsi LEURS blogs à leur employeur ou futurs employeurs… Tandis que d’autres professionnels espèrent tirer de leurs blogs : repos, calme, etc. en tentant de n’utiliser aucune de leurs nombreuses compétences professionnelles, souvent innées qui font leur succès professionnel quand ils doivent discuter d’un contrat : oui, je m’aperçois qu’il est souvent difficile de supprimer ce qui attire l’œil, il est difficile de faire abstraction à tous ces slogans qui font vendre ! Mon blog me permet de décompresser, de montrer une partie de mon véritable visage ; mais, parfois, je dérape avec des formules choc, avec des images trop parlantes qui attirent l’œil, etc. (hic !).

 

Ceci dit, si vous souhaitez augmenter l’audience de vos blogs de façon permanente, il y a quelques règles à suivre, comme :

 

La meilleure des pubs est : « le bouche à oreilles », tous les professionnels vous le diront !

Dans l’élaboration de votre blog, préférez la qualité à la quantité (écrire 20 billets par jour est ANTI-commercial !) qui saoule les lecteurs non acharnés.

Quand vous laissez un commentaire sur un autre blog, surveillez ce que vous écrivez ! plus vos propos seront pertinents, plus les lecteurs du blog dans lequel vous avez laissé un commentaire cliqueront sur le lien menant à votre blog et vous liront… (j’avoue : quand je vois certains pseudo, j’ai tendance à passer aux suivants sans lire le com laissé en plaignant l’auteur du billet ;))

 

Une notoriété grandissante et constante dans la blogosphère est une notoriété qui se gagne à force de patience !

Vous venez d’ouvrir votre blog, vous n’avez que très peu de visites ? Faites comme si votre audience était déjà importante, laissez croire à vos lecteurs qu’ils sont uniques parmi une multitude.

Surveillez bien votre image de blogueur en surveillant vos propos quand vous laissez un commentaire sur un blog. Dans votre commentaire ayez toujours à l’esprit le contenu du billet auquel vous répondez ainsi que la conversation qui s’en est déjà dégagée en tenant compte des commentaires précédents : un commentaire qui reprend les propos d’un autre blogueur sans rien apporter à la discussion vous donne une mauvaise image ; un commentaire qui fait abstraction des commentaires précédents, annule toute image positive véhiculée par la pertinence de votre commentaire.

 

Evitez d’utiliser l’option « validation des commentaires » au maximum quand vous n’êtes pas branché 24h/24 et que vous ne pouvez les valider dès qu’ils arrivent…

Malgré que cela permette d’avoir un blog « propre », cela donne une mauvaise image autant du blog que de son concepteur que du blogueur qui y laisse un commentaire…

En effet, cette option laisse penser que votre blog n’est pas ouvert à tous, que vous n’êtes pas ouvert à toute autre opinion que la vôtre. Cette option tue aussi toute forme de discussion et vous êtes dans l’obligation de reprendre un par un les commentaires laissés pour donner l’impression à celui qui l’a mis que son commentaire n’est pas tombé dans l’oubli et qu’il peut continuer à vous écrire. Cela donne aussi l’image que les commentaires sont là uniquement pour être lu par l’auteur du blog… bref, il n’y a pas pire comme mesure ANTI-commerciale car en plus, il n’aide pas à promouvoir les blogs de ceux qui prennent le temps de vous écrire…

 

Pour rassurer vos lecteurs et leur montrer que sur votre blog, c’est VOUS et UNIQUEMENT VOUS qui faites la loi et que vous garantissez la quiétude aux intervenants, préférez supprimer les commentaires indésirables quand ils apparaissent, car un commentaire fait autant de bien que de mal à son auteur. Et n’oubliez pas, avant que vous supprimiez ce com, celui-ci va être lu par une partie de votre audience qui, par pure compassion, va systématiquement vous plaindre d’avoir à faire à un tel individu et aura tendance à vouloir prendre votre défense… Toutefois n’oubliez jamais de le supprimer sans laisser la moindre trace – cela véhicule une bonne image de vous-même en tant que blogueur calme et sachant qu’il y a des imbéciles qui s’estiment être incorporés dans la police des blogs et qui veulent que ce monde leur ressemble et véhicule partout la stupidité et un très faible Q.I.

 

Ayez toujours à l’esprit qu’il est préférable qu’un lecteur revienne plutôt que d’avoir un nouveau lecteur

C’est pour cela que sont créées ces catégories « sciences », « collections », « environnement », etc. Enfin, à l’origine ;) ! Pour indiquer au concepteur du blog qu’il est préférable de ne parler que d’un sujet pour garantir à son audience une continuité et accroître la notoriété de son blog, pour que le lecteur ait l’habitude de venir et d’y trouver ce qu’il recherche.

Sauf que ce style de classement affiché ne satisfait réellement ni les concepteurs, ni les lecteurs ! En effet, il ne permet jamais d’accroître son audience mais de la faire stagner !!! Une personne détestant les sciences ne cliquera jamais sur cette rubrique, une personne détestant lire et la littérature, ne cliquera jamais sur cette rubrique, etc. alors que nous cherchons à partager au maximum nos passions, à les faire connaître, à les faire aimer. De plus cela véhicule au blogueur qui s’y contraint une image ANTI-commerciale dans la blogosphère : le visiteur ayant l’impression que le concepteur du blog ne sait parler que d’un seul et unique sujet…

Préférez ne pas tenir compte de cette « obligation » affichée et n’hésitez pas à ajouter à votre blog d’autres thèmes de discussion. Si vous aimez « jardiner » et que votre blog n’est pas dans la catégorie « jardinage », ajoutez une rubrique « jardin » à votre blog ! Ceci augmentera non seulement le nombre de vos visiteurs, mais cela sera très enrichissant pour eux et fera naître, pourquoi pas, des vocations ;)

Toutefois faites bien attention de ne pas ajouter 200 rubriques ! car ceci risquerait d’effrayer votre visiteur qui ne les consulterait pas… préférez des titres de rubriques vagues qui vont vous permettre d’aborder tous les thèmes plutôt que des titres de rubriques ne pouvant regrouper qu’un ou deux billets… et quand vous constatez qu’une rubrique contient de nombreux billets traitant d’un même thème : créez une nouvelle rubrique !

 

Donnez à votre blog l’impression qu’il est vivant et non statique !

Gardez à l’esprit que la première chose que voit le visiteur en affichant votre blog est la première page ! et plus particulièrement le haut de cette page… Un blog n’est pas un site ! et n’a pas la même utilité qu’un site ! Si vous voulez garder à certaine chose leur prédominance, ouvrez un site pour les mettre sur votre page d’accueil ! Un blog est un endroit où les choses doivent changer continuellement. Ne gardez pas un billet au sommet trop longtemps, ne l’utilisez pas pour créer un autre sujet (pensez à l’image de vos intervenants qui vous ont laissé un commentaire, qui deviennent hors sujet quand vous changez le contenu du billet ! Respectez leur image !!) et si vous devez le garder plusieurs jours, signalez-le à vos visiteurs pour qu’ils sachent qu’il faut qu’ils descendent un peu plus pour accéder à vos derniers billets !

Préférez l’affichage du billet le plus récent au plus ancien !

Ecrivez au moins tous les jours ! ne restez jamais plusieurs mois sans insérer la moindre chose sur votre blog : perdre son audience est plus facile que de faire croitre le nombre de visiteurs ! Le jour où vous êtes en panne d’inspiration, avertissez vos lecteurs avec humour. Si vous devez vous absentez, prévenez vos visiteurs en les informant de la date de votre retour. A ce sujet, ce que j’ai lu et qui est ANTI-commercial (la personne se reconnaîtra ;)) est un avertissement qui annonce que le concepteur n’apportera rien de neuf à son blog avant la rentrée parce qu’il a remarqué que les visites diminuaient pendant cette période estivale… de quoi faire grincer les dents à tous les commerciaux qui se mettent, en plus, à faire d’horribles grimaces !

 

Le compteur de visiteurs peut accroitre votre audience tout comme la tuer !

Attention il peut devenir une arme redoutable ! Ne l’oubliez jamais ! Ce compteur peut décider un visiteur de revenir comme il peut l’en dissuader ! Il peut encourager un visiteur à vous laisser un commentaire, comme il peut l’en dissuader. Si vous ignorez comment faire pour utiliser cette arme commerciale redoutable au mieux : SUPPRIMEZ-la de votre blog !

 

Après ces quelques concepts de force de vente adaptés au monde des blogs, il est temps pour votre Sab d’aller faire un bon gros dodo ;)

 

Bisous,

@+

Sab

9 octobre 2012

02 : Babeth joue avec un nounours…

 

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Ah que coucou !

 

 

 

La Reine Dragui est horrifiée par le comportement de Babeth et ne se gêne pas pour aller le crier partout dans le château. Tout le royaume est maintenant au courant que la jeune princesse Babeth n’est pas normale : elle joue avec un nounours comme tous les petits enfants du monde imaginaire qui vivent dans les royaumes tenus et protégés par les bonnes fées !

D’où vient ce nounours ? Qui a osé commettre un tel crime en introduisant un nounours dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières ? Le très méchant Roi Brokmar a exigé qu’on ouvre une enquête pour nommer le ou les responsables et a décrété que l’on devra faire frire vivant le ou les responsables qui, en plus, devront regarder, pendant leur lente agonie, non seulement l’horrible bleu turquoise de l’Océan qui sépare le Royaume de Sorciers et des Sorcières d’avec le reste du monde magique mais aussi le ciel bleu où resplendit l’affreux soleil du monde des bonnes fées.

Le très méchant Roi Brokmar s’impatiente seconde après seconde et pour se calmer foudroie un petit sorcier de son entourage. La Reine Dragui n’en peut plus car à chaque fois qu’elle pulvérise le nounours avec lequel joue Babeth, un nouveau nounours apparaît !

 

L’enquête ne parvenant pas à avancer, le Sorcier enquêteur craint les réactions de plus en plus violentes de Brokmar et décide de quitter le Royaume des Sorciers et des Sorcières et de partir en exil.

Le très méchant Roi Brokmar ne s’aperçoit que trop tard de cette défection, et dans un élan de furie il laisse éclater encore plus sa violence en détruisant tout un village avec ses habitants. Tous les Sorciers et toutes les Sorcières du Royaume tentent de se cacher pour se protéger des foudres du très méchant Roi Brokmar. La Reine Dragui elle-même prend peur et tente de raisonner son époux maléfique afin qu’il ne recommence plus car, à chaque fois qu’est tué un Sorcier ou une Sorcière, le Royaume des Sorciers et des Sorcières diminue de taille au profit des royaumes des bonnes fées, et là « Tout un village ! regarde Brockmar ce que tu as fait ! » hurle la Reine Dragui contre son mari en n’oubliant pas de pulvériser tous les nouveaux nounours qui apparaissaient dans les bras de Babeth, qui, épouvantée suite à tant d’explosions de nounours dans ses bras, ne cesse de crier et de pleurer, ce qui énervait encore plus la Reine Dragui…

 

Tout à coup, un des sorciers serviteurs que Brokmar s’amusait à tourmenter pour se calmer les nerfs, s’écrie : « la responsable est Babeth ! Regardez ! » et le très méchant roi Brokmar le tua pour le faire taire. Toutefois il se mit à observer Babeth et s’aperçut qu’elle avait développé un pouvoir et que c’était Babeth elle-même qui faisait apparaître des nounours !

 

Le très méchant Roi Brokmar et la méchante Reine Dragui décidèrent alors qu’il fallait à la petite princesse une éducation pour qu’elle apprenne un minimum de maléfices et qu’elle cesse de faire apparaître nounours et jouets en tout genre, au gré de son imagination et de sa volonté. On nomma alors une Sorcière-Instructrice. Elle s’appelait Kirkra et le très méchant Roi Brokmar et la méchante Reine Dragui abandonnèrent Babeth chez elle…

 

La suite au prochain numéro ;) Et en attendant, les enfants, faites un bon gros dodo après un gros bisou à Papa et à Maman, afin d'être en forme pour jouer demain.

 

Bisous,

@+

Sab

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