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Bienvenue chez Sab

23 avril 2013

Le communisme…

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Ah que coucou !

 

Après le socialisme, nous voyons maintenant son futur ;)… Le communisme.

 

Là aussi, je ne vais rien ajouter d’autre que ce qui est écrit dans le dictionnaire économique. Non pas que je n’ai pas ma propre opinion à ce sujet, mais ce système économique et politique me faisant sauter au plafond, je juge qu’il est préférable que je n’interfère pas avec la définition de base afin que vous puissiez vous faire une opinion personnelle sur la chose… oui, parmi tous les systèmes économiques et politiques qui existent, c’est celui qui convient le moins à mon caractère et à ma volonté de liberté… oui, qu’on veuille faire mon bonheur contre mon gré : je HAIS ça !!! surtout quand j’ai une autre conception du mot bonheur que celle que certains rêvent de nous imposer qui ressemble, à mon humble avis, plus à l’enfer qu’au paradis, pour preuve : la vie merveilleuse des populations vivant sous ce régime…

 

Au sens large, le communisme est une forme de société où règne la communauté de biens. Dans ce sens, la République de Platon défend une certaine forme de communisme. Il en va de même des projets de société idéale développés par les socialistes du 19e siècle. Dans le contexte contemporain, le sens spécifique attaché à ce terme par Marx a pris une importance politique centrale.

 

Le communisme au sens marxiste

Le communisme, tel que l’a défini Marx, est une phase future de l’évolution de l’humanité caractérisé par la propriété collective des moyens de production, une société sans classe, où chacun pourrait vivre selon ses besoins, sans être attaché à un travail, à une situation sociale définie, où disparaîtraient la monnaie et l’Etat. Le communisme est le passage du « gouvernement des hommes à l’administration des choses ». Il suppose que l’on puisse satisfaire tous les besoins, et que les conflits sociaux aient disparu, ne laissant demeurer que des questions solubles techniquement.

 

Pour Marx, le communisme doit changer radicalement le mode de vie de l’individu, en révolutionnant le cycle travail/loisirs : « Dans la société communiste… chacun n’a pas une sphère d’activité exclusive, mais peut se perfectionner dans la branche qui lui plaît, la société réglemente la production générale, ce qui crée pour moi la possibilité de faire aujourd’hui telle chose, demain telle autre, de chasser le matin, de pêcher l’après-midi, de pratiquer l’élevage le soir, de faire la critique après le repas, selon mon bon plaisir, sans jamais devenir chasseur, pêcheur, ou critique » (K. Marx, L’idéologie allemande, Editions sociales).

 

A la différence d’auteurs tels que Fourier ou Cabet, Marx s’est refusé à détailler ce que serait concrètement le communisme, celui-ci devant être le fruit de l’expérience des individus le construisant.

 

Les partis communistes

On distingue la définition ci-dessus de Marx de l’expression Parti Communiste.Un parti communiste est un parti politique dont le programme fait référence aux idées marxistes et se fixe pour objectif la réalisation future du communisme. Au sens de Lénine, un parti communiste est un parti de professionnels visant à instaurer une société dirigée selon les principes de marxisme-léninisme.

 

Source :

Dico-economique-et-social

 

Non, non ! je n’ajoute rien malgré que ça me démange, mais démange… Sab va rester calme, na na nèèèè re !!! ;)

 

Bisous,

@+

Sab

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22 avril 2013

Le Socialisme

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Ah que coucou !

 

Après avoir vu ce qu’était une économie de type capitaliste, nous allons maintenant aborder son opposé : l’économie de type socialiste…

 

Je vais donc laisser la parole au dictionnaire économique, afin de ne rien oublier & de pouvoir respecter la neutralité nécessaire à une explication…

 

Le succès même du terme socialisme a conduit à des usages abusifs du terme. C’est ainsi que nombre de pays (en particulier dans le Tiers-Monde) se qualifient de socialistes pour masquer des dictatures qui, au nom du peuple, exercent un pouvoir sans partage. Le mot socialisme devient un alibi qui masque la réalité. Mais ceci n’est possible que par ce que le terme socialisme est chargé d’espoir et représente pour un nombre important de personnes l’espoir d’une société nouvelle plus juste que l’actuelle.

 

 

Le Socialisme comme projet

Si la pensée socialiste est antérieure au 19e siècle, celui-ci fut marqué par l’éclosion de multiples projets socialistes et par le développement de mouvements ouvriers qui se rattachent à ce courant de pensée. La pensée socialiste est inséparable du mouvement socialiste qui tend à changer concrètement la société. Le courant de pensée socialiste a profondément inspiré les mouvements ouvriers des 19e et 20e siècles et leur a fourni une cohérence théorique qui a contribué à leur développement. Le projet socialiste a pris des formes multiples : phalanstère de Fourier, coopératives de R. Owen et de Louis Blanc, socialisme technocratique de Saint-Simon… transition socialiste vers le communisme de Marx et Engels… et au 20e siècle autogestion eet planification démocratique…

Mais derrière la diversité des projets, on retrouve un certain nombre de permanences :

- Le socialisme est un mouvement de contestation de la pratique capitaliste et un projet de construction d’une société plus juste. « Le socialisme est né de la conscience de l’égalité humaine alors que la société où nous vivons est toute entière fondée sur le privilège » (Léon Blum, 1919).

- La société à construire doit être plus égalitaire mais aussi donner à chacun plus de liberté, plus de maîtrise, plus de pouvoir sur les décision qui le concerne et qui intéressent l’ensemble de la société.

 

Dans les moyens pour réaliser cet objectif, certains feront plus confiance à l’Etat, d’autres, au contraire, (en particulier les anarchistes) se méfieront des interventions étatiques.

 

 

La transition socialiste

C’est pour Marx, une phase historique précédant le communisme. Le socialisme est alors caractérisé par l’approbation collective des principaux moyens de production, la rétribution de chacun suivant le principe « à chacun suivant son travail », le développement d’une planification d’ensemble.

 

Mais le socialisme doit changer la vie quotidienne des gens en leur donnant un véritable pouvoir sur leur mode d’existence. L’approbation collective des moyens de production n’est qu’une condition du socialisme, non son essence.

 

 

Pays socialiste

L’expression « pays socialistes » désigne traditionnellement un ensemble de pays dont l’exemple le plus souvent cité est celui de la Chine. Planification, existence d’un parti unique (le « parti communiste »), propriété étatique et coopérative des principaux moyens de production, répartition des revenus en fonction du travail et non en fonction de critères liés à la naissance ou à la détention de capitaux, tels sont les principaux caractères traditionnellement présentés comme spécifiques des pays socialistes, même si un certain nombre de variante apparaissent, variante maoïste (communes populaires, rôle central de la pensée de Mao Ze Dong), variante de l’ex-Yousgoslavie marquée par l’autogestion…Cependant, beaucoup nient le caractère socialiste de ce type d’organisation en affirmant que le pouvoir de décision est monopolisée par le Parti… Certains désignent même du nom de « système bureaucratiques d’Etat » les régimes de ce type.

 

 

Socialisme et social-démocratie

Les socialismes scandinaves (Suède…), ou autrichien… sont des réalités profondément différentes.

 

La social-démocratie est un système politique maintenant la propriété privée des principaux moyens de production et ne planifiant pas l’ensemble de l’économie de façon autoritaire mais appliquant une politique dite sociale.

Celle-ci consiste à rechercher le compromis entre les classes sociales (négociations, conventions, participation des syndicats), à favoriser la production non-marchande, à limiter ou à corriger les inégalités de répartition par des transferts importants vers les plus défavorisés…

 

Source :

Dico-economique-et-social

 

Non, non... Je ne vais rien y ajouter, sinon ;)… sauf peut-être juste mentionner que le prochain sujet en économie sera consacré au Communisme... qui n'est que l'étape suivante à une économie de type socialiste...

 

Bisous,

@+

Sab

20 avril 2013

Françoise Dorin : L’Etiquette

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Ah que coucou !

 

Comme vous vous en doutez en regardant l’image ci-dessus, pour des raisons juridiques je ne peux pas vous fournir, cette fois-ci, un exemplaire numérique gratuit de cette pièce de théâtre qu’est :

 

L’Etiquette

 

Par contre, je peux vous donner envie de la lire ;)…

 

Si vous aimez rire, si vous supportez que nos auteurs puissent nous amuser de nos défauts, en tant que peuple français, cette pièce est faite pour vous divertir. D’ailleurs, pour vous le prouver, consultez l'extrait que j'ai inséré au-dessous de ma signature et de la couverture du livre (vidéo, scène) où vous apprenez ce qu’est cette Etiquette… à quoi elle sert… depuis quand elle sévit en France ;)…

 

L’histoire débute ainsi…

Une troupe de théâtre amateur a décidé de présenter une pièce écrite par l’un d’entre eux : celui qui joue le rôle d’Arthur Caporet…

 

Quand on la lit/regarde au premier degré, on y trouve une retranscription moderne de la célèbre œuvre shakespearienne : Roméo & Juliette… A cause de l’Etiquette, les familles Montardu et Caporet sont ennemies. Toutefois notre Roméo, Arthur Caporet, est amoureux fou de sa Juliette, Georgette Montardu… et Georgette est amoureuse folle d’Arthur… Mais contrairement à la pièce de Shakespeare, Arthur et Georgette ne meurent pas à la fin… Evidemment, comme dans toute histoire qui doit bien se terminer, nous avons notre bonne fée qui, dans cette pièce, n’est autre que l’oncle paternel de Georgette, le demi-frère de Roger Montardu : Georges Rousseau qui va aider les jeunes amoureux à réconcilier leurs parents afin de pouvoir se marier… Mais pour cela, il faut passer outre l’Etiquette, celle qui définit et proclame au monde qui est C (Con) et qui est I (Intellectuel). Et oui, la famille Montardu fait partie de la première catégorie, tandis que les Caporet sont dans la seconde, ce qui représente un énorme obstacle infranchissable à nos 2 amoureux pour se marier. En effet, Georgette doit choisir entre un des deux fils Beauchard (qualifiés par l’Ordinateur de B.C. = Brave Con) pendant qu’Arthur est encouragé à épouser Stéphane Antinos (une I comme lui).

 

Mais si nous regardons cette œuvre d’un autre œil, nous y trouvons aussi un sujet philosophique mélangé à de la psychologie…

En effet, Françoise Dorin profite de cette pièce pour dénoncer certains de nos défauts...

 

Le Français, par exemple, aime bien cataloguer son contemporains (le faire entrer dans une case, une catégorie, un clan)… pour cela, regardez un peu autour de vous ! que voyez-vous ? Nous, qui restons souvent avec les mêmes personnes, dans le même groupe souvent très étanche… Certains vont même, quand il constate que des membres de leur groupe vont fureter un peu à droite et à gauche pour voir ce qu’il s’y passe, jusqu’à boycotter ce curieux et à demander aux autres membres du groupe d’abandonner ce coureur qui ne semble pas se satisfaire d’appartenir qu’à un seul groupe !

Et bien dans la pièce, nous y retrouverons ce phénomène… Georges, étant le demi-frère de Montardu, celui-ci estime qu’il doit être un membre à part entière du groupe C. Or Georges a l’esprit bien trop vif, même pour une I telle que Gabrielle Caporet (la mère d’Arthur) qu’il se permet de ridiculiser avec intelligence… Mais voilà, lors de recensement, quand Georges donne son questionnaire à la machine, celle-ci le classe dans une catégorie inexistante, il est Intellicontuel ! c’est-à-dire qu’il est, selon les normes strictes de la machine, autant C que I… Evidemment, le peuple français, représenté par son gouvernement et plus spécialement par le ministre du Recensement, n’accepte pas cette différence et si Georges refuse toute conciliation, Roger est obligé de l’accompagner à l’aéroport afin de l’expulser de la France !

 

Notre intolérance (qui n’est malheureusement pas une spécialité strictement française) est aussi mise en scène dans cette pièce.

Nous la trouvons enfouie profondément dans Roger Montardu (qui ne supporte pas le clan des I) et dans le personnage de Gabrielle Caporet (qui refuse que son fils puisse aimer une C de peur de la contagion). Ces deux personnages vont même jusqu’à parler de race quand il s’agit d’une évaluation intellectuelle.

 

Est mise en scène aussi un autre point absurde et déjà traité sur mon blog, dans le billet « Peut-on quantifier l’intelligence ? » (pour y accéder, cliquez ici)… ou a été démontré qu’il était impossible avec des tests poussés de quantifier l’intelligence aux contraires des connaissances (malgré les croyances de certaines personnes), alors… une machine qui aurait dans son programme un logiciel permettant d’affirmer qu’un tel est plus intelligent qu’un autre ??? ;) mdrrrr !!! comme qui dirait, il n’y aurait que les C qui seraient naturellement susceptibles de le croire ;). Toutefois cette pièce nous parle de I qui croit en ce classement dur comme fer… mais bon… Gabrielle Caporet est-elle aussi intelligente que le prétend son étiquette ? Moi, j’en doute ;). Et elle ne doit pas être la seule quand on apprend que les I doivent toujours être sérieux, austère, et les C déconnards, joyeux, pas sérieux…

 

Sur cette pièce, il y a encore beaucoup à dire. Mais le mieux est que vous la lisiez ;)

 

Bonne rigolade ! et bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

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Roger

La littérature maintenant… Tu crois vraiment que c’est un moyen d’existence ?

Georges

En tout cas, c’est un moyen d’exister… Et puis, ça ou autre chose, ne t’inquiète pas, je me débrouillerai. Il y a plus de trente ans que je me débrouille.

Roger

Tu te crois toujours plus malin que les autres.

Georges

Ca dépend quels autres. L’intelligence est une notion relative : on est toujours malin par rapport à certains, et idiot par rapport à d’autres.

Roger

Ah non ! C’est fini tout ça.

Georges

Depuis quand ?

Roger

Depuis le recensement. L’étiquette a simplifié tout ça.

Georges

Quel recensement ? Quelle étiquette ?

Roger

Tu ne vas pas me dire que tu n’es pas au courant ?

Georges

Comment veux-tu ? Je débarque.

Roger

Ca a fait du bruit, même au-delà de nos frontières.

Georges

J’étais dans le monde du silence.

Roger

Enfin, en venant de l’aéroport jusqu’ici, tu as bien rencontré des gens.

Georges

Oui…

Roger

Tu n’as pas remarqué qu’ils portaient tous des étiquettes, là ? (Il désigne sa poche de poitrine). B.C. ; J.C. ; V.C. ; S.C.

Georges

Oui, j’ai vu. J’ai cru qu’ils appartenaient à des clubs et que c’était leur insigne.

Roger

Mais C, ce n’est pas l’abréviation de Club.

Georges

L’abréviation de quoi, alors ?

Roger

De con.

Georges

De con !?

Roger

Oui. De con.

Georges

Tu plaisantes ?

Roger

Non ! B.C. : Brave Con ; S.C. : Sale Con ; J.C. : Jeune Con ; V.C. : Vieux Con.

Georges

Mais pourquoi portent-ils ça ?

Roger

Parce que c’est obligatoire. Pour le monde. Sous peine d’amende.

Georges

Mais, moi, je n’en avais pas.

Roger

A l’aéroport, ils ont dû te donner une carte provisoire attestant que tu venais de l’étranger.

Georges

Une carte ?

Roger

Blanche avec un liséré rouge.

Georges (il fouille dans ses poches et en ressort une carte)

Ah ! oui. Je l’ai mise dans ma poche, pensant que c’était une publicité.

Roger

Encore heureux que tu ne l’aies pas jetée : tu serais tombé sur un contrôle, on t’arrêtait !

Georges

Mais le petit Caporet n’en avait pas, d’étiquette.

Roger

Si, sûrement ! Mais elle devait être cachée sous son écharpe.

Georges

C’est possible.

Roger

C’est certain. Ils en mettraient plutôt deux dans la famille. Tu penses ! Ce sont des I.

Georges

Des I ?

Roger

Oui, des I.

Georges

Ah bon ! Il n’y a pas que des C.

Roger

Ah non, il y a les I.

Georges

Les Idiots ?

Roger

Non, les Intellectuels.

Georges

Ca alors ! Mais… je n’en ai pas rencontré dans la rue.

Roger

Ils sont moins nombreux, c’est pour ça.

Georges

Et eux aussi, les I, sont subdivisés comme les autres ? En braves I, en sales I, en jeunes I et en vieux I ?

Roger

Ah non, les I sont des I, c’est tout. Leur caractéristique c’est d’être intellectuels. Point final. Le reste se rattache à des notions bassement humaines qui ne les concernent pas.

Georges

C’est insensé ! Comment peut-on réunir sous une même étiquette des êtres aussi différents qu’un vieil intellectuel de gauche et un jeune intellectuel de droite ?

Roger

Il n’y a plus d’intellectuels de droite.

Georges

Ah bon !

Roger

Ils sont répertoriés dans les sales cons. Comme moi.

Georges

Ah ! parce que toi, tu es un…

Roger

S.C. Et j’en suis fier.

Georges

Et Mathilde ?

Roger

B.C.

Georges

Brave… euh…

Roger

C’est ça.

Georges

Le B est bien mérité.

Roger

Et Georgette est une J.C.

Georges

Et ton père a dû être un Vieux C exemplaire.

Roger

Il l’aurait été certainement, s’il n’était pas mort, hélas ! avant le premier recensement.

Georges

C’était quand ?

Roger

Il y a six ans. On en a déjà eu deux depuis. Le prochain a lieu demain.

Georges

Demain !

Roger

Oui ! Demain, tu auras ton étiquette.

Georges

Alors, ça, ça m’étonnerait, mais peu importe… Par simple curiosité, j’aimerais bien savoir qui a le culot de décréter qu’on est un I ou qu’on est un C.

Roger

L’Ordinateur.

Georges

L’Ordinateur ? Une machine !

Roger

Une merveille ! Tu remplis ta fiche de renseignements. Tu l’introduis dans l’ordinateur. Il se met en route. Il digère tout ça et, quelques secondes plus tard, il rend son verdict. Tu es tranquille. Il n’y a pas de problème.

Georges

Et si par hasard je ne suis pas d’accord avec lui ? Si j’estime mériter une autre étiquette que celle qu’il m’attribue ? Il n’y a toujours pas de problème ?

Roger

Non ! Pas de problème ! C’est toi qui as tort. L’Ordinateur ne se trompe jamais. L’erreur est humaine, pas mécanique.

Georges

Mais si néanmoins je suis persuadé du contraire, qu’il y a erreur, je peux me plaindre et demander une révision de mon cas ?

Roger

Bien sûr !

Georges

A un autre ordinateur ?

Roger

Non ! A l’Administration, mais je ne te le conseille pas. Tous ceux qui l’ont fait l’ont regretté.

Georges

Pourquoi ?

Roger

Ca dure des mois et des mois : on ouvre une enquête ; on t’envoie un fouineur assermenté qui fouille dans ta vie, comme un polyvalent dans tes comptes, et finalement on décrète…

Georges

… que l’ordinateur ne s’est pas trompé.

Roger

Exactement. Alors autant le croire tout de suite… et remplir sa fiche de renseignements avec soin et honnêteté. Je t’en donnerai une tout à l’heure. En tant que chef de section, ils m’en ont refilé une bonne pincée au ministère.

Georges

C’est le ministère des Finances qui s’occupe de ça ?

Roger

Ah ! non. Je n’y suis plus. J’ai été muté à celui du Recensement quand il a été créé. Mathilde aussi. Elle a été affectée au service de l’ordinateur. Moi, je supervise l’ensemble des opérations. Je suis comme qui dirait…

Georges

Chef de section.

Roger, enfilant sa veste

Voilà ! Tu me verras à l’œuvre demain. Je crois que tu seras épaté.

Georges

Oh ! Je le suis déjà… mais, dis-moi, qui est à l’origine de ça ?

Roger

De mes galons ?

Georges

Non, du recensement, de l’étiquette.

Roger

Antoine Blandichon, un député.

Georges

De gauche ou de droite ?

Roger

Il s’était présenté sans étiquette !

Georges

Un comble ! Et il est dans quelle catégorie ? Les intellectuels ou les autres ?

Roger

On ne sait pas, et on ne le saura jamais. Il est mort au lendemain de référendum, il y a sept ans environ.

Georges

Quel référendum ?

Roger

Celui où on nous a demandé de voter pour ou contre sa proposition.

Georges

Pour ou contre l’étiquette ?

Roger

Oui.

Georges

Et le vote a été positif ?

Roger

A 51%, comme d’habitude.

Georges

C’est incroyable !

Roger

Pourquoi ?

Georges

Que les intellectuels aient voté pour, à la rigueur, je peux le comprendre, mais les autres, les C ? Et c’est pourtant la majorité.

Roger

Mais bougre d’andouille, les autres, ils ne savaient pas qu’ils étaient des cons, puisqu’ils n’étaient pas encore répertoriés. Ils ne l’ont su qu’après. Avant ils espéraient.

Georges

Quelques-uns, peut-être, mais quand même, la plupart devaient bien se douter qu’ils n’étaient pas des intellectuels… Des gens comme toi, par exemple.

Roger

Oui d’accord, il y en avait.

Georges

Alors, ceux-là, pourquoi ont-ils voté « pour » aussi ?

Roger

Parce qu’ils étaient cons !

Georges

Ah oui ! ça c’est logique.

Roger

Tu vois !

Georges

Mais les 49% qui étaient contre, ils n’ont rien dit ?

Roger

On est en démocratie. Quand l’urne a parlé, le peuple s’incline.

Georges

Et il n’y a pas eu des remous par-ci, par-là ?

Roger

Il aurait pu y en avoir, mais la disparition subite de Blandichon a calmé les esprits. On ne manifeste pas contre un mort.

Georges

Ah ! c’est vrai que Blandichon est mort !

Roger

Hélas !

Georges

Tué par un contestataire ?

Roger

Non, il est mort de joie en apprenant les résultats de son référendum.

Georges

Justice immanente ! Il a été tué par où il avait péché.

Roger

Injustice, oui ! Le père du recensement méritait d’assister au moins aux premiers pas de son enfant.

Georges

Son enfant ? Dis plutôt son monstre. Ah ! Je te jure que si j’avais été là, on m’aurait entendu.

Roger

Pas plus que les autres mécontents.

Georges

Ah si ! Crois-moi, et j’aurais hurlé si fort que j’aurais fini par réveiller ce troupeau de veaux résignés.

Roger

Mais non ! ça s’est passé à cheval sur juillet et août. Les gens revenaient de vacances ou ils y partaient, alors tu sais…

Georges

Ah ! ça n’a pas changé, ça ! Toujours le même procédé : les guerres, les dévaluations, les hausses de prix, les impôts nouveaux… on dilue ça dans le soleil de l’été.

Roger

En plus, cet été-là, il y avait un temps exceptionnel, alors forcément…

Georges

On pensait plus au bronzage qu’à l’étiquette.

Roger

D’autant que la première année, ce n’était pas obligatoire de la porter sur le maillot de bain.

Georges

Parce que maintenant, ça l’est ?

Roger

Heureusement ! Sur les plages, c’était encore plus utile qu’ailleurs. A poil, c’était la pétaudière. On ne savait plus qui était qui : un type te disait quelque chose que tu ne comprenais pas. Tu lui répondais comme si c’était un con. Manque de pot, c’était un intellectuel, ça devenait grave.

Georges

Parce que tu crois vraiment que l’étiquette supprime ce genre d’erreur ?

Roger

Evidemment ! Maintenant, à toute heure, en tous lieux, tu sais immédiatement à qui tu as affaire.

Georges

Personnellement, je préfère découvrir peu à peu et par moi-même.

Roger

Ca prend du temps.

Georges

Pas tellement, hélas !

Roger

Ah si ! quand on tombe sur des zigotos comme toi… avec lesquels on ne sait jamais sur quel pied danser.

Georges

Tu ne le saurais pas davantage si j’avais une étiquette.

Roger

Mais si !

Georges

Mais non ! Un être humain, si simple, si fruste soit-il, ne se définit pas aussi succinctement.

Roger

Si tu vas par là, le galon aussi, c’est succinct. Pourtant ça suffit pour définir le militaire.

Georges

Je ne te suis pas bien.

Roger

S’il n’y avait pas de galon, comment saurait-on si on parle à un colonel ou à un deuxième classe ?

Georges

Ca renseigne sur le grade, pas sur l’homme, pas sur le caractère, pas sur l’esprit.

Roger

Ca éclaircit déjà les choses. Comme l’étiquette. Et crois-moi, avec ceux qui ont les deux : ça (il désigne ses galons), et ça (il désigne son étiquette), il n’y a pas beaucoup de risques d’erreur.

17 avril 2013

Agatha Christie : The Man in the Brown Suit

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Ah que coucou !

 

Et si aujourd’hui nous travaillons un peu notre anglais ? Oui, aujourd’hui je vous propose à nouveau un roman de la Reine du suspens :

 

The Man in the Brown Suit

(L’Homme au complet marron)

accessible à la lecture/téléchargement en cliquant ici

Format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par son concepteur-développeur : Adobe)

langue : V.O.


Nous ne retrouvons ici ni Miss Marple, ni Hercule Poirot… Seulement une jeune fille qui, intriguée, décide de mener l’enquête afin de comprendre qui a assassiné cette femme à Marlow, dans une maison appartenant à Sir Eustace Pedler. Anne Beddingfeld, tel est son nom, est l’unique fille d’un grand professeur qui étudie les cerveaux. Pensant qu’elle avait rencontré l’assassin de celle que l’on découvrira être l’actrice et danseuse Nadina dans le métro, près d’un autre cadavre, celui d’un homme… cet « assassin » revêtu d’une complet marron, Anne Beddingfeld estime qu’elle peut le retrouver grâce à une note dont elle est parvenue à prendre connaissance :


1 7.1.22 Kilmorden Castle

 

Mais que signifie cette note ? Qui l’a écrite ? Pourquoi ? A-t-elle un lien direct avec ces deux morts ? Où va-t-elle mené notre héroïne ? Et Sir Eustace Pedler, à Cannes le jour de la découverte du corps de Nadina, ne connaît-il réellement rien de cette histoire ? Et que penser de son secrétaire Mr Pagett ?


Et bien vous le saurez après avoir lu ce roman.


Bisous,

@+

Sab

17 avril 2013

22 : Babeth combat Raghreb (2/3)

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Ah que coucou !

 

Comme vous vous souvenez, les enfants, dans l’épisode précédent, Babeth fut obligée d’abandonner le combat contre Raghreb afin de mettre en sécurité sa meilleure amie : Chloé. Nous les avions laissé toutes les deux dans la grotte secrète protégée par Merlin où Babeth avait étudié la sorcellerie.

 

Cette décision ayant été prise par Babeth dans l’urgence, vous vous doutez, les enfants, qu’elle n’avait pas eu le temps de prévenir Merlin. Parce que Merlin ignorait que son ancienne élève était retournée à la grotte et sentant qu’il y avait deux personnes vivantes dans celle-ci, Merlin crut d’abord qu’elle avait été découverte, investie par des ennemis assez puissants pour avoir déjoué les pièges et qui devaient certainement avoir tendu une embuscade à ce grand maître… C’est pour cela qu’il décida, avant de pénétrer à l’intérieur, de lancer un sortilège pour immobiliser les intrus… et c’est ainsi que Chloé et Babeth se retrouvèrent figées tout en restant conscientes…

 

Chloé, encore sous le choc de ce qu’elle venait de vivre, fit une crise de nerfs en s’apercevant qu’elle ne pouvait maintenant plus bouger un seul muscle, sauf sa bouche. Elle hurlait si fort que Merlin, ne reconnaissant pas la voix d’un être humain – ses cris d’hystérie déformant sa voix la rendait comme tous les cris de terreur des petits mauvais sorciers quand ils constatent qu’ils vont bientôt mourir – ne s’aperçut pas tout de suite qu’il avait emprisonné Babeth et son amie. Ce n’est que lorsque les cris de Chloé se furent arrêtés que Merlin entra dans la grotte… et quel fut son étonnement quand il constata qu’il avait piégé Babeth qu’il s’empressa de libérer afin de lui demander des explications concernant cette intrusion en compagnie de Chloé. L’avait-elle menée jusqu’à ce lieu pour lui demander de l’aide et la détruire car elle s’était aperçue qu’elle était une de ses ennemies ? Mieux valait donc laisser figer cette malheureuse Chloé tant que Babeth ne s’était pas expliquée…

 

Une fois que Babeth ait tout expliqué à Merlin, Chloé fut libérée naturellement. Chloé, encore plus effrayée qu’à son arrivée, une fois libérée, décida de s’enfuir et courut vers la première porte qu’elle aperçut, et malgré les cris de protestation de Babeth, l’ouvrit et ce qu’elle découvrit la statufia. Oui, les enfants, Chloé tomba sous l’emprise d’une telle frayeur, qu’elle se statufia elle-même ! Il fallut donc que Merlin intervînt afin que Chloé, à nouveau, puisse être libre… mais avant tout, il décida qu’il fallait prendre certaines précautions et il décida de préparer pour Chloé une tasse de thé au jasmin qu’il lui fit boire après avoir déstatufié sa bouche. Une fois que cette boisson fut avalée par Chloé, il prononça les paroles magiques afin d’aider Chloé à se déstatufier…

 

Quelques minutes après, Chloé put s’asseoir calmement sur un des nombreux sièges… et moins d’une heure après, Chloé s’endormit enfin…

 

Une fois Chloé endormie, Babeth et Merlin purent parler « sorcier », « magie », « potions » et « formules magiques » en toute tranquillité… Contrairement à ce que croyait Babeth, Merlin savait qu’il n’était pas assez puissant pour combattre très longtemps un si puissant sorcier comme Raghreb dont la réputation avait fait le tour du monde magique. Sa cruauté était légendaire. Sa force était terrible. Merlin douta que sa jeune amie puisse en venir à bout car Babeth n’avait pas encore assez de puissance pour combattre un tel sorcier… Merlin encouragea donc Babeth à utiliser plus la ruse que des pouvoirs magiques que la puissance de Raghreb pouvait facilement retourner contre elle. Mais comment duper un sorcier si puissant et si rusé que Raghreb ? telle était la question à laquelle Merlin ne pouvait répondre hélas… Il fut donc décider d’appeler la Bonne Fée Marguerite à l’aide. Mais Babeth, étant poursuivie par Raghreb, il n’était pas question de prendre contact avec la Bonne Fée Marguerite par la voie habituelle, car cela serait trop aisé à Raghreb de trouver la source de cet appel et découvrir ainsi la cachette de Babeth, ainsi que ce nouveau logis de Merlin qu’il pourrait facilement tuer… oui, les enfants, Merlin avait transformé cette grotte en demeure.

 

Il fut donc décider que Merlin irait trouver la Bonne Fée Marguerite chez elle ; et en attendant l’heure de partir, Merlin apprit rapidement à Babeth quelques règles de sécurité pour éviter que la grotte ne soit découverte par Raghreb pendant la longue absence de Merlin.

« Babeth, avant de partir », commença Merlin, « promets-moi de ne pas utiliser de magie tant que je serai absent. Raghreb t’ayant découverte, il a surement dû se connecter sur ta magie pour pouvoir te retrouver. Si tu prononces la moindre formule magique, si tu utilises la moindre potion ; il sera tout de suite averti et apparaîtra tout aussi vite !

- Je te le promets, Merlin, » rassura Babeth, « tu peux partir en paix.

- Je pense pouvoir revenir dans 5 jours car il est très difficile de retrouver une fée sans l’utilisation de la magie… Prends bien soin de toi et de ton amie ! et ne la laisse pas sortir tant que Raghreb est en vie ! A bientôt, Babeth !

- A bientôt, Merlin. »

 

Vous comprenez maintenant pour quelles raisons, les enfants, je ne pouvais pas vous communiquer cette partie de l’histoire avant que le plan pour sauver Babeth ne fut mis en place. Raghreb aurait pu apprendre où se cachait Babeth et aurait pu la tuer très facilement. D’ailleurs pour continuer à protéger Babeth, nous continuerons l’histoire une fois que Babeth et Chloé seront en sécurité et Raghreb détruit… Eh oui, désolée les enfants, mais pour la sécurité de notre héroïne, nous verrons la suite de l’histoire plus tard…

 

Maintenant il est temps d’aller au dodo afin d’être en forme demain pour jouer. Alors faites un gros bisou à papa et un gros bisou à maman ! et au lit !!

 

 

Bisous,

@+

Sab

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16 avril 2013

Parkinson : une maladie neurodégénérative…

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Ah que coucou !

 

Plus notre espérance de vie est longue, plus il y a de probabilité que nous soyons touchés à notre tour par toutes ces maladie neurodégénératives comme la maladie de Parkinson, par exemple. Il est donc fort utile que nous nous renseignions au maximum afin de… pourquoi pas… pouvoir éviter toutes ces maladies quand notre tour sera venu...

 

La vidéo suivante nous propose quelques informations sur cellule victime de cette maladie : le corps de Lewy. Et nous nous apercevons que, certes, même si les connaissances permettent de comprendre l’origine de cette maladie, elles ne permettent pas encore de l’éradiquer.

 

 

Bisous,

@+

Sab

13 avril 2013

Soutien-gorge : pour ou contre ?

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Ah que coucou !

 

Depuis 1997, comme nous l’annonce l’article de presse paru dans le quotidien Le Monde (pour accéder à l’article, cliquez ici), le médecin du sport, le Dr Jean-Denis Rouillon, cherche à savoir si ce sous-vêtement est vraiment utile…

 

Regardons cela ensemble d’un peu plus près…

 

Ma première réaction avait été de me dire que voici un médecin qui cherche à nous empêcher de porter de la dentelle… ou que sa femme lui coûte trop en ce qui concerne ses dessous…

 

Mais ces réflexions-là ne concernent que l’aspect esthétique de la question et non l’aspect « utile » ou « bon pour la santé »… et, à la lecture de cet article, nous pouvons nous poser de sérieuses questions sur l’utilité de ces petites dentelles, souvent hors de prix ;)… même si nous savons, que pour faire du sport, rien n’est plus agréable que le port d’un bon soutien-gorge, sans aucune fioriture, qui maintient bien la poitrine lorsque nous devons courir, sauter, etc.

 

Bisous,

@+

Sab

11 avril 2013

Nicolas Gogol : Le Manteau

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose de voyager. Pour le lieu, choisissons Saint-Pétersbourg, la capitale des Tsars, pour la date choisissons… eh bien… pourquoi cette période où les tsars dirigeaient toutes les Russies ! Revenons au temps des Troïkas… oui, profitons-en pour remonter le temps… et rejoignons ce petit fonctionnaire Akaki Akakievitch, le triste héro de cette petite aventure narrée par ce grand écrivain russe qu’était Nikolaï Gogol :

 

Le Manteau

accessible à la lecture/téléchargement en cliquant ici

format : pdf

logiciel fourni gratuitement par son concepteur Adobe

Langue : français

 

Comme de nombreux fonctionnaires, ayant de petites fonctions, Akaki Akakievitch gagne très peu d’argent, suffisamment pour qu’il puisse vivre dans son petit appartement dans un quartier pauvre de Saint-Pétersbourg. Toutefois, malgré son maigre salaire, il s’en satisfait grandement car il aime son travail et refuse, pour tout l’or du monde, les promotions qui lui assureraient une meilleure « santé financière ».

 

Toutefois, le manteau d’Akaki Akakievitch montre des signes de vieillesse et devient si usé que le réparer est impossible. Il faut donc qu’Akaki Akakietvich s’achète un manteau neuf – ce qui est bien au-dessus de ses maigres moyens…

 

Cet ouvrage narre les pourparlers pour l’achat d’un nouveau manteau, ainsi que les démarches successives pour que le tailleur utilise les matières choisies afin qu’il n’y a, à la fin, de « mauvaises » surprises concernant le prix… Gogol nous décrit la fierté d’Akaki Akakietvich quand il porte, enfin, le manteau tant souhaité et tant attendu… mais il raconte aussi ce qu’advient du dit-manteau le soir de son acquisition par Akaki Akakietvich et explique la raison pour laquelle les passants se font dérober leurs manteaux quand ils traversent un certain pont, à une certaine heure…

 

Mais je ne vais pas vous raconter là toute l’histoire palpitante, et vous laisse la découvrir…

 

Bonne lecture !

Bisous,

@+

Sab

27 mars 2013

21 : Babeth combat Raghreb (1/3)

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Ah que coucou !

 

Oups... J'ai oublié de poster ce billet cette nuit... désolée!

 

Vous vous souvenez surement les enfants que dans le dernier épisode, Babeth étant nouvellement diplômée, cela avait étrangement étonné le puissant sorcier Raghreb qui décida d’aller voir comment un être humain, dont la réputation est de ne pas être un membre du monde magique, ait pu connaître et réussir des épreuves magiques…

 

Raghreb soupçonna donc que cette humaine n’était autre que la princesse disparue, la fille unique de l’ancien couple royal Brokmar et Dragui. Il se précipita donc sur la planète Terre pour vérifier si ses soupçons étaient fondés.

 

Quelle fut sa surprise de reconnaître dans les traits de Babeth, de nombreux points communs physiques ave Dragui… Oui, les enfants, Babeth ressemble de plus en plus, trait pour trait, à sa maman (si on passe outre la couleur de peau : la reine Dragui était verte de peau, comme tous les sorciers et les sorcières, tandis que Babeth a la peau blanche, légèrement hâlée par le soleil).

 

Raghreb, ravi, se décida d’approcher Babeth en utilisant la ruse afin qu’elle ne le découvre pas avant qu’il ait réussi à l’approcher et à la tuer. Il prit donc la première revue destinée aux jeunes filles où se trouvent de nombreux beaux jeunes et musclés garçons. Le questionnaire qui l’y trouva, l’aida à définir le physique masculin le plus recherché par des filles qui ont la même apparence et le même âge que Babeth, et se transforma en un jeune homme dont la beauté fit craquer de nombreuses filles qu’il croisait. Toutes se retournaient à son passage, certaines poussaient même de petits cris d’admiration tellement elles admiraient sa beauté. La meilleure amie de Babeth tomba même sous son charme et accepta de le présenter à Babeth.

 

Contrairement à son espérance, Babeth ne semblait pourtant pas tomber sous son charme. A votre avis, les enfants, pourquoi Babeth ne tomba-t-elle pas follement amoureuse de Raghreb ?

 

Comme nous sommes tous curieux, un peu trop même, et malgré que cela soit très mal, nous allons lire un passage du journal intime de Babeth, le passage où elle décrit la forme humaine de Raghreb…

 

[…]

J’ignore pour quels motifs, mais ce nouvel ami de Chloé me met mal à l’aise… Même s’il est vrai qu’il est craquant, même s’il est vrai qu’il est aimable, j’ai la sensation qu’il y a, chez lui, quelque chose qui ne va pas.

Chloé est folle de lui et est prête à faire tout ce qu’il lui demandera. Elle s’imagine déjà se marier avec lui, vivre avec lui jusqu’à la mort un passionnant amour. Pourtant… Lui, est-il amoureux de Chloé ? Je commence à en douter…

Il semble prévenant envers Chloé… mais je m’aperçois que cette prévenance n’est que pour permettre à Chloé de satisfaire un de ses désirs, à lui !

Il semble amoureux de Chloé… mais il me regarde étrangement, comme s’il faisait semblant d’être amoureux de Chloé pour m’approcher, moi.

Quand Chloé me raconte comment s’est déroulée un rendez-vous entre eux, elle me répète certaines questions qu’il pose à mon sujet en prétendant qu’étant sa meilleure amie, il est normal que son futur mari désire en savoir plus sur moi…

 

Je sens qu’il n’est pas franc. Je sens qu’il est un menteur. Je sens qu’il est égoïste et ne s’intéresse qu’à lui.

 

J’en parlerai à la Bonne Fée Marguerite la prochaine fois que je la rencontrerai.

[…]

 

Quelques jours plus tard, Babeth rencontra la bonne Fée Marguerite qui, pour lui permettre de voir le véritable visage du petit ami de Chloé, lui confia un sachet contenant la poudre de vérité et lui indiqua quelle formule il fallait prononcer en même temps.

 

Babeth se mit donc à la recherche de sa meilleure amie afin de savoir où elle trouverait ce garçon et, pensant bien faire, demanda à Chloé de l’accompagner…

 

Raghreb s’était installé dans une superbe villa et s’était entouré de nombreux domestiques. Il organisait souvent des fêtes somptueuses autour de sa piscine qui était à l’intérieur d’une grande pièce d’où on accédait à une terrasse qui menait à un sauna. A ces fêtes étaient invités principalement tous les amis de Babeth – il espérait ainsi pouvoir attirer Babeth chez lui et lui tendre un piège. Quel fut donc son étonnement quand il vit Babeth à sa porte, accompagnée de Chloé, alors qu’il n’y avait aucune fête à ce moment-là…

 

D’un autre côté, Babeth fut déçu que ce soit un domestique qui ouvrit la porte… elle avait espéré pouvoir profiter d’un moment de surprise pour lancer sur Raghreb sa poudre…

 

Quand elles furent introduites dans un salon où Raghreb devait les rejoindre, elle décida de changer de tactique d’attaque.

 

Quelques minutes plus tard, Raghreb les rejoignit, vêtu tel un Apollon, faisant ressortir ses yeux d’un bleu océan.

 

« La mettre en confiance, puis attaquer ! » pensa Raghreb.

« Le mettre en confiance, puis lui lancer la poudre ! » pensa Babeth…

Comme vous les constatez, les enfants, les deux protagonistes sont prêts à se livrer bataille… La victoire appartiendra certainement au premier qui attaque…

 

Ce fut Babeth qui, la première, ouvrit les hostilités en déversant sur Raghreb la poudre magique et en prononçant au plus tôt la formule magique : « Que cette poudre dévoile la vérité ! » Mais ce fut elle aussi qui fut étonnée du résultat ! Alors qu’elle pensait entendre un garçon montré à Chloé son véritable visage, elle vit apparaître devant elle un puissant sorcier, qui, découvert, lança tout de suite un puissant éclair en direction de Babeth. Chloé, prit peur, affolée, tenta de se dissimuler derrière un fauteuil qui, d’un seul coup, disparu : le puissant Raghreb avait transporté tout le monde dans le Royaume des Sorciers et des Sorcières en un éclair. Chloé crut vivre un véritable cauchemar, elle ne comprenait plus rien, elle ignorait où elle se trouvait. Elle criait. Elle pleurait. Elle suppliait.

 

Pendant ce temps Babeth évitait de justesse les différents éclairs mortels que lui lançait Raghreb. Elle n’avait pas prévu ça, non, elle ne l’avait pas prévu…

 

« Vite, réagir et attaquer pour sauver Chloé et moi ! » pensa Babeth qui vînt une nouvelle fois d’échapper à un autre éclair. Elle tenta d’observer au plus vite les alentours. Où sont-ils ? Que pourrait-elle utiliser pour se défendre ? Là, un caillou ! vite ! il faut l’attraper et le lancer à Raghreb afin de le déstabiliser le temps de réfléchir un peu et atteindre, pourquoi pas, le rocher, là, derrière, qui pourrait servir de bouclier quelques secondes, le temps de souffler…

 

Le caillou, lancé par Babeth, atteignit Raghreb à l’œil, qui se mit à hurler si fort que d’autres sorciers, intrigués, s’approchèrent…

 

« Vite ! il faut mettre Chloé à l’abri ! Je reviendrai plus tard pour les exterminer !!! » choisit Babeth. Elle courut alors vers sa meilleure amie et, ensembles, elles disparurent…

 

Raghreb entra alors dans une immense colère, qui fût si grosse que la terre de tous les royaumes magiques se mit à trembler. La puissance de ce séisme causa une panique générale parmi les membres de la communauté magique.

 

Pendant ce temps-là, Babeth, en fuite avec Chloé, se dirigea vers la grotte secrète, protégée par Merlin où elle espérait qu’aucun sorcier, aucune sorcière, ne pourrait les atteindre. Elle espérait pouvoir y laisser là, en toute sécurité, Chloé tremblante, apeurée totalement par ce dont elle venait être témoin, et avoir suffisamment de répit afin d’élaborer une stratégie d’attaque visant à éliminer tous ses ennemis… Y parviendra-t-elle ? Vous connaîtrez la suite la prochaine fois, les enfants… En attendant, au lit ! Soyez sages si vous voulez que Papa et Maman vous autorisent à connaître la fin de ce combat ; et n’oubliez pas un bisou à Papa et un bisou à maman avant d’aller au dodo.

 

Bisous,

@+

Sab

26 mars 2013

Henri de Toulouse-Lautrec (1864 – 1901)

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Ah que coucou !

 

Toulouse-Lautrec fait partie de ces peintres dont j’admire le travail et qui, grâce à son art, nous apporte un témoignage sur la façon de vivre de nos ancêtres même si ses sujets sont le plus souvent pris parmi les prostituées et les ivrognes. Pourtant c’est le tableau que vous voyez ci-dessus, Danseuse assise aux bas roses, qui a atteint le record de 13,2 millions d’US $ lors d’une adjudication en 1990.

 

Ce peintre avant-gardiste a, ce que nous nommons, un sacré coup de crayon qu’il utilise aussi bien pour l’art, que pour la caricature, ou tout simplement, la publicité. Il croque facilement, rapidement, nerveusement, ce qui donnent ces lignes tracées d’un trait que l’on reconnaît dans tous ces tableaux.

 

En observant un peu mieux ses œuvres, nous ne pouvons que deviner que « Toulouse-Lautrec ne se contentait pas d’observer : il était partie prenante du monde qu’il peignait. Son coup de pinceau à l’économie et ses matériaux simples sont aussi élémentaires et directs que ces sujets. Il utilisait de la peinture diluée avec de la térébenthine pour une empreinte fluide et rapide et un carton sans apprêt qu’il n’essayait pas de camoufler et dont il exploita la rugosité, la couleur et la capacité d’absorber la peinture diluée. »

 

Ses œuvres ont été acquises par de nombreux musées et c’est en France (Cocorico !) que nous en avons le plus… Vous pouvez voir ces ouvrages principalement au Musée d’Orsay, à Paris, et au Musée Toulouse-Lautrec, à Albi.

 

Toutefois, pour ceux qui ne peuvent pas se rendre dans une exposition dédiée à Toulouse-Lautrec, j’ai découvert sur la toile un court film montrant presque toutes les œuvres de ce grand peintre français (je croyais qu’elles étaient toute présentes, mais la collection n’est malheureusement pas complète, il en manque quelques-unes, celles qui sont la propriété des musées américains et qui nous montre des scènes du Moulin-Rouge…)

 


Bisous,

@+

Sab

25 mars 2013

Germaine Acremant : Ces dames aux chapeaux verts

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose un livre que je n’ai connu seulement quand ma maman à moi l’avait acheté pour que je puisse le lire alors que je n’avais quoi ? 11 – 12 ans… la dernière version filmée (interprétée par… vous n’avez qu’à regarder la couverture du livre) venait de sortir sur les écrans… Oui, aujourd’hui je vous propose (sans toutes les coquilles contenues dans la version originale ;)) :

 

Ces dames aux chapeaux verts

n'est plus accessible gratuitement à partir de ce blog

(accessible à la lecture/téléchargement en cliquant ici)

format : pdf

(logiciel fourni gratuitement par son concepteur : Adobe)

langue : français

 

Dans ce livre ce qui m’a le plus intéressé, c’est ce témoignage des mœurs qui avaient encore cours au début du 20e siècle dans ces villes de province. L’auteur se sert d’Arlette, (jeune fille, Parisienne jusqu’au bout des doigts, dont le père se suicide suite à des problèmes financiers, ce qui amène que son frère Jean se retrouve en Afrique afin de faire fortune, et qu’elle est recueillie par 4 cousines, vieilles filles de leur état, les sœurs Davernis, surnommées : « les dames aux chapeaux verts »), pour confronter deux styles de vie (l’une parisienne et l’autre provinciale) et les différences de mœurs (modernes à Paris contrairement à la Province où l’on tient compte du qu’en dira-t-on). Grâce au personnage d’Arlette l’auteur nous montre aussi l’évolution des mœurs : Arlette n’a pas peur de parler à des hommes, Arlette sait conduire une voiture, Arlette sait jouer au tennis, Arlette est instruite, Arlette n’a pas peur de se promener seule en ville, etc. Evidemment cela ne va pas sans quelques heurts avec l’ainée de ses cousines Davernis : Telcide, vieille fille de plus de cinquante ans qui veut « dompter » cette jeune fille trop gâtée par son père qui lui laissait faire tout ce qu’elle voulait.

 

Mais voilà, alors qu’Arlette ne voyait en ses cousines que 4 filles totalement ridicules, elle découvre, petit à petit une toute autre réalité et termine par les apprécier, même l’effroyable Telcide qui voulait profiter de la situation en tant que « tutrice d’Arlette » pour lui faire épouser un certain Eugène Duthoit, un professeur imbu de sa personne et totalement ridicule.

 

Mais, comme toutes les histoires, celle-ci pourrait se terminer par : « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » si l’histoire ne s’arrêtait pas par les 2 mariages ! Mariage de qui ? à vous de le découvrir ! ;)

 

En attendant, je profite de ce post pour vous faire découvrir un petit bijou datant de 1929. Il s’agit d’un extrait de la première version filmée de cet ouvrage :

 

 

Bonne lecture !

 

Bisous,

@+

Sab

23 mars 2013

Agatha Christie : Meurtre en Mésopotamie

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Ah que coucou !

 

Aujourd’hui je vous propose une énigme proposée par la reine du suspens et la mère d’un certain détective belge très célèbre : Hercule Poirot et celle d’une retraitée tranquille : Miss Marple. Elle est l’auteur de nombreux romans policiers (une forme de littérature que je trouve déstressante, alors très présente dans ma bibliothèque), énigme qui n’est autre que :

 

Meurtre en Mésopotamie

Accessible au téléchargement/lecture en cliquant ici

format : pdf

(logiciel fournit gratuitement par son concepteur : Adobe)

langue : français

 

Quand on présente cette grande dame de la littérature anglaise, il est usuel de commencer par un de ses romans les plus connus : Le Crime de l’Orient-Express, pourtant moi, je préfère commencer par cette autre histoire narrant une enquête d’Hercule Poirot sur un double meurtre dans cette mission archéologique américaine au cœur de l’Irak. Pourquoi ? peut-être qu’en tant qu’épouse d’un archéologue elle-même, Agatha Christie y a glissé quelques unes de ses expériences personnelles… Oui, en lisant ce roman (la façon dont se déroule cette mission archéologique menée par le célèbre Pr Leidner) nous ne pouvons pas nous empêcher de penser que telle est la vie réelle dans toutes les missions archéologiques : relations entre les archéologues, déroulement de la vie pour leur famille qui les accompagne, relation avec les forces de l’ordre, relation avec la domesticité, déroulement des chantiers… Oui, Agatha Christie peut être considérée comme étant une des témoins privilégiés de cette façon de vivre le plus proche du chantier dans des conditions parfois…

 

Mais ce témoignage ne va pas au-delà de son expérience de la vie dans les missions archéologiques. Elle n’est pas cette Mme Leidner qui a été assassinée dans d’étranges conditions : fenêtre fermée, porte donnant sur une cour intérieure dont on ne pouvait accéder sans passer devant toute la domesticité de la maison qui discutait et riait près du porche… D’ailleurs voici un croquis qui vous montre comme était le camp de base de la mission :

 

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Comme elle n’est pas non plus cette malheureuse Anne Johnson qui mourut, elle aussi, dans d’atroces et horribles souffrances qui furent terribles à supporter, même par une infirmière expérimentée comme Miss A. Leatheran qui réussit toutefois à récolter les derniers mots prononcés par cette moribonde qui mourait dans ses bras des suites de l’absorption d’acide chlorhydrique… derniers mots qui furent : « la fenêtre… miss… la fenêtre ».

 

Mais il y a aussi une seconde raison pour laquelle je propose ce livre aujourd’hui…

Comme certains ont pu s’en apercevoir, TMC propose la série télévisée Poirot actuellement, interprété par un excellent acteur : David Suchet. Bon, il n’est pas mon acteur préféré pour ce rôle de Poirot qui doit mêler l’élégance d’un temps révolu (même pour l’époque où Agatha Christie le place) à une forte dose d’arrogance (personnellement je trouve que David Suchet n’accentue pas suffisamment ce trait de caractère dans son jeu). Même si cette série est ma foi, assez bien interprétée, même si les costumes respectent bien la période où Agatha Christie a voulu placé ses personnages, même si les décors sont, il faut l’avouer, bien trouvés, nous pouvons toutefois ressentir une forte déception quant au respect des enquêtes, des histoires.

 

Prenons justement cette enquête (pas d’inquiétude, je ne vais nullement donner le nom du coupable). Le roman tel qu’Agatha Christie l’a écrit et tel que vous pouvez le lire est présenté sous la forme d’un livre écrit par cette infirmière, étrangère à la mission, mais témoin involontaire des événements et de l’enquête. Cette infirmière ne ménage pas l’arrogance d’Hercule Poirot, qui n’apparait dans l’histoire qu’à partir du chapitre 13. En effet, elle n’hésite pas à se moquer des erreurs linguistiques que fait cet « arrogant petit homme » en anglais… en effet, à un moment donné dans l’histoire, Poirot lui demande de faire semblant de « s’être torché la cheville » lors d’une expérience, cheville qu’il se torche lui-même le lendemain ;)… elle n’hésite pas non plus à nous retranscrire certains propos de Poirot…

 

Tout ceci n’est pas montré dans l’épisode. Pourtant cela dégage une certaine note d’humour…

 

Par contre, dans l’épisode, comme dans tous les autres, les scénaristes n’ont nullement respecté l’histoire.

Dans le livre, Poirot est seul en Mésopotamie. Dans le film, il est accompagné de son ami Hasting.

Dans le livre, Poirot est quémandé par le Dr Reilly qui a appris que Poirot allait être de passage dans la région afin de regagner la Syrie avant de prendre l’Orient-Express pour regagner Londres. Dans le film, c’est Bill Coleman, prétendu neveu d’Hasting (c’est du moins ce que le scénaristique veut faire croire aux spectateurs), qui demande à son oncle de venir lui rendre visite à la mission. Et c’est Hasting qui amène Poirot.

Dans le livre, Mrs Leidner meurt avant l’arrivée de Poirot. Dans le film, Poirot a le temps de faire la connaissance de Mrs Leidner.

Dans le livre, M. Mercado assiste à la réunion finale quand Hercule Poirot fait connaître les conclusions de son enquête à toute l’assemblée. Dans le film, M. Mercado se suicide bien avant et Mme Mercado part vivre à l’hôtel…

 

Et je pourrais encore donner de nombreux autres exemples du non-respect du contenu des romans d’Agatha Christie. Et ça, dans tous les épisodes que j’ai visionnés jusqu’à maintenant ! L’histoire n’est nullement respectée. Les seules choses en commun avec l’œuvre originale d’Agatha Christie ne sont que l’identité de la victime principale et l’identité du meurtrier ! Sinon :

 

ABSOLUMENT RIEN DE COMMUN !!

 

Oui. Le scénariste s’appuie sur la notoriété d’Agatha Christie et de David Suchet pour vendre sa propre histoire. C’est pour cette raison, maman, que je n’aime pas cette série ;).

 

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Bisous,

@+

Sab

22 mars 2013

Le Capitalisme

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Ah que coucou !

 

Parce que nous vivons dans un pays dont le système économique est le capitalisme, nous commençons donc notre étude par celui-ci.

 

Hier, nous avons vu la définition du « capital » (pour accéder au billet le concernant, cliquez ici), base même du capitalisme... Bon, vite fait, répondons ensemble à la question suivante : Qu’est-ce qu’un système économique ?

 

Pour F. Peyrroux, le système est « un ensemble cohérent d’institutions et de mécanisme de la production, de la consommation et de la répartition et un style de vie, c’est-à-dire une interprétation générale traduite en actes de la vie sociale reposant sur une hiérarchie déterminée de valeurs ». Un système est donc un « ensemble cohérent de structures dépassant le seul cadre économique », d’où l’expression de système économique et social.

Mais dans la réalité, on ne retrouve pas les caractéristiques d’un système à l’état pur. La cohérence entre les structures réelles peut n’être que partielle. Pour désigner un système concret on parle de régime économique.

Source :

Dico-economique-et-social

 

Maintenant que nous sommes tous d’accord sur la définition du système économique, nous pouvons continuer.

 

Petites recherches dans la numérisation de l’autre jour et voilà ce que nous apprend le dictionnaire économique.

 

 

Le capitalisme, un système économique

Les sociétés françaises, nord-américaine, suédoise, malgré leur diversité, ont un certain nombre de points communs fondamentaux : elles appartiennent au même système économique.

 

Pour comprendre un système économique, on peut construire un modèle. Quelques traits généralement admis permettent de définir les éléments fondamentaux du capitalisme :

1. La propriété des principaux moyens de production et d’échange est privée.

2. La plupart des objets produits sont des « marchandises », c’est-à-dire des biens produits pour être vendus. La finalité de la production est l’échange et non la consommation directe. On produit pour vendre sur un marché.

3. Les individus sont « libres » de vendre, d’acheter, de passer des contrats en suivant la voie la plus favorable à leur propre intérêt, ce qui s’exprime le plus souvent sous la forme de la recherche profit maximum qui est la finalité essentielle de la production.

4. Une fraction importante de la population vend sa force de travail contre une rémunération : ce sont des salariés (80% de la population active dans la France actuelle). La détention du capital est source de revenus (profits, intérêts, rentes).

 

L’analyse libérale

Pour les libéraux, la propriété privée et la recherche de l’intérêt personnel assurent, en dehors de toute planification d’ensemble (centralisée), la meilleure allocation possible des ressources.

Le marché est l’élément central du modèle libéral du capitalisme. Il assure à chacun en fonction de sa dotation initiale de biens, une satisfaction maximale. Cette allocation optimale peut résulter soit du seul jeu du marché (libéraux, néo-classique…) ou nécessiter l’intervention correctrice de l’Etat (Keynes…).

Les libéraux considèrent que la liberté d’entreprendre fait partie de l’ensemble des libertés et que maintenir cette liberté est la garantie du maintien de toutes les libertés. Le profit est la juste rémunération de l’activité d’entreprise.

Pour Schumpeter, le capitalisme est animé par les entrepreneurs qui découvrent de nouvelles idées, et recherchent les moyens (y compris le capital proprement dit) de les mettre en œuvre. L’entrepreneur, dans ce sens, ne se confond pas nécessairement avec le capitalisme.

 

L’approche marxiste

L’approche marxiste se veut critique de l’économie politique « bourgeoise », et la dénonce comme faisant l’apologie du système existant. Pour elle, le capitalisme est un mode de production historique et daté. Il est défini par les rapports de production et les forces productives :

 

1. Des rapports de production comprenant :

A. Les rapports de propriété :

Le capitalisme est caractérisé par la propriété privée des moyens de production. La possession par un individu de sa voiture, de ses chaussures, ne définit nullement des rapports de propriété capitaliste. Seules la possession par un groupe d’individus des moyens de production et d’échange, et la non-possession corrélative par tous les autres, fondent le capitalisme.

Les rapports de propriété déterminent les rapports de classes.

 

B. Les rapports de classes

Ceux qui possèdent les moyens de production constituent la classe des capitalistes : « la bourgeoisie ». Ceux qui animent les moyens de production et produisent : « les prolétaires ». Ces deux classes sont antagonistes car la « bourgeoisie » exploite le prolétariat en prélevant la « plus-value ». Les capitalistes dirigent le processus de production.

 

2. Des forces productives

Le capitalisme révolutionne les forces productives. Sous l’aiguillon de la concurrence, chaque capitaliste doit acheter de nouvelles machines, organiser de façon efficiente de nouvelles productions. « La richesse des sociétés dans lesquelles règne le monde de production capitaliste, s’annonce comme une immense accumulation de marchandises » (Marx, Le Capital).

 

Mais, pour Marx, il existe une contradiction entre les forces productives qui garnissent la multiplication des richesses et les rapports de production qui conduisent à une limitation de la masse salariale et donc de la consommation des salaires. Cette contradiction est source de crises.

 

Source :

Dico-economique-et-social

 

Nous allons un peu développer ce capitalisme tel qu’il est développé par les communistes, afin de comprendre un peu mieux comment ils parviennent à associer leurs idéaux politiques et économiques avec la réalité de fournir à leur population les moyens d’existence, un travail… C’est ce qu’on appelle :

 

le Capitalisme monopoliste d’Etat

 

ce qui est une autre façon de voir les choses…

 

Mais ce style de capitalisme sert aussi à définir l’intervention de l’Etat dans l’économie via les différentes administrations créant de l’emploi et des produits : SNCF, la police, la DDE, etc.

 

La théorie du capitalisme monopoliste d’Etat, développé par le parti communiste français (Herzog, Boccara…), cherche essentiellement à analyser en quoi les interventions de l’Etat visent à réguler l’activité économique et à contrecarrer la baisse tendancielle du taux de profit. Ces théoriciens relèvent un ensemble d’éléments qui transforment le capitalisme :

 

1. De grandes unités économiques, « monopoles » et entreprises multinationales, contrôlent une part croissante de la vie économique.

2. L’Etat est au service des monopoles. Par exemple, des occasions notables de profit liées à la masse de ses commandes.

3. Les entreprises publiques sont victimes par rapport aux entreprises privées d’une sous-rémunération de leur capital du fait des choix de l’Etat qui limite souvent les prix payés par les industriels. Ainsi les capitaux publics, étant rémunérés en dessous du taux de profit moyen, les capitaux privés peuvent augmenter leurs propres profits.

 

Ceci permet de limiter la baisse tendancielle du taux de profit pour les capitaux privés. Loin de supprimer ou d’atténuer la recherche du profit, de modifier le calcul économique privé, le capitalisme monopoliste d’Etat mettrait donc au service des monopoles l’ensemble des appareils étatiques.

 

Nouveaux critères de gestion

Les « nouveaux critères de gestion » proposent de maximiser la valeur ajoutée et non le seul bénéfice. L’objectif est de maximiser la rémunération des travailleurs et d’augmenter leur qualification.

 

Source :

Dico-economique-et-social

 

Ces interventions de l’Etat dans l’économie sont-elles bonnes ? pertinentes ? efficaces ? La réponse dépend de chacun de nous. Toutefois, moi, je trouve que ces monopoles sont néfastes car les risques de corruption sont immenses et la tentation aidant… ;)

 

Que l’Etat participe, lui aussi, à la vie économique du pays, c’est tout à fait normal, les entreprises n’ont pas à faire du « social » et nous savons, de nos jours, avec la croissance du chômage et des retraités, qu’il faut que l’Etat soit propriétaire aussi d’entreprises pour générer des bénéfices et ainsi gagner de l’argent afin de limiter au maximum les prélèvement fiscaux sur sa population… maintenant on peut critiquer leur façon de gérer ses entreprises qui ne rapportent pas autant qu’elles le devraient et qui pourtant ne pratiquent pas les prix les plus bas du marché (telle qu’elles ont l’obligation de le faire). Est-ce dû à une mauvaise gestion ? à de la corruption à certains niveaux de la hiérarchie ? les bénéfices sont-ils détournées ? le marché est-il le seul responsable ? Là, à chacun nos opinions ;).

 

Bisous,

@+

Sab

21 mars 2013

Le Capital

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Ah que coucou !

 

Le système économique de la France étant le capitalisme, même si cela déplaît à certains, nous allons aborder aujourd’hui, avant de l’étudier ainsi que les autres systèmes économiques, l’objet même du capitalisme : le Capital.

 

Comme j’ai numérisé le dictionnaire économique dont j’ai tiré déjà certaines définitions, je vous recopie, ci-dessous, la définition donnée par ce dictionnaire qui a déjà défini par nous le libéralisme, l’économie et le budget (oui, c’est plus rapide et plus simple ;) surtout avec une Sab un tantinet paresseuse mdrrr !! Non, mais j’ai tant à lire actuellement que je ne peux malheureusement pas formuler le contenu d’un cours traitant du capital. Jusqu’à aujourd’hui j’ignorais totalement que le fait de vouloir créer son entreprise signifiait aussi beaucoup, beaucoup, beaucoup lire – et les textes, faut les voir, ils n’appliquent en rien les règles de la littérature – j’explique : j’adore lire, j’adore surtout les auteurs classiques, et bien, ceux qui écrivent les informations et les directives à suivre, je les soupçonne d’être archi-nuls en littérature, faut voir les tournures de phrase !!! c’est sûr : ils ont complètement oublié les règles de grammaire et de syntaxe acquises au CM2 !!! Et encore, moi j’ai de la chance, j’ai étudié l’économie générale et d’entreprise ainsi que le marketing et la législation commerciale !! imaginez la somme de lecture que doivent ingurgiter les malheureux qui n’ont jamais étudié ces matières !!! Je les plains et JE COMPATIS sincèrement !! Oui, si vous voulez créer votre entreprise, soyez d’abord d’excellents littéraires, cela vous permettra de comprendre les textes contenant de nombreuses fautes de syntaxe !!! J’avoue, il y en a un, j’ai abandonné d’essayer de comprendre tellement il était écrit en français incompréhensible) :

 

 

Le terme « capital » est souvent utilisé comme équivalent du mot « patrimoine ». C’est alors l’ensemble des biens que possède un individu ou un groupe.

Le mot « capital » est utilisé dans des sens souvent très différents de l’usage courant, et le passage non explicite d’une acception du terme à une autre est souvent source de confusion.

 

Terminologie libérale

Capital technique

Le capital technique est un ensemble de biens matériels permettant de créer de nouveaux biens dotés d’utilité.

Il permet d’opérer un détour de production : au lieu d’aller chercher de l’eau au puits, un individu peut décider de construire une canalisation et une pompe lui permettant d’obtenir de l’eau sans effort. Il n’a intérêt à acquérir ce capital que si la somme de travail consacrée à l’élaboration de cette installation est inférieure à celle que constitue le fait d’ailler à chaque fois chercher de l’eau. Il doit tenir compte, pour effectuer son calcul, du temps pendant lequel il pense pouvoir utiliser cette canalisation. L’exemple précédent se situe au niveau réel, mais l’entreprise effectue ses calculs de rentabilité en termes financiers.

Le capital fixe est la partie du capital dont la durée de vie s’étend sur plusieurs cycles de production (machines, bâtiments).

Le capital circulant désigne la partie du capital qui disparaît dans un seul cycle de production (matières premières…).

Les diverses branches industrielles se distinguent par la quantité de capital nécessaire pour produire un euro de produit. Le « coefficient de capital » est le rapport :

 

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Il permet de savoir que pour 1 € de marchandises produites, il a fallu dépenser x€ de capital (machines, bâtiments, matières premières…).Lorsque ce rapport est élevé, on dit que l’activité considérée est capitalistique.

 

Les capitaux d’une entreprise

La plupart des entreprises fonctionnent partiellement avec des ressources financières apportées par leurs propriétaires et font, pour le reste, largement appel aux multiples formes de crédit bancaire et autres. Si la rentabilité que rechercher l’entreprise est celle des ses fonds propres, il n’en reste pas moins que l’« efficacité » de l’entreprise est liée à l’ensemble des capitaux qu’elle utilise (Bilan).

On distingue les capitaux propres qui regroupent l’ensemble des capitaux qui appartiennent à l’entreprise (capital + réserves + bénéfices) des capitaux étrangers qui sont constitués par l’ensemble des dettes de l’entreprise.

Les capitaux permanents sont ceux qui restent de façon durable à disposition de l’entreprise, ils comprennent les capitaux propres et les dettes à long terme.

 

Capital à risque (Venture capital)

L’expression « capital risque » est utilisée pour qualifier des sociétés qui effectuent des investissements dans des secteurs novateurs et qui défrichent des marchés nouveaux comportant des possibilités de gains exceptionnellement élevés mais aussi des risques de faillite importants.

 

Productivité et productivité marginale du capital

Si l’on désigne par Y la valent de la production lors d’une période donnée, et par K la valeur du capital utilisé durant cette période, Y/K constitue la productivité du capital.

Y/K est l’inverse du coefficient de capital, et son interprétation est aisée : Y/K représente pour 1€ investi en capital, le nombre de € obtenus en marchandises produites.

Si l’entreprise augmente son capital de aK durant une période et que la valeur de sa production varie de aY, aY/aK est la productivité marginale du capital.

 

Productivité apparente du capital

L’INSEE définie la productivité apparente du capital comme le rapport valeur ajoutée divisée par le capital fixe.

 

Dans l’analyse libérale le capital est un facteur de production qui, combiné avec le travail, permet d’obtenir une certaine production. Ce qui distingue l’analyse libérale de l’analyse marxiste sur ce point, c’est que, pour les théoriciens libéraux, le capital au même titre que le travail, engendre de la valeur.

 

 

Vocabulaire marxiste

Pour Marx, le capital n’est pas seulement un ensemble de choses ou un flux financier mais aussi un rapport social. Dans le système capitaliste, il faut que ceux qui possèdent les moyens de production trouvent des travailleurs à employer, que la loi définisse le droit de propriété, le droit du travail… Pour Marx, il y a dans le capital deux formes essentielles :

 

Le capital constant : ce sont les machines, les bâtiments, les matières premières, l’énergie, bref, tout ce qui résulte du travail passé et qui est utilisé pour forger des marchandises. Ce travail passé est détruit dans la production et se trouve incorporé sous une forme nouvelle dans les objets créés ; ainsi, des tôles d’acier vont être utilisées pour fabriquer des portières de voiture.Le capital constant transmet sa valeur au nouveau produit mais ne peut créer de valeur nouvelle.

Le capital variable : la force de travail a la propriété de créer une valeur supérieure à celle qui est nécessaire à sa propre reproduction, d’où la dénomination de variable. En moyenne, le salaire versé est inférieur à la valeur des produits qu’il permet de réaliser, moins la valeur du capital constant qui y est incluse. C’est cette différence qui constitue la plus-value, source de l’accumulation.

 

Il faut distinguer ces termes des notions de capital fixe et de capital circulant définies ci-dessous.

 

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Une industrie lourde se caractérise par une composition organique du capital très élevée.

Source :

Dico-economique-et-social

 

Concernant cette dernière partie, si vous souhaitez de plus amples renseignements, je vous conseille de lire Le Capital écrit par Karl Marx que vous trouvez facilement à télécharger sur la toile – de nombreux liens et nombreux formats sont disponibles ;) – si ce n’est pas encore fait… Ce livre est bien, il décrit bien une autre forme de système économique beaucoup plus humaine que la nôtre… quelque part, en lisant cet ouvrage, nous comprenons parfaitement quelles raisons motivent certaines personnes à souhaiter ce système économique (que nous aborderons plus tard), mais hélas, appliquer les théories émises par Karl Marx semble être impossible comme nous pouvons en juger dans les pays ayant adopté ce système où l’on constate une autre réalité économique, très différente de celle rêvée par Karl Marx comme nous le verrons plus tard…

 

Bisous,

@+

Sab

20 mars 2013

20 : Babeth passe son diplôme de sorcière…

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Ah que coucou !

 

Oui, les enfants, il est impossible de vous narrer toutes les histoires qui arrivent à Babeth durant son séjour sur notre planète, grandissant telle une petite fille, rencontrant les mêmes problèmes, les mêmes difficultés que tout autre enfant. Nous allons donc passer quelques années pour arriver directement à celle où Merlin et la bonne fée Marguerite lui font passer son examen final de sorcellerie afin de vérifier si maintenant, elle est apte à se défendre par elle-même contre les autres sorciers qui continuent à la chercher…

 

Ce fut le jour de l’équinoxe que Babeth dut passer les épreuves. Pourquoi le jour de l’équinoxe ? Parce que c’est en ce premier jour de printemps que les pouvoirs de tous les êtres magiques sont les plus puissants… c’est aussi en ce jour d’équinoxe qu’il est plus facile de réparer les erreurs commises par les étudiants lors de leur examen. Le stress des épreuves fait que souvent, il faille lancer de la poussière magique d’oubli sur les habitants ayant été les témoins accidentels de ces examens, il est même arrivé une fois qu’il faille, en plus, faire remonter le temps de quelques années à tout le système solaire… Pour vous dire, qu’il faut vraiment accéder à une puissance maximale pour pouvoir réparer certains dégâts commis lors des épreuves.

 

Quelques semaines avant les épreuves, tout l’entourage immédiat de Babeth a pu se rendre compte que notre amie devenait de plus en plus nerveuse, qu’elle était gagnée petit à petit par le stress, qu’elle devenait même parfois très irritable. Un soir, elle a même fait peur à ceux qui tenaient le rôle de ses parents en lançant à travers la cuisine un puissant éclair qui a enflammé le meuble dans lequel se trouvaient les ustensiles pour faire le ménage quotidien ! Même le nin-nin, qu’elle conservait précieusement, a été victime de ses colères pendant cette période… la veille de son examen, il n’y avait plus de kapok dans la tête de nin-nin. Au fait, les enfants, que faisons-nous quand nous ignorons ce que signifie un mot, comme kapok ? Nous regardons dans le dictionnaire ! Alors, vite, allez chercher le dictionnaire et demandez à papa ou à maman de vous expliquer ce qu’est le kapok !!!

 

Maintenant que vous savez ce qu’est le kapok, nous pouvons continuer notre histoire.

 

Donc, à 8 heures en ce jour d’équinoxe, Babeth arrivait à la grotte secrète qui a abrité ses cours et ses exercices d’application de la sorcellerie. Quand elle arriva, Merlin et la bonne Fée Marguerite étaient déjà présents et l’attendaient. Comme elle n’était pas la seule à devoir passer ces épreuves, elle fut présentée à une apprentie-fée et à un apprenti-enchanteur. Ils étaient donc 3 à passer les épreuves cette année-là.

Cela commença, comme toutes les épreuves, par un examen des connaissances linguistiques où le but était de vérifier la bonne maîtrise de la langue orale et écrite et où l’on vérifiait aussi l’aisance des 3 candidats dans l’utilisation des différents moyens de communication (téléphone, fax, internet). Car il ne faut pas oublier qu’une bonne connaissance linguistique facilite non seulement sa propre socialisation mais aussi l’accroissement de sa propre culture générale que chacun acquiert au fil des années en échangeant ses idées et ses connaissances avec autrui… Cette épreuve fut suivie par une épreuve de mathématiques, car il ne faut pas oublier qu’une bonne maîtrise des chiffres permet d’accéder à une bonne maîtrise de la chimie et donc aussi, de la sorcellerie et de la magie (élaboration, invention de potion magique, les premiers pas vers la médecine)… Naturellement, cette épreuve fut suivie par celle concernant la chimie et la biologie. Ce fut ainsi que se décomposa cette matinée. Un moment de repos où tout le monde en profita pour avaler un repas rapide et les épreuves d’application de la magie purent débuter…

 

Je ne vais pas décrire ici les épreuves des deux autres candidats afin que nous puissions nous concentrer sur les épreuves de Babeth et ses résultats…

 

L’après-midi commença par l’exécution d’une potion magique simple dont la recette fut donnée. Pour la réussir il fallait simplement suivre strictement la recette afin d’introduire tous les ingrédients dans l’ordre et donner tout son pouvoir à la potion. Babeth tira au sort la recette pour faire germer une graine… elle s’appliqua à suivre scrupuleusement toutes les indications. Mais voilà, le stress aidant, elle reversa son pot de terre qui, se brisant, surprit l’apprentie-fée qui, sursautant, fit disparaître et pot, et terre, et graine !! L’apprentie-fée ayant agi aussi sous le stress des examens, elle ne se rappela pas quelle formule elle avait accidentellement utilisée pour pouvoir faire réapparaître ce qui avait disparu… Bref, voilà Babeth avec sa potion terminée qui était dans l’incapacité de prouver au jury qu’elle avait réussi la recette… comme Babeth n’était nullement responsable de la disparition d’une partie des ustensiles pour son épreuve, la bonne Fée Marguerite fit semblant de faire apparaître accidentellement un nouveau pot rempli de terre ainsi qu’un nouveau sachet de graine… c’est ainsi que Babeth réussi à mener jusqu’au bout cette première épreuve. Mais voilà, est-ce l’incident ou non le responsable de ce qui arriva ? nul ne pourrait répondre… en effet, Babeth renversa tout le contenu de sa casserole sur la graine au lieu de quelques gouttes et la graine germa si bien qu’elle explosa dans le pot et la belle plante qui se préparait à fleurir mourut aussi vite qu’elle avait grandi. A votre avis, les enfants, Babeth a-t-elle réussi cette première épreuve d’application ?

 

La seconde épreuve fut celle de l’invention et la composition d’une potion magique. Pour cela, les candidats préparés à cette épreuve, devaient avoir déjà inventé leurs formules, vérifié qu’elle n’existait pas encore. Il y avait donc là déjà tout un travail de préparation. Lors de cette seconde épreuve, les candidats ne devaient donc plus qu’avoir à préparer leur potion magique et cette préparation ne devait pas excéder 2 heures.

Pour cette occasion Babeth avait inventé une potion permettant de nettoyer toute une pièce sans devoir utiliser le moindre balai, le moindre aspirateur, le moindre chiffon, la moindre lingette. Oui les enfants, elle aussi était énervée chaque jour de devoir faire le ménage dans sa chambre et tentait quotidiennement, elle aussi, d’amadouer Maman pour échapper à cette corvée !

Les 2 heures étant écoulées, ce fut au tour de Babeth de montrer au jury le résultat de sa potion. Elle commença à présenter sa potion, à en expliquer comment l’idée d’une telle potion lui était venue, ses recherches concernant la formule, les ingrédients nécessaires à l’élaboration de sa formule, et pour terminer elle prouva grâce à cet échantillon la réussite de son invention.

Babeth étale donc son produit sur le sol de la salle d’examen et le sol devint si clair que le soleil s’y réfléchissait et la pièce devenait d’un seul coup beaucoup plus claire.

Babeth, fière du résultat, fut surprise par la question de la bonne Fée Marguerite : « Babeth, qu’apporte comme aide supplémentaire une potion qu’il faut étaler sur le sol pour le nettoyer, comme on le fait avec un tout autre produit de nettoyage ? »

A votre avis, les enfants, Babeth a-t-elle réussi cette seconde épreuve ?

 

La troisième épreuve fut celle du sort, celle qui, chaque année, apporte quelques soucis aux membres du jury pour réparer au plus vite les dégâts occasionnés par des sorts mal maîtrisés par les candidats… Babeth comme les deux autres, devait maintenant faire de la magie en utilisant un sort et un seul.

Pour cela elle tira dans le chapeau magique un papier sur lequel était mentionné à quoi son sort devait aboutir. Elle tira faire apparaître une salade niçoise. Babeth se concentra, pointa sa baguette vers le ciel, prononça la formule et fit apparaître : deux Niçois entrain de se disputer !! Evidemment ce déplacement géographique fit taire ces deux habitants de Nice qui furent sans doute encore plus surpris de se voir disparaître et réapparaître à Nice en un clin d’œil…

Comme tous les candidats, Babeth eut le droit à un second essai. Babeth se concentra à nouveau, pointa sa baguette à nouveau vers le ciel, prononça la formule et fit apparaître : un des serveurs d’un grand restaurant portant sur son plateau une salade élaborée qui ne correspondait en rien à une salade niçoise… Mais bon, comme ce grand restaurant se nommait le Niçois, on comprit où se situait l’erreur… et on renvoya le serveur et sa salade dans son restaurant avec une petite dose de poudre d’oubli naturellement.

A votre avis, les enfants, Babeth a-t-elle réussi cette troisième et dernière épreuve ?

 

Quelques jours après cette journée d’examen, Babeth reçut ses résultats et apprit ainsi qu’elle devait passer le second tour – comme les deux autres candidats – prévu le jour du solstice.

Oui, les enfants, ce second tour, c’est celui qui sert à repêcher les candidats qui n’ont pas atteint la moyenne lors des examens. C’était là une seconde chance pour que Babeth ait son diplôme…

 

Cette seconde chance consiste généralement en une seule et unique épreuve. Le candidat doit réussir soit une potion magique, soit un sort.

 

Babeth, sous les conseils de Merlin, opta pour le sort et se prépara au sort qu’elle allait montrer. Elle fit apparaître tant de gâteaux à la crème, qu’elle s’en rendit malade… Oui, les enfants, Babeth est très gourmande et adore manger des gâteaux à la crème décoré de bonbons de différentes couleurs !! Elle faillit donc ne pas pouvoir se présenter à ce second tour pour cause de crise de foi aiguë… Et le jour du solstice, quand elle lança son sort, un gros gâteau à la crème apparut, mais cette fois, Babeth le laissa à manger au jury…

 

Quelques jours plus tard, Babeth reçut son diplôme…

 

Fière, elle le montra à tout son entourage…

 

Mais voilà, d’un seul coup les Sorciers qui la recherchaient entendirent parler d’une terrienne qui aurait réussi des examens de magie ? Etrange coïncidence… si étrange que le puissant sorcier Raghreb décida d’aller voir cet étrange phénomène…

 

La suite au prochain épisode.

 

Alors, les enfants, si vous voulez le connaître, n’oubliez pas d’être sage et n’oubliez pas non plus le bisou pour papa et le bisou pour maman.

 

Bisous,

@+

Sab

18 mars 2013

L’économie selon J.L. Mélenchon

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Ah que coucou !

 

Oui, les restants des bulles de Champagne ne m’ont pas permis de poster un billet la nuit dernière…

 

Aujourd’hui de nombreux journaux retranscrivent une partie de l’interview donnée par Jean-Luc Mélenchon (pour accéder à son blog, cliquez ici) hier après-midi. Les journaux sont tous d’accord pour accentuer le fait que le représentant des radicaux de gauche souhaite la bienvenue en enfer aux Chypriotes, tout en agressant les mesures drastiques d’austérité auxquels Chypre doit maintenant faire face… Ses raisons sont-elles dictées par la logique ? S’attaque-t-il aux réels problèmes ? aux réels responsables ? Regardons ceci ensemble ! Oui, aujourd’hui nous allons faire un peu de politique et d’économie ;)…

 

Définissons d’abord ce que signifie ce que nous appelons tous la « Dette publique »…

En France, comme dans de nombreux pays, le budget de l’Etat suit une procédure institutionnelle, c’est-à-dire que ce n’est pas le gouvernement qui gère le budget de la France, mais les différentes institutions de l’Etat… Par exemple, tout le monde connaît la Cour des Comptes – dont le rôle unique devrait être de vérifier la comptabilité de l’Etat ! ça et uniquement ça !!! Déjà, là, nous sommes tous témoins qu’il y a un disfonctionnement flagrant ;). Mais, bon, si en France il n’y avait seulement qu’une institution qui fait autre chose que ce qu’elle devrait faire en réalité, ce ne serait pas trop grave… mais nous savons tous, malheureusement, qu’elles font chacune leur propre cuisine à leur façon et ceci, souvent à cause des différentes notes ministérielles qui se contredisent à chaque changement de ministre… alors, à leur décharge, comment voulez-vous qu’elles soient réellement performantes ???

 

Toutefois, si nous savons gérer notre budget personnel (avec l’aide de notre banquier qui nous rappelle à l’ordre tous à un moment donné de notre existence), celui de l’Etat, bizarrement, ne peut pas suivre les impératifs de l’actualité financière et de la situation économique présente dans le pays… En effet la définition nous apprend que le budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les dépenses et les recettes annuelles de l’Etat. Ceci est une méthode si parfaite que s’il arrive, par hasard, une dépense imprévue (par exemple : une aide sanitaire exceptionnelle en cas de sinistre), la France ne peut agir correctement et rapidement envers ses sinistrés français… Et cette méthode est d’autant plus parfaite encore quand les entrées d’argent issues des impôts directs sont inférieures à celles prévues l’année d’avant…

 

Ci-dessous les règles concernant l’élaboration, l’adoption et l’exécution du budget en France :

 

I. Principe de l’annualité

Le gouvernement présente à l’Assemblée Nationale et au Sénat une loi de finance prévoyant pour l’année suivante l’ensemble des dépenses et recettes estimées. Le Parlement a une fonction de discussion et de modification, mais ne peut lui-même construire le budget. Puis, l’année suivante, le gouvernement doit exécuter le budget sous le contrôle de principe du Parlement. Si les prévisions doivent être révisées, pour cause de crise par exemple, le Parlement doit voter des lois de finances rectificatives en cours d’exécution du budget.

 

II. Principe de l’unité

Recettes et dépenses doivent être l’objet d’un document unique, ce qui interdit de voter les dépenses avant d’avoir accepté les recettes.

 

III. Principe de l’universalité

Il se décompose en deux règles :

- Règle de non contraction des recettes. Recettes et dépenses sont détaillées et les chiffres affectés ne peuvent être contractés, le détail des « enveloppes » est fixé.

- Règle de non-affectation des recettes : on ne doit pas établir un lien entre une recette et une dépense.

 

Source:

Dico-economique-et-social

 

Comme vous le constatez, le budget de la France a donc minimum 1 an de retard par rapport à la réalité économique et sociale du pays…

 

Si cette méthode est bien adaptée dans une économie en pleine croissance, elle est tout à fait absurde dans une économie en crise !! car, qui est capable de prévoir ce que va rapporter les prélèvements fiscaux de l’année prochaine quand le taux de chômage croit quotidiennement et que des entreprises ferment ? Personne. Ceux qui prétendent pouvoir le faire ne sont que des menteurs !!

De plus, cela déresponsabilise aussi bien les membres du gouvernement, que les députés et les sénateurs. Bref, personne ne peut être tenu pour :

 

responsable de la mauvaise gestion du budget de l’Etat !

 

Ce qui est dur à accepter et à tolérer !! je suis à plus de 100% d’accord avec vous.

 

Maintenant que nous savons tous ce qu’est le budget de l’Etat, nous allons voir ce qu’est le déficit budgétaire… pourquoi sommes-nous en déficit ? Qui sont les responsables ?

 

D’abord il faut savoir que les dépenses temporaires sont financées par des emprunts… Que sont ces dépenses temporaires ? ceux sont celles qui n’ont pas été forcément prévues l’année d’avant, qui ne reviennent pas annuellement dans la comptabilité de l’Etat (par exemple : une rallonge exceptionnelle d’un porte-feuille ministériel dû à une dépense exceptionnelle). Ces dépenses temporaires sont prises en compte l’année d’après car :

 

qui dit EMPRUNT dit :

OBLIGATION DE REMBOURSER

 

Ces dépenses temporaires existant dans le budget de la France, la dette publique correspondant au déficit entre les entrées d’argent (Recette fiscale et autres) et les dépenses définitives quand les premières sont inférieures aux secondes… Or, en France, comme nous le savons tous, nous devons rembourser différents emprunts causées par ces dépenses temporaires… bizarrement, dans le déficit budgétaire, elles ne sont pas comptabilisées !!! Nouvelle absurdité dans les comptes de l’Etat ! car on estime que les taux d’emprunts doivent être assimilés aux dépenses définitives !! ce qui est complètement stupide !! car nous savons tous qu’un emprunt, on finit bien par le rembourser un jour !!!! De plus, si les sommes à rembourser se trouvaient dans la catégorie des dépenses temporaires, la comptabilité de l’Etat serait plus simple à lire et la gestion du budget serait beaucoup plus simple !!!

 

Donc, comme vous le constatez, quand Jean-Luc Mélenchon accuse les banques et les libéraux d’être responsables des déficits budgétaires, il fait sa première erreur : il se trompe de cible ! En effet, ils ne sont pas responsables de l’exécrable procédure concernant le budget de l’Etat français !! Personnellement, si je devais accuser un groupe d’individus comme étant responsables de la mauvaise gestion de l’argent public, moi, ce serait TOUS LES POLITICIENS DE TOUT BORD (dont J.L. Mélenchon fait aussi parti) et TOUS CES HAUTS FONCTIONNAIRES payé à prix d’or aux frais des contribuables !! Là, désolée Mr Mélenchon, n’accusez pas les autres de VOS erreurs ! Ben oui, vous aussi vous êtes un politicien, non ? ;) mdrrrr !!!

 

Par contre, je suis tout à fait d’accord avec lui quand il accuse les banques de profiter de la nullité et de la crédulité des politiciens français. Quand il y a quelques années (scandales des sub-primes) quasi toutes les banques françaises ont perçu, de l’Etat français, des sommes astronomiques pour éviter qu’elles ne coulent, et ceci, sans aucune contrepartie !! et souvenez-vous quelques mois plus tard, ces mêmes banques ayant perçu le plus de subventions mettaient dans leurs slogans publicitaires leur incroyable chiffre d’affaire réalisé en 12 mois, JE HURLAIS et demandais à ce qu’on fasse rembourser à ces banques vantardes l’argent trop perçu, ce qui aurait remboursé une bonne partie des emprunts de l’Etat !!! Mais bizarrement, là, Mr J.L. Mélenchon n’en a nullement parlé ;)… pourquoi ??? ;) mdrrr !!

Petite anecdote : aux Etats-Unis, le pays du capitalisme sauvage où se trouvent le maximum de libéraux, Mr J.L. Mélenchon, devant la catastrophe, ils ont accepté d’aider les banques et de débloquer plusieurs milliards, mais, en contrepartie, les banques avaient l’obligation de faire vérifier leurs comptes par l’administration… bizarrement, AUCUNE BANQUE AMERICAINE n’a accepté l’argent proposé et toutes ont trouvé l’argent pour se sortir du pétrin dans lequel elles s’étaient elles-mêmes mises… bon, c’est vrai qu’elles ont tenté d’abuser de la situation pour entrer en possession de maisons appartenant à leurs clients, mais elles ont fait là une énorme et grave erreur… non pas sur le plan social (un banquier n’est pas une assistante sociale), mais sur le plan financier : le boum dans la vente de l’immobilier a fait accroître trop rapidement l’offre par rapport à la demande : les prix ont donc tous chutés, et les banques qui pensaient retrouver tous leurs avoirs et même plus, se sont retrouvées, une nouvelle fois, le bec dans l’eau J… comme quoi, il y a une justice ;) !

 

Mais bon, Mr J.L. Mélenchon a expliqué aussi, ce que les journaux ne rapportent pas, sa vision sur la gestion budgétaire de la France… et là… tous les français moyens, même ceux n’ayant pas de connaissances en économie, ont pu s’apercevoir que les Radicaux de gauche ne préconisent aucune méthode fiable pour sortir de la crise… Mr Mélanchon est même prêt à augmenter les dettes de la France (comme si nous n’en avions pas assez encore) pour, soi-disant, relancer l’économie du pays.

Cela aurait pu être considéré comme « bonne idée », après tout, les règles de l’économie nous encouragent à nous endetter afin d’investir pour pouvoir, une fois la dette remboursée, dégager un bénéfice. J’vous explique. Pour gagner de l’argent, il faut un outil. Pour avoir un outil, il faut de l’argent. En empruntant cet argent pour acheter l’outil, nous pouvons travailler et gagner de l’argent. Dans un premier temps, le fruit de notre travail doit être utilisé pour rembourser l’emprunt. Ensuite, l’emprunt, un fois remboursé, tous les gains restent dans notre poche.

Mais voilà, comme nous l’a prouvé le gouvernement socialiste et communiste de 1981, ce qui fonctionne très bien pour un individu, ne FONCTIONNE PAS DU TOUT quand il s’agit d’un pays !

Mr Mélenchon, vos amis communistes et socialistes ont déjà fait cette expérience… expérience loupée d’après ce que nous pouvons constater dans l’état du budget de la France hérité par le gouvernement suivant (encore F. Mitterrand, comme ça, personne n’a pu interagir correctement pour éviter l’aggravation de la situation), alors, par pitié :

 

EVITEZ DE VOULOIR FAIRE A NOUVEAU

LES MEMES ERREURS !

CECI PROUVERAIT VOTRE INTELLIGENCE !!

 

Encore un autre sujet abordé lors de l’interview… les dépenses réelles dues au fonctionnement de l’Etat… Mr Mélenchon a montré dans sa réponse qu’il confondait toutes les dépenses ! il confond les aides sociales avec le fait que certaines personnes chargées des achats pour le compte de l’Etat percevaient des pots-de-vin en échange de leur contrat avec certains fournisseurs… Oui, cela n’étonne en rien Mr Mélenchon qu’on facture à l’état des montants bizarroïdes pour un siège de toilette par exemple ;) mdrrrr !!! Mais, bon, il est en partie excusable, il ne va pas avouer que des fonctionnaires puissent être corrompus – si les radicaux parviennent à un pouvoir quelconque, il ne faut pas qu’il se les mette à dos ;)…

 

Il a aussi abordé le fait que les ports de la Méditerranée (Marseille pour ne pas le nommer) n’étaient pas au summum de leurs capacités (il en a même profiter pour parler d’un complot germanique qui viserait à supprimer la concurrence méditerranéenne ;) bref, pour ceux qui connaissent, il a déliré totalement)… et voudrait pouvoir forcer toutes les entreprises à transiter par ce port… mdrrrrrr !!!! il est évident qu’il veut ignorer l’incapacité et l’inaptitude professionnelles que montrent les employés… et surtout, n’abordons pas ici le montant de la facture pour des marchandises qui ne quittent pas le port à la date prévue, avec les papiers douaniers non-correctement remplis par les autorités portuaires… bref, évitons de parler des amendes des pauvres entreprises qui se croient obligées de transiter par Marseille parce que les papiers ne sont pas conformes aux exigences du pays d’arriver… Son complot n’existe que dans son esprit, s’il allait mesurer les performances entre le port de Marseille et le port de, tiens, prenons Athènes, il y verrait une sacré différence et comprendrait que ses copains de la CGT – CFDT sont les seuls et uniques responsables de la médiocrité sur le port de Marseille… Osera-t-il l’avouer ? Oui, si vous croyez au Père Noël ;) il l’avouera un jour ;) mdrrrrr !!!

Donc, là encore, Mr J.L. Mélenchon trompe son auditoire et se trompe de cible ;)…

 

Bref, cette interview visionnée grâce à l’enregistreur d’une amie, m’a permis de comprendre un peu mieux la gestion budgétaire de la ville dans laquelle je vis… dont le maire est dans les Radicaux de gauche – il n’a pas été élu à cause de son appartenance politique (il était dans les rangs du PS à cette époque-là) mais parce qu’il était un bon Président de Région qui se battait avec ses tripes pour que la vie s’y améliore malgré les mauvaises conditions économiques. Citadine dans une telle ville, je peux ainsi mieux me rendre compte des effets d’une telle politique économique même s’il est vrai qu’une ville n’est pas un pays ;)… et je peux sereinement vous avouer que question économie et finance, nous assistons à un véritable désastre même si le maire et ses adjoints ont été dans l’obligation de stopper leurs dépenses, sinon j’ignore où nous en serions aujourd’hui, économiquement parlant…

 

Bisous,

@+

Sab – qui ne poste rien avant la nuit de mardi à mercredi…

16 mars 2013

Qu’est-ce que l’ECONOMIE ?

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Ah que coucou !

 

Le Français moyen, quand on prononce le mot « économie » comprend dans la majorité des cas : « épargne », et ceci souvent parce que nous utilisons ce mot dans le langage courant dans ce style de phrase : « en allant dans tel magasin j’ai fait une économie de 10 Euro sur tel produit. »

 

Pourtant en regardant un simple dictionnaire de la langue française, nous pouvons tous nous apercevoir que ce mot « économie » englobe plusieurs choses, comme, entre autre : l’épargne, la gestion, l’administration foncière, le capitalisme/communisme, etc. C’est pour cela qu’il est souvent difficile de définir globalement ce simple mot d’origine grec…

 

Pourtant nous allons tenter de le faire, ne serait-ce que pour que nous soyons tous d’accord sur ce que nous allons aborder dans cette rubrique afin d’éviter les malentendus futurs…

 

Je sors donc de ma bibliothèque un dictionnaire économique (tiens, je vais reprendre celui que j’ai utilisé pour le Libéralisme, vu qu’il est sur le devant) pour être certaines que je ne vais rien oublier – et cela malgré qu’un dictionnaire de la langue française sera plus explicite pour que nous puissions connaître toutes les définitions de ce mot…

 

On peut regrouper les définitions de l’économie en trois grandes catégories :

 

L’économie comme

science des richesses

A. Smith symbolise par le titre de son ouvrage « La richesse des nations » l’optique de ce courant d’analyse. Il ne faut pas voir dans ce courant une conception restreinte à l’étude des biens matériels, mais plutôt l’étude de tout ce qui concourt à la production, l’échange et à la répartition des richesses.

 

L’économie comme

science de l’échange et des choix.

A l’intérieur de la conception de l’économie comme science de l’échange et des choix, on peut effectuer des classifications.

Un premier type de définition insiste sur quelques notions clés : rareté des moyens, existence de désirs illimités dans un monde limité qui oblige à des choix. Ce type de définition est caractéristique des économistes néo-classiques.

 

O. Lange se situe dans cette optique lorsqu’il écrit : « L’économie est la science de l’administration des ressources rares dans la société humaine, elle étudie les formes que prend le comportement humain dans l’aménagement onéreux du monde extérieur en raison de la tension qui existe entre les désirs illimités et les moyens limités des sujets économiques. »

 

Couramment les tenants stricts de l’économie comme science des choix se limitent même à la définition de Robbins :

 

L’économie est « la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usage alternatif ».

 

Ainsi posée, la définition de l’économie ne permet pas de distinguer économie et science militaire, fait remarquer Godelier. De multiples activités humaines sont couvertes par ce type de définition, aussi bien la science de la cuisine que la pratique de la séduction. Au demeurant les économistes ultralibéraux (école de Chicago notamment) n’hésitent pas à étudier « l’économie » de la répression des délits, des relations extraconjugales…

P. Samuelson préfère retenir une conception moins extensive tout en insistant sur les mêmes notions centrales, notamment les concepts de rareté et de choix :

 

« L’économie recherche comment les hommes et la société décident, en faisant ou non usage de la monnaie, d’affecter des ressources productives rares à la production, à travers le temps, de marchandises et de services variés, et de répartir ceux-ci, à des fins de consommation présente et future, entre les différents individus et collectivités constituant la société ». (L’économique)

 

L’économie indissociable de ses relations

avec l’ensemble de la société

Pour Marx, l’économie politique étudie les formes selon lesquelles les hommes produisent, consomment, échangent et règlent la répartition au sein de rapports de production caractéristiques d’une société. L’économie doit non seulement définir des catégories économiques, le salaire, les prix… en exprimant leur formation et leur variation mais aussi préciser comment les rapports sociaux interviennent dans ce mécanisme.

Marx se présente comme critique de l’économie politique bourgeoise et conteste les catégories et la nature des analyses qui négligent la prise en compte des rapports sociaux et considèrent comme donné et donc éternel le capitalisme.

 

Source :

 

Dico-economique-et-social

 

Comme vous le constatez, même les économistes ne sont pas tous d’accord pour nous fournir une définition stricte ;)… Alors, entrons plus dans l’économie et décomposons-la… Que cache-t-elle ?

 

· une économie dite « économie marchande »

Ouh ! ouh ! c’est quoi ça ?? ;)

Cette économie marchande est la plus connue, la plus quotidienne, celle que nous connaissons tous plus ou moins bien et déjà définie ci-dessus. Elle regroupe, entre autre, l’économie d’entreprise, l’économie rurale…

 

· une économie sociale ou tiers secteurs

Elle se situe entre l’étatisation et le capitalisme.

 

De façon descriptive l’économie sociale comprend la vie associative, le monde des coopératives et celui des mutuelles.

De façon théorique l’économie sociale combine :

- un état d’esprit qui est bien résumé dans la Charte de l’économie sociale (1980) : « les entreprises de l’économie sociale fonctionnent de manière démocratique, elles sont constituées de sociétaires solidaires et égaux en devoirs et en droits. »

- Un ensemble de formes juridiques particulières : statut de mutuelle, de coopérative ou d’association.

 

· une économie souterraine ou « économie informelle »

Travail au noir, Travail clandestin

 

« L’économie souterraine est l’ensemble des activité et/ou des revenus qui ne donnent pas lieu à des déclarations fiscales. »

 

- Le « travail noir ou ‘’au noir’’ qualifie généralement le coup de main, le bricolage rémunéré, le travail artisanal non déclaré.

- Le travail clandestin est défini comme étant une activité professionnelle unique ou secondaire exercée en marge de toute réglementation sociale, fiscale et commerciale, à titre lucratif et d’une manière occasionnelle. »

 

Source :

J.O. n° 4011

 

· une économie domestique

L’économie domestique représente en volume de travail presque autant d’heures de travail que l’ensemble de l’économie formelle.

L’économie domestique est une forme de production (lavage, repassage, repas, éducation des enfants, soutien au mari, etc.) dont il existe des équivalents marchands est caractérisé par un rapport social particulier situé au sein de la famille (au sens large) et ce sont les sentiments, etc., qui jouent le rôle de valeurs immatérielles contre lesquelles s’échangent des biens et des services…

 

Source :

 

Dico-economique-et-social

 

Vous voyez, l’Economie, en tant que sujet d’études, est un sujet très vaste dont nous ne pouvons malheureusement pas détailler dans sa globalité. Nous nous concentrerons seulement dans la partie concernant l’économie marchande (et même celle-là, est si vaste que nous ne pourrons pas aborder ici tous les domaines).

 

Comme vous vous en doutez maintenant, un Economiste ne peut pas TOUT connaître en économie, c’est pour cela qu’un économiste doit se spécialiser dans un domaine précis. Il est donc parfaitement inutile de faire plus confiance à un nom qu’à un autre, car, comme tout spécialiste, s’il est génial en économie rurale, par exemple, il n’y comprendra souvent presque rien en économie sociale ! C’est comme partout ! un analyste-programmeur va rien y comprendre en hardware (pour parler informatique) ; ou un neurologue ne vous guérira jamais de votre grippe parce qu’il n’est pas un virologue…

 

Bisous,

@+

Sab – absente ce week-end pour cause d’anniversaires et de bulles J

15 mars 2013

Nouvelle rubrique : Economie [Centerblog]

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Ah que coucou !

 

Le billet concernant le Libéralisme m’a fait découvrir quelque chose dans mon entourage immédiat… Oui, notre culture générale fait que nous comprenons de quoi il s’agit, mais il ne s’agit là souvent que d’une vague notion…

 

Je m’explique…

 

Beaucoup sont ceux qui avaient entendu parler du Libéralisme mais qui n’en avait que de vagues connaissances…

 

Cette approximation (qu’elle soit en économie ou dans un autre domaine) peut parfois être dangereuse car certains individus, peu scrupuleux, profitent de ce flou pour nous tromper afin de pouvoir nous manipuler facilement. Oui, qui n’a jamais dit : « Untel s’y connait, il a donc forcément raison », même si dans le même temps, une autre personne que nous connaissons moins, affirme le contraire et tente de nous démontrer notre erreur ?

 

Dans cette rubrique nous allons donc remettre les pendules à l’heure, car honnêtement, quand j’entends quelqu’un râler contre l’aide aux plus démunis et qui se prétend être contre les libéraux qu’il condamne de tous les maux, j’ai une trop forte tendance à m’écrouler de rire devant cette incohérence ;) mdrrrr !!! j’ai la même réaction quand j’entends certains affirmer qu’il faut abolir la libre-circulation des marchandises et des personnes et qui râlent contre le fait de devoir faire des demandes de visa/passeport pour se rendre dans des pays hors de l’Union Européenne ;) mdrrrr !!!

 

Dans cette rubrique nous allons donc y aborder seulement le côté théorique… le reste ne proviendra que de votre propre expérience personnelle (sociale, travail, financière, bancaire). Oui, chaque expérience étant différente, si j’illustre cette catégorie de mon expérience seule, cela ne vous protégera pas sur les risques de manipulations futures dont vous pourriez être victime… De plus, revenir sur les théories mêmes, vous permettra de vous apercevoir qui, aujourd’hui, tente de vous tromper et de vous manipuler ! car ils sont nombreux aujourd’hui, ceux qui profitent des médias pour nous faire croire n’importe quoi en nous donnant l’impression de « dire tout haut, ce que la majorité pensent tout bas » !!! il y en a même qui y sont passé maîtres !!

 

Bisous (sans les microbes… il y en a encore quelques-uns mais la grosse majorité a disparu),

@+

Sab

13 mars 2013

Le Libéralisme : Pour ou Contre ?

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Ah que coucou !

 

Oui. Nombreux sont ceux qui doivent s’étonner de cette question car elle paraît, au premier abord, totalement absurde ;)… Pourtant, on voit apparaître ici et là des gens (qui semblent ignorer ce qu’est le Libéralisme) condamner cette doctrine et accuser les Libéraux de tous les maux…

 

Donc, d’abord nous allons voir ensemble ce qu’est exactement le LIBERALISME… et, pour éviter certaines accusations sur mon pseudo manque de partialité, je prends le premier dictionnaire économique qui me tombe sous la main (oups, pas celui-là, il est écrit en allemand) et vous en copie la définition exacte et précise :

 

Le Libéralisme est un courant de pensée théorique et pratique qui concerne les domaines politique, économique et social. Le Libéralisme défend l’idée suivant laquelle le meilleur état social possible est obtenu en laissant chaque individu rechercher son intérêt personnel dans un cadre qui soit le plus proche possible de la situation de concurrence.

 

Libéralisme et politique

En politique, le Libéralisme se caractérise par l’acceptation d’une multitude de pouvoirs organisés. Il est inséparable de la pluralité des partis et des opinions. Pour qu’il y ait régime libéral, il faut une règle de jeu (la Constitution), une compétition pacifique dans la conquête du pouvoir, c’est-à-dire la diversité des partis et des opinions, le mécanisme de choix étant généralement l’élection. Le Libéralisme ne suppose pas l’égalité de tous.

La variante libérale et démocrate juge insuffisante le simple libéralisme et recherche l’égalité des chances, au départ tout au moins. Elle défend l’idée du suffrage universel, l’éducation pour tous… et attribue à l’Etat un rôle correcteur. L’Etat peut être au-dessus des intérêts particuliers et des partis.

 

Libéralisme économique

De la logique libérale au laissez-faire

A la base du libéralisme économique il y a le droit de propriété privée des moyens de production. Chaque individu doit être libre de fonder une entreprise ou de vendre des produits, chaque travailleur doit pouvoir vendre sa force de travail en échange d’un salaire déterminé suivant la loi de l’offre et de la demande, tous les contractants étant supposés égaux. L’économie de marché orientée par la concurrence aboutit, pour les économistes les plus libéraux, à la satisfaction des consommateurs aux prix le plus bas possible, le profit récompensant les entrepreneurs les plus efficaces. L’intervention de l’Etat dois se limiter à la mise en place et au maintien des conditions permettant à la concurrence de se développer : instaurer et faire appliquer une législation favorable à la propriété et à la concurrence…

 

Parce ce qu’elle a pour base le droit de la propriété individuelle sur les biens de production et l’orientation de la production par les détenteurs des moyens de production, cette situation de libéralisme économique n’est pas « naturelle ». Elle n’a pu se réaliser historiquement qu’à travers des bouleversements sociaux importants : abolition de l’ordre féodal, des coutumes… Certains estiment même que les conditions d’un véritable capitalisme libéral ne sont pas encore réalisées par suite de l’intervention de l’Etat et de l’insuffisante définition des droits de chacun.

La concurrence et le marché sont censés faire parvenir l’économie à l’état social le meilleur. Chaque individu reçoit la contrepartie exacte de ce qu’il apporte à la communauté (différence entre ce qui est produit lorsqu’il travaille et ce qui serait produit sans lui).

 

Libéralisme réformiste

Nombre de libéraux pensent que les mécanisme du marché et de la concurrence doivent être tempérés, harmonisés et que l’Etat peut intervenir pour « dégripper le mécanisme », corriger les imperfections du libéralisme pur, en aidant les plus faibles, en mettant délibérément en place une politique de croissance par des moyens qui ne mettent pas en cause le fonctionnement des mécanismes fondamentaux du marché (intervention sur le taux d’intérêt, action sur la masse monétaire)…

 

Pour un courant libéral qui a parfois été qualité de démocrate ou social, le libéralisme pur aboutit à l’écrasement des plus faibles (vieux, handicapés, travailleurs peu qualifiés). Il s’agit alors de rétablir l’équilibre en aidant les plus défavorisés, en fournissant une éducation plus égale.

 

Si le libéralisme n’implique pas nécessairement la suppression de toute intervention en matière sociale, nombre de libéraux étant favorables à l’existence d’aides aux plus défavorisés, un courant ultralibéral tend actuellement à attribuer les difficultés économiques présentes à une intervention économique et sociale très importante de l’Etat et préconise donc la suppression ou du moins la réduction de ces interventions (moins de règlements, moins d’impôts, moins de déficits des dépenses publiques).

 

Source :

Dico-economique-et-social

Oui, comme vous vous en apercevez le Libéralisme est ce qui offre aux individus, le plus de libertés d’action, libertés de penser… C’est grâce à ce Libéralisme que nous avons le droit de réfléchir par nous-mêmes – demandez à ceux qui vivent sous des régimes dictatoriaux s’ils ont le droit d’émettre, ne serait-ce, qu’une simple petite réflexion qui ne correspond pas à la ligne dictée par leur gouvernement ? Ils vous répondront qu’étant d’accord avec toutes les mesures de leurs gouvernants leurs réflexions propres sont celles du parti au pouvoir, ce qui est, vous en convenez, une façon diplomatique de nous confirmer qu’ils n’ont pas le droit d’émettre la moindre critique à l’encontre du parti politique qui régit leur pays… Mais bon, pour vous renseigner nul besoin d’aller dans ces contrées plus ou moins lointaines, discutez seulement 5 mn politique avec un membre d’un parti politique extrémiste et vous comprendrez mieux pourquoi certains s’opposent au Libéralisme ! et pourquoi ils écrivent de plus en plus ce genre d’article (pour y accéder, cliquez ici).

 

Certes, comme toute les doctrines, le Libéralisme a ses défauts (défaut non dissimulées dans sa définition) car un trop d’individualisme tue l’individu car le libéral pur va développer une jungle autour de lui dans laquelle tous les coups sont permis pour survivre tout en oubliant qu’il peut devenir sa propre victime… comme quoi, il ne faut jamais pousser aucune doctrine dans ses extrêmes limites. Il faut savoir relativiser les choses et les évènements… Oui, les libéraux extrémistes sont aussi dangereux pour la communauté que les membres des partis d’extrême gauche et de l’extrême droite, que les secteset ça, tous ceux qui pensent par eux-mêmes le savent très bien ;)…

 

Bisous,

@+

Sab

12 mars 2013

Creuse : Ancêtres taquins…

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Ah que coucou !

 

Oui. Les ancêtres de ma grand-mère paternelles sont très taquins pour aller habiter dans des agglomérations où les directives royales ne sont respectées seulement quand ça leur chante !!!

 

Ce que tous les généalogistes apprécient dans les actes du 18e siècle, surtout à partir du règne de Louis XIV, c’est qu’il était obligatoire de mentionner sur les actes de mariages l’identité des parents… Jusqu’à maintenant, comme tous généalogistes amateurs, j’adorais cette période où il est facile de retrouver les ancêtres... oui, mis à part quelques incidents techniques à déplorer (petits-enfants ne connaissant pas leurs grand-parents ou enfant ignorant la date de naissance de leurs parents – pardonnable quand il s’agit de jongler entre le calendrier révolutionnaire et notre calendrier ou entre le calendrier julien et le calendrier grégorien), les actes du 18e siècle sont plein de renseignements précieux pour mener notre généalogie à la génération antérieure.

 

Mais voilà, cette directive royale, maintes fois exprimée suite aux nombreuses pressions aristocratiques pour avoir un nombre exact des individus vivant sur leurs « terres » n’était pas pour autant suivie scrupuleusement !! C’est du moins ce que je constate en décryptant (oui, avec la façon d’écrire de cette époque, il s’agit plus d’un décryptage que d’une lecture, demandez donc à ma maman à moi, elle qui se vantait qu’elle avait appris à écrire en rond et en délié ;) mdrrr !! n’est-ce pas, maman ? les difficultés à décrypter certaines pattes de mouche ;))… jusqu’à mon arrivée dans les registres de Saint-Vaury (ne cherchez pas ce coin perdu or de la Creuse !) où un curé, réfractaire, ne respectait aucunement les ordonnances et n’en faisait qu’à sa tête… Résultat : me voilà avec des dates de mariage, avec des actes de mariage sans aucune précision pour découvrir la génération de leurs parents !!!

 

Pour illustrer cette nouvelle difficulté, prenons par exemple ma branche GAYAUD. Nous en étions restés au couple de Léonard Gayaud et de Marie Mesbrennier (qui devient Masbrennier, puis Du Masbrennier, puis Dumas Brennier… enfin, les variantes sont si loufoques que je me demande si je collecte bien les informations sur les membres de la famille de mes ancêtres). Cet aimable Curé qui ne respecte pas les ordonnances royales n’a mis aucun autre renseignement concernant la famille des époux que la suivante :

 

« En présence de […] Guillaume, frère des dits Léonard et Christophe Gayaud […] »

 

(oui, une chance que Léonard et Christophe Gayaud se soient mariés le même jour, cela permet de reconstituer une partie de la fratrie !).

 

Bon, OK, pouvons-nous croire. Il nous suffit de trouver un couple ayant trois enfants masculins prénommés : Guillaume, Léonard et Christophe pour retrouver l’identité des parents…

 

Et bien !!! croyez-moi ! la tâche ne s’avère pas si simple !!!

 

En effet, nous apprenons sur un acte de décès d’un certain André Gayaud :

 

« En présence de son fils Christophe et de son neveu Christophe »

 

D’un seul coup, nous apprenons donc qu’il existe 2 Christophe d’un peu près du même âge…

 

Puis, en remontant encore de quelques années nous lisons à nouveau l’acte de décès d’un autre André Gayaud père d’un Christophe Gayaud et d’un Léonard !!! Ce qui nous amène à croire qu’il y a 2 André dans la même fratrie…

Mais cela n’est pas tout ! Dans un acte de décès j’ai lu :

 

« En présence d’André et Léonard Gayaud, son beau-père et son mari »

 

Il s’agirait donc d’un autre Léonard que mon aïeul ??? et son mariage avec Marie Mesbrennier serait suite à son veuvage ???

 

Bref ! regardons si les actes antérieurs à 1711 vont pouvoir nous apprendre quelque chose…

 

Bisous,

@+

Sab

 

PS : Devant préparer les différentes fêtes pour mon anniversaire et mon étude de marché, les billets de cette semaine seront espacés… c’est-à-dire qu’au lieu d’en trouver un billet/jour, vous n’en découvrirez qu’un tous les deux jours… et ceci jusqu’au 18 mars… et la semaine suivant mon anniversaire, il risque d’y avoir aussi quelques blancs suite aux différentes bulles du week-end ;)…

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