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29 juillet 2012

Le Déluge…

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Ah que coucou !

 

L’Humanité a-t-elle réellement connu ce débordement des eaux qui recouvrit toute la planète ? Etudions ça d’un peu plus près… D’abord que nous en dit notre héritage culturel ?

 

Commençons par notre héritage culturel chrétien grâce au livre : la Première Aube (qu’il faudra, un jour, que je pense à vous mettre en ligne ;)…), cet ouvrage regroupant l’Ancien et Nouveau Testament expliqués aux jeunes enfants.

 

Caïn eut beaucoup d’enfants, et Seth en eut aussi beaucoup. Ces enfants eurent eux-mêmes une grande quantité d’enfants, de sorte que le monde se trouva bientôt peuplé. Mais les hommes, au lieu de suivre l’exemple de Seth, écoutèrent les conseils du démon. – De sorte qu’il n’y avait plus dans le monde entier qu’un seul homme qui adorait et qui aimait Dieu. Cet homme s’appelait Noé.

En voyant les crimes des méchants, Dieu fut fort irrité contre eux et résolut de les détruire ; mais en même temps, il voulut épargner Noé et sa famille.

Dieu dit donc à Noé : « Je vais faire tomber la pluie en telle abondance sur la terre, que tous les fleuves déborderont, la mer elle-même sortira de l’endroit où je l’ai placée, et tous les hommes seront noyés. Personne ne sera sauvé excepté vous et votre famille, parce que, tandis que les hommes m’oubliaient et suivaient les conseils de Satan, vous n’avez cessé de m’adorer et de me servir ».

Puis Dieu lui ordonna de construire une grande arche, c’est-à-dire un immense bateau couvert qui devait se soutenir sur l’eau pendant tout le temps que Dieu noierait les méchants.

Pour cela, Noé se mit donc à abattre beaucoup d’arbres, et les scia pour en faire des planches qui servirent à construire l’arche. D’un côté de l’arche il fit une porte, et, au haut de l’arche, il fit une petite fenêtre. Ce travail dura cent ans, et, pendant tout ce temps-là, Noé ne cessa de conseiller aux hommes de renoncer à leurs méchancetés, et de les avertir que Dieu allait les punir. – Mais ils refusèrent d’écouter ses paroles. – Ils continuèrent à s’amuser, à boire, à manger, à ne jamais penser à Dieu, ni à chercher à lui plaire.

Cependant, comme Dieu ne voulait pas que tous les animaux, les oiseaux et les insectes fussent noyés, il ordonna à Noé de prendre des animaux, des oiseaux et des insectes de chaque espèce, et de les faire entrer dans l’arche.

Noé prit donc quelques oiseaux de chaque espèce : des colombes, des corbeaux, des aigles, des moineaux, des alouettes, des rossignols et encore bien d’autres, et ils entrèrent tous dans l’arche en volant par la petite fenêtre. Puis Noé fit entrer dans l’arche des animaux à quatre pattes de chaque espèces : des moutons, des chevaux, des chiens, etc. ; et il fit aussi entrer des insectes de chaque espèce : des papillons, des fourmis, des abeilles, etc.

Mais, me direz-vous, comment Noé fit-il entrer tous ces animaux dans l’arche, car il y en avait parmi eux de très féroces, tels que le lion, le tigre, le vautour ? C’est que Dieu les rendit doux et obéissants, et que sa volonté suffit pour les rendre tels.

Quand tous les animaux furent dans l’arche, Noé y entra lui-même avec sa femme, ses trois fils et leurs femmes. Il y avait en tout huit personnes dans l’arche.

Ce ne fut pas Noé qui ferma la porte de l’arche. Dieu lui-même ferma la porte, car Noé ne devait sortir que lorsque Dieu le lui commanderait. Alors il commença à pleuvoir. La pluie cessait ni le jour ni la nuit.

 

Noe1

En voyant le déluge, les méchants regrettaient de n’avoir pas écouté les conseils de Noé. – Mais il était trop tard. – Ils grimpèrent sur les arbres, mais l’eau eut bientôt atteint le sommet des arbres ; puis ils gravirent des montagnes qui touchaient aux nuages, mais l’eau montait avec eux. Il plut toujours et toujours pendant quarante jours et quarante nuits ; - mais tous les oiseaux, les animaux, les hommes, les femmes et les enfants moururent, excepté ceux qui étaient dans l’arche.

A la fin, il n’y eut plus dans le monde que de l’eau, et l’arche flottant au-dessus de l’eau. Alors la pluie cessa.

Longtemps après qu’il eut fini de pleuvoir, Noé voulut savoir si les eaux s’étaient retirées de dessus la terre. Pour cela, il choisit un corbeau parmi ses oiseaux, et le laissa s’envoler par la fenêtre. Le corbeau, qui est un oiseau très sauvage, n’aimait pas à rester dans l’arche, de sorte que, bien que l’on ne vît pas encore les arbres qui étaient toujours sous l’eau, il ne revint pas, et se mit à voler nuit et jour au-dessus de l’eau.

Quand Noé vit que le corbeau ne revenait pas, il choisit une colombe. – La colombe est un oiseau très timide. – Noé la fit envoler par la petite fenêtre ; mais quand elle ne vit partout que de l’eau, elle voulut revenir dans l’arche. Elle vola jusqu’à la fenêtre et Noé la prit avec la main.

Alors Noé attendit encore sept autres jours, puis il lâcha la colombe qui, cette fois, ne revint plus.

Noé comprit alors que la terre était sèche ; pourtant il ne sortit de l’arche que lorsque Dieu le lui commanda.

Il y avait déjà presque un an que Noé était dans l’arche, lorsque Dieu lui dit : « Sortez de l’arche, vous, votre femme, vos trois fils et leurs femmes. Faites aussi sortir tous les oiseaux, les insectes et les animaux de toute espèce qui sont avec vous ».

Quand la porte fut ouverte, les animaux sortirent. – Comme les moutons furent contents de se coucher sur l’herbe tendre, et comme les chèvres grimpèrent avec bonheur sur les montagnes !

Aussitôt que la fenêtre fut ouverte, les oiseaux s’envolèrent et furent bien heureux de se percher sur les arbres.

Noé revit les champs et les vertes collines : mais où étaient tous les hommes ? – Il ne devait plus jamais les revoir.

En sortant de l’arche, Noé bâtit un autel avec des pierres, et offrit quelques oiseaux et quelques animaux en sacrifice à Dieu pour le remercier de l’avoir sauvé du déluge.

 

Noe2

Alors Dieu fit cette promesse à Noé : « Je ne détruirai plus le monde par l’eau. Quand il pleuvra beaucoup ne craignez pas un nouveau déluge. – Après la pluie, regardez au ciel, et vous verrez un arc-en-ciel. C’est le signe que je me souviendrai toujours de la promesse que je vous ai faite. »

Mes enfants, avez-vous vu un arc-en-ciel ? Comme c’est grand ! quelles belles couleurs ! Eh bien ! lorsque vous le verrez, souvenez-vous de la promesse que Dieu a fait de ne plus envoyer de déluge.

Vous savez pourquoi Dieu fit cette promesse ? C’est parce que le Seigneur Jésus devait un jour mourir pour nos péchés.

Jésus-Christ est venu et il est mort ; et un jour il reviendra, et le monde sera brûlé. Espérons que nous serons sauvés comme Noé l’a été. Mais si Dieu voit que nous ne cherchons qu’à nous amuser, qu’à boire et à manger, et que nous n’essayons pas de lui plaire, nous serons brûlés ; car Dieu nous a donné une âme pour le servir et nous distinguer par là des animaux qui n’ont qu’un corps sans âme.

 

Source texte et gravures :

La Première Aube,

Mme O. Delphin-Balleyguier

1876

 

Nous étudierons un plus bas la signification de ce texte pour voir maintenant ce qui en est dit dans notre héritage culturel grec, retranscrit ici à partir du livre Mythes et Légendes de la Grèce antique, narré et traduit en français par Eduard Petiška.

 

Il vint un jour aux oreilles de Zeus que les hommes étaient devenus tout à fait corrompus et commettaient beaucoup de crimes. Aussi pensa-t-il qu’il devait descendre sur la terre : il voulait voir de ses propres yeux si réellement les hommes volaient, tuaient, se moquaient des dieux et disaient des mensonges au lieu de la vérité.

Il vit avec peine et irritation que les hommes étaient encore pires que dans les récits qu’on lui avait faits. Un individu volait un autre en lui mentant, les hôtes attaquaient et massacraient leurs invités endormis, les enfants impatients d’hériter attendaient la mort de leurs parents, les femmes donnaient du poison à leurs maris et les frères s’entre-tuèrent.

Zeus se sentit soulagé lorsqu’il atteignit des régions rocailleuses où il n’y avait aucun signe de vie : pas d’hommes, pas de villes ni de villages.

Une nuit, il parvint au palais d’un roi arcadien nommé Lycaon. Le peuple, s’étant rendu compte de la présence d’un dieu, se mit à prier. Mais le roi Lycaon se moqua de son peuple : « Nous verrons bien, » pensa-t-il, « si ce passant est un dieu : je vais l’éprouver ». Et, comme il avait au palais des otages de la race des Molosses, il en tua un et le fit cuire. Il allait offrir un festin au voyageur, et lorsque celui-ci se serait gavé de chair humaine et aurait sombré dans le sommeil, il le tuerait aussi.

Les serviteurs déposèrent des plats fumants devant Zeus, qui, comprenant l’atrocité du festin qu’on avait préparé pour lui, se mit dans une violente colère. Il envoya sa foudre sur le palais de Lycaon et un vacarme assourdissant se répandit dans tout le royaume. Des flammes s’élevèrent de toutes parts et brûlèrent avec avidité tout ce que le roi possédait. Saisi d’une terreur mortelle, Lycaon, lui-même, s’échappa du palais et s’enfuit loin de la colère de Zeus. Il ouvrait la bouche, mais l’horreur l’avait rendu muet et quand enfin il retrouva la voix, il ne put qu’hurler. Il tomba à genoux et sentit ses membres et son corps se couvrir de poils et sa tête s’allonger. Il était transformé en loup, toujours assoiffé de sang. Depuis ce jour, il décima les troupeaux paissant dans les prairies ; ses yeux étincelaient avec autant de férocité que lorsqu’il était encore un homme.

Zeus retourna dans les cieux et convoqua les dieux à un conseil. Tous se pressèrent de rejoindre, par la Voie Lactée, le palais de marbre où Zeus trônait, préoccupé et furieux. Dès qu’ils furent rassemblés, la voix du dieu suprême tonna, décrivant les horreurs de la terre.

« J’ai déjà foudroyé un palais », dit-il, « mais tous les mortels, sans exception, doivent être punis. Je voudrais brûler la terre par la foudre, mais je crains qu’un tel incendie atteigne les cieux. Nous connaissons tous la prophétie selon laquelle le monde entier périra par les flammes. C’est pourquoi j’ai choisi le déluge pour laver la surface de la terre des démons et de l’indigne race humaine qui l’habitent ».

Alors Zeus enferma dans une caverne le vent du Nord ainsi que les rafales qui dispersent les nuages et libéra le vent du Sud. Celui-ci déploya ses ailes ruisselantes et s’élança, un épais brouillard au front, sa barbe grise dégoulinante de pluie. Poséidon, dieu des flots, aidait son frère Zeus dans sa tâche : il appela les dieux de toutes les rivières et de tous les fleuves et leur ordonna de laisser les cours d’eau sortir de leurs lits, briser les digues et inonder les habitations. Les eaux envahirent les villages et les villes, recouvrant les champs, les buissons et les arbres. Bientôt, le niveau atteignit les toits et même le sommet des tours. Les gens essayaient de se sauver en nageant mais la pluie les assommait. Quelques-uns parvinrent à gagner le sommet des montagnes, mais bientôt l’eau les submergea, entraînant leurs corps dans les profondeurs infinies de la mer nouvelle. Ceux qui montèrent dans des barques et des bateaux pour essayer de sauver leur vie firent naufrage sur les anciennes montagnes transformées en récifs. Des poissons étranges nageaient dans les profondeurs – au sommet des arbres -, passaient ça et là à travers les maisons et les temples dont les fenêtres et les portes avaient été arrachées par la tempête. Les cerfs, les loups et les sangliers luttaient en vain contre les vagues et les forêts étaient peuplées de dauphins. La terre devint une mer immense. Même les oiseaux, épuisés par leur vol, finissaient par tomber dans l’eau faute de pouvoir se percher. Celui qui ne fut pas englouti par les vagues, mourut de faim.

Dans le pays de Phocide, le Mont Parnasse s’élevait encore au-dessus de l’eau. Un petit bateau, dans lequel s’était réfugié Deucalion, fils de Prométhée, et Pyrrha, sa femme, s’avançait dans sa direction, Prométhée les avait prévenus à temps et leur avait donné une robuste embarcation.

Lorsque Zeus vit que les seuls rescapés, étaient Deucalion et Pyrrha, tous deux honnêtes, justes et pieux, il dispersa les nuages, montrant les cieux à la terre et la terre au ciel. De même, Posséidon posa son trident qui avait soulevé la mer, appela son fils Triton et lui demanda de souffler dans sa conque. Triton sut souffler avec une telle force que le bruit emplit toute l’atmosphère. Il souffla et les eaux se mirent à refluer, les rivières retournèrent dans leurs lits et la mer revint à ses anciens rivages.

Deucalion et Pyrrha arrivèrent au Mont Parnasse, se mirent à genoux et remercièrent les dieux de les avoir laissés en vie. Puis ils regardèrent autour d’eux et ne virent qu’un désert. Les forêts retenaient encore dans les branches des arbres quelques parcelles de terre ; tout était silencieux et privé de vie. Deucalion soupira doucement :

« Chère Pyrrha », dit-t-il, « nous sommes les seuls survivants ; qu’allons-nous faire ? Si seulement je pouvais comme mon père créer un homme avec l’argile ! » Les yeux pleins de larmes, Deucalion et Pyrrha se mirent à prier sur les marches pleines de mousse du temple de Zeus. Ils l’implorèrent des les aider à rendre la vie à la terre et le maître des dieux, ému, leur donna ce conseil :

« Quittez ce temple, voilez vos têtes et jetez derrière vous les ossements de votre grand-mère ».

Perdus dans leurs pensées, ils quittèrent le temple sans parvenir à comprendre pourquoi ils devaient ainsi troubler la paix de leurs ancêtres. Ils réfléchirent longtemps quand soudain Deucalion comprit que la grand-mère dont parlait le dieu était la Terre.

« La Terre est notre grand-mère à tous », dit Deucalion, « et ses ossements ne peuvent être que les pierres ».

Il doutait que des cailloux puissent faire revenir la vie sur terre. Pourtant, aidé de Pyrrha, il en ramassa et les jeta par-dessus son épaule. C’est alors que le miracle se produisit : à peine touchaient-elles la terre que les pierres perdaient leur dureté et qu’elles se transformaient en corps humains. La partie la plus dure devenait les os, quant aux veines de la pierre, elles sont à l’origine des veines du corps humain. Les pierres que Deucalion jetait se transformaient en hommes, celles que jetait Pyrrha se transformaient en femme.

C’est ainsi que vint au monde une nouvelle race d’hommes, actifs et résistants au travail et à la souffrance, race issue de la pierre et dure comme elle.

 

Comme vous pouvez le constater, ces 2 mythes (le premier issu du monothéisme et le second issu du polythéisme) se ressemblent fort et ne sont pas les seuls qui existent au monde. A ma connaissance, toutes les cultures au monde parlent d’un déluge qui s’est passé dans les temps reculés, ce qui fait que nous pouvons croire que cela a réellement eu lieu… mais voilà, les dates ne semblent pas coïncider (hic)… donc, regardons un peu nos connaissances scientifiques pour savoir si elles peuvent expliquer la naissance de ce mythe dans tous les coins du monde… il est vrai qu’il y a suffisamment d’eau sur la planète pour la recouvrir entièrement, d’ailleurs, au début de son existence, la Terre n’était recouverte que d’eau. Mais est-ce à dire pour cela qu’un déluge mondial a eu réellement lieu ? Je n’y crois pas ;). Alors, pourquoi ces mythes existent-ils et nous sont-ils parvenus ? Je pense que c’est surtout pour l’enseignement et non pour leur témoignage. Etudions ceci un peu ensemble et vite car sinon centerblog risque de nous faire un blocage à nouveau ;) mdrrr !

 

Evidemment, quand nous les abordons seulement au premier degré, comme les jeunes enfants le font, il y a dans tous ces mythes une idée de punition divine et de quelques personnes sauvées parce qu’elles respectent les lois religieuses. Mais cela n’explique pas qu’ils perdurent, surtout chez des adultes qui ont une assez bonne culture générale pour savoir qu’il y a là un « bug historique ». Abordons donc maintenant la lecture d’une autre façon. Allons au plus profond des choses : faisons comme Deucalion ;) ! justement ;) que nous enseignent les Grecs ? qu’il ne faut pas prendre la religion au pied de la lettre, qu’il faut savoir l’interpréter et quand l’interprétation est bonne, il n’en résulte que du bon pour l’Humanité. Mais ceci n’est pas valable juste qu’avec la religion, la religion étant une philosophie, ceci est donc valable avec tous les sujets composants la vie. J’ignore si je parviens à bien me faire comprendre là ;)… Je veux dire par là que ce mythe nous enseigne à savoir interpréter tous les signes pour pouvoir améliorer notre vie… Tandis que le mythe avec Noé est bien plus complexe à comprendre, car il semble être plus axé sur la religion seulement… je pense pourtant que la leçon importante à retenir de ce mythe c’est qu’il faut faire confiance aux plus âgés que nous (Noé, 100 ans, les avait prévenus ; ils refusèrent de l’écouter et de le croire ; ils l’ont regretté et sont morts noyés, tandis que Noé et tous ceux qui étaient dans l’arche furent sauvés). Mais tous les deux nous enseignent aussi autre chose :

 

1. ne pas forcément suivre la mode en se comportant tels des moutons car ceux qui ont été sauvés ont été ceux qui ne se conduisaient pas comme la majorité des hommes, mais bon, si vous préférez, cela peut aussi être résumé par « la majorité n’a pas toujours raison » ;)…

2. réfléchir à ce que nous faisons et disons, car sinon cela peut nous entraîner très loin (jusqu’à la mort…)

 

Autrement dit, ils nous encouragent à cultiver notre propre personnalité et à avoir confiance en nous sans nous soucier du « qu’en dira-t-on » ambiant.

 

En conclusion, ces mythes n’ont pas suffisamment été étudiés quand nous constatons que les Hommes d’aujourd’hui sont prêts à suivre n’importe qui simplement parce que le voisin le fait, à dire n’importe quoi car tout le monde le dit, etc. ;).

 

Bisous,

@+

Sab

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